Au sein des industries métallurgiques, les activités spécialisées dans le travail des métaux ont été "laminées" au cours des quarante dernières années. La disparition des Forges du Boucau (1 700 salariés) a été réalisée par étapes entre 1962 et 1965 et s'est accompagné de la création de nouvelles entreprises pour compenser cette fermeture catastrophique pour le tissu industriel local. En 1995, avec des capitaux espagnols (Pays basque dans un premier temps puis catalan actuellement, ouvre une aciérie électrique spécialisée dans la production de billettes d'acier à partir de ferrailles de récupération. Celsa France installée à cheval sur Tarnos et Le Boucau emploie 250 salariés mais génère un chiffre d'affaires de plus de 400 millions d'€. Dans le bassin de Lacq, l'usine d'aluminium de Noguères pourtant relativement récente, a été fermée par Péchiney au début des années 1990. Les chantiers navals de la Gironde (1 600 salariés), à Bordeaux, disparaissent au cours d'une longue agonie durant les années 1970. Il en est de même de l'usine métallurgique de Fumel qui, de plans sociaux en plans sociaux, est passée de 3 000 salariés à moins de 500 actuellement sans que son avenir soit clairement assuré (depuis 2009, la fonderie de Fumel a été reprise par Metaltemple Aquitaine, filiale du groupe italien B4 Italia). Cette désindustrialisation a eu plus de conséquences dans le Fumélois parce qu'il était plus difficile de compenser ce déclin par la création de nouvelles activités.
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