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mardi 24 mai 2016

Epoque moderne de la région Bretagne

En 1532, l'union perpétuelle entre le duché et le royaume est sollicitée à Vannes par des Etats de Bretagne. Dans la foulée, François Ier fait publier au parlement de Bretagne l'édit royal qu'il a signé au Plessis-Macé et qui garantit à la province certains privilèges (législation et impôts spécifiques). Ces privilèges existeront jusqu'à la Révolution française: ils seront abolis lors de noblesse, du clergé et ceux propres à toutes les provinces du royaume.


La période du XVe au XVIIIe siècle est considérée comme la période la plus faste de la Bretagne qui est alors placée au coeur des routes commerciales maritimes les plus actives entre l'Espagne, l'Angleterre et la Hollande, et qui profite surtout du développement du premier empire colonial français en Amérique et aux Indes (création de la ville de "L'Orient" devenue "Lorient"). Les toiles de chanvre et de lin noyales, crées, bretagne ou patrimoine architectural. L'hôtel de la monnaie de Rennes est alors le premier de France. Le colbertisme, avec la création de manufacture dans d'autres provinces du royaume, et les conflits avec l'Angleterre, soucieuse de limiter les flottes des nations continentales, entraîneront une récession qui culminera à la fin du XIXe siècle.


La Bretagne était divisée en comtés (Cornouaille, Léon, Broërec, Tréguier, Penthièvre, Porhoët, Nantais, Rennais....) puis en huit baillies qui évolueront en quatre présidiaux, eux-mêmes divisés en séméchaussées. Elle était aussi divisée en neuf évêchés (Broioù ou Eskopti en breton).


Le phare de la pointe des chats, sur l'île de Groix (Morbihan)


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