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samedi 28 novembre 2015

Tourisme

Vue panoramique de Paris, depuis le sommet de l'Arc de Triomphe


Le "tourisme", dans le sens moderne du terme, n'a pris d'ampleur qu'à la suite de l'apparition du chemin de fer, au cours des années 1840. Une des premières attractions fut, dès 1855, la série d'expositions universelles, autant d'occasions d'édifier à Paris de nombreux nouveaux monuments, dont le plus célèbre est la tour Eiffel, érigée pour l'exposition de 1889. Ceux-ci, en plus des embellissements apportés à la capitale sous le Second Empire, ont largement contribué à faire de la ville elle-même l'attraction qu'elle est devenue.

Mais si Paris est aujourd'hui la capitale la plus visitée au monde, elle est jugée comme l'une des moins accueillantes et des plus chères: selon une enquête sur soixante villes auprès de 14 000 personnes à travers le monde, elle se situe à la première place pour la beauté et le dynamisme, mais en fin de classement en ce qui concerne la qualité de l'accueil (52e sur 60) et les prix pratiqués (seulement 55e).

La région parisienne accueille environ 42 millions de touristes par an et Paris intra-muros environ 28 millions dont approximativement 17 millions d'étrangers, ce qui fait d'elle la ville la plus visitée au monde. Elle est également l'une des villes organisant le plus de congrès internationaux. En 2009, les cinquante premiers sites culturels de la ville ont enregistré 67,2 millions d'entrées, un chiffre stable par rapport à 2008.

Le Stade de France en chiffres

Voici quelques chiffres concernant le Stade de France:

.3 millions d'€ de bénéfices en 2011

.4,6 millions d'€ de billetterie (record) pour un match des Bleus (France Iralnde, 1-1, le 18 novembre 2009)

.Sixième au classement des lieux d'Île-de-France les plus prisés sur un réseau social en 2012

.8 minutes, le temps suffisant pour que 80 000 spectateurs quittent les tribunes

.17ha, la superficie du stade de France dont 4,5 pour le parvis

.250 évènements d'entreprises organisés dans les salons du Stade de France annuellement 

.320m, la longueur du stade pour 280 de largeur et 35 de hauteur depuis le parvis (46m de hauteur au total). 

.13 000T, le poids du toit du stade

.Plus de 1300 stadiers mobilisés pour chaque match

.35 000, le nombre d'emplois créés dans le quartier du Stade de France

.52 000, le nombre de places vendues en deux heures pour le concert de Metallica, le 12 mai 2012

.80 056, record d'affluence à l'occasion de la finale de Coupe de France entre Rennes et Guingamp (1-2), le 9 mai 2009

.100 000, le nombre de personnes qui effectue une visite guidée par an

.170, le nombre de loges réparties autour du stade

.163 457 le nombre de places vendues en moins de trois heures pour les concerts de Mylène Farmer en 2009
 

Concerts

Le 25 juillet 1998, les Rolling Stones ont été les premiers à se produire en concert au Stade de France. Jean-Louis Aubert a effectué la première partie du groupe britannique et est donc le premier artiste à chanter au Stade de France.

Les 5, 6 et 11 septembre de la même année, Johnny Hallyday s'y produit en spectacle pour trois représentations devant un total de 215 215 spectateurs. En 2009, les 29, 30 et 31 mai, en point d'orgue de sa tournée Tour 66, il se produit pour la seconde fois au Stade de France. En 2012, sa tournée s'arrête à nouveau pour trois soirs au Stade de France. Johnny Hallyday est le premier artiste à avoir donné trois représentations consécutives au Stade de France, et cela à trois reprises. Les Black Eyed Peas y donnent également trois concerts les 22, 24 et 25 juin 2011.

Les 19 et 20 juin 1999, les deux concerts de la chanteuse Céline Dion, première femme à s'être produite au stade, rassemblent 162 903 personnes. Un an après Tina Turner, AC/DC se produit au Stade de France le 21 juin 2001, puis le 12 juin 2009, le 18 juin 2010 et les 23 et 26 mai 2015 dans le cadre de leur grand retour. Les 9 et 10 juillet 2005, les concerts du groupe U2 réunissent 160 349 spectateurs. Le 28 juillet 2006, les Rolling Stones font leur retour à Saint-Denis, devant 62 761 personnes. Trois mois après George Michael, Le groupe britannique The Police joue ses tubes devant 157 906 spectateurs les 29 et 30 septembre 2007. La tournée RFM Party 80 y fait une halte le 17 mai 2008. Madonna s'y produit deux soirs de suite le 20 et 21 septembre 2008 et rassemble 138 163 personnes. Le 16 mai 2009, Kassav, groupe de musique antillais français, fête ses trente ans d'existence au stade de France devant plus de 65 000 spectateurs, au cours de la "Nuit créole". Le 27 juin 2009, Depeche Mode présente son Tour of The Universe devant 65 005 spectateurs.

Les 11 et 12 septembre 2009, Mylène Farmer devient la première chanteuse française à se produire au Stade de France: ses deux spectacles afficheront complet en moins de trois heures. La plus forte affluence officielle sur deux dates au Stade de France, toutes manifestations confondues, a été établie par le groupe U2 lors son passage les 11 et 12 juillet 2009, avec deux spectacles à guichets fermés rassemblant 186 544 spectateurs, dans une configuration à 360° permettant de remplir presque intégralement tribunes et pelouse. Muse y fait à son tour deux concerts consécutifs les 11 et 12 juin 2010, suivi par Indochine le 26 juin, qui devient alors le premier groupe de rock français et le premier groupe français à jouer au Stade de France à guichet fermé.

U2 s'est produit une nouvelle fois au Stade de France le 18 septembre 2010 dans le cadre de son 360° Tour en réunissant cette fois 96 540 personnes en un seul concert, établissant un nouvel record d'affluence. La semaine suivante, Yannick Noah investit le stade. Prince s'y produit également le 30 juin 2011 pendant 2h45. Metallica y fête les 20 ans du Black Album le 12 mai 2012.Les Red Hot Chili Peppers s'y sont produit pour la première fois le 30 juin 2012, suivis par Madonna s'y produisant une seconde fois dans sa carrière pour son MDNA Tour devant 62 195 spectateurs, suivie par Coldplay le 2 septembre 2012 devant 77 813 spectateurs et Lady Gaga pour son The Born This Way Ball devant 70 617 spectateurs le 22 septembre 2012.

Le 8 juin 2013, Rihanna s'y produit à l'occasion de son Diamonds World Tour.Le groupe de rock britannique Muse revient pour 2 nouvelles dates les 21 et 22 juin 2013 devant 150 936 spectateurs aux côtés de Paramore et Biffy Clyro. Depeche Mode s'y produit pour la seconde fois le 15 juin 2013 devant 67 103 spectateurs (avec M83 en première partie). Le rappeur américain Eminem se produit pour la première fois le 22 août 2013 après son concert annulé de 2005, devant 71 542 spectateurs. Roger Waters donne son concert The Wall Live le 21 septembre 2013 devant 69 119 spectateurs. Bruc Springsteen s'y est produit également le 29 juin en présence du E street band, pour le Wrecking Ball Tour, devant 61 867 personnes. Le rap français se produit avec l'événement Urban Peace, le premier a eu lieu le 21 septembre 2002, puis le deuxième le 4 octobre 2008, et le troisième le 28 septembre 2013. Indochine s'y est produit à nouveau les 27 et 28 juin 2014 pour la troisième partie de leur tournée Black City Tour.Les Rolling Stones s'y produisent une nouvelles fois le 13 juin 2014 dans le cadre de leur tournée 14 on Fire. Les One Direction se sont produits pour la première fois au stade de France les 20 et 21 juin 2014 dans le cadre du Where We Are Tour, devenant les plus jeunes artistes à jouer en tête d'affiche au SDF. Beyoncé et Jay-Z s'y produit les 12 et 13 septembre 2014 pour clore leurs tournée On The Run Tour.

AC/DC sont de retour en 2015 pour deux dates, les 23 et 26 mai dans le cadre du Rock of Bust World Tour et jouent à guichet fermé pour la date du 23 mai. La tournée Stars 80 passe par le Stade de France le 9 mai 2014. Paul McCartney s'y produira également le 11 juin 2015.
 

Evénements sportifs

Construit à l'occasion de la compétition, le stade de France est l'hôte de la finale de la coupe du monde de football 1998 le 12 juillet 1998. Le match France-Brésil est remporté 3-0 par les locaux.











Depuis 1998, les finales de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue de football, les matchs du Tournoi des Six Nations et la finale du championnat de France de rugby à XV s'y déroulent. Il a aussi accueilli les Championnats du monde d'athlétisme 2003 et la finale de la Ligue des champions de football en 2000 et 2006.

En 2008, le record mondial d'affluence pour un match de championnat de rugby en saison régulière est battu, avec 79 793 spectateurs pour la rencontre Stade français-Stade toulousain.

Des compétitions automobiles sont également organisées, notamment la Race of Champions disputée sur un circuit provisoire en asphalte dessiné et conçu à l'intérieur du stade. Le Trophée Andros a également vu sa Super Finale se disputer sur un circuit ovale contenant des centaines de blocs de glace.

Le Stade de France accueillera sept rencontres de l'Euro 2016, dont le match d'ouverture et la finale.
 

Evénements




 Meeting Areva d'athlétisme









 Le stade de France a accueilli de nombreux évènements depuis son inauguration, que ce soit des événements sportifs que des concerts que des grands spectacles (par exemple le Ben-Hur de Robert Hossein en 2006.



 

Les écrans géants

Dans le cadre de sa politique de renouvellement de ses infrastructures, le Stade de France s'est doté de deux nouveaux écrans géants en septembre 2006. D'une surface de 196m² chacun (l'équivalent de la taille d'un terrain de tennis), ces écrans sont les plus grands installés dans un stade Europe. Les nouveaux écrans ont une surface supérieure de 58% aux anciens écrans géants installés au Stade de France en 1998 et conçus avec une technologie avancée se composent de 4 423 680 DEL (diodes électroluminescentes).

 

La pelouse

Situé à 11m au-dessous du parvis, le terrain de jeux a une superficie de 9 000m² (120m de long pour 75m de large) pour une surface engazonnée de 11 000m². Près d'un milliard de graines ont été semées pour engendrer la première pelouse, en 1997. Aujourd'hui, la pelouse d'abord cultivée dans la gazonnière d'Orléans, est livrée en rouleaux de 1,20X8m. Le changement de la pelouse demande 3j de préparation et 5j de pose. Le changement s'effectue plusieurs fois par an, en fonction de la programmation du stade. Elle a été construite sur un terrain de forme bombée pour avoir une meilleure évacuation de l'eau.

Les tribunes

Le Stade de France est le plus grand stade modulables du monde. Il s'articule autour de trois tribunes.

La tribune basse est une tribune mobile de 25 000 places. On y accède par le niveau 1. Elle peut reculer de 15m pour laisser apparaître la totalité de la piste d'athlétisme et les sautoirs. Elle conserve alors 22 000 places. Le déplacement dure 80h, mobilise 40 personnes 20h/24h, et s'effectue par dix élements distincts de 700 tonnes chacun.

L'accès à la tribune intermédiaire se fait grâce à 22 passerelles et permet de se retrouver au niveau 3 où se concentrent les restaurants, les espaces d'animation, les boutiques et le poste central de sécurité.

18 escaliers monumentaux conduisent les spectateurs à la tribune supérieure qui se situe au niveau 6.

L'évacuation des 80 000 spectateurs sur le parvis s'effectue en moins de 15 minutes. Le record d'évacuation est de 7 minutes.

Les vestiaires

Le Stade de France offre aux sportifs les meilleures conditions d'accueil jamais réunies en France. Toutes les installations, qui leur sont réservées, sont situées au niveau de la pelouse, à l'ouest, et sont directement accessibles par les buts des joueurs. Elles comprennent des locaux d'accueil et de contrôle, deux vestiaires de 120m² chacun (foot et rugby), un vestiaire d'athlétisme de 400m², deux vestiaires d'arbitres, deux chambres d'appel, deux salles d'échauffement, des bureaux pour les délégués, des locaux pour le jury, une infirmerie, des salles de contrôle antidopage. Des espaces sont également spécialement conçus pour les artistes: des loges et salons, une salle de répétition pour les musiciens, les choeurs, les figurants, une salle de stockage pour les costumes, un espace détente, des locaux pour les décors et instruments. Les vestiaires ont été pensés par Michel Platini.
 

Architecture et aménagement du territoire

 Le Stade de France est construit à l'emplacement de l'ancienne usine et des gazomètres de la Société du gaz de Paris, vue ici dans les années 1920









Cette construction a eu également pour objectif de faire connaître et de développer la zone de la Plaine Saint-Denis, une ancienne friche industrielle en cours de rénovation: nouveaux quartiers résidentiels, nouvelles activités tertiaires. Le Stade de France permet de donner un visage attractif à l'adresse des entreprises.

Cette zone bénéficie de la bonne desserte du stade: deux gares RER (lignes B et D), une station de métro, des correspondances de bus avec le nord, l'ouest et le centre de Paris, un carrefour autoroutier avec des accès à l'A1 et à l'A86.

Conçu avec le concours d'un logiciel de simulation de foule, le stade de France permet une évacuation pratiquement sans cohue comparée à celle de stades pourtant plus petits que lui. L'équipe des architectes l'ayant conçu est composée de Michel Macary, Aymeric Zublena, Michel Régembal et Claude Costantini (association des agences SCAU et C.R. Architecture). La gestion en est confiée depuis le début à un consortium comprenant les groupes ayant participé à sa construction: Bouygues, GTM-entrepose, filiale de Bouygues à 33%, et de Vinci à 67%. L'Association internationale des ponts et charpentes (AIPC) a attribué en 2002 son prix reconnaissant la structure exceptionnelle du stade de France, "une construction d'une architecture attrayante ouverte sur la ville, d'une élégance et d'une légèreté naturelle.

Les plans pour la construction du stade ont commencé à être établis en octobre 1994, en s'aidant du logiciel de CAO Autocad, puis ont donné suite à une maquette physique réalisée par le Centre scientifique et technique du bâtiment qui sera testée en soufflerie. Ceci permet au Stade de France de résister à des vents de plus de 145km/h.

Le stade s'est aussi démarqué au cours de sa conception par l'utilisation d'un logiciel de simulation de déplacements de la foule.
 

Moyens d'accès

Bien que situé au carrefour des autoroutes A1 et A86, il est déconseillé de s'y rendre en voiture, sauf à disposer d'un parking réservé, le Stade ayant été construit avec un nombre de places de stationnement très réduit.

Transports en commun:


Pour les grands matchs, des navettes fluviales sont assurées par le canal Saint-Denis

Le coût

Le coût total de réalisation du Stade de France est de 364 millions € HT dont 290 millions € HT de travaux répartis en:

-122 millions € de gros oeuvre,
-45 millions € de toiture
-122 millions € de corps d'états secondaires (équipements, éclairage, ventilation, sonorisation, habillage, sièges, pelouse, etc...)

Inauguration du Stade France

Le stade est inauguré le 28 janvier 1998 lors du match de football France-Espagne, en présence de Jacques Chirac, président de la République.

Le soir du match, l'événement est présenté au journal de 20 heures de France 2 comme un événement historique, Daniel Bilalian déclarant que "pour la première fois de son histoire, la France possède un stade digne de son football". Le stade vient d'être inauguré quelques minutes plus tôt par le président de la République, dont la présence confère à cet événement une importance de dimension nationale. La nouvelle enceinte est comparée à une "cathédrale du sport que l'on attendait depuis presque un siècle", traduisant là l'attente du football français, et les conséquences pour l'équipe de France, pour laquelle il y a désormais "un avant et un après". Un grand stade en France s'apparentait à un rêve fantasmagorique, tel un "serpent de mer ou une chimère" selon le journaliste, le rêve est pourtant devenu réalité le 28 janvier 1998 à l'occasion d'un match amical opposant l'équipe de France à l'équipe d'Espagne.



La France avait été sacré championne d'Europe en 1984 mais ne disposait toujours pas de grand stade alors que toutes les grandes nations disposaient de stades pouvant accueillir près du double de la capacité du Parc des Princes. La finale de la coupe du monde en 1982 s'était déroulée devant 90 000 personnes à Madrid.

Le Stade de France est inauguré en présence des plus illustres sportifs français, parmi lesquels Luc Alphand, Alain Prost, Jeannie Longo et Michel Platini, dont l'entrée dans l'arène succède à un spectacle animé par 1 200 jeunes pour un coût estimé à 3 millions de francs. Selon France 2, la fête rappelle la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques d'hiver de 1992. Deux jeunes de Seine-Saint-denis clôturent la cérémonie en coupant un immense drapeau français de 80m de long et 4,5m de larges, pour enfin laisser place aux acteurs du match France-Espagne.

Avec ce match inaugural, le football français passe bien dans une nouvelle dimension. Il n'y a un "après", la Fédération française de football rappelant que ce soir-là, "l'histoire ne faisait que commencer". Dans le journal de 20h, on évoque l'engouement que représente cet événement, et ces 79 000 personnes ayant bravé le froid "pour vivre ces instants historiques". Manolo a fait le déplacement en bon supporter de l'Espagne, mais il n'a pas voulu que son billet soit déchiré, pour que le souvenir de ce moment historique reste entier. "Grandiose, immense, fabuleux" sont les trois qualificatifs les plus repris parmi le public.

Zinédine Zidane est le premier joueur de football à y avoir marqué un but, contre l'Espagne.

Le Stade de France accueillera également les matchs de l'équipe de France de rugby. Philippe Bernat-Salles sera le premier joueur de rugby à XV à y avoir marqué un essai, contre l'Angleterre.

Histoire

Le 2 juillet 1992, la Fédération internationale de football association (FIFA) choisit la France pour organiser la Coupe du monde de football de 1998. En contrepartie, la France s'engage à construire un stade d'une capacité de 80 000 places, assises et couvertes. Il y a plus de 70 ans que l'Etat n'avait pas construit de stade (stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes pour les Jeux olympiques d'été de 1924), laissant les villes opérer seules dans le domaine.







Seul l'Etat pouvait conduire un investissement de cette envergure. La concession est la meilleure réponse à l'importance du coût. Le principe, inédit pour la reconstruction d'un équipement sportif, est le suivant: le concessionnaire prend à sa charge la construction et l'exploitation du stade, et obtient en échange de l'Etat une concession de 30 ans et une participation financière à son investissement. Ce principe, envisagé dès 1988, a eu des conséquences importantes sur le choix du site (qui devait être bien desservi et proche de Paris) et sur la polyvalence du programme (compétitions de haut niveau en football, rugby et athlétisme, spectacles et manifestations de grande envergure). Après le choix des constructeurs et la signature du permis de construire (le 30 avril 1995), il ne restait plus que 31 mois pour bâtir le stade.

Le chantier commence le 2 mai 1995 mais la pose de la première pierre a lieu le 6 septembre 1995. La construction du Stade de France a fait appel à la fois à des techniques de travaux publics (structures des gradins, haubans et ancrage du toit) et de bâtiment (locaux intérieurs, surfaces habitables sous les gradins, façades vitrées).

L'une des caractéristiques de ce chantier fut sa rapidité d'exécution. Les 800 000m² de terrassement ont été effectués en cinq mois et les 180 000m3 de béton coulés en un an. Les aménagements techniques, la pose du toit, l'installation de la tribune mobile de 25 000 places se sont également effectuées en un an. En outre, 40 000 plans ont été nécessaires.

Longtemps nommée "Grand Stade", l'enceinte est baptisée "Stade de France" le 4 décembre 1995 par un jury réuni par le ministre des Sports de l'époque, Guy Drut, spécialement pour lui trouver un nom: "Le stade que la France entière attendait depuis si longtemps....s'appellera tout simplement Stade de France". Un concours d'idées avait été lancé par le ministère des Sports, et le nom de Michel Platini fut le plus souvent cité. Le jury écarta toutefois les noms de personnes et opta pour "Stade de France" après une proposition de Francis Huster.

Stade de France

Logo























 Stade UEFA de catégorie 4
















Généralités

Adresse: ZAC du Cornillon Nord 93200 Saint-Denis

Construction et ouverture

Début de construction: 2 juin 1995

Ouverture: 28 juin 1998

Coût de construction: 364 millions €

Equipement

Surface: Pelouse naturelle

Capacité: Football et rugby à XV: 81 338
                  Athlétisme: 75 000
                  Spectacles: plus de 90 000 selon configuration


Affluent record: 81 100 spectateurs France-Angleterre (Rugby à XV) 20 mars 2010



Le Stade de France est le plus grand stade français avec 81 338 places en configuration football/rugby. Il se situe dans le quartier de la Plaine Saint-Denis à Saint-Denis, dans la proche banlieue nord de Paris. Il est l'oeuvre de 4 architectes Michel Macary, Aymeric Zublena, Michel Regembal et Claude Costantini. L'architecture de ce stade s'inspire du Worldport de la compagnie américaine Pan Am qui se situe à l'aéroport international John-F.-Kennedy de New York.

Il est inauguré le 28 janvier 1998 par Jacques Chirac, président de la République, lors du match de football France-Espagne. Construit pour les besoins de la Coupe du monde de football en France afin de remplacer le Parc des Princes jugé trop petit, il a également été conçu pour accueillir différents événements sportifs: football, rugby, athlétisme, courses automobiles. Il peut également abriter des concerts, des grands spectacles et des animations (rêve de neige et la plage au stade). Sa capacité évolue entre 75 000 (athlétisme) et 81 338 places (football, rugby, concerts et spectacles) grâce à des tribunes basses rétractables.

A ce jour, c'est le seul stade au monde à avoir accueilli une finale de Coupe du monde de football et une finale de Coupe du monde de rugby.

Le Stade de France

Le Stade de France (81338 places), édifié à Saint-Denis en proche banlieue Nord pour la Coupe du monde de football en 1998, est l'antre de l'équipe de France de football qui y remporta cette compétition. Il accueille les finales de la coupe de France de football et de la coupe de la Ligue. Il fut également l'hôte en 2000 et 2006 de la Ligue des champions de l'UEFA. Il est aussi utilisé toute l'année pour les matchs à domicile de l'équipe de France de rugby à XV durant le Tournoi des six nations et parfois pour de grands matchs de l'équipe de rugby du Stade français. Plusieurs matchs de la Coupe du monde de rugby de 2007 y ont été joués, dont la finale.

Paris a accueilli les Jeux olympiques d'été de 1900 et de 1924 et a été candidate malheureuse à l'organisation de ceux de 1992, 2008 et 2012 (Paris 2012), qui se sont déroulés respectivement à Barcelone, Pékin et Londres).

Historique

Logo du POPB en 2005
















 Palais omnisports

















Palais Bercy lors des tournois de Tennis
Dans les années 1970, la ville de Paris projeta de construire le quartier de Paris-Bercy. Le palais omnisports faisait partie de l'important projet d'aménagement urbain de ce secteur de Paris, qui devait bénéficier par ailleurs d'un accès excellent (proximité de la gare de Lyon, du RER, du métro, de la voie express rive droite et du boulevard périphérique).
En mai 1979, la ville de Paris lança une consultation auprès de seize équipes d'architectes pour la réalisation du palais des Sports de la ville de Paris, dans le futur parc de Bercy.
Le 23 juillet 1979, les candidats remirent leurs projets, et le 23 octobre 1979 la ville désigna l'équipe Andrault-Parat, Prouvé, Guvan lauréate du concours, et lui en confia l'exécution. Le travail d'étude commença à la fin du mois d'octobre 1979, le chantier pour les fondations s'ouvrit en février 1981, et la construction débuta le 30 mars 1981 pour se terminer deux ans et demi après, en décembre 1983.

Il fut inauguré le 3 février 1984 par Jacques Chirac alors maire de Paris.

Cet équipement fut l'un des premiers pour le développement de l'est parisien (bien avant la bibliothèque François-Mitterrand, le parc de Bercy, et le ministère des Finances). Il manque l'entrée nord-ouest du parc de Bercy.

Des travaux de rénovation sont entamés en mars 2014 pour une durée prévisionnelle de 18 mois entrecoupée par une réouverture provisoire pour la tenue du tournoi de tennis de Paris-Bercy et d'une série de concerts. La fin des travaux a lieu en octobre 2015. Du 3 mars 2014 au 13 octobre 2014, l'extérieur est totalement réaménagé. Les travaux reprennent ensuite du 9 décembre 2014 à octobre 2015, ou l'intérieur est agrandi. La salle de concert passe de 17 000 places à 20 300 places.

En octobre 2015, le groupe Accor, qui a sponsorisé les travaux, obtient de la mairie de Paris de remplacer le nom du POPB par celui de "AccorHotels Arena", selon la technique marketing du naming.   


vendredi 27 novembre 2015

Architecture

Bercy lors du show Smackdown & ECW tour

L'extérieur du palais est de forme pyramidale et a la particularité d'avoir ses parois recouvertes de pelouse en pente.

Le palais est constitué d'une salle principale ayant une capacité maximale moyenne de 20 300 places assises, entourant complètement les pistes de jeux, ainsi que de plusieurs salles annexes dont la Patinoire Sonja-Henie.

La salle principale offre une visibilité parfaite en tous points car il n'y a aucun poteau porteur dans les gradins. Ce sont quatre fûts porteurs, en retrait des gradins, qui supportent une charpente métallique à géométrie irrégulière, imaginée par Jean Prouvé, située à 24m de l'aire de jeu. Cette charpente métallique de 6 400m² offre trois particularités techniques importantes: un réseau de monorails sur lequel circulent quatre convoyeurs à pont roulant de 5T chacun permettant toutes les manipulations et les transformations de la salle dans les délais les plus courts.

Grâce à ce dispositif original, imaginé et réalisé pour la première fois au monde, ce palais permet une série d'application techniques sans limite pour la sonorisation, les éclairages et les effets spéciaux, tant pour le sport que pour les spectacles.

Présentation

Vaste de 55 000m², le palais omnisports peut accueillir de 3 500 à 20 300 places assises, 18 000 spectateurs assis/debout dans un espace modulable adapté à presque tous les sports, y compris nautiques, comme à tous les types de spectacles. Le palais omnisports comprend également une patinoire, la patinoire Sonja-Henie.

La salle principale fait aussi office de salle de concert, accueillant des chanteurs et des musiciens de tous styles, de nombreux artistes en font une date de tournée dans la capitale française. Pour la configuration "concert", la salle peut être adaptée avec une scène en bout de salle ou une scène dite "américaine", c'est-à-dire centrale, le nombre de places varie alors avec l'ouverture de la fosse centrale. 

AccorHotels Arena

Entrée principale en 2009

Généralités

Noms précédents: Palais omnisports de Paris-Bercy (POPB) (1984-2015)

Surnom(s): Paris-Bercy, Bercy

Adresse: 8, boulevard de Bercy Paris 12e

Construction et ouverture

Début de construction: février 1981

Ouverture: 3 février 1984

Rénovation: 2014-2015

Utilisation

Clubs résidents: Masters de Paris-Bercy

Propriétaire: Ville de Paris

Administration: SEM PALAIS OMNISPORTS PARIS-BERCY

Equipement

Surface: 55 000m²

Capacité: 3 500 à 20 300 personnes selon les jauges

AccorHotels Arena également désigné par son ancienne appellation Palais Omnisports de Paris-Bercy voire simplement Bercy, dans le quartier de Bercy, dans le 12e arrondissement de Paris. Elle fait l'objet d'importants travaux de rénovation en 2014 et 2015.

Encadrée par le ministère de l'Economie et des Finances au nord-ouest et par le parc de Bercy au sud-est, elle est située au bord de la rive droite de la Seine, à la hauteur du pont de Bercy, et fait face à la bibliothèque François-Mitterand placée, quant à elle, sur la rive gauche.

Le site est desservi par la station de métro Bercy
 

Le Palais omnisports de Paris-Bercy

Le Palais omnisports de Paris-Bercy, vaste espace modulable clos de l'Est parisien inauguré en 1984, accueille de nombreuses compétitions sportives mais fait également office de salle de spectacles et reçoit diverses manifestations: concerts, patinoire, etc.

Le stade Charléty, créé en 1939 et reconstruit en 1994, temple du sport amateur à Paris, comprend un stade d'athlétisme de 20 000 places et une salle omnisports de 1 500 places.

Paris a été la ville d'accueil des matchs de la coupe du monde de football de 1938 ainsi que de celle de 1998.

 

Principaux concerts

.Michael Jackson s'y est produit le 27 et 28 juin 1988
.les Rolling Stones s'y sont produits le 22, 23 et 25 juin 1990
.Johnny Hallyday s'y est produit le 18, 19 et 20 juin 1993
.U2 (avec Placebo) s'y sont produits le 6 septembre 1997
.Michael Jackson s'y est produit le 27 et 29 juin 1997
.David Bowie s'y est produit le 14 juin 1997
.Johnny Hallyday s'y est produit le 10, 11, 14 et 15 juin 2003
.Red Hot Chili Peppers s'y sont produits le 15 juin 2004
.Metallica s'y sont produits le 23 juin 2004
.Iron Maiden s'y sont produits le 25 juin 2005
.Robbie William s'y est produit le 27 juin 2006
.Muse s'y sont produits le 23 juin 2007
.Genesis s'y est produit le 30 juin 2007
.Red Hot Chili Peppers s'y sont produits le 6 juillet 2007
.Tokio Hotel s'y sont produits le 21 juin 2008
.Bruce Springsteen s'y est produit le 27 juin 2008
.Mika s'y est produit le 4 juillet 2008
.Coldplays'y est produit le 7 septembre 2009
.NTM s'y sont produits le 19 juin 2010
.Green Day s'y sont produits le 26 juin 2010

Concerts

Concert de Green Day au Parc des Princes




















Depuis les années 1980, le Parc des Princes accueille des concerts. Parmi eux, Mickaël Jackson, qui fut le premier en 1988, le 27 et 28 juin pour la tournée Bad World Tour et en 1997, le 27 et 29 juin pour la tournée HISTory World Tour (plus de 240 000 spectateurs pour quatre concerts), les Rolling Stones qui ont fait deux concerts en 1990, Johnny Hallyday qui y fêta ses 50 ans en 1993 (trois soirs de suite), et ses 60 ans en 2003 (pour quatre soirs), U2 (53 519 spectateurs le 6 septembre 1997), Robbie Williams, Prince ou Iron Maiden.

Plus récemment, Metallica (juin 2004) et Muse (23 juin 2007), Genesis (49 606 spectateurs le 30 juin 2007) et les Red Hot Chili Peppers (15 juin 2004 et 6 juillet 2007). En 2008, les concerts de Tokio Hotel le jour de la fête de la musique (21 juin) au programme feux-d'artifice et projets de fans, Bruce springsteen (27 juin) et Mika (4 juillet) ont été programmés. Le 7 septembre 2009 ce fut au tour du groupe Coldplay d'y donner un concert (50 355 spectateurs), dont le groupe se souviendra comme du "meilleur qu'ils aient jamais donné". NTM pour leur premier concert dans un stade le 19 juin 2010, Green Day le 26 juin 2010.

Le stade a même accueilli un concert de star Academy en 2004 réunissant les premières promotions et des invités (Michel Sardou, Lorie..)
 

Le Parc dans la culture populaire

Le Parc est souvent utilisé par les cinéastes et il n'est pas rare d'assister à des tournages en marge des rencontres. Citons ici Cinq tulipes rouges (1949), dont le dénouement a lieu au parc ou Didier (1997) où l'homme-chien Alain Chabat joue un match face au PSG. Puis le film 3 zéros. La scène des coups francs de Djibril Cissé contre Michaël Youn et son équipe dans Les Onze commandements a également été tournée au Parc.

Un film documentaire "Le Parc, Prince des stades, réalisé par Nicolas Bergès et raconté par François Berléand, a été consacré à l'histoire du Parc des Princes.

Le musée national du sport

Le musée national du sport était situé dans le Parc des Princes. Il fut inauguré en 1988 et disposait d'une surface de 1 650m² consacrée aux collections. En avril 2004, le musée national du Sport est labellisé "Musées de France" par le ministère de la Culture et de la Consommation. Le Musée a fermé en 1998. Le site d'exposition se situe ensuite au 93, avenue de France, dans le 13e arrondissement de Paris. Les collections ont été transférées en mars 2011 vers des réserves provisoires et le site fermé en janvier 2013. Un nouveau musée doit voir le jour à Nice, au stade Allianz Riviera, en 2014.

Caractéristiques architecturales

Vue du Parc des Princes, de sa tribune Paris


La démolition de l'ancien Parc débute le 8 juillet 1967, mais les travaux du nouveau stade ne s'engagent qu'en novembre 1969. Programmés sur douze mois, les travaux s'étendent en fait sur 29 mois. La complexité de l'ensemble s'explique ces retards. Le stade dessiné par l'architecte Roger Taillibert est en effet avant-gardiste tandis que le passage du boulevard périphérique sous le stade nécessite la construction de piliers souterrains encadrent le tunnel routier afin d'offrir des points d'appui suffisamment solides pour supporter le poids des 77 000m3 de béton et les 7 000T d'acier de l'enceinte.

Le stade, de forme elliptique (grand axe de 251,50m et petit axe de 191m), s'appuie sur des portiques en porte-à-faux qui donnent son cachet extérieur au Parc. Ces portiques n'ont pas les mêmes dimensions et treize modèles différents sont nécessaires pour ceinturer l'enceinte. Taillibert décide d'intégrer au toit les 172 projecteurs nécessaires pour les matchs en nocturne. A l'origine, quatre mars d'éclairage étaient prévus.

Les tribunes sont sur deux étages: rouge en bas, bleu en haut. En tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, les gradins sont nommés ainsi:

.Tribune Auteuil- derrière les buts, à gauche par rapport aux caméras TV
.Tribune Paris (G, H, I, J, K)-latérales, en face des caméras TV
.Tribune Boulogne- derrière les buts, à droite par rapport aux caméras TV
.Tribune Présidentielle-Francis Borelli, autrefois Tribune Présidentielle ( A, B, C, D, E, F)-latérales, du même côté que les caméras TV

Nota: lors des matchs du PSG, la tribune F est réservée aux supporters visiteurs

Sa capacité jadis de 49 691 (dont 200 en tribune de presse), puis de 48 527 places, plateforme de 1998 à septembre 2006 à 44 283 places (données UEFA). 44 053 places normales plus 230 places VIP. Cette capacité d'accueil est confirmée par les faits. De 2001 à 2006, et malgré plus de 40 matches joués à guichets fermés au Parc, le PSG n'y a jamais dépassé une affluence de 43 930 spectateurs.

En août-septembre 2006, certains fauteuils sont remplacés. Ces travaux permettent de gagner quelques centaines de places (nombre non encore précisé) en redotant les premières rangées des tribunes Boulogne et Auteuil de fauteuils, démontées depuis 1997pour raison de sécurité. L'affiche PSG-OM du 9 septembre 2006 est la première rencontre à se disputer dans cette nouvelle configuration, avec une affluence record depuis six saisons: 44 431 spectateurs. Le Parc accueille ensuite 45 353 spectateurs le 10 mai 2008 à l'occasion d'un match joué à guichets fermés contre l'AS Saint-Etienne. Pour le Classique du Championnat de France, PSG-OM, le 15 mars 2009, le premier à enjeu sportif depuis de nombreuses années, le Parc des Princes sera à guichets fermés avec 45 713 spectateurs.

En novembre 2009, la ville de Paris lance un appel d'offres pour la rénovation du stade. Le grand favori de cet appel d'offres est le fonds d'investissements Colony Capital, propriétaire du Paris-Saint-Germain. Outre les travaux de modernisation, le naming du Parc des Princes est évoqué. Le club du PSG dément la rumeur concernant le naming. La France ayant obtenu l'organisation de l'Euro 2016, un projet est à l'étude pour abaisser le niveau de la pelouse de six mètres et d'ajouter des rangées de gradins supplémentaires afin de porter la capacité totale à 50 100 places dans un premier temps pour l'Euro 2016 suivi d'une extension à 60 000 places assises après ce dernier. Les premiers aperçus ont été présentés à la presse au début de l'année 2010.

Le Parc des Princes est doté d'une Spidercam, une caméra orientable à 360° autour de la verticale et à 180° autour des tourillons horizontaux. Elle est montée sur un téléphérique 3D à quatre câbles mus par quatre treuils pilotés par ordinateur et situés aux angles du terrain. Cette caméra permet de réaliser des prises de vues en tout point du terrain. On peut l'apercevoir lors des matchs.
     

Le Parc actuel (depuis 1972)



 Logo du Parc des Princes de 1991 à 2010











 PSG-Caen au Parc

















Supporters du PSG au Parc


















 Supporters du Stade français Paris au Parc















Le Parc des Princes un jour de match


















Tribune Paris



Roger Taillibert est l'architecte de la nouvelle enceinte. Malgré un doublement du budget initial, la facture finale de 150 millions de francs apparaît très raisonnable comparée aux stades du même gabarit construits à la même période, notamment en Allemagne. Le Parc est le premier stade d'Europe à être doté d'un éclairage intégré au toit et aucun des 50 000 spectateurs n'est à plus de 45m d'une ligne de touche. Les critiques sont toutefois nombreuses: les 164m séparant les tribunes d'Auteuil et de Boulogne, l'absence de parking et la capacité réduite font jaser. Le degré d'inclinaison idéal d'une tribune est alors un sujet qui passionne les lecteurs des revues de football. Le couloir menant des vestiaires au terrain est nommé Allée Les Petits, en hommage au journaliste sportif Roger Couderc et son célèbre cri "Allez, les petits! adressé au rugbymen.

La concession avec L'Auto puis L'Equipe étant arrivée à échéance, la Ville de Paris se tourne vers les fédérations françaises de football et de rugby à XV pour en faire les concessionnaires du Parc. Un bail de 18 ans est signé le 25 mai 1972, il sera ensuite prolongé jusqu'en 1988.

L'inauguration du "nouveau" Parc des Princes a lieu le 25 mai 1972 à l'occasion du match olympique de football France-URSS. La finale de la Coupe de France de football 1972, opposant le Sporting Club de Bastia et l'Olympique de Marseille (1-2), qui se tient au Parc une semaine plus tard (4 juin 1972) n'est que le deuxième match disputé dans la nouvelle enceinte.

Conçu pour le football et le rugby, le Parc accueille sa première rencontre de XV le 1er novembre 1972. L'AS Béziers, double championne de France en titre, accueille les Gallois de Nearth RFC pour une victoire héraultaise 29-17. Le 13 janvier 1973, le XV de France y bat l'Ecosse 16-13.

Le Paris Saint-Germain évolue pour la première fois au niveau Parc des Princes à l'occasion d'un match de championnat de D2 face au Red Star joué en lever de rideau d'un match de D1, Paris FC-Sochaux (10 novembre 1973). Il faut toutefois attendre juillet 1974 pour voir le PSG devenir "club résident" du Parc.

En août 1992, le Groupe Canal+ prend le contrôle de la Société d'exploitation sports et événements (SESE), fondée par Jean-Claude Darmon et Perrier, qui détient la concession du Parc des Princes depuis juin 1988. Le Paris Saint-Germain paiera désormais son loyer à Canal+. 8% des recettes HT de la SESE reviennent à la Ville de Paris au titre de la concession d'exploitation, avec un minimum garanti de 4,28 millions de francs. C'est à peu près le coût moyen des travaux d'entretien annuel à la charge du propriétaire, la Ville.

Stade de France oblige, le Parc accueille sa dernière finale de la Coupe de France de football le 10 mai 1997. L'OGC Nice est le 17e club couronné au Parc à l'issue de cette 33e finale de la Coupe Charles Simon disputée Porte de Saint-Cloud contre les Bretons de l'En Avant de Guingamp (2-1).

Dans la foulée, le 127e match des Bleus joué au Parc des Princes a lieu le 11 juin 1997: France-Italie 2-2. Ce décompte de 127 rencontres ne prend en compte que les matches dits "officiels", excluant par exemple les parties mettant aux prises les Bleus à des équipes de club.

Pour son dernier match au Parc, le XV de France explose face à l'Afrique du Sud par 10 à 52 (22 novembre 1997). Le 15 mars de la même année, les Bleus fêtaient pourtant sur cette même pelouse le gain du Grand Chelem lors du Tournoi des Cinq Nations.

Pour la réception de la Coupe du monde 1998, le Parc des Princes se contente d'un lifting minimum. Les fauteuils, après 26 années de service, sont changés. Les tribunes hautes seront désormais exclusivement bleues, bleue et jaune précédemment. Coût de ces travaux: 44 millions de francs à la charge de la Ville de Paris.

Le 28 juin 1999, la Ville de Paris étend pour 15 années supplémentaires la concession d'exploitation du Parc des Princes à la SESE. Cet accord permet le début de travaux de rénovation autrement plus ambitieux qu'à l'occasion de la Coupe du monde en 1998. Ces travaux sont cofinancés par la Ville de Paris (78MF) et par la SESE (53MF). Stade de France oblige, les équipes nationales de football et de rugby désertent le Parc, entraînant une baisse de recettes pour la SESE. Aussi, le contrat liant la Ville et la SESE est bien moins exigeant que par le passé. Au grand désespoir des riverains, plusieurs concerts sont désormais autorisés chaque saison au Parc....Afin de compenser la perte de recettes, le minimum garanti versé à la Ville est divisé par deux, passant à deux millions de francs par an.

Le Paris Saint-Germain s'approprie alors pleinement le stade, et le siège du club y est transféré dans un nouveau bâtiment le 18 février 2002. Le PSG hésite à ouvrir ses portes au club de rugby à XV du Stade français Paris, mettant en avant les dégâts qu'occasionneraient les rugbymen à la pelouse. Dans un premier temps, les bons rapports entre les deux clubs permettent au club du président Max Guazzini d'organiser quelques rencontres au Parc devant des tribunes pleines et festives. La finale de la Coupe d'Europe de rugby à XV 2000-2001 y a lieu tandis que cinq matchs de la Coupe du monde de rugby à XV 2007 sont programmés à la porte de Saint-Cloud, dont la finale pour la troisième place. Mais il devient de plus en plus difficile pour le Stade français de programmer ses matchs de championnat face à la réticence du PSG.

A la suite de la vente en juin 2006 du PSG par Canal+ à un fonds d'investissement américain (Colony Capital), à un fonds d'investissement français (Butler) et à une banque américaine (Morgan Stanley), la concession du Parc des Princes passe sous contrôle des nouveaux propriétaires du club parisien. Le contrat de concession de la Ville de Paris, propriétaire du Parc, court jusqu'en 2014.

Le 12 septembre 2007, l'équipe de France de football revient au Parc pour y disputer (et y perdre 0-1) un match contre l'Ecosse en match qualificatif pour l'Euro 2008. Six ans plus tard, le 11 octobre 2013, l'équipe de France dispute un match amical contre l'Australie et s'impose largement (6-0).

Le 7 juin 2012, un communiqué du Paris SG et de la Ville de Paris indique que la rénovation du Parc des Princes s'effectuera en deux temps, contrairement à ce qui était attendu, l'augmentation de la capacité du stade interviendra après l'Euro 2016.

Dans l'attente de rénovations qui débuteront courant 2013, le directeur général du Paris SG, Jean-Claude Blanc décide de redécorer le Parc des Princes le 19 février 2012, avec la mise en place d'une couronne rouge sur lesquels les slogans les plus populaires y sont répétés: "Ici c'est Paris", et le nouveau slogan "Rêvons plus grand", ainsi que la liste complète des trophées remportés par le club depuis 1970.

A la fin de la saison 2013-2014, le Parc des Princes entame une première phase de travaux en vue de l'Euro 2016. Les vestiaires sont entièrement rénovés et accueillent désormais les joueurs, arbitres et staff sur plus de 600m². Les espaces médias, les réseaux de communications, ainsi que les buvettes et sanitaires sont modernisés. Le stade poursuit sa montée en gamme avec la création de nouveaux restaurants et de loges très haut de gamme pouvant désormais accueillir 3 500 personnes. De nouveaux sièges, plus larges et plus confortables sont installés tribune Borelli, qui gagne deux rangées. La fosse située autour du terrain est comblée et les grilles sont retirées. Enfin, la pelouse est intégralement replantée par le jardinier anglais Jonathan Calderwood.

 

Le deuxième Parc (1932-1970)

Le deuxième Parc des Princes la veille de son inauguration en 1932


Après 270 jours de travaux, le Parc rénové est inauguré le 23 avril 1932. Il offre 45 000 places à son ouverture, puis 40 000, sécurité et confort oblige (26 000 places assises). Les tribunes ont déjà leurs noms actuels: Présidentielle (ou Tribune de L'Auto), Paris (ou Tribune du Tour de France), Auteuil et Boulogne. Mieux situé que Colombes, le "nouveau" Parc fait l'unanimité.

Le stade comprend une piste cycliste en ciment rose de 454m de longueur. Le tunnel d'accès se situe à droite de la tribune Boulogne. Lors de l'inauguration d'avril 1932, seules les tribunes sont bâties et le stade s'équipera durant les années suivantes. Les deux tribunes latérales sont déjà couvertes en 1932, mais les virages sont couverts au milieu des années 1950. Les fameuses façades du stade datent de la fin des années 1930. Le programme du nouveau Parc est d'abord dominé par le cyclisme, et l'arrivée finale du Tour de France 1932 y est jugée le 31 juillet.

Le premier match de football se tient dans l'enceinte rénovée le 9 octobre 1932 devant plus de 10 000 spectateurs: le Red Star bat l'Atheltic Bilbao 4-2 en amical; Le RC Paris s'y installe dès la saison 1932-33. Le Parc accueille son premier match de Division 1 professionnelle le 23 octobre 1932 à l'occasion de la sixième journée de championnat pour le match Racing-Mulhouse. Le CA Paris utilise également le Parc pour deux matchs à domicile en fin de saison 1932-33: le 12 mars 1933 face à Cannes et le 2 avril contre le Red Star. Après la guerre, le Stade français et le RCP se partagent l'enceinte de la porte de Saint-Cloud. En moyenne, le Parc accueille pendant les trois décennies suivantes deux à trois matches de football par semaine (levers de rideaux non inclus!).

Le 25 juillet 1948, l'arrivée du Tour de France est retransmise par la télévision en direct depuis le Parc des Princes. Jacques Sallebert assure le commentaire de ce premier reportage sportif en direct en dehors des studios de la télévision française.

Le cyclisme le football et rugby ne sont pas les seuls sports pratiqués au Parc. La boxe anglaise y a également de droit de cité. Le boxeur français Marcel Thil s'empare ainsi du titre de champion du monde des poids moyens au Parc le 11 juin 1932 face à l'Américain Gorilla Jones.  Les sports de glace ont également droit de citer. Ainsi, le 29 janvier 1933, la journée est dédiée au patinage artistique et au hockey au balai grâce à l'installation d'une patinoire provisoire sur la pelouse du Parc.

La première rencontre en nocturne se tient le 23 avril 1951 à l'occasion d'un match amical international entre le Racing et les Brésiliens de Bangu. L'équipe de France inaugure l'éclairage le 26 mars 1952. L'éclairage est assuré par 136 ou 186 projecteurs, selon les cas (cyclisme ou football). C'est dans ses conditions que se tient la finale de la Coupe Latine de football le 29 juin 1952 puis la première édition de la finale de la Coupe d'Europe des champions européens le 13 juin 1956. A cette période, le stade compte 40 550 places: 5 000 en tribune de L'Auto, 6 000 en tribune du Tour de France, 11 300 places en tribunes A, B, C et D, 11 200 places dans les virages, 3 000 places de banquettes (chaise de piste) et 3 500 praticables devant le virage Auteuil.

Le 13 novembre 1954, la finale de la première Coupe du monde de rugby à XIII a lieu au Parc et voit la victoire des Britanniques sur l'équipe de France par 16 à 12 devant 30 368 spectateurs.

Le Tour de France et le cyclisme font leurs adieux au Parc en 1967. Raymond Poulidor est le dernier vainqueur sur la piste rose de la porte de Saint-Cloud à l'issue d'une étape du Tour disputée contre la montre. Dès le lendemain de cette arrivée, la démolition de la piste cycliste débute. Le Boulevard périphérique de Paris est en construction, et son tracé passe juste en dessous du stade. Deux des quatre tribunes sont alors détruites afin de laisser la place au chantier du périphérique. Durant deux années, la position de la Ville de Paris sur l'avenir du Parc est floue. En revanche, le mécontentement des spectateurs relayé par les médias devient pressant. Les conditions de sécurité les plus élémentaires sont négligées, et engins de chantier, poutrelles provisoires et autres points hauts servent de tribunes sauvages aux resquilleurs.

L'hebdomadaire France Football publie le 21 janvier 1969 la photo de la maquette du "nouveau" Parc des Princes. En raison du grand nombre de promesses non tenues en matière d'enceintes sportives à Paris depuis toujours (sic), FF précise en titre de son article: "Ceci n'est pas un poisson d'avril".

Le dernier match au "vieux" Parc des Princes déjà en travaux depuis le 8 juillet 1967 se tient le 14 juin 1970, c'est la finale du dernier Championnat de France amateurs entre les Pierrots de Strasbourg et l'UMS Montélimar devant 2 061 spectateurs. Le Strasbourgeois Kohler qui marqua l'unique but de cette partie est le dernier buteur dans cette enceinte mutilée par les travaux. Après cette rencontre, le stade devient, pour 23 mois, un chantier interdit au public.
 

Le premier Parc (1897-1932)

Le Stade-Vélodrome du Parc des Princes est inauguré le dimanche 18 juillet 1897. A l'occasion de cette première, l'accès à la tribune est toutefois interdit par décision préfectorale! Faite à la hâte, la tribune inquiète les autorités qui n'accorderont leur feu vert qu'après travaux de renforcement. 7 000 spectateurs se massent toutefois en pesage pour cette réunion inaugurale. L'accès à la tribune est autorisée pour la deuxième réunion du 25 juillet 1897 (plus de 15 000 spectateurs), saluée par l'ensemble de pesage parisienne comme la meilleure réunion de cyclisme jamais organisée en France. Lors de cette deuxième réunion, le journaliste de La Presse note que le terrain gazonné au centre de la piste nécessite encore du temps afin que la pelouse soit utilisable pour la pratique des sports athlétiques.

L'enceinte d'origine compte 3 200 places assises et est ceinturée par une piste cycliste de 666,66m de longueur. Henri Desgrange alors chroniqueur à Vélo puis directeur de L'Auto-Vélo à partir du 16 octobre 1900, en est le directeur. En 1903, Desgrange met en place le Tour de France qui achèvera son parcours sur la piste du Parc jusqu'en 1967. Le cyclisme sur piste est d'ailleurs le sport vedette au parc et la piste de la Porte de Saint-Cloud accueille les championnats du monde de cyclisme sur piste en 1900. La piste du Parc est également utilisée pour des courses de motos. Ce type d'épreuves figure déjà au programme de l'inauguration du 18 juillet 1897.

Le rugby, souvent appelé "football" ou "football-rugby" à l'époque, effectue ses débuts sur la pelouse du Parc le 14 novembre 1897 avec une affiche internationale franco-anglaise: Union athlétique de 1er arrondissement contre Swindon Rugby Football Club.

En football, alors plutôt nommé "association" ou "football-association", le premier match se tient au Parc le 26 décembre 1897 devant 500 spectateurs. Les Anglais de Ramblers s'imposent 3-1 face au Club français après un score d'égalité un à un à la pause. Les finales du championnat USFSA 1903, 1905, 1907 et 1910 ont également lieu au Parc, tout comme la finale de la Coupe Sheriff Dewar en 1905.

Le concept de club résident existe au Parc depuis le début du XXe siècle. Le Racing Club de France obtient l'exclusivité de l'utilisation du stade pour les sports dits athlétiques: athlétisme, rugby ou football, notamment. En 1902, l'Olympique, fraîchement refondé, récupère un temps le statut de club résident pour les sports athlétiques. Dès le mois de septembre, le Racing absorbe l'Olympique et récupère le Parc.

Le XV de France dispute sa première rencontre officielle face aux All Blacks le 1er janvier 1906, sur la pelouse du Parc devant plus de 3 000 spectateurs. Le premier match officiel de l'équipe de France de football joué sur le sol français se tient également au Parc.Le 12 février 1905, les Français s'imposent 2-0 face à la Suisse.

Devant le succès des manifestations présentées, la capacité du Parc est portée à 10 000 places assises dès avant la Première Guerre mondiale. Après le conflit, la tenue des Jeux olympiques à Paris en 1924 permet au Parc d'être encore agrandi (20 000 places). Le Parc, le stade de Colombes et Pershing furent candidats au statut de stade olympique principal. Après des débats animés, le gouvernement français désigné le Parc des Princes comme stade principal des Jeux en 1922, mais la Ville de Paris refuse de financer les travaux. On évoque même un temps un repli des Jeux à Lyon.... Au nom d'une politique du "Grand Paris", et grâce à un financement du Racing Club de France, le stade de Colombes est finalement désigné. Ce dernier en profite pour être doté de 60 000 places, rendant le Parc des Princes obsolète. Pendant un demi-siècle, Colombes constituera un solide concurrent au Parc.

Dans la foulée des Jeux de 1924 où le Parc des Princes n'accueille aucune épreuve olympique, la ville de Paris, propriétaire de l'enceinte, signe un contrat de concession de quarante ans avec le quotidien sportif L'Auto. Le loyer se monte à 4% des recettes.

C'est aussi au Parc des Princes que les soldats Américains restés en France après la Première Guerre mondiale introduisent le football américain dans l'Hexagone. Le stade accueille le premier match disputé en France. 25 000 spectateurs assistent à un match de démonstration le 10 décembre 1938.


Club français-Ramblers en 1897













 Le Parc vers 1900















 1921 Course 30km au Parc


















France-Suisse 1905 au Parc des Princes











Le Parc en 1913

















Demi-finale de la Coupe de France en 1921