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lundi 8 février 2016

historique

Devant l'expansion prévisible du transport aérien, la Chambre de commerce envisage en 1927 de trouver une implantation proche de Périgueux pour une aérogare. Plusieurs sites sont envisagés à Atur, Boulazac, Coulounieix-Chamiers, Château-l'Evêque et dans la vallée de l'Isle. En définitive, l'aérodrome de Périgueux est implanté à Bassillac dans une boucle de l'Isle, et mis en service en novembre 1936. L'aérodrome étant réquisitionné par l'Armée de l'air pour le transformer en école militaire en août 1939, le trafic aérien civil y est alors stoppé. Jusqu'en 1942, il sert alors de dépôt de matériel, puis les Allemands le rendent inutilisable. Réhabilité après la guerre, les vols peuvent y reprendre en avril 1946. 

Aéroport Périgueux-Bassillac

L'aéroport Périgueux-Bassillac (code AITA: PGX. code OACI: LFBX) est un aéroport français situé sur la commune de Bassillac, dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine. Il est géré par Le Grand Périgueux depuis janvier 2015. Situé à huit kilomètres à l'est-nord-est de Périgueux entre, au nord, la rivière Isle et au-delà de celle-ci la RN21, et au sud, la RD5. Ces deux voies routières permettent l'accès à l'aéroport depuis la ville.

Les équipements

.1 piste ILS 1re catégorie, longueur 2165 mètres, largeur 30 mètres 

.Balisage HI avec rampe d'approche de 720 mètres

.Parking avion d'une superficie de 25 723 m²avec deux taxiways

.Aérogare passagers d'une surface de 5 000 m² avec zone wifi

.Parking auto gratuit 

Histoire

A l'origine, l'emplacement de l'aéroport était un terrain militaire d'entrainement destiné aux troupes à pied ou à cheval. C'est à l'occasion de manoeuvres militaires qu'un premier avion se pose en 1913.

Géré depuis 1974 par le syndicat mixte pour l'aérodrome départemental de Lot-et-Garonne ou SMAD, regroupant le conseil général de Lot-et-Garonne, l'Agglomération d'Agen, la Chambre de commerce et d'industrie et la chambre des métiers de Lot-et-Garonne, il est un outil de désenclavement et de développement du département.

Dans ce cadre, la mise en place d'une liaison aérienne à destination de Paris-Orly permet aux chefs d'entreprise et aux professionnels de rejoindre rapidement la capitale. Ces derniers représentent ainsi 75% de la clientèl.

Au cours des 30 dernières années, cette liaison a été assurée par différentes compagnies aériennes telles que Flandre Air, Air Littoral, Aerocondor, Airlinair ou Hop! actuellement. 

Aéroport Agen-La Garenne

L'aéroport Agen-La Garenne (code AITA: AGF.code OACI: LFBA) est un aéroport français situé sur les communes du Passage et d'Estillac, à 3 km au sud-ouest d'Agen dans le département de Lot-et-Garonne en région Aquitaine. En 2014, il a accueilli 40 482 passagers.

Prestations commerciales

L'aéroport de Bergerac dispose de plusieurs services commerciaux destiné aux passagers transitants par celui-ci.

.Une boutique de produits régionaux et de souvenirs La Boutique des délices proposant principalement des produits du terroir périgourdin, cartes postales et souvenirs divers.

.Une agence immobilière Valadié Immobilier qui propose des services de transaction immobilière pour les voyageurs à la recherche d'un bien immobilier en Dordogne ou les vendeurs souhaitant atteindre une clientèle internationale.

.Un restaurant Le Saint-Exupéry, situé entre le hall d'arrivée et le hall des départs, il dispose d'un espace de réception intérieur avec vue sur la piste et d'une terrasse extérieur ou peuvent se restaurer et se rafraîchir les voyageurs de l'aéroport.

.Un guichet automatique bancaire au niveau du hall d'arrivée.

Prestations aéronautiques

L'aérodrome est contrôlé et dispose d'un service automatique de diffusion (ATIS) et d'une aire à signaux (ASI). Les communications s'effectuent sur les fréquences de 127,475 MHz pour l'ATIS, de 119,275 MHz pour l'approche et de 119,800 MHz pour la tour. Il est agréé pour le vol à vue (VFR) de nuit et le vol aux instruments (IFR).

S'y ajoutent:

.des aires de stationnement pour l'aviation commerciale et générale,

.une aérogare pour les passagers de 3 000 m²,

.des hangars,

.une station d'avitaillement en carburant (100 LL et Jet A1).


Installations

Piste(s)

L'aérodrome dispose de deux pistes orientées est-ouest (10/28):

.une piste bitumée longue de 2 205 mètres de large de 45. Elle est dotée:

-d'un balisage diurne et nocturne (feux basse et haute intensité),

-d'un indicateur de plan d'approche (PAPI) pour chaque sens d'atterrissage,

-d'un système d'atterrissage aux instruments (ILS/DME) pour le sens d'atterrissage 28,

.une piste en herbe longue de 770 m et large de 60, réservée aux avions basés.

Histoire

L'aéroport est créé à la fin des années 1930. Les mouvements d'avions civils et militaires se font de plus en plus nombreux jusqu'à mai 1969, date à laquelle sont instaurés les premiers vols journaliers en direction de Paris. Les premières lignes international ouvrent en mars 2002, l'aéroport passant ainsi de 16 000 passagers par an à près de 260 000 en 2010.

De 2006 à 2009, cet aéroport a été intégralement réorganisé, unifié et restructuré par l'agence parisienne Aurel et Laurent Architectes. Une identité propre à cette aérogare a été développée par la création d'une "péninsule de liaison", entre les halls départs et arrivées, et l'utilisation de larges surfaces de verre teinté, déclinant des teintes bleue et orange. L'aérogare a été agrandie et son aménagement architectural permet de larges points de vue sur les collines de Monbazillac au sud. L'ensemble des mises aux normes de sûreté aéroportuaire ont été effectuées lors de ce chantier. La surface initiale a été pratiquement doublée lors des travaux.


Aéroport de Bergerac-Dordogne-Périgord

L'aéroport de Bergerac-Roumanière (code AITA: EGC. Code OACI: LFBE) également dénommé commercialement Aéroport Dordogne Périgord, est un aéroport civil, ouvert à la circulation aérienne publique (CAP), dans le sud-est du territoire communal de Bergerac en Dordogne (région Aquitaine, France). Il est situé à environ trois kilomètres du centre-ville, sur la rive gauche (sud) de la rivière Dordogne. Son emprise est bordée à l'ouest et au nord par la route nationale 21.

Il est utilisé pour le transport aérien international (il n'y a plus en 2015 de liaisons intérieures régulières) et pour la pratique d'activités de loisirs et de tourisme (aviation légère et hélicoptère). Sa gestion est assurée par la SASU Aéroport Bergerac Dordogne Périgord créée par la Chambre de commerce et d'industrie de la Dordogne.

Opérations

L'aéroport de Biarritz a accueilli 1 039 346 passagers en 2015. Il est, par son trafic voyageurs, le vingtième aéroport français (16e métropolitain et 14e de province).

Depuis plusieurs années, l'aéroport accueille plus d'un million de voyageurs par an et accompagne la croissance économique du Pays basque (français et espagnol) et du sud des Landes.Il présente des statistiques largement supérieures aux aéroports situés aux alentours tels que Pau (100 km) et Saint Sébastien (25 km).

L'augmentation du trafic aéroportuaire a fait des projets de modernisation de l'aéroport. L'aérogare d'affaire a été entièrement restauré en 2013 et des travaux pour améliorer la circulation au sol des avions commerciaux ont été achevés mi-2015 (nouvelle bretelle de dégagement et taxiway adapté aux avions commerciaux). S'agissant de la piste, pour des questions d'emprise, sa longueur actuelle de 2 250 m ne pourrait excéder 2 500 m².

Toute l'année, l'aéroport dessert Paris Orly, Paris CDG, Lyon, Nice, Genève, Madrid (à partir de Mars 2016) et Londres Stansted.

Lors de la saison estivale (mars à octobre), l'aéroport dessert également Marseille, Strasbourg, Lille, Bruxelles sud (Charleroi), Dublin, Stockholm Arlanda, Londres Gatwick, Londres Heathrow, Copenhague, Birminghan, Southampton et Helsinki Vantaa.

Les compagnies desservant l'aéroport sont Air France, British Airways, Easyjet, Etihad Regional, Finnair, Flybe, Hop!, Ibéria (via sa filiale Air Nostrum), Ryanair, SAS Scandinavian Airlines, Swiss et Volotea.

La capacité maximale de son aérogare se situe autour de 1,4 millions de passagers annuels. Sa configuration permet aux usagers d'effectuer un court et rapide cheminement entre l'entrée ou la sortie de l'avion et celle de l'aérogare.  

Histoire

L'aéroport de Biarritz-Pays Basque se nommait Aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne jusqu'au 2 juin 2015 (et historiquement Aéroport de Biarritz Parme). L'aéroport est actuellement implanté sur le plateau de Parme sur un terrain acquis en 1922 par le conseil général des Basses-Pyrénées. L'aéroport fut par la suite bombardé durant la Seconde Guerre mondiale et remis en service en avril 1954. En 1994, l'actuelle aérogare fut mise en service.

L'aéroport est géré par le syndicat mixte pour l'aménagement et l'exploitation de l'aérodrome de Biarritz-Anglet-Bayonne composé de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, l'agglomération Côte Basque-Adour, le département des Pyrénées-Atlantiques, le département des Landes et la commune de Saint-Jean-de-Luz. Le président actuellement en exercice est Michel Veunac, maire de Biarritz.

Outre ses activités et responsabilités d'exploitation et d'aménagement, ce syndicat miste est propriétaire de l'aérodrome depuis le 1er janvier 2007.

samedi 6 février 2016

Aéroport de Biarritz Pays Basque

L'aéroport de Biarritz Pays Basque (code AITA: BIQ. code OACI: LFBZ) est un aéroport français situé sur les communes d'Anglet (75%) et de Biarritz (25%) dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine, dont la création date des années 1950. L'aérogare, la tour de contrôle,le hangar Dassault Aviation, et les aéro-clubs sont situés sur le territoire d'Anglet, seule l'extrémité ouest de la piste est située sur le territoire biarrot. L'aéroport est un des rares en France à être situé au coeur d'une agglomération, cela présente l'intérêt pour les usagers d'être rapidement connectés entre l'aéroport et les centres urbains.

Projets

Jean-Luc Cohen, le directeur de l'aéroport, a annoncé atteindre le seuil des 800 000 passagers en 2011 comme en 2008. En plus des nouvelles destinations (Rome et Marseille), l'aéroport devrait se reconvertir avec des destinations comme le Maroc, voire Marrakech ou Casablanca, avec des compagnies qui ne desservent pas encore l'aéroport. Viendrait ensuite l'Espagne (Barcelone et/ou Madrid, avec des compagnies qui ne sont pas encore déjà desservi avec Ryanair. A l'occasion du bicentenaire de l'accession au trône de Suède de Bernadotte, Pau avait envisagé une liaison vers Stockholm avec l'avion de CityLine Swiss libre le samedi, compagnie qui a opéré les vols vers Marseille et Rome jusqu'au 17 novembre 2010, puis par DAT. C'est la compagnie aérienne française TwinJet qui effectuera la liaison vers l'aéroport Marseille-Provence à partir du 2 novembre 2011 avec 2 vols directs aller-retour par jour.

Le programme été verra la carte des destinations s'enrichir d'une nouvelle ligne vers Southampton du 25 mai au 7 septembre 2011, à raison de deux rotations hebdomadaires le mercredi et le dimanche, avec l'arrivée d'une nouvelle compagnie à l'aéroport, le lowcost britannique Flybe.

Accès

Transports urbains

L'aéroport Pau-Pyrénées est desservi par le réseau de bus Idélis:

.P20 Uzein aéroport<>Pau gare SNCF


Equipements

.Aéroport ouvert au trafic international, d'emprise au sol de 175ha

.Piste en ciment de 2 500 m de long et 45 m de large (refaite à neuf en 2008) 

.ATT (Atterrissage Tous Temps). ILS catégorie III ("PU" 110 1000 MHz) en piste 31

Un système visuel PAPI (feux à éclats) est installé en piste 13.

.Les procédures d'approche aux instruments sont basées sur le VOR DME "TBO", le VOR "LMB" et sur les balises NDB "PU" et "PO". Des procédures RNAV GNSS (GPS) sont également publiées.

Aérogare pour les passagers, d'une surface de 12 000 m², d'une capacité annuelle maximale de 1 million de passagers 

Aérogare pour le fret, d'une surface de 530 m²

Activités aéroportuaires

Créée en 1980, la zone d'activité Aéropole concentre 500 entreprises et 4 000 emplois autour de l'aéroport.

De nombreuses entreprises aéronautiques (Examéca avec 600 personnes, MAP avec 200 personnes ou CGTM qui assure les essais en vol des moteurs d'hélicoptère Turboméca, USIMECA, SEDEMECA, Eaton Aerospace), logistiques (SDV Logistique, Dachser France, Partn Air, Henry Johnson Co Ltd), électronique (Aquitaine Electronique) ou de service (La Poste, centre logistique régional, centre Météo-France, services des douanes 64, Paf) sont présentes sur ce pôle d'activité.

La piste reçoit aussi un trafic militaire du fait de la présence de l'école des troupes aéroportées (600 personnes) et de la zone de saut 307 qui est située immédiatement au sud de la piste.

Un régiment d'hélicoptères de combat, le 5° RHC, est basé au sud de la piste également ainsi que le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS). Ceci représente environ 80 hélicoptères militaires de type Gazelle, Puma, Cougar et Tigre. Le centre de maintenance des Tigres de l'armée de l'air est également situé sur cette zone (250 personnes).

Relation commerciale avec Ryanair

Les relations commerciales avec l'aéroport ont d'abord été marquées par une décision du tribunal administratif, précisant que les accords commerciaux n'étaient pas légaux du point de vue européen. La CCI gestionnaire de l'aéroport a alors eu recours, pour contourner les effets de la décision de la juridiction administrative, à un nouveau montage juridique. Cependant, la CRC considère toujours a posteriori dans son rapport d'observations qu'il s'agit d'une aide: "La chambre régionale des comptes maintient sa position. Sous réserve de l'appréciation du juge compétent, elle considère que cette convention de prestation de services est en réalité une aide financière à Ryanair et qu'elle est illégale car cette aide n'a pas été préalablement notifiée à la Commission des communautés européennes". Selon le site AéroBuzz, Pau aurait versé l'équivalent de 14€ par passager soit une somme de 2 millions d'€ de 2003 à 2006.

Vols vacances

L'aéroport dessert plusieurs villes pendant les vacances estivales 2013 qui sont Funchal (Madère) et Dubrovnik (Croatie) de juin à octobre.

Dessertes

Liaisons régulières

L'aéroport de Pau-Pyrénées dispose d'une importante desserte vers Paris (9 allers-retours par jour avec la compagnie Air-France, il s'agit de la 9e destination intérieure depuis Paris) et vers Lyon avec 3 vols allers-retours par jour avec la compagnie HOP!. Depuis le 2 novembre 2011, la compagnie aérienne Twin Jet relie en direct Pau à Marseille avec 9 vols aller-retour par semaine mais aussi depuis le 4 mai 2013, la compagnie HOP! relie en direct Pau à Bastia et Ajaccio avec 1 vol aller-retour par semaine en été. A partir d'octobre 2015, l'aéroport de Pau sera relié 2 fois par jours à Nantes, la ligne étant opérée par Chalair Aviation. Depuis 2015 Pau est relié en direct à Naples et à Bari 2 fois par semaine de fin avril à fin septembre   

Historique des logos

Ancien logo



Ancien logo




Logo actuel depuis 2015

Histoire

L'aérodrome de Pau (Pau-Pont-Long) trouve son origine en 1908 (les frères Wright, puis Blériot).

Une stèle commémorative (boulevard des Pyrénées) indique qu'elle est le "berceau de l'aviation" et "la plus ancienne école d'aviation au monde". Plusieurs écoles de pilotage datent de la même année, à Istres, à Avord ou surtout à Chartres.

L'activité aérienne n'a jamais cessé depuis: écoles de pilotages des constructeurs, école militaire d'aviation, vols pour acheminement du courrier postal, régiment d'observation aérienne, etc. En tant que structure commerciale civile pour l'accueil des passagers l'aéroport a été créé en 1948 au Pont-Long et une première piste "en dur" est construite à Pau Uzein. Le maire de Pau est alors Louis Sallenave, qui oeuvra fortement à la création de l'aéroport, son frère Henri Sallenave étant l'un des pionniers de l'aviation en France.

En 1984, une nouvelle aérogare est construite.

Pour faire face aux besoins du développement du trafic, une nouvelle aérogare de plus grande capacité et plus moderne est inaugurée officiellement le 28 octobre 2002 par le ministre des transports Gilles de Robien. Elle peut accueillir jusqu'à 1 000 000 de passagers par an.

Depuis 2006, il est la propriété du syndicat mixte de l'aéroport Pau-Pyrénées qui regroupe la région Aquitaine, le département des Pyrénées-Atlantiques, la communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées et 16 communautés de communes.

L'aéroport est géré par la chambre de commerce et d'industrie Pau-Béarn. 

Généralités

L'aéroport international de Pau-Pyrénées a accueilli 645 577 voyageurs en 2013.

L'aéroport de Pau a majoritairement une clientèle d'affaires (70% du trafic) liée aux grandes entreprises de la région (Total, SAFRAN, Arkema, Lindt, Alstom, EADS Socata....) mais voit sa clientèle de tourisme s'accroître (stations de ski des Pyrénées, Lourdes, tourisme culturel) en s'appuyant sur les liaisons vers Londres, Amsterdam et Bruxelles. Avec Bordeaux et Toulouse, l'aéroport de Pau fait partie des trois aéroports du sud-ouest qui sont équipés d'un système d'atterrissage tous temps (ATT). Il est situé au centre d'une zone d'activités qui combien activités civiles (industrielles et de service) et activités militaires. Sa zone d'attraction dépasse très largement la seule agglomération paloise et s'étend jusqu'à Tarbes et les Hautes-Pyrénées, le sud des Landes et du Gers.

Le trafic a connu une nette baisse depuis 2009, mais l'augmentation observée en 2013 devrait probablement continuer depuis l'ouverture de l'autoroute A65 reliant Pau à Bordeaux en 2011, puis grâce à la création d'un échangeur spécial à Uzein.

L'aéroport international Pau-Pyrénées est certifié ISO 9001 version 2000 pour l'ensemble de ses services

Aéroport Pau-Pyrénées

.Aéroport Pau-Pyrénées à Uzein, situé à 17 km au nord-ouest de la ville de Pau:

Code AITA: PUF
Code OACI: LFBP

L'entrée de l'aérogare.L'entrée de l'aérogare

L'aéroport international de Pau Pyrénées est un aéroport français situé dans la commune d'Uzein, à 7km au nord-ouest de Pau dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine. Il est le 3e aéroport d'Aquitaine avec 645 577 passagers en 2013 après Bordeaux et Biarritz-Anglet-Bayonne.

Trafic

Depuis le 2 mai 2007, le nouveau concessionnaire pour les trente prochaines années est la Société Aéroportuaire de Bordeaux-Mérignac. Il s'agit d'une Société anonyme à Conseil de Surveillance et à Directoire. Son capital de 148 000€ est détenu par l'Etat, actionnaire majoritaire (60%), la Chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux (25%) et les collectivités territoriales (15%).

L'aéroport de Bordeaux a accueilli 3 519 000 passagers en 2008 soit une hausse de 2,8% par rapport à 2007. Les principales liaisons intérieures sont à destination de Paris-Orly (933 313 passagers en 2008), Paris-Roissy (526 000), Lyon-Saint-Exupéry (387 500), Marseille (169 000) ainsi que Nice, Strasbourg, Lille, Rennes, Nantes, etc.Quant à l'international, elles desservent Londres Gatwick (119 000), Genève (100 000), Amsterdam (99 000), Londres-Luton (88 90), Madrid (62 600), Bristol (44 100), Montréal (18 600), Rome (9 300), Marrakech, Barcelone, Lisbonne, Dublin, Tunis, Casablanca, Alger, etc. sans compter de nombreux charters sur le bassin méditerranéen.

L'aéroport a aménagé un terminal dédié à la "Porte Ibérique" qui traite notamment les vols Air France en provenance de Lille, Marseille, Nantes, Nice, Strasbourg en connexion avec Barcelone et Lisbonne. Onze avions peuvent être traités simultanément par ce terminal qui est construit de plain pied, en rez de piste. Il est "conçu pour simplifier l'embarquement et le débarquement, sa priorité est la rapidité et la fluidité de l'accès à bord pour tous les passagers, qu'ils soient en correspondance ou non".

A l'automne 2008, la restructuration des lignes d'Air France entraîne la fermeture des liaisons vers Mulhouse, Montpellier, Clermont-Ferrand et Genève (ville toujours desservie par la compagnie EasyJet) ainsi qu'une réduction des vols vers Strasbourg, Lille, Lisbonne et Porto. Par ailleurs, la compagnie suisse Baboo fait son entrée et assure une ligne Bordeaux-Genève-Rome reprenant un des créneaux horaires abandonnés par Air France.

Pour l'été 2009, la compagnie EasyJet annonce la création de 2 lignes: une vers l'aéroport de Bâle-Mulhouse-Fribourg-en-Brisgau, reprenant le créneau abandonné par Air France quelques mois plus tôt et la seconde vers Liverpool. Quasi inexistant en 2004, la part du trafic low cost atteint en 2009 environ 15% du trafic de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac.

En vue de l'été 2013, Monarch Airlines prévoit l'ouverture d'une ligne saisonnière afin de relier Bordeaux à Birmingham à compter du 22 mai. Cette liaison sera opérée par un Airbus 320-200 de 180 places. Monarch Airlines devient donc la neuvième compagnie à bas prix à desservir Bordeaux et sa troisième destination française après Grenoble et Nice.

Terminal billi

Confronté aux turbulences d'un marché aérien incertain, l'aéroport de Bordeaux-Mérignac accuse une baisse de son trafic de 8% sur les cinq premiers mois de l'année 2009 par rapport à 2008. Et aucun signe ne vient annoncer un inversement de tendance pour le second semestre. L'arrivée de la LGV Sud Europe Atlantique, qui reliera Paris à Bordeaux en deux heures dix à l'horizon 2016, n'est pas fait pour redorer les intérêts du transport aérien.Pour compenser l'effet TGV, les 17 membres (Etat, CCI de Bordeaux et grandes collectivités locales: région, CUB, ville de Bordeaux, département, ville de Mérignac) du conseil de surveillance de la Société Aéroportuaire de Bordeaux-Mérignac ont décidé la construction d'un troisième terminal entièrement dévolu aux compagnies à bas prix sur le modèle de l'aéroport de Marseille. La construction de ce terminal a débuté fin juin 2009, pour une mise en service prévue en mai 2010. La capacité de ce terminal sera de deux millions de passagers par an. L'activité du terminal s'articulera logiquement autour d'un opérateur principal, qui pourrait être EasyJet, mais Ryanair (qui dessert tous les aéroports de la région sauf Bordeaux) se dit d'ores et déjà intéressé par le projet.

Géographiquement, l'aérogare à services simplifiés s'inscrira dans le prolongement du hall B, au sud de la rampe de descente, sur une aire bétonnée existante. Conçue par les architectes Marjan Hessamfar et Joe Vérons, la construction sera volontairement sobre dans sa facture. La façade principale, au nord, sera longée par une voie d'accès permettant la dépose des passagers, l'accès des buts de tourisme et des moyens de secours. Le terminal sera constitué de deux volumes principaux. Le premier abritera les espaces nécessaires au départ et à l'arrivée des passagers: hall de départ et d'arrivée, zone de commerces, salles d'embarquement (au nombre de quatre), douanes, réception des bagages. Les zones d'arrivée Schengen et hors Schengen seront physiquement séparées. Le second volume est un auvent réservé au tri des bagages. Il sera directement accessible par le tarmac. Affichant une hauteur moyenne de 5,45 m et une longueur de 158 m, le nouveau terminal, nommé billi (Bordeaux Illico), se développera sur une surface de 4 384 m².

Au niveau de l'emploi, ce projet devrait générer environ 2 300 emplois (directs et indirects) sur 10 ans. Le montant de l'investissement s'élève à 5,5 M€.

Face au succès des vols low-cost à l'aéroport de Bordeaux, le terminal Billi est actuellement en travaux pour augmenter sa superficie. La fin des travaux est envisagée pour fin 2015, et le terminal se verra doté d'un plus grand hall d'arrivée, de nouveaux points d'embarquement pour les avions.
    

Après 1960

En 1995, la nouvelle tour de contrôle est dessinée par Philippe Starck. L'aéroport de Bordeaux-Mérignac est aussi le centre opérationnel de Novespace. C'est à ce titre que l'Airbus A300 ZERO-G y stationne de manière permanente. Durant les mois d'été 2011, la piste principale (23/05) a entièrement refaite.

En 2015, au lieu de l'A300 MSN003 vieilli, l'A310-304 ZERO-G MSN498 (F-WNOV) commença sa mission. 

Vers l'ère moderne

Les Américains partis, se pose la question de rapatrier du Maroc devenu indépendant les écoles de l'armée de l'Air. La Défense propose que la 92° escadre de bombardement, basée à Cognac, et le Centre d'instruction au bombardement soient déplacés à Mérignac. Ces unités sont composées de Vautour. Les besoins exprimés par les militaires sont importants en termes d'activité, 150 mouvemùents par jour en pointe, en termes de procédures de circulation aérienne particulières, de priorité à l'atterrissage (autonomie limitée), d'équipements de bord différents des civils, tant pour la navigation que pour les radiocommunications, et de surfaces de parkings. Les aires bétonnées des Américains feraient l'affaire, mais elles sont en zone réservée à l'exploitation commerciale de l'aéroport.La 92° s'installera à la place des Américains, et ne devra pas réaliser d'installations nouvelles, cette affectation restant provisoire. Ce qui va durer une trentaine d'années. L'aéroport va recevoir des équipements spécifiques à l'armée de l'air, les procédures de circulation aérienne vont être modifiées et des contrôleurs militaires affectés à la tour de contrôle en plus des civils. 

Le 8 novembre 1959 est inaugurée l'aérogare dessinée par Raymond Mothe qui a intégré également dans son projet architectural le bloc technique: outre la tour de contrôle, celui-ci héberge les services de la météo et le centre de contrôle régional. 

vendredi 5 février 2016

Une base OTAN

Dans la continuité de la crise de Berlin, l'USAF en Europe souhaite disposer de base situées à l'ouest du Rhin et donc moins vulnérables à d'éventuelles attaques de l'URSS. Le gouvernement français va proposer en 1950 onze sites, dont Bordeaux-Mérignac, devenu disponible après la dissolution de la 21e Escadre de Bombardement en juillet 1949. L'ancienne base aérienne est donc mise à la disposition de l'OTAN début 1951 et la construction d'une implantation moderne débute le 1er août. Le 469th Engineer Aviation Battalion est chargée de réaliser deux pistes utilisables par les avions à réaction, des taxiways (110 000 m²) et des aires de stationnement (170 000 m²) devant les hangars militaires. Le 7 décembre 1951 arrive à Bordeaux-Mérignac Air Base le 126th Bombardement Wing de l'USAF. Equipé de Douglas B-26C, il est rattaché à la 12th Air Force.

Il est alors question d'un grand projet: installation du quartier générale du Service des matériels de l'Armée de l'Air américaine pour l'Europe, du terminus du Military Air Transport Service pour l'Europe, d'une escadrille de sauvetage, du déploiement temporaire d'unités en rotation et d'un centre d'entrainement au tir et au bombardement. Mais ces projets ne cadrent pas avec les priorités françaises d'usage civil de l'aérodrome. Après négociations ne sont retenus que le stationnement de troupes en rotation et d'une escadrille de sauvetage. La tour de contrôle et les aides à la navigation restent en particulier sous la responsabilité du Ministère de l'Air français.

Le 126th Bombardement Wing quitte donc Bordeaux en 1952, remplacé par le 12th Air Rescue Group. Equipé d'hélicoptères Sikorsky H-19B et d'hydravions Grumann SA Albatross, cette unité de sauvetage en mer quitte à son tour Mérignac en juillet 1953 pour laisser la place au 7413th Air Base Group, une unité de soutien aux formations de l'USAF en transit.Si le 7413th ABG dispose de quelques C-47 Skytrain, son rôle est surtout de faire de Bordeaux une base logistique capable de recevoir et équiper des troupes en cas de déploiement massif en Europe.

En 1995 Bordeaux-Mérignac Air Base a atteint son développement maximum mais reste un sujet polémique entre les Etats-Unis et la France, qui n'a pas renoncé à réaliser l'aérogare civile. L'USAF ferme sa base le 1er octobre 1958, officiellement par mesure d'économie. L'US Army continuera à utiliser une partie des installations jusqu'en 1961.
      

La renaissance au milieu des ruines

Une fois les déblaiements réalisés, notamment par les prisonniers de guerre, sont bâtis une aérogare, un restaurant, des bureaux, une tour de contrôle. L'inauguration a lieu le 3 août 1947. Ces installations provisoires en bois ne seront remplacés que douze ans plus tard par des installations en dur.

Le 20 octobre 1945 la 21e Escadre de Bombardement s'installent à Mérignac. Reconstitués au Royaume-Uni en août et septembre 1943, ses deux groupes (GB 1/25 Tunisie et GB II/21 Guyenne) sont équipés de quadrimoteurs Handley Page Halifax. La base aérienne est donc réactivée. Elle deviendra la base aérienne 106 Bordeaux-Mérignac.

En décembre 1945, la Postale reprend ses vols de nuit, sur le même réseau qu'avant-guerre avec des Junkers 52, Air France ouvre à nouveau une escale. En 1945, sur le même réseau qu'avant le conflit, sont transportés 50% de passagers de plus, le trafic postal est multiplié par deux et celui de messageries par trois.

La nouvelle carte du terrain, publiée en octobre 1947, précise que la base aérienne militaire est totalement inutilisable. Les trois groupes de hangars et les hangars historiques du nord-est, sont détruits, l'aérogare de 1937 n'existe plus. Seuls les deux hangars civils ont été reconstruits, l'aérogare provisoire, le restaurant et la tour de contrôle.Une ligne d'approche équipée est indiquée. Des taxiways viennent d'être créés: ils sont réalisées en PSP (Pierced Steel Plank), des plaques métalliques perforées posées sur le sol, qui s'emboîtent les unes dans les autres et permettent de réaliser rapidement une aire de roulement assez résistante.Mais le tonnage important des Halifax (28 tonnes sur deux roues) et le drainage insuffisant du terrain vont entraîner une usure rapide.

En 1949, il est acté qu'à terme l'aéroport comportera trois pôles:

.au nord, une zone industrielle avec Dassault Aviation et la SFERMA (qui a repris une partie des activités de la SNCASO)

.au sud, une zone militaire (Beurtre)

.a l'est, une zone sur laquelle une aérogare est à créer

En 1951, l'aérodrome est affecté à titre principal au Secrétariat général à l'Aviation civile, et à titre secondaire à l'Armée de l'Air, ainsi qu'à une direction des constructions aéronautiques. Par la suite, seuls les deux premiers affectataires apparaîtront dans les textes de référence. Cette partition prévisionnelle va servir à plusieurs reprises pour abriter des dossiers d'affectations nouvelles comme la création de la base américaine, puis lors de l'installation des unités de l'Armée de l'Air au moment de leur retrait d'Afrique du Nord.