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lundi 18 janvier 2016

Patrimoine

Le château du Haut-Koenigsbourg

Château du Haut-Koenigsbourg

Il se situe dans la commune d'Orschwiller à une altitude de 757 m d'où il domine la plaine d'Alsace et le débouché du val de Villé, en face de Sélestat.

Construit par Frédéric de Hohenstaufen en toute illégalité et détruit à plusieurs reprises, il fut reconstruit de 1901 à 1908 sous les ordres et au goût de l'empereur Guillaume II d'Allemagne plus ou moins à l'identique de ce qu'il avait été.

C'est le château médiéval le plus visité de France et l'un des sites touristiques français les plus courus.

La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

La cathédrale de Strasbourg

C'est une cathédrale catholique romaine représentative de l'architecture gothique.

Sa construction a commencé en 1176 et a été achevée en 1439.

Elle mesure 142 m du parvis au somment de sa flèche et à été l'édifice le plus haut du monde de 1625 à 1847.

C'est actuellement la deuxième plus haute cathédrale de France après celle de Rouen (151 m).

La cathédrale de Strasbourg est reconnaissable par son unique clocher surmonté d'une flèche qui veut être vu à des dizaines de kilomètres à la ronde. Bien qu'il ne soit pas certain qu'on ait jamais prévu sa construction, l'idée d'un second clocher a été abandonnée du fait de l'instabilité du sol qui ne pouvait en supporter la charge.

Elle abrite une horloge astronomique construite au XVIe siècle qui a été considérée à l'époque comme faisant partie des "sept merveilles de l'Allemagne".

Le mont Saint-Odile

Le monastère du mont Sainte-Odile

Il s'agit d'un mont vosgien culminant à 764 m sur le ban de la commune d'Ottrot.

Cette montagne est surmontée par un couvent, lieu de pèlerinage très fréquenté consacré à sainte Odile, sainte patronne de l'Alsace.

Le monastère a été créé vers 700 quand le père de sainte Odile lui légua le château de Hohenbourg. Sainte Odile le transforma en couvent. Depuis, il a été transformé en hôtel.

On peut y voir le tombeau de sainte Odile ainsi que ceux de ses parents dans des caveaux ornés de mosaïques remarquables.

Le Mur païen

Le mystérieux Mur païen

Le Mur païen, dénommé ainsi par Léon IX à cause de sa supposée antériorité au Christ, désigne en fait 3 ensembles mégalithiques distincts éloignés les uns des autres de plusieurs kilomètres.

.Le Mur paien du mont Sainte-Odile

C'est une enceinte mégalithique d'une longueur totale d'une dizaine de kilomètres faisant le tour du plateau du mont Sainte-Odile pour former une enceinte. Formé d'environ 300 000 blocs cyclopéens, il mesure entre 1,60 m et 1,80 m de large et peut atteindre 3 m de hauteur.

.Le Mur paien entourant le château du Frankenbourg

Ayant une certaine ressemblance avec celui du mont Sainte-Odile, il entoure le château sur trois côtés, la portion sur le versant Est ayant disparu. Son épaisseur est de 1,80 m, sa largeur de 0,60 à 0,90 m et sa hauteur de 0,50 à 0,70 m.

.Le Mur paien courant sur la crête du Taennchel

Très différent des deux autres, ce mur longe la crête de la montagne en direction du sud-est/ nord-ouest sur une longueur de 2 300 m. Ce mur est construit en pierres plus ou moins uniformes superposées les unes sur les autres, sans aucune trace de maçonnerie. La plus grande hauteur actuelle de la muraille est d'environ de 1,80 m et sa plus grande épaisseur ou largeur à la base de 1,70 m. C'est sans doute la partie la plus remarquable de toutes.

Ses origines, restant obscures et controversées, sont source de fantasmes. Certaines origines que l'on attribue au mur tiennent en effet plus des contes et légendes que de faits historiques incontestables.-

La Cité de l'Automobile

La Cité de l'automobile de Mulhouse

La Cité de l'automobile (collection des frères Schlumpf) à Mulhouse, est le plus grand musée d'automobiles du monde, avec 500 véhicules dont 464 automobiles de 98 marques, dont la célèbre collection de Fritz Sclumpf-la plus importante collection de Bugatti au monde avec trois des sept (6+1) fameuses Bugatti Royales (mais l'une d'elle est une réplique), dont la Bugatti Royale Coupé Napoléon ainsi qu'une importante collection de Rolls Royce. L'initiative de la collection revient à deux industriels du textile alsaciens du XXe siècle, les frères Schlumpf, Hans Schlumpf (1904-1989) et Fritz Schlumpf (1906-1992). En 1977, Fritz Schlumpf est à deux doigts d'ouvrir son musée au public. Les billets, les cadeaux souvenirs sont déjà en place. Mais les deux frères sombrent dans la faillite consécutive à la crise du pétrole et du textile de 1976. Le 7 mars 1977 les ouvriers licenciés économiques de l'empire textile des frères Schlumpf découvrent le stupéfiant musée en même temps que le monde entier par les médias, l'envahissent et en ouvrent l'accès au public.Le syndicat CFDT organise les visites gratuites du musée et le nomme "Musée des travailleurs". Jean Panhard fonde L'Association du Musée National de l'Automobile avec la commune de Mulhouse, le département du Haut-Rhin, la région Alsace, la chambre de commerce Sud-Alsace, la société Panhard et l'Automobile Club de France pour sauver cet exceptionnel patrimoine national et le maintenir en Alsace. 422 modèles sur 560 de la collection sont classés monuments historiques. En 1989, le musée est baptisé "Musée national de l'automobile-Collection Schlumpf". En 2006 le musée est agrandi, restructuré, rénové et renommé Cité de l'Automobile, il rouvre ses portes le 7 juillet 2006.

La Cité du Train

La Cité du train de Mulhouse

La Cité du train à Mulhouse également appelée Musée français du chemin de fer est le plus grand musée ferroviaire d'Europe. Il comporte la seule collection globale de l'histoire des chemins de fer français. Il s'étend sur 15 000 m² avec plus d'une centaine de véhicules ainsi que des milliers d'objets en rapport avec l'équipement ferroviaire. Il est destiné à accueillir les pièces principales du patrimoine historique de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). Le musée présente différents types de matériels ferroviaires: on y trouve des locomotives utilisant la vapeur, l'électricité ou diesels. Des wagons et voitures de prestige sont également présentés. Toutes les heures la locomotive 232 U1, dernière locomotive à vapeur, se met en marche. Un plateau de cinéma de 6 000 m² permet d'aborder l'histoire des chemins de fer à travers six thèmes: le chemin de fer des vacances, le chemin de fer et la montagne, les trains officiels, le chemin de fer et la guerre, les cheminots et le voyage. On trouve également une locomotive à vapeur Baltic Nord (train de luxe qui longeait la Mer Baltique écorchée qui permet au public de se rendre compte du fonctionnement interne d'une locomotive de la vapeur.

Electropolis

La machine à vapeur Sulzer du Musée EDF Electropolis 

Depuis 1981, l'entreprise publique EDF s'est associé à l'Association pour le Musée de l'énergie électrique afin de conserver, d'étudier et de mettre en valeur le patrimoine historique de l'électricité. Le Musée EDF Electropolis a ouvert ses portes à Mulhouse en 1987 et a pour objet de présenter "L'aventure de l'électricité". C'est le plus important musée d'Europe consacré à l'énergie électrique. On y retrace l'histoire de l'électricité depuis sa découverte jusqu'à aujourd'hui à travers environ 4 000 m² d'exposition.La majeure partie de l'exposition se trouve en intérieur.Le musée aborde tous les domaines liés à l'électricité aussi bien d'un point de vue scientifique, historique qu'à travers les applications concrètes qui en découlent. Il a pour ambition de véhiculer une véritable information scientifique et technique de manière récréative et ludique. Le musée propose une multitude d'expériences pour tout âge afin de découvrir les propriétés de l'électricité. De nombreux médias ponctuent la visite. La pièce centrale du musée est l'ensemble constitué d'une machine à vapeur Sulzer et d'un alternateur Brown-Boveri datant de 1901 et qui est présenté au public en mouvement. Cette pièce est un ensemble original provenant de l'entreprise textile Dollfus-Mieg et Compagnie (DMC) fondée à Mulhouse en 1756.

L'écomusée d'Alsace

L'écomusée d'Alsace a pour mission la valorisation des arts et traditions populaires d'Alsace par la présentation des savoirs et savoir-faire tant matériels qu'immatériels. C'est le plus important musée à ciel ouvert de France.

L'écomusée est un village alsacien traditionnel reconstitué de toutes pièces sur une friche industrielle du bassin potassique sur le ban communal d'Ungersheim, à 14km au nord de Mulhouse. Il regroupe soixante-dix constructions alsaciennes anciennes traditionnelles à colombages qui ont été démontées de leur lieu d'origine et remontées sur le site. On y trouve des maisons et fermes traditionnelles, un moulin, des ateliers d'artisans, une chapelle, une gare, une scierie et de nombreux autres bâtiments essentiels à la vie courante d'un village alsacien.

Des bénévoles costumés présentent les travaux traditionnels de la région au moyen de machines et d'outils d'antan. La mission de l'écomusée d'Alsace dépasse le simple fait de présenter des bâtiments et les us et coutumes de l'Alsace d'antan, mais vise la transmission d'un patrimoine vivant par la formation d'artisans et la sensibilisation des plus jeunes par l'intermédiaire de classes d'environnement et de séjours en été.

Quelques autres sites:

.Le musée Unterlinden




.La Route des vins d'Alsace




.La route romane d'Alsace



.Plus de mille orgues historiques

.Les marchés de Noël (dans les grandes villes Strasbourg, Mulhouse et Colmar et villages Kaysersberg et Riquewihr


Marché de Noël de Strasbourg


Marché de Noël de Mulhouse


Marché de Noël de Colmar


Marché de Noël des villages de Kaysersberg et de Riquewihr

.Le Musée Lalique à Wingen-sur-Moder

Musée Lalique à Wingen-sur-Moder

.Le centre départemental de l'Histoire des familles (CDHF) de Guebwiller



.L'ouvrage de Schoenenbourg, fort de la Ligue Maginot

.Le mémorial de l'Alsace-Moselle à Schirmeck

.Le musée mémorial des combats de la Poche de Colmar à Turckheim

.La Collégiale Saint-Thiébaut de Thann

vendredi 15 janvier 2016

Architecture alsacienne

"Ville et campagne, Koêt, Sundgau, vignoble, vallées vosgiennes....L'image à la Hansi de la maison à colombage est symbolique de l'Alsace, mais il existe d'autres architectures alsaciennes que les constructions à pans de bois tant pastichées (voire caricaturées dans de nombreux lotissements). Celles-ci sont d'ailleurs fort différentes les unes des autres, en raison de leur implantation, de l'aisance de ceux qui les construisent, des usages locaux, de leur destination première. Il suffit, pour se rendre compte de la diversité, de comparer trois édifices historiques de Strasbourg logeant actuellement des restaurants connus: la Maison Kammerzell, la Maison des Tanneurs, et le Buerehiesel, ancienne ferme démontée dans larégion de Molsheim et établie dans le parc de l'Orangerie.

La Maison Kammerzell (XVe siècle) qui se situe à Strasbourg est l'un des plus importants édifices à colombage de la ville

Pans de bois et torchis

L'habitat traditionnel de la plaine alsacienne, grosso-modo: le Ried, est constitué de maisons construites avec des murs en pans de bois et poutrages décoratifs (colombage) et torchis, protégées par des toitures en tuiles plates "queue de castor".  Colombage et torchis se rencontrent, certes, dans d'autres maisons de plusieurs régions de France, notamment la Normandie, mais leur abondance particulière en Alsace est due à plusieurs raisons:

.La proximité des Vosges rendait le bois bon marché et facile à trouver
.Du fait du risque sismique le bois était plus adapté que la pierre car, plus souple, il résistait mieux.
.Dans les périodes de guerre et d'invasion les villages étaient souvent incendiés, ce qui entraînait l'effondrement des étages supérieurs. C'est pourquoi on avait pris l'habitude de bâtir en pierre les rez-de-chaussées sur lesquels on reconstruisait le haut en colombages une fois la tourmente passée. C'est ce qui explique que certaines communes se soient relevées si vite dès que la paix était revenue. L'importance accordée à la pierre dépendait pour une bonne part à proximité de carrières, donc du piémont vosgien.

Les pans de bois et les éléments de menuiserie apparents aggravaient les risques d'incendie. Afin de pallier cette situation, ils ont été peu à peu recouverts de crépi à partir du XIXe siècle. Ce n'est que dans la seconde moitié du siècle dernier qu'on a entrepris de les dégager systématiquement, plus récemment encore les Beaux-Arts ont exigé, pour accorder une subvention, que le crépi restant ne fût pas peint en blanc, comme il était d'habitude de le faire, mais dans des couleurs variées, afin de revenir à l'usage plus ancien. Les habitants ont suivi, plus pour des raisons financières que par conviction. En tout cas, on est aujourd'hui frappé par la différence entre les villages alsaciens maintenant badigeonnés, parfois avec bonheur, parfois avec excès, et les villages badois qui leur font face outre-Rhin, où le blanc règne toujours en maître.
     

Histoire

Antiquité

L'histoire de Celtic débuta lorsque les Romains, amateurs d'eaux thermales, vénérèrent les vertus salvatrices des eaux de Niederbronn-les-Bains en les utilisant à des fins balnéaires et hygiéniques. Mais bien avant que les Romains ne reconnaissent ces eaux bienfaisantes, le buste d'une déesse celte, symbole de la fertilité, était déjà érigée à proximité de la source.

Moyen Âge

Les invasions barbares du Ve siècle anéantirent ces bains romains et ce n'est qu'en 1592 que Philippe V de Hanau-Lichtenberg ordonna les travaux de recaptage et reconstruit un bain thermal. Les curistes furent invités alors à se rendre à la source plusieurs fois par jour pour compléter la balnéation par une cure de boisson.

Epoque contemporaine

En 1966, après six années d'études relatives aux vertus thérapeutiques de la source, la municipalité de Niederbronn-les-Bains obtint l'autorisation d'exploitation comme eau minérale naturelle à la suite d'un arrêté ministériel. L'exploitation et la commercialisation de la source débutèrent en 1988. La réalisation d'une nouvelle usine, achevée en 1996 permit, grâce à un processus d'embouteillage ultramoderne, de s'adapter à toute demande spécifique, tant au niveau du contenant que du volume choisi.

En 1999, la société fut reprise par la famille Meckert qui privilégie depuis une trentaine les produits issus de l'Agriculture Biologique, gages d'un meilleur environnement. Pour Edouard Meckert, PDG de l'entreprise, Celtic est un don de la nature qu'il faut pérenisser et transmettre.

Composition caractéristique

Eléments
Proportion en mg/L
Calcium (Ca²+)
10,5
Magnésium (Mg²+)
4
Sodium (Na+)
1,1
Sulfates
6
Bicarbonates (HCO3-)
48
Potassium
1,9
Chlorures
5
Nitrates
2,1
Fluor
<0,10
Fer
0,005


Celtic (eau)

Une bouteille de Celtic
Une bouteille de Celtic



Celtic est une marque d'eau minérale naturelle provenant de Niederbronn-les-Bains en Alsace (France), station thermale et cure d'air pur réputées, au coeur du Parc naturel régionale des Vosges du Nord, territoire de 110 000 ha protégé et classé Réserve Mondiale de Biosphère depuis 1989.

La Celtic est proposée en trois versions: nature, en étiquette bleue, légèrement pétillante en vert et bien pétillante en rouge.

Wattwiller (eau)

Wattwiller est une eau minérale nommée en référence à Wattwiller dans le Haut-Rhin. L'eau minérale Wattwiller est issue de la source Artésia

Eau minérale Wattwiller


Historique

.Les romains, grands amateurs de thermalisme appréciaient déjà l'eau de Wattwiller.

.En 735, le comte Eberhard lègue Wasserwiller-le village de l'eau-àl'abbaye de Murbach dont les moines, pendant plus de dix siècles, s'efforceront de développer la renommée des eaux et des bains.

.En 1741, Friedrich Bachers, docteur en médecine et physicien d'Etat déclare: "l'eau de Wattwiller a une âme[...] sa force magnifique a été certifiée par d'innombrables savants et médecins".

.Au XIXe siècle, on se bouscule dans les hôtels et les établissements thermaux qui se sont contruits autour des sources: Villa Bellevue, villa Beauséjour, villa Bonrepos... On y vient de toute l'Europe.

.En 1850, sur avis de l'Académie Nationale de Médecine, un arrêté ministériel reconnaît les vertus thérapeutiques des eaux de Wattwiller.

.Au cours de la Première Guerre mondiale, le village est les thermes sont entièrement détruits

.En 1924, construction de la première usine d'embouteillage, par Jean-Baptiste Deiber, aubergiste à Wattwiller, qui commercialise une eau légèrement pétillante sous le nom de LITHIA 

.L'exploitation se poursuit pendant la Seconde Guerre mondiale. A la mort de Jean-Baptiste Deiber en janvier 1944, sa fille Jeanne Deiber poursuit la production jusqu'à la vente aux établissements REA.

.L'année 1974 sonne l'arrêt de cette production et cela jusqu'en 1992.

.En 1992, création des Grandes Sources de Wattwiller

.Une nouvelle unité d'embouteillage est construite et les premières bouteilles sont commercialisées en avril 1993.

.1995, pour répondre à la demande de la restauration, une bouteille en verre prestige de 50cl a été créée.

.1997, production de bouteilles en plastiques PET 50 cl

.2002, lancement de "Jouvence", l'eau minérale pétillante issue de la source Jouvence, conditionnée en bouteille d'1 litre.

.En 2004, les Grandes Sources de Wattwiller rejoignent le groupe Belge Spadel

.En 2006, le bâtiment d'embouteillage de 1924 est transformé par la Fondation François Schneider en un Centre d'art contemporain consacré à l'eau.

.En 2007, nouveau conditionnement pour la gamme Wattwiller. Obtention du label "Etoiles de l'Observeur du design 08" et lancement de l'opération "un rêve par jour à un enfant malade" avec l'association petits princes.

.En 2008, la gamme s'élargit grâce au lancement de deux nouvelles eaux gazeuses, la finement pétillante de Wattwiller et la fortement pétillante de Wattwiller.

.En 2009, Wattwiller lance la bouteille d'1 litre plate

.En 2011, Wattwiller lance le premier pack de neuf bouteilles de 50 cl, ainsi qu'un format 50 cl de son eau finement pétillante.

Minéralisation caractéristique en mg/litre

Résidu sec à 180°C: 155mg/L

Composition caractéristique en mg/L

Elements
Proportion en mg/L
Calcium (Ca²+)
35
Magnésium (Mg²+)
11
Sodium (Na+)
3
Sulfates (SO4²-)
24
Bicarbonates (HCO3-)
135
Potassium
1
Nitrate
0
Nitrite
0
Fluor
0,5
pH
7,5
Conductivité
276
Résistivité
3 623
Dureté
13

Eau pétillante

L'eau minérale pétillante Wattwiller est issue de la source Artésia tout comme l'eau minérale plate Wattwiller. Elle présente un faible taux de sodium de 3 mg/l et ne contient ni nitrates ni ammonium.

Wattwiller propose deux eaux gazeuses: finement et fortement pétillante.

Galerie

                                                                    
Bouteille 50cl PET      Bouteille en verre prestige           Wattwiller finement pétillante        

carola (eau)

Carola est une marque d'eau de source faiblement minéralisée provenant de Ribeauvillé en Alsace.

C'est la SA des Eaux Minérales de Ribeauvillé (une cinquantaine de personnes) qui gère l'embouteillage et la promotion de la marque. Elle appartenait à la société française des eaux régionales (SFER), une filiale du groupe agroalimentaire Nestlé, située à Saint-Lambert. Depuis début juillet 2013, c'est la société belge Spadel qui en est propriétaire.

Très populaire en Alsace, on la retrouve également dans les régions Lorraine et Champagne-Ardenne.

Elle est proposée en trois versions: nature, en étiquette bleue commercialisée en 1955, légèrement pétillante en vert et bien pétillante en rouge commercialisée en 1922. Cette effervescence est obtenue par adjonction de gaz carbonique, l'eau de cette source n'étant pas naturellement gazeuse.

Histoire

La source naturelle de Ribeauvillé apparaît au XVIe siècle. C'est en 1888 que le Dr Staub l'explore en créant un établissement thermal "les Bains Carola", du nom de son épouse Caroline.

Composition caractéristique

Composition caractéristique en mg/l

Eléments
Proportion en mg/L
Calcium (Ca²+)
80
Magnésium (Mg²+)
23
Sodium (Na+)
131
Sulfates (SO4²-)
145
Bicarbonates (HCO3-)
427
Potassium
7
Chlorures
60
Nitrates
1

L'eau Carola est une eau de source moyennement minéralisée qui convient à l'alimentation des enfants à partir de 3 ans.

Histoire

Les premières traces d'une activité brassicole à Strasbourg remontent à 961. Une charte de donation de l'évêque Udo nous apprend que le Grand Chapitre de la cathédrale reçoit une donation de deux manses de terre dont chacun était redevable d'un situle (25 litres) de bière pour les fêtes de la Nativité. C'est aussi à cette époque qu'est mentionnée, pour la première fois, la bière de Noël.

La plupart des brasseries d'Alsace sont alors gérées par des religieux. En effet les moines disposeraient du monopole, accordé par Charlemagne, de la fabrication de la bière. La fermeture de la brasserie du Grand Chapitre de la cathédrale de Strasbourg, qui alimentait les chanoines et leurs serviteurs, entraîne la création de la première brasserie privée de la ville. L'établissement du brasseur-malteur"Arnoldus le cervoisier", situé impasse de la bière près de la rue des Frères, est mentionné le 8 janvier 1259 dans l'"Urkandenbuch der Stadt Strasburg". Apparaît alors la corporation des cervoisiers.

Les brasseurs sont mentionnés dans l'ordre de présence des tribus (corporations) strasbourgeoises pour la première fois en 1471. Ils sont alors rattachés à la "onzième tribu des tonneliers". Le brassage étant interdit de la Saint-Georges (23 avril) à la Saint-Michel (29 septembre), les brasseurs exerçaient également le métier de tonnelier.

Au XVIe siècle, six brasseries strasbourgeoises produisent 1 300 hectolitres de bière. Au XVIIIe siècle, l'Alsace compte environ 300 brasseries.

En 1775, le pasteur Charles Ehrenpfort introduit la culture du houblon en plein champ. En 1805, son fils Carl-Friedrrich et François Derendinger, un brasseur de Haguenau, ramènent 800 pousses de houblon de Saaz et développe des houblonnières qui bientôt produiront le fameux Strisselpalt.

A partir de 1783, les brasseurs sont autorisés à brasser toute l'année.

Ce n'est qu'après la Révolution, qui établit la liberté de brasser, que la brasserie devient le fruit de l'activité de grandes familles protestantes (une cinquantaine alors). Dès lors, la recherche de bénéfices allait promouvoir le secteur.

L'Espérance est la première brasserie alsacienne à s'équiper d'une machine à vapeur en 1842. En 1847, Louis Schutzenberger introduit en Alsace la technique de fermentation basse originaire de Munich. Celle-ci permet de brasser une bière standard et de qualité constante toute l'année. Cette technique nécessite cependant de lourds investissements, les brasseries quittent les centres-villes pour s'implanter en périphérie ou elles font creuser des caves et s'équipent de machines à vapeur.

En 1866, l'Alsace compte 287 brasseries dont 60 rien que pour Strasbourg (71 en 1851). 224 brasseries sont situées dans le Bas-Rhin et seulement 63 dans le Haut-Rhin. Dès 1860, un train de bière relie Strasbourg à Paris une fois par semaine, il devient quotidien (hormis le dimanche) en 1865. Ainsi 79 000 hectolitres de bière d'Alsace sont expédiés en 1860 et 360 000 à la veille de la Guerre franco-allemande de 1870. Les expéditions reprennent rapidement à la fin du conflit mais, en 1882, la France double les droits d'entrée pour les bières étrangères (l'Alsace-Lorraine est alors allemande) et l'exportation s'effondre. C'est le marché régional qui va alors prendre le relais. La consommation de bière en Alsace-Lorraine était de 700 000 hectolitres en 1885 et de 1,8 million d'hectolitres en 1907.

En 1876, l'Alsace compte 4 500 hectares de houblonnières, ce chiffre chute à 2 193 hectares en 1918 mais remonte à 3 000 hectares en 1928 pour finalement chuter à 1 350 hectares en 1939 et 500 hectares au cours de la Seconde Guerre mondiale. En 2014 environ 400 hectares, essentiellement localisés aux environ de Haguenau, sont consacrés à la culture du houblon. Les principales variétés de houblon alsacien sont le célèbre Strisselspalt (qui représente la moitié de la production), Aramis, Bouclier et Triskel.

A la Belle Epoque, l'Alsace comptait environ 250 brasseries.

En 1918, le retour à la France permet aux brasseurs alsaciens de s'affranchir de la législation allemande particulièrement restrictive quant aux ingrédients utilisés (Reinheitsgebot) et d'utiliser divers succédanés du malt, édulcorants, colorants, conservateurs et arômes, présents à des degrés divers dans la majorité des bières alsaciennes lancées aux XXe siècle et XXIe siècle.

En 1964, les brasseries alsaciennes ont produit 4,2 millions d'hectolitres. La production a doublé par rapport à 1935 alors que le nombre de brasseries est passé de 23 à 17. En 1964, les bières d'Alsace représentent 37% de la production française et 80% de l'exportation.

Albert Gass, maître brasseur de Schutzenberger, réintroduit la tradition de la bière de Noël en 1985. Toutes les brasseries alsaciennes proposent désormais une bière de Noël pour les fêtes de fin d'année.

Si, plusieurs grandes brasseries ont fermé au cours de la seconde moitié du XXe siècle (Gruber, Prieur, Freysz, Perle, Brasserie de Colmar, Mutzig...) et au début des années 2000 (Adelshoffen, Fischer), la fin des années 1990 marque le retour d'une production de bière artisanale au sein de microbrasseries. En 2014, la région compte 25 brasseries artisanales.

Le Syndicat des Brasseurs d'Alsace regroupe Kronenbourg, Heineken, Licorne, Meteor, la Brasserie de Saint-Pierre et la Brasserie d'Uberach. Il est présidé par Michel Haag, président de la Brasserie Meteor.

L'étoile à six branches, composée de deux triangles superposés, est le symbole des brasseurs. Elle symbolise la terre, l'eau, le feu et l'air ainsi que la germination, le touraillage et le brassage.

Chaque été une importante fête de la bière est organisée à Schiltigheim, la cité des brasseurs.


Depuis 2014, le Syndicat des Brasseurs d'Alsace organisé également un événement culturel autour de la bière, "Au gré des bières", sur la place du Château à Strasbourg. Pour l'édition 2015, un brassin du millénaire" est produit par la Brasserie associative de l'Abreuvoir dans le cadre des festivités organisées pour célébrer le millénaire des fondations de la cathédrale de Strasbourg.

Les bières d'Alsace "traditionnelles" sont des blondes cependant l'offre s'est considérablement développée ces dernières années avec des bières ambrées comme la Dorelei (renommée Fischer Réserve Ambrée) et l'Adelscott, des bières aromatisées telles que la Desperados ou la K by Kronenbourg mais aussi des blanches comme la Meteor Blanche et la 1664 et même des brunes avec la Licorne Black.

Bière d'Alsace

La bière d'Alsace, "Elsassbier", désigne la bière brassée en Alsace selon une tradition séculaire. Première région brassicole de France, la bière fait partie du patrimoine alsacien.

Les cinq brasseries majeures d'Alsace, Kronenbourg, l'Espérance, Licorne, Meteor et Schutzenberger (fermée en 2006) et dont la renaissance a débuté en 2013), toutes situées dans le Bas-Rhin, assurent la production de 60% du volume national de bière (soit près de 11 millions d'hectolitres) et emploient 1 400 salariés pour un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros.

Outre cette production industrielle, il existe encore, ou plutôt à nouveau, une production de bière artisanale au sein de microbrasseries et de brasseries artisanales éparpillées sur tout le territoire. Si la production familiale est presque désormais tombée en désuétude (au profit des bouilleurs de cru), le secteur gastronomique des Bierstub (taverne ou cave à bière) est en plein essor, concurrençant les Winstub (taverne ou cave à vin), car la bière accompagne très bien la gastronomie alsacienne. Parmi les brasseries-restaurants on ne peut manquer de citer le Gambrinus de Mulhouse qui il y a quelques années se targait du titre de "Palais des 1001 bières"; on pouvait y voir notamment accrochées ici et là, les chopes ou bocks personnels des consommateurs habituels.

Héritière par ailleurs de la tradition germanique du fait de son histoire partagée, l'Alsace a aussi une tradition de Stammtisch (tablée conviviale champêtre) et de Biergarten (terrasse en plein-air), où se réunissaient il n'y a pas si longtemps encore, des confréries diverses.

L'Alsace est également la première région française productrice de houblon avec 415 hectares (tous situés dans le Bas-Rhin). Le Strisselspalt est la variété de houblon traditionnelle produite en Alsace.


jeudi 14 janvier 2016

Economie

Les étiquettes des vins d'Alsace sont plus simples que les autres étiquettes françaises. Elles font apparaître le cépage et le nom du propriétaire et, souvent, le nom de la vigne et du village, surtout dans le cas d'un grand cru.

La vente des vins d'Alsace en fûts ou autres caisses-outres est interdite, seule la commercialisation en bouteilles est autorisée. Celles-ci, hautes et élancées, sont désignées sous le nom de flûtes à cause de leur forme.

D'après le CIVA (le Conseil interprofessionnel des vins d'Alsace), la production annuelle en 2010 est de 1,15 million d'hectolitres (150 millions de bouteilles dont 90% de blancs) réalisée par 4 700 producteurs de raisins, la commercialisation est faite par seize caves coopératives (38%), 50 négoces (42%) et 900 vignerons commerces traditionnels, magasins spécialisés et ventes directes), 20% en restauration. Le vignoble d'Alsace représente 18% de la production française de vins blancs AOC hors effervescents, 31% des vins blancs AOC consommés à domicile hors effervescents en France, 30% du marché des mousseux AOC (hors champagne) consommés à domicile sont les crémants d'Alsace. Le marché français représente 75% des ventes, l'export se ventile en Europe (77%), Etats-Unis (6%), Canada (6%) et Asie (4%).

 
Bouteille du              Caveau de dégustation de la maison Spitz     Intérieur d'un caveau de dégustation
domaine de la 
ville de 
Colmar: pinot
gris, gewurztraminer
et crémant

Mentions particulières

Baies de riesling B touchées par la pourriture noble














Depuis 1984, les vins d'appellation d'origine contrôlée alsace et alsace grand cru peuvent être déclarés et présentés avec l'une des mentions vendanges tardives ou sélection de grains nobles s'ils correspondent à des conditions strictes (vendanges manuelles, teneurs en sucre minimales, vins issus uniquement des cépages gewurztraminer, pinot gris, riesling et muscat).

Vendanges tardives (Spätlese en allemand) indique que la vendange s'est faite au moment de la maturation optimale du raisin (pas forcément plus tard que la récolte normale), certaines baies pouvant se montrer atteintes de la pourriture noble ou botrytis. La dénomination s'applique aux principaux cépages, gewurztraminer, pinot gris, riesling ou muscat: ce sont alors des vins demi-secs. L'indication sélection de grains nobles s'applique aux vins faits à partir de raisins atteint de pourriture noble. Ceux-ci sont produits les années chaudes: ce sont des vins doux et capiteux qui peuvent vieillir longtemps.

Appellation crémant d'Alsace

L'appellation couvre en 2009 3 017 hectares (19,4% du vignoble), sur lesquels ont été produits 250 275 hectolitres de vins (21,5% de la production de l'ensemble du vignoble). L'AOC crémant d'Alsace regroupe des vins effervescents à base de pinot blanc B pinot noir N, pinot gris G, riesling B ou chardonnay B élaborés sur une méthode traditionnelle comme en Champagne. Ils sont blancs rosés. L'appellation date de 1976.

Appellation alsace grand cru

Bouteille de pinot gris de Hugel et fils























En 2009, l'appellation alsace grand cru couvre 850 hectares (5,4% de la surface du vignoble) sur lesquels ont été produits 48 294 hectolitres de vins (4,1% de la production de l'ensemble du vignoble). L'AOC alsace grand cru a été créée en 1975 mais les 25 premiers crus ont été définis qu'en 1983, suivis par 25 autres en 1992 et un dernier en 2007. Il existe 51 lieux-dits délimités pouvant bénéficier chacun d'une appellation grand cru, les dénominations étant devenues des appellations en 2011.

Seuls six cépages sont autorisés à l'origine dans les AOC alsace grand cru: le riesling B, le gewurztraminer Rs, le pinot gris G et les muscats (muscat blanc à petits grains B, muscat rose à petits grains Rs et muscat ottonel B). Toutefois, le décret du 21 mars 2005 autorise l'utilisation du cépage sylvaner B dans le grand cru Zotzenberg. Le pinot blanc B, le pinot noir N et le chasselas B sont également autorisées dans les vins d'assemblage de l'AOC alsace grand cru Altenberg de Bergheim. Le décret du 12 janvier 2007 autorise également les vins d'assemblage dans l'alsace grand cru Kaefferkopf.

Appellation alsace

Bouteilles de tokay-pinot-gris, riesling, pinot-gris, muscat, gewurztraminer et vendange tardive














L'appellation couvre en 2009 11 703 hectares (75,2% du vignoble) sur lesquels ont été produits 868 334 hectolitres de vins (74,4% de la production de l'ensemble du vignoble). L'AOC alsace mentionne habituellement le nom du cépage ou celui d'edelzwicker comme "dénomination de cépage" selon l'INAO. L'étiquette peut également mentionner un lieu-dit. L'edelzwicker ("coupage noble") est un assemblage de cépages réalisé selon l'inspiration du viticulteur, il est souvent à base de sylvaner. Les différentes dénominations de cépage sont:

-le chasselas, ou chasselas d'Alsace ou gutedel (fait avec du chasselas blanc B ou roseRs),

-le gewurztraminer ou gewurztraminer d'Alsace (fait avec du gewurztraminer Rs),

-le muscat (fait avec du muscat blanc à petits grains B, du muscat rose à petits grains Rs, ou du muscat ottonel B),

-le klevener de Heiligenstein (fait avec du savagnin rose Rs, appelé dans la région klevener deHeiligenstein Rs),

-le pinot-gris (fait avec du pinot gris G),

-le pinot-noir (fait avec du point noir N),

-le pinot ou klevner (fait avec de l'auxerrois B, du pinot blanc vrai B, du pinot noir N vinifié en blanc ou du pinot gris G),

-le riesling (fait avec du riesling B),

-le sylvaner (fait avec du sylvaner B).

Dans les cas du gewurztraminer, du muscat, du pinot gris et du riesling, il existe des mentions correspondant à des vins moelleux voire liquoreux:les "vendanges tardives" et les "sélections de grains nobles".


Vinification

En général, la vinification se fait en blanc, en utilisant les méthodes traditionnelles. Les vins vieillissent entre six et douze mois dans de grands fûts de chêne.

En blanc:

A l'arrivée au chai, le raisin est foulé et pressé pour séparer le moût du marc de raisin. Les pressoirs pneumatiques remplacent progressivement les pressoirs horizontaux à plateau. Le moût est mis en cuve en stabulation pour le dépôt des bourbes. Le soutirage du jus clair est le débourbage. Les bourbes peuvent être filtrées pour donner aussi un bon vin. La fermentation alcoolique débute sous l'action de levures indigènes ou de levures sélectionnées introduites lors du levurage. Cette opération transforme le sucre du raisin en éthanol. La maîtrise de la température de fermentation par un système de réfrigération permet d'exprimer le potentiel aromatique du produit.

La fermentation achevée, le vin est soutiré afin d'éliminer les lies. La fermentation malolactique n'est généralement pas réalisée, bloquée par un sulfitage du vin. Ce dernier peut être stocké en cuve pour le préparer à l'embouteillage ou élevé en barrique ou foudres de bois de chêne. Le vin est soutiré, filtré et stabilisé avant le conditionnement exclusivement en bouteilles.

En rosé et en rouge:

La coloration du moût nécessite une macération du grain de raisin dans le jus; en effet, le pinot noir est un cépage rouge à jus blanc. Seule la pellicule comporte les anthocyanes colorantes. Dans le cas du vin rosé, la macération ne dure que quelques heures. Elle est interrompue dès que la couleur désirée est atteinte. La suite de la vinification se fait de la même manière que pour la vinification en blanc.

Dans le cas du vin rouge, la macération dure le temps de la fermentation alcoolique. Outre la couleur, elle permet de solubiliser les tanins. Le pressurage intervient à ce moment-là pour séparer le vin du marc de raisin. Le vin subit alors la fermentation malolactique. Elle transforme l'acide malique à deux groupes carboxyle, en acide lactique qui n'en comporte qu'un. L'opération conduit à une désacidification naturelle du vin, elle arrondit le vin, le rend plus souple et moins âpre.

Vins

Une des principales particularités des vins d'Alsace est d'être dans leur très grande majorité des mono-cépages, les volumes de vins d'assemblage se limitant à l'edelzwicker (les cahiers de l'altenberg-de-bergheim et du kaefferkopf l'autorisent depuis peu pour ces deux alsaces (grands crus). En comptant les différentes appellations, dénominations de cépage, dénominations géographiques, couleurs et mentions, le vignoble d'Alsace peut produire 637 vins différents.

Total des déclarations de récolte en Alsace, en hectolitres (hl= 100 litres)
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
1 210 155
1 217 589
1 223 003
1 004 078
1 263 564
1 154 892
1 081 690
1 151749
1 131 443
1 166 903
2010
2011
2012
2013
2014

911 951
1 160 333
12 120 382
976 115
?

Le total de la production viticole alsacienne varie chaque année en fonction des conditions climatiques. Par exemple, les trois dernières mauvaises récoltes (en termes de volume) correspondent à la canicule de 2003 qui en plus de la sécheresse a grillé les raisins (record avec 40,9°C à Colmar le 13 août 2003, le ban des vendanges est levé dès le 25 août 2003 pour le crémant et le 8 septembre pour l'alsace), au dure hiver 2009-2010 (-20°C à Colmar le 19 décembre 2009) et au manque d'ensoleillement de l'été 2010 qui a retardé la maturité (ban levé le 13 septembre 2010 pour le crémant et seulement le 27 pour l'alsace) et au printemps 2013 trop frais qui a retardé la floraison (levée du ban le 19 septembre 2013 pour le crémant, le 30 pour l'alsace et le 7 octobre pour le riesling et le gewurztraminer).