Au sortir de la Grande Guerre, la France est victorieuse mais exsangue à la suite des sacrifices humains, financiers et matériels concédés pendant la guerre. La joie de vivre le pas sur les heures sombres de la guerre: ce sont les Années folles. La grande majorité des Français de l'époque sont encore des villageois-agriculteurs qui ont d'autres soucis, comme assurer la récolte après que les hommes de la famille sont rentrés blessés ou morts sur le champ de bataille.
Au niveau politique, les gouvernements de Raymond Poincaré ont pour principal objectif le rétablissement des finances publiques. Pour payer la dette de la Première Guerre mondiale, la France créé un impôt sur les plus-values et un impôt sur les sociétés, qui s'ajoutent à l'impôt sur le revenu de 1914. Majorée de 20% en mars 1924 par la "Chambre bleu horizon" l'imposition marginale supérieure atteint 90%, contre 2% dix ans avant.
Une croissance française des années 1920 plus forte que dans les autres pays est stimulé par la multiplication par huit, en une décennie, de la protection hydroélectriques. L'électrification facilite la diffusion du cinéma, de la radio et de l'autonomie, qui utilise les produits de l'électro-métallurgie.
Trois grand pays
industriels européens
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Angleterre
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Allemagne
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France
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Hausse de la
production manufacturière entre 1913 et 1928
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6%
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18%
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39%
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Porté par le boom du secteur électrique, le total des émissions d'actions et d'obligations en France double, en valeur constante, entre la décennie 1901-1910 et de la décennie 1920-1929, atteignant l'indice 217.La capitalisation des sept bourses de province est multipliée par neuf entre 1914 et 1928, pour atteindre 16% de la capitalisation française contre 9% en 1914. Moins sous-capitalisées qu'au XIXe siècle, les sociétés françaises résistent au krach de 1929: leurs cours sont divisés par deux, quand ceux des américaines sont divisés par quatre.
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