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samedi 6 février 2016

Accès

Transports urbains

L'aéroport Pau-Pyrénées est desservi par le réseau de bus Idélis:

.P20 Uzein aéroport<>Pau gare SNCF


Equipements

.Aéroport ouvert au trafic international, d'emprise au sol de 175ha

.Piste en ciment de 2 500 m de long et 45 m de large (refaite à neuf en 2008) 

.ATT (Atterrissage Tous Temps). ILS catégorie III ("PU" 110 1000 MHz) en piste 31

Un système visuel PAPI (feux à éclats) est installé en piste 13.

.Les procédures d'approche aux instruments sont basées sur le VOR DME "TBO", le VOR "LMB" et sur les balises NDB "PU" et "PO". Des procédures RNAV GNSS (GPS) sont également publiées.

Aérogare pour les passagers, d'une surface de 12 000 m², d'une capacité annuelle maximale de 1 million de passagers 

Aérogare pour le fret, d'une surface de 530 m²

Activités aéroportuaires

Créée en 1980, la zone d'activité Aéropole concentre 500 entreprises et 4 000 emplois autour de l'aéroport.

De nombreuses entreprises aéronautiques (Examéca avec 600 personnes, MAP avec 200 personnes ou CGTM qui assure les essais en vol des moteurs d'hélicoptère Turboméca, USIMECA, SEDEMECA, Eaton Aerospace), logistiques (SDV Logistique, Dachser France, Partn Air, Henry Johnson Co Ltd), électronique (Aquitaine Electronique) ou de service (La Poste, centre logistique régional, centre Météo-France, services des douanes 64, Paf) sont présentes sur ce pôle d'activité.

La piste reçoit aussi un trafic militaire du fait de la présence de l'école des troupes aéroportées (600 personnes) et de la zone de saut 307 qui est située immédiatement au sud de la piste.

Un régiment d'hélicoptères de combat, le 5° RHC, est basé au sud de la piste également ainsi que le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS). Ceci représente environ 80 hélicoptères militaires de type Gazelle, Puma, Cougar et Tigre. Le centre de maintenance des Tigres de l'armée de l'air est également situé sur cette zone (250 personnes).

Relation commerciale avec Ryanair

Les relations commerciales avec l'aéroport ont d'abord été marquées par une décision du tribunal administratif, précisant que les accords commerciaux n'étaient pas légaux du point de vue européen. La CCI gestionnaire de l'aéroport a alors eu recours, pour contourner les effets de la décision de la juridiction administrative, à un nouveau montage juridique. Cependant, la CRC considère toujours a posteriori dans son rapport d'observations qu'il s'agit d'une aide: "La chambre régionale des comptes maintient sa position. Sous réserve de l'appréciation du juge compétent, elle considère que cette convention de prestation de services est en réalité une aide financière à Ryanair et qu'elle est illégale car cette aide n'a pas été préalablement notifiée à la Commission des communautés européennes". Selon le site AéroBuzz, Pau aurait versé l'équivalent de 14€ par passager soit une somme de 2 millions d'€ de 2003 à 2006.

Vols vacances

L'aéroport dessert plusieurs villes pendant les vacances estivales 2013 qui sont Funchal (Madère) et Dubrovnik (Croatie) de juin à octobre.

Dessertes

Liaisons régulières

L'aéroport de Pau-Pyrénées dispose d'une importante desserte vers Paris (9 allers-retours par jour avec la compagnie Air-France, il s'agit de la 9e destination intérieure depuis Paris) et vers Lyon avec 3 vols allers-retours par jour avec la compagnie HOP!. Depuis le 2 novembre 2011, la compagnie aérienne Twin Jet relie en direct Pau à Marseille avec 9 vols aller-retour par semaine mais aussi depuis le 4 mai 2013, la compagnie HOP! relie en direct Pau à Bastia et Ajaccio avec 1 vol aller-retour par semaine en été. A partir d'octobre 2015, l'aéroport de Pau sera relié 2 fois par jours à Nantes, la ligne étant opérée par Chalair Aviation. Depuis 2015 Pau est relié en direct à Naples et à Bari 2 fois par semaine de fin avril à fin septembre   

Historique des logos

Ancien logo



Ancien logo




Logo actuel depuis 2015

Histoire

L'aérodrome de Pau (Pau-Pont-Long) trouve son origine en 1908 (les frères Wright, puis Blériot).

Une stèle commémorative (boulevard des Pyrénées) indique qu'elle est le "berceau de l'aviation" et "la plus ancienne école d'aviation au monde". Plusieurs écoles de pilotage datent de la même année, à Istres, à Avord ou surtout à Chartres.

L'activité aérienne n'a jamais cessé depuis: écoles de pilotages des constructeurs, école militaire d'aviation, vols pour acheminement du courrier postal, régiment d'observation aérienne, etc. En tant que structure commerciale civile pour l'accueil des passagers l'aéroport a été créé en 1948 au Pont-Long et une première piste "en dur" est construite à Pau Uzein. Le maire de Pau est alors Louis Sallenave, qui oeuvra fortement à la création de l'aéroport, son frère Henri Sallenave étant l'un des pionniers de l'aviation en France.

En 1984, une nouvelle aérogare est construite.

Pour faire face aux besoins du développement du trafic, une nouvelle aérogare de plus grande capacité et plus moderne est inaugurée officiellement le 28 octobre 2002 par le ministre des transports Gilles de Robien. Elle peut accueillir jusqu'à 1 000 000 de passagers par an.

Depuis 2006, il est la propriété du syndicat mixte de l'aéroport Pau-Pyrénées qui regroupe la région Aquitaine, le département des Pyrénées-Atlantiques, la communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées et 16 communautés de communes.

L'aéroport est géré par la chambre de commerce et d'industrie Pau-Béarn. 

Généralités

L'aéroport international de Pau-Pyrénées a accueilli 645 577 voyageurs en 2013.

L'aéroport de Pau a majoritairement une clientèle d'affaires (70% du trafic) liée aux grandes entreprises de la région (Total, SAFRAN, Arkema, Lindt, Alstom, EADS Socata....) mais voit sa clientèle de tourisme s'accroître (stations de ski des Pyrénées, Lourdes, tourisme culturel) en s'appuyant sur les liaisons vers Londres, Amsterdam et Bruxelles. Avec Bordeaux et Toulouse, l'aéroport de Pau fait partie des trois aéroports du sud-ouest qui sont équipés d'un système d'atterrissage tous temps (ATT). Il est situé au centre d'une zone d'activités qui combien activités civiles (industrielles et de service) et activités militaires. Sa zone d'attraction dépasse très largement la seule agglomération paloise et s'étend jusqu'à Tarbes et les Hautes-Pyrénées, le sud des Landes et du Gers.

Le trafic a connu une nette baisse depuis 2009, mais l'augmentation observée en 2013 devrait probablement continuer depuis l'ouverture de l'autoroute A65 reliant Pau à Bordeaux en 2011, puis grâce à la création d'un échangeur spécial à Uzein.

L'aéroport international Pau-Pyrénées est certifié ISO 9001 version 2000 pour l'ensemble de ses services

Aéroport Pau-Pyrénées

.Aéroport Pau-Pyrénées à Uzein, situé à 17 km au nord-ouest de la ville de Pau:

Code AITA: PUF
Code OACI: LFBP

L'entrée de l'aérogare.L'entrée de l'aérogare

L'aéroport international de Pau Pyrénées est un aéroport français situé dans la commune d'Uzein, à 7km au nord-ouest de Pau dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine. Il est le 3e aéroport d'Aquitaine avec 645 577 passagers en 2013 après Bordeaux et Biarritz-Anglet-Bayonne.

Trafic

Depuis le 2 mai 2007, le nouveau concessionnaire pour les trente prochaines années est la Société Aéroportuaire de Bordeaux-Mérignac. Il s'agit d'une Société anonyme à Conseil de Surveillance et à Directoire. Son capital de 148 000€ est détenu par l'Etat, actionnaire majoritaire (60%), la Chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux (25%) et les collectivités territoriales (15%).

L'aéroport de Bordeaux a accueilli 3 519 000 passagers en 2008 soit une hausse de 2,8% par rapport à 2007. Les principales liaisons intérieures sont à destination de Paris-Orly (933 313 passagers en 2008), Paris-Roissy (526 000), Lyon-Saint-Exupéry (387 500), Marseille (169 000) ainsi que Nice, Strasbourg, Lille, Rennes, Nantes, etc.Quant à l'international, elles desservent Londres Gatwick (119 000), Genève (100 000), Amsterdam (99 000), Londres-Luton (88 90), Madrid (62 600), Bristol (44 100), Montréal (18 600), Rome (9 300), Marrakech, Barcelone, Lisbonne, Dublin, Tunis, Casablanca, Alger, etc. sans compter de nombreux charters sur le bassin méditerranéen.

L'aéroport a aménagé un terminal dédié à la "Porte Ibérique" qui traite notamment les vols Air France en provenance de Lille, Marseille, Nantes, Nice, Strasbourg en connexion avec Barcelone et Lisbonne. Onze avions peuvent être traités simultanément par ce terminal qui est construit de plain pied, en rez de piste. Il est "conçu pour simplifier l'embarquement et le débarquement, sa priorité est la rapidité et la fluidité de l'accès à bord pour tous les passagers, qu'ils soient en correspondance ou non".

A l'automne 2008, la restructuration des lignes d'Air France entraîne la fermeture des liaisons vers Mulhouse, Montpellier, Clermont-Ferrand et Genève (ville toujours desservie par la compagnie EasyJet) ainsi qu'une réduction des vols vers Strasbourg, Lille, Lisbonne et Porto. Par ailleurs, la compagnie suisse Baboo fait son entrée et assure une ligne Bordeaux-Genève-Rome reprenant un des créneaux horaires abandonnés par Air France.

Pour l'été 2009, la compagnie EasyJet annonce la création de 2 lignes: une vers l'aéroport de Bâle-Mulhouse-Fribourg-en-Brisgau, reprenant le créneau abandonné par Air France quelques mois plus tôt et la seconde vers Liverpool. Quasi inexistant en 2004, la part du trafic low cost atteint en 2009 environ 15% du trafic de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac.

En vue de l'été 2013, Monarch Airlines prévoit l'ouverture d'une ligne saisonnière afin de relier Bordeaux à Birmingham à compter du 22 mai. Cette liaison sera opérée par un Airbus 320-200 de 180 places. Monarch Airlines devient donc la neuvième compagnie à bas prix à desservir Bordeaux et sa troisième destination française après Grenoble et Nice.

Terminal billi

Confronté aux turbulences d'un marché aérien incertain, l'aéroport de Bordeaux-Mérignac accuse une baisse de son trafic de 8% sur les cinq premiers mois de l'année 2009 par rapport à 2008. Et aucun signe ne vient annoncer un inversement de tendance pour le second semestre. L'arrivée de la LGV Sud Europe Atlantique, qui reliera Paris à Bordeaux en deux heures dix à l'horizon 2016, n'est pas fait pour redorer les intérêts du transport aérien.Pour compenser l'effet TGV, les 17 membres (Etat, CCI de Bordeaux et grandes collectivités locales: région, CUB, ville de Bordeaux, département, ville de Mérignac) du conseil de surveillance de la Société Aéroportuaire de Bordeaux-Mérignac ont décidé la construction d'un troisième terminal entièrement dévolu aux compagnies à bas prix sur le modèle de l'aéroport de Marseille. La construction de ce terminal a débuté fin juin 2009, pour une mise en service prévue en mai 2010. La capacité de ce terminal sera de deux millions de passagers par an. L'activité du terminal s'articulera logiquement autour d'un opérateur principal, qui pourrait être EasyJet, mais Ryanair (qui dessert tous les aéroports de la région sauf Bordeaux) se dit d'ores et déjà intéressé par le projet.

Géographiquement, l'aérogare à services simplifiés s'inscrira dans le prolongement du hall B, au sud de la rampe de descente, sur une aire bétonnée existante. Conçue par les architectes Marjan Hessamfar et Joe Vérons, la construction sera volontairement sobre dans sa facture. La façade principale, au nord, sera longée par une voie d'accès permettant la dépose des passagers, l'accès des buts de tourisme et des moyens de secours. Le terminal sera constitué de deux volumes principaux. Le premier abritera les espaces nécessaires au départ et à l'arrivée des passagers: hall de départ et d'arrivée, zone de commerces, salles d'embarquement (au nombre de quatre), douanes, réception des bagages. Les zones d'arrivée Schengen et hors Schengen seront physiquement séparées. Le second volume est un auvent réservé au tri des bagages. Il sera directement accessible par le tarmac. Affichant une hauteur moyenne de 5,45 m et une longueur de 158 m, le nouveau terminal, nommé billi (Bordeaux Illico), se développera sur une surface de 4 384 m².

Au niveau de l'emploi, ce projet devrait générer environ 2 300 emplois (directs et indirects) sur 10 ans. Le montant de l'investissement s'élève à 5,5 M€.

Face au succès des vols low-cost à l'aéroport de Bordeaux, le terminal Billi est actuellement en travaux pour augmenter sa superficie. La fin des travaux est envisagée pour fin 2015, et le terminal se verra doté d'un plus grand hall d'arrivée, de nouveaux points d'embarquement pour les avions.
    

Après 1960

En 1995, la nouvelle tour de contrôle est dessinée par Philippe Starck. L'aéroport de Bordeaux-Mérignac est aussi le centre opérationnel de Novespace. C'est à ce titre que l'Airbus A300 ZERO-G y stationne de manière permanente. Durant les mois d'été 2011, la piste principale (23/05) a entièrement refaite.

En 2015, au lieu de l'A300 MSN003 vieilli, l'A310-304 ZERO-G MSN498 (F-WNOV) commença sa mission. 

Vers l'ère moderne

Les Américains partis, se pose la question de rapatrier du Maroc devenu indépendant les écoles de l'armée de l'Air. La Défense propose que la 92° escadre de bombardement, basée à Cognac, et le Centre d'instruction au bombardement soient déplacés à Mérignac. Ces unités sont composées de Vautour. Les besoins exprimés par les militaires sont importants en termes d'activité, 150 mouvemùents par jour en pointe, en termes de procédures de circulation aérienne particulières, de priorité à l'atterrissage (autonomie limitée), d'équipements de bord différents des civils, tant pour la navigation que pour les radiocommunications, et de surfaces de parkings. Les aires bétonnées des Américains feraient l'affaire, mais elles sont en zone réservée à l'exploitation commerciale de l'aéroport.La 92° s'installera à la place des Américains, et ne devra pas réaliser d'installations nouvelles, cette affectation restant provisoire. Ce qui va durer une trentaine d'années. L'aéroport va recevoir des équipements spécifiques à l'armée de l'air, les procédures de circulation aérienne vont être modifiées et des contrôleurs militaires affectés à la tour de contrôle en plus des civils. 

Le 8 novembre 1959 est inaugurée l'aérogare dessinée par Raymond Mothe qui a intégré également dans son projet architectural le bloc technique: outre la tour de contrôle, celui-ci héberge les services de la météo et le centre de contrôle régional. 

vendredi 5 février 2016

Une base OTAN

Dans la continuité de la crise de Berlin, l'USAF en Europe souhaite disposer de base situées à l'ouest du Rhin et donc moins vulnérables à d'éventuelles attaques de l'URSS. Le gouvernement français va proposer en 1950 onze sites, dont Bordeaux-Mérignac, devenu disponible après la dissolution de la 21e Escadre de Bombardement en juillet 1949. L'ancienne base aérienne est donc mise à la disposition de l'OTAN début 1951 et la construction d'une implantation moderne débute le 1er août. Le 469th Engineer Aviation Battalion est chargée de réaliser deux pistes utilisables par les avions à réaction, des taxiways (110 000 m²) et des aires de stationnement (170 000 m²) devant les hangars militaires. Le 7 décembre 1951 arrive à Bordeaux-Mérignac Air Base le 126th Bombardement Wing de l'USAF. Equipé de Douglas B-26C, il est rattaché à la 12th Air Force.

Il est alors question d'un grand projet: installation du quartier générale du Service des matériels de l'Armée de l'Air américaine pour l'Europe, du terminus du Military Air Transport Service pour l'Europe, d'une escadrille de sauvetage, du déploiement temporaire d'unités en rotation et d'un centre d'entrainement au tir et au bombardement. Mais ces projets ne cadrent pas avec les priorités françaises d'usage civil de l'aérodrome. Après négociations ne sont retenus que le stationnement de troupes en rotation et d'une escadrille de sauvetage. La tour de contrôle et les aides à la navigation restent en particulier sous la responsabilité du Ministère de l'Air français.

Le 126th Bombardement Wing quitte donc Bordeaux en 1952, remplacé par le 12th Air Rescue Group. Equipé d'hélicoptères Sikorsky H-19B et d'hydravions Grumann SA Albatross, cette unité de sauvetage en mer quitte à son tour Mérignac en juillet 1953 pour laisser la place au 7413th Air Base Group, une unité de soutien aux formations de l'USAF en transit.Si le 7413th ABG dispose de quelques C-47 Skytrain, son rôle est surtout de faire de Bordeaux une base logistique capable de recevoir et équiper des troupes en cas de déploiement massif en Europe.

En 1995 Bordeaux-Mérignac Air Base a atteint son développement maximum mais reste un sujet polémique entre les Etats-Unis et la France, qui n'a pas renoncé à réaliser l'aérogare civile. L'USAF ferme sa base le 1er octobre 1958, officiellement par mesure d'économie. L'US Army continuera à utiliser une partie des installations jusqu'en 1961.
      

La renaissance au milieu des ruines

Une fois les déblaiements réalisés, notamment par les prisonniers de guerre, sont bâtis une aérogare, un restaurant, des bureaux, une tour de contrôle. L'inauguration a lieu le 3 août 1947. Ces installations provisoires en bois ne seront remplacés que douze ans plus tard par des installations en dur.

Le 20 octobre 1945 la 21e Escadre de Bombardement s'installent à Mérignac. Reconstitués au Royaume-Uni en août et septembre 1943, ses deux groupes (GB 1/25 Tunisie et GB II/21 Guyenne) sont équipés de quadrimoteurs Handley Page Halifax. La base aérienne est donc réactivée. Elle deviendra la base aérienne 106 Bordeaux-Mérignac.

En décembre 1945, la Postale reprend ses vols de nuit, sur le même réseau qu'avant-guerre avec des Junkers 52, Air France ouvre à nouveau une escale. En 1945, sur le même réseau qu'avant le conflit, sont transportés 50% de passagers de plus, le trafic postal est multiplié par deux et celui de messageries par trois.

La nouvelle carte du terrain, publiée en octobre 1947, précise que la base aérienne militaire est totalement inutilisable. Les trois groupes de hangars et les hangars historiques du nord-est, sont détruits, l'aérogare de 1937 n'existe plus. Seuls les deux hangars civils ont été reconstruits, l'aérogare provisoire, le restaurant et la tour de contrôle.Une ligne d'approche équipée est indiquée. Des taxiways viennent d'être créés: ils sont réalisées en PSP (Pierced Steel Plank), des plaques métalliques perforées posées sur le sol, qui s'emboîtent les unes dans les autres et permettent de réaliser rapidement une aire de roulement assez résistante.Mais le tonnage important des Halifax (28 tonnes sur deux roues) et le drainage insuffisant du terrain vont entraîner une usure rapide.

En 1949, il est acté qu'à terme l'aéroport comportera trois pôles:

.au nord, une zone industrielle avec Dassault Aviation et la SFERMA (qui a repris une partie des activités de la SNCASO)

.au sud, une zone militaire (Beurtre)

.a l'est, une zone sur laquelle une aérogare est à créer

En 1951, l'aérodrome est affecté à titre principal au Secrétariat général à l'Aviation civile, et à titre secondaire à l'Armée de l'Air, ainsi qu'à une direction des constructions aéronautiques. Par la suite, seuls les deux premiers affectataires apparaîtront dans les textes de référence. Cette partition prévisionnelle va servir à plusieurs reprises pour abriter des dossiers d'affectations nouvelles comme la création de la base américaine, puis lors de l'installation des unités de l'Armée de l'Air au moment de leur retrait d'Afrique du Nord.
  

vendredi 22 janvier 2016

Le transport aérien

Aéroports internationaux en Aquitaine:

.Aéroport de Bordeaux, situé à Mérignac,

Code AITA: BOD
Code OACI: LFBD


Image illustrative de l'article Aéroport de Bordeaux - Mérignac

L'aéroport de Bordeaux-Mérignac est un aéroport international français situé sur la commune de Mérignac à 12 km à l'ouest de Bordeaux dans le département de la Gironde et la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. L'aéroport sert de base pour les compagnies aériennes Air France et Volotea. L'aéroport dessert principalement des destinations métropolitaines, européennes ainsi que des destinations nord-africaines. Il a accueilli 4 952,111 passagers en 2014 au sein de ses trois terminaux (A, B et Billi), il est ainsi le sixième aéroport français en termes de passagers. Il partage ses pistes avec la Base aérienne 106 Bordeaux-Mérignac de l'Armée de l'air.

Histoire

Naissance de l'aérodrome de Beau-Désert

Affiche pour la grande semaine de l'aviation à Mérignac, 1910

En 1910, une grande surface de landes est louée sur la commune de Mérignac, au lieu-dit Beau-Désert, afin d'y organiser une grande semaine d'aviation qui connut un grand succès. Pour y participer, le pilote Bielovucic réalise le premier vol Paris-Bordeaux: trois étapes en trois jours et sept heures.

En 1911, à 23 ans, Marcel Issartier achète un avion et s'installe d'abord à Villenave-d'Ornon puis à Mérignac. Après avoir animé de nombreux meetings dans la région, il est mobilisé. L'aviation, arme de guerre balbutiante, connaît de nombreux accidents, notamment à l'entraînement. C'est ainsi qu'Issartier trouve la mort au camp d'Avord en 1914.

La Première Guerre mondiale éclate. Certaines usines de Bordeaux se lancent dans la production de guerre. En 1918, l'industriel De Marçay fabriqua à Bacalan des SPAD VII, qui rejoignent le front depuis le champ d'aviation de Beau-Désert. En avril 1917, les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne. Ils installent en Gironde sur plusieurs sites, dont celui de Beau-Désert, où ils créent un immense hôpital desservi par voie ferrée pour leurs blessés avant rapatriement.

La "station aérienne" de Bordeaux-Teynac

En 1917, l'aérodrome de Beau-Désert étant occupé par la base sanitaire de transit américaine, le ministère de la Guerre acquiert près de 60 ha à proximité, sur le domaine de Teynac. Ce lieu-dit n'existe plus aujourd'hui: il était à l'emplacement des aérogares actuelles A et B.

En 1920, le service de la Navigation aérienne acquiert 34 ha de plus, qui seront peu exploités dans la décennie. L'aérodrome offre initialement une distance atterrissable maximale de 400 m. Il est classé dans la catégorie des "stations aériennes". Il est doté d'une manche à air, d'un T d'atterrissage et le centre de la zone d'atterrissage est marqué par un cercle blanc de 60 m de diamètre. Il est équipé de trois hangar, de distribution d'essence et d'huile, d'un atelier, de matériel de dépannage et d'une station météo régionale, reliée à Bayonne et Toulouse. En 1921, un quatrième hangar est ajouté, desservi par une voie ferrée de 50 cm. Un phare à occultation fonctionnant à l'acétylène peut être allumé à la demande.Une cantine est ouverte. En 1922, la partie atterrissable passe à 600X600 m. Un centre d'entraînement des pilotes civils de réserve voit le jour. Ce n'est qu'en que 1927 le phare de repérage passe en alimentation électrique.

Le 1er juin 1927, le médecin colonel Robert Picqué, précurseur en matière d'évacuation sanitaire par avion, meurt accidentellement à Marcheprime, au cours d'un vol Cazaux-Bordeaux.

Les compagnies aériennes vont lancer des lignes au départ de Bordeaux mais elles sont arrêtées pendant la mauvaise saison ou fermeront rapidement: Bordeaux-Toulouse-Montpellier fonctionne de 1920 à 1922 et Paris-Bordeaux-Biarritz de 1928 à 1931. La ligne postale vers l'Argentine part de Toulouse alors que Bordeaux a une très grosse activité industrielle et de négoce maritime avec l'Afrique noire et l'Amérique du Sud.  Aussi la Chambre de commerce de Bordeaux négocie un vol vers Toulouse en correspondance avec la ligne postale desservant l'Afrique occidentale et l'Amérique du Sud. En 1929 avec une liaison hebdomadaire, le chargement de poste aérienne au départ de Bordeaux varie de 30 à 200 kg par mois.

Maryse Bombec, ouvrière dans une usine de chaussure, se remarie avec son filleul de guerre, Louis Bastié, qui va lui faire partager sa passion de l'aviation Maryse Bastié obtient son brevet de pilote à Bordeaux Teynac sur Caudron G3, avec lequel le 6 octobre 1925 elle passe sous les câbles du pont transbordeur de Bordeaux. Maryse Bastié établit de nombreux records, s'adjugeant celui du plus long vol féminin: près de 38 heures.

La Chambre de commerce de Bordeaux demande en 1928 que l'exploitation de l'aérodrome lui soit concédée, comme ses consoeurs de Lyon et de Marseille. Elle est encouragée par l'Etat à acheter des terrains pour agrandir l'aérodrome. Un décret du 10 juin 1931 lui assure pour cinquante ans la gestion commerciale de l'aérodrome. La Chambre confie à l'architecte Cyprien Alfred-Duprat la conception d'une aérogare et démarre rapidement, en 1932, la construction d'un grand hangar de 6 000 m², qui est loué en 1934 à un constructeur d'avion, la SAB, Société Aéronautique bordelaise, puis à ses successeurs. La construction d'un deuxième hangar et de l'aérogare va débuter ensuite.

En 1932, décolle le premier vol remorqué d'un planeur en France, l'Aiglon (finesse de 20, remarquable à l'époque) tracté par un Hauriot 14. Et en 1934, c'est le premier vol du planeur de Pierre Bonnet, le Bordeaux.

Naissance et déploiement de l'armée de l'air

Des achats de terrains vont avoir lieu entre 1928 et 1935 en vue d'installer des escadres militaires. Ils vont multiplier la surface de l'aérodrome par quatre, ils ne seront utilisés pour les mouvements d'avions qu'à partir de 1937. A la suite de la loi du 2 juillet 1934, les forces aériennes militaires sont regroupées au sein d'une nouvelle entité, l'armée de l'Air. Des bases aériennes militaires vont créées. Celle de Beutre est officiellement implantée en 1936 sur une partie contigüe à l'aérodrome. L'armée de l'Air devient alors affectataire principal du terrain de Teynac. La base aérienne accueille les 19e et 21e Escadres équipées de Léo 206, puis de Bloch MB.200 et Bloch MB.210. A cette époque, tous les avions sont systématiquement stationnés dans des hangars lorsqu'ils sont inutilisés. Un programme de construction de douze hangars à usage militaire, de 70 par 66 m, est lancé en 1935.

Mérignac, "port aérien" de Bordeaux

En 1935, les travaux de construction de l'aérogare commencent. Le hangar n°1 est livré tandis que débute la construction du hangar n°2. En 1936, l'aérogare est terminée. L'aérodrome abandonne le statut de "station aérienne de Bordeaux-Teynac" et accède directement à la plus haute classification dans la hiérarchie aéronautique française et devient "port aérien de Bordeaux-Mérignac", au même titre que Le Bourget et Marseille, sautant l'échelon intermédiaire de "gare aérienne".

En 1937, toute la presse bordelaise s'intéresse au projet d'hydrobase transocéanique qui serait située sur la rive gauche de la Garonne au nord des bassins à flot (quartier du Lac aujourd'hui). D'immenses canaux, reliés à la Garonne, seraient creusés pour permettre l'atterrisage des hydravions intercontinetaux, en provenance des Etats-Unis notamment. Ils déposeraient leurs passagers qui partiraient ensuite vers les aérodromes continentaux en avion.

En 1938, la ville de Bordeaux participe à la construction de la base aérienne militaire, à hauteur de 7,5 millions de francs ainsi que le conseil général, considérant que la base participera ensuite au commerce local. Le consortium Air France Atlantique, qui expérimente les traversées de l'Atlantique Nord par l'hydravion Laté 521, demande à ce que Bordeaux-Teynac, terrain marécageux l'hiver, soit doté de pistes en dur pour permettre le décollage d'un futur avion à grand rayon d'action. A la fin de l'année, le ministre de l'Air est d'accord pour financer deux pistes d'envol à hauteur de 8 millions de Francs, à condition que la Chambre de commerce s'engage pour 4 millions, la Ville et le conseil Général chacun pour 3 millions. Dans sa réponse, cet engagement est considéré par Adrien Marquet, maire de Bordeaux, comme participant à la création d'une base transocéanique à Bordeaux-Mérignac.

En 1939, la piste n°1 (11/29) est en construction et mesura 1300 X 60 m.

En 1940, la piste n°1 en béton est terminée. Les travaux de la piste n°2 (aujourd'hui piste principale) commencent. Les premières bombes allemandes tombent sur Bordeaux le 6 juin.

L'aéroport de Mérignac pendant la Seconde Guerre mondiale

Les Allemands entrent dans Paris le 13 juin.Le gouvernement s'installe à Tours puis à Bordeaux. Dans la débâcle, de nombreux militaires affluent à l'aéroport de Mérignac et cherchent à rejoindre le sud pour continuer les combats. Beaucoup d'avions sont stationnées ou abandonnés à l'aéroport de Mérignac. Les trois journées bordelaises des 15, 16 et 17 juin seront décisives sur le plan politique: les partisans de la défaite et de l'armistice vont prendre le pas sur les partisans de la poursuite de la guerre depuis l'Empire (les colonies françaises). Charles de Gaulle, minoritaire, s'envole de Mérignac vers Londres le 17 juin. L'armistice est signé le 22 juin. Les premiers Allemands arrivent à l'aéroport le 27 juin. Le 30 juin, les premiers avions de bombardement Focke-Wulf Fw 200 Condor se posent. 

A Mérignac, les troupes allemandes découvrent un aéroport tout neuf, avec une grande piste en dur permettant le décollage d'avions lourdement chargés. Ils s'empressent de finir les travaux concernant la deuxième piste, inachevée, et disposent alors d'un niveau d'équipement encore rare en Europe. Le quadrimoteur allemand de transport civil Condor a été transformé en avion de guerre à très grande autonomie: ceux qui sont stationnés à Mérignac peuvent patrouiller au-dessus de l'Atlantique et se poser en Norvège. Ils font la chasse aux convois alliés qu'ils attaquent dans l'Atlantique depuis Gibraltar jusqu'au nord de la Grande-Bretagne. Les escadrilles basées à Mérignac (KG 40) coulent des centaines de bateaux en coordination, à partir de 1942, avec les U-boot de la base sous-marine de Bordeaux. Les premiers Condor, équipés de gonio, repèrent les bateaux en émission radio. Puis l'adjonction d'un radar embarqué (FuG 10 et versions ultérieures) leur permet de détecter les bateaux dans le brouillard ou de nuit. Plusieurs d'entre eux seront déplacés pour participer à la bataille de Stalingrad. D'autres appareils militaires allemands sont aussi stationnés localement.

Dès 1940, l'aérodrome de Mérignac fait l'objet d'attaque aériennes alliées visant les Condor. Certains sont disséminés autour de l'aéroport et stationnés sous le couvert des arbres ou de filets. Des voies de dispersion reliant ces cachés à l'aéroport sont encore visibles au sud de l'aérodrome, à la limite de Pessac. Pour détecter les avions alliés qui viennent attaquer l'aéroport et la base sous-marine, les Allemands vont installés sur les hauteurs d'Yvrac, à l'est de Bordeaux, deux radars qui portent jusqu'à l'océan. Ce sont des Würzburg Riese, livrés par Telefunken à partir de 1941.

Pendant l'été 1944, les bombardements alliés détruisent une grande partie des installations aéroportuaires. Les soldats allemands font sauter les derniers bâtiments encore en état avant de quitter l'agglomération bordelaise le 28 août 1944. L'aéroport est un champ de ruines.

Une fois l'aéroport libéré, une douzaine de salariés de la SNCASO (ex Marcel Bloch) récupèrent quelques machines-outils dans les décombres et les réparent. Dans un coin de hangar, ils réalisent les premières réparations des avions militaires alliés stationnés sur l'aérodrome. Des équipages sont formés localement par les Anglais sur Spitfire. Arrivent ensuite des Thunderbolt. Tous doivent participer à la conquête des poches allemandes de Royan et de la Pointe du Verdon qui interdisent l'accès des navires au port de Bordeaux. Ces îlots de résistance sont fortement armés et 1 200 bombardiers américains vont intervenir jusqu'à leur destination le 18 avril 1945. Vingt jours après la chute des proches, le 8 mai 1945, c'est la fin de la guerre.

Mérignac constitue pour les Anglais une escale bien placée sur leurs axes aériens. Ils s'installent à l'emplacement actuel des usines Dassault, près du siège de Bordeaux-Aéronautique, et édifient des constructions dont un bâtiment en dur, le HQ (heard quarter) 137. Ils font travailler des prisonniers allemands, disposent de nombreux véhicules, disposent d'un mess officier et d'un mess sous-officier en ville et logent leurs équipages de passage en hôtel au centre de Bordeaux. Ils installent un balisage provisoire (feux au sodium) sur les deux pistes avec des câbles volants et un groupe électrogène mobile.
             

Le transport maritime

.Le grand port maritime de Bordeaux accueille chaque année 1 600 navires et traite environ 9 millions de tonnes de marchandises (dont 4 millions de tonnes d'hydrocarbures). Il accueille également les éléments de l'A380 en transit vers Toulouse.

.Port de Bayonne

Le réseau fluvial

Le canal du Midi est un canal français qui relie la Garonne à la Méditerranée. Il fournit avec le canal latéral à la Garonne une voie navigable (le "canal des Deux-Mers") de l'Atlantique à la Méditerranée. Il a été prolongé par le canal du Rhône à Sète.

C'est le commerce du blé qui motiva sa construction. Construit au XVIIe siècle, de 1666 à 1681, sous le règne de Louis XIV, sous la supervision de Pierre-Paul Riquet, le canal du Midi est le plus ancien canal d'Europe encore en fonctionnement.   

Le réseau ferré

Trois grands axes:

.la ligne Paris-Bordeaux-Madrid par Irun, axe majeur pour l'économie et le transport, ce qui crée des déséquilibres au niveau régional:

.pouvoirs d'attraction de Bordeaux, de Bayonne-Anglet-Biarritz,

.désertifications des Pyrénées, de la Dordogne, du département de Lot-et-Garonne

La ligne Paris-Bordeaux-Madrid par Irun a toujours été une priorité pour les Etats français et espagnol, aussi il existe une ligne TGV Paris-Tours très rapidement, puis jusqu'à Bordeaux et Dax.

.L'axe transversal Bordeaux-Toulouse

.L'axe transversal Espagne-Italie, par Irun, Pau, Toulouse, Vintimille


La traversée des Pyrénées

.Le passage transfrontalier Irun-Hendaye, villes où les transports tiennent une place très importante.

.Le tunnel du Somport

.Le col du Pourtalet


Le réseau routier

Les autoroutes

.L'A10
.L'A62
.L'A63
.L'A64
.L'A65
.L'A89
.L'A630
.L'A631
.L'A660

Transports

Le tramway de Bordeaux

Monnaie

En 2010, une pièce de 10 euros en argent, gravée par Joaquin Jimenez, a été mise en circulation en Aquitaine. Elle représente la carte et le drapeau de la région. Elle a cours légal en France.

Héraldique

Blason de l’Aquitaine et de la Guyenne
Les "armées de l'Aquitaine de la Guyenne" historique se blasonnent ainsi: de gueules au léopard d'or, armé et lampassé d'azur

Ce blasonnement est toutefois celui de l'ancien Duché d'Aquitaine, et pas celui de l'actuelle région Aquitaine, qui ne possède pas de blason officiel.

Hydrographie

Les principaux cours d'eau sont la Garonne, la Dordogne, l'Adour, le Lot et le Dropt 

Climat

Tempéré à tendance océanique. Tantôt chaud et tantôt humide en été et une saison d'automne particulièrement douce, appelé été indien.Parfois soumis à des tempêtes hivernales.

Géographie





Arcachon sur le littoral des Landes de Gascogne           







                              Biarritz sur la côte Basque 


Avec ses 41 308 km², l'Aquitaine est la troisième région métropolitaine française par sa superficie et correspond ainsi à 8% du territoire national. Région méridionale éloignée de Paris cernée par les Pyrénées, le Massif Central et l'océan Atlantique, elle correspond, sur le plan physique, au vaste bassin sédimentaire du Sud-Ouest. Au nord, Dordogne et Garonne drainent le vignoble de Bordeaux et les départements de Dordogne, Gironde et Lot-et-Garonne. A l'ouest, se déploient les Landes de Gascogne, territoire naturel à cheval sur les départements de la Gironde, des Landes et Lot-et-Garonne. Au sud, sur le piémont pyrénéen, le département des Pyrénées-Atlantiques rassemble Pays basque et Béarn. 

Les régions Midi-Pyrénées, Limousin, Poitou-Charentes sont respectivement limitrophes à l'est, au nord-est et au nord. A l'ouest, la région compte près de 300 kilomètres de côtes, dites "côte d'Argent", ouvertes sur l'océan Atlantique, seulement interrompues par le bassin d'Arcachon et par la baie de Saint-Jean-de-Luz. Au sud, les Pyrénées et la Bidassoa marquent la frontière avec l'Espagne (l'Aragon, la Navarre et le Pays basque espagnol).

jeudi 21 janvier 2016

Etymologie et dénominations

Aquitania le nom de la province romaine créée par Auguste et dont l'origine du nom demeure incertaine. L'étymologie la plus courante du mot Aquitaine consiste à en faire un mot parent du latin aqua (eau), ce qui en ferait le "pays des eaux". Aussi, selon certains auteurs latins, Aquitaine, en latin Aquitania, viendrait du nom antique de la cité de Dax, Aquae (Tarbellocae), mais ces hypothèses sont remises en question. Selon Henry Montaigu, "le nom d'Aquitaine est plus probablement celui du peuple capital de son antiquité: les Ausques ou Auscii qui ont donné par la suite à leur oppidum d'Eliberris son nom moderne de Auch et dont les habitants se nomment encore Auscitains". Dans la même veine d'une origine étymologique du peuple aquitain de langue proto-basque, l'anthropologue Julio Caro Baroja souligne que le mot "aquitain" vient de "ausci", le pluriel d'"auscus".

Le terme "Aquitaine" s'est appliqué au cours du temps à des territoires différents du Sud-Ouest de la France actuelle.

Présentée par César (dans La Guerre des Gaules) comme une entité distincte de la Gaule comprenant tous les pays au sud de la Garonne, la province romaine d'Aquitaine s'est étendue très largement vers le Nord sous l'Empire. A l'inverse, les pays les plus méridionaux furent un temps distingués de l'Aquitaine, apparemment sous Trajan, et formèrent la Novempopulanie correspondant approximativement à "la Gascogne". Les langues régionales de l'Aquitaine sont l'occitan (Aquitaine se dit Aquitània, le basque (Akitania) et le saintongeais, une variété du poitevin-saintongeais. L'appellation Guyenne est la déformation par les Anglais du nom d'origine de l'Aquitaine passée sous leur domination: l'Aguiéne est devenue la Guyenne.

L'Aquitaine

Image illustrative de l'article AquitaineLogo


L'Aquitaine en français standard est une région administrative du Sud-Ouest de la France. Elle comprend cinq départements:la Dordogne, la Gironde, les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantique. Son chef-lieu, Bordeaux, en est aussi la plus grande ville. La région administrative tire son nom d'une partie de la Gaule, dont les contours ont évolué depuis l'Antiquité pour se fixer au XIIe siècle à l'ensemble du Poitou, du Limousin, de l'Augoumois, de la Saintonge, du Périgord et de la Gascogne regroupés autour de Bordeaux dans le Duché d'Aquitaine. Ses habitants sont les Aquitains.

Dans le cadre de la réforme territoriale, l'Aquitaine doit fusionner au 1er janvier 2016 avec les régions Poitou-Charentes et Limousin. Le nom provisoire de cette nouvelle région est Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.