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jeudi 3 mars 2016

Histoire de la région de Bourgogne

Philippe le Bon portant le collier de l'Ordre de la Toison d'or


La Bourgogne doit son nom à la peuplade des Burgondes qui créèrent le royaume de Burgondie. Ce dernier devint royaume de Bourgogne puis des Deux-Bourgogne à l'époque carolingienne. Au Moyen-Âge, il convient de distinguer le comté de Bourgogne du duché de Bourgogne. Le premier (maintenant la Franche-Comté) était terre d'empire, le second constitué des comtés de Mâcon, Chalon, Sens, Auxerre, Tonnerre, Nevers, Autun appartenait au royaume de France.


Aussi, les ducs de Bourgogne étaient vassaux du roi de France pour le duché de Bourgogne, l'Artois et la Flandre, et vassaux de l'Empereur pour le comté de Bourgogne, la Gueldre, le Hainaut, le Brabant et d'autres terres.


Enfin, en 1542, apparaîtra la généralité de Bourgogne, une des 17 recettes générales créées par le roi Henri II. Outre l'ancien duché, elle inclura à partir de 1601 la plupart des provinces savoyardes de la rive droite du Rhône et par la suite la souveraineté de Dombes, qui lui sera rattachée en 1781. Ces dernières acquisitions constitueront en 1790 le département de l'Ain.


La région se nomme Bregogne en bourguignon-morvandiau et Borgogne en arpitan.


Carte de la Bourgogne



La Bourgogne dans ses limites du XVIIIe siècle et les communes et départements actuels. Le territoire de l'Ain était composé de cinq pays (Dombes, Bresse, Bugey, Gex et Valromey) qui ne faisaient pas partie du duché mais qui étaient rattachés à la généralité de Bourgogne.

Région Bourgogne


DrapeauDrapeau

Blason de BourgogneBlason






Préfecture: Dijon
                     Côte d'Or (21)


Départements et collectivités territoriales: Nièvre (58)
                                                                         Saône-et-Loire (71)
                                                                         Yonne (89)


Chefs-lieux:Dijon
                      Nevers
                      Mâcon
                      Auxerre


Arrondissements: 15

Cantons: 174

Communes: 2 046

Population: 1 641 130 hab.(2012)

Langues régionales: Bourguignon-morvandiau et Arpitan

Superficie:31 582 km²



La Bourgogne est une ancienne province historique et une région administrative située au centre-est de la France et constituée de quatre départements: l'Yonne, la Côte-d'Or, la Nièvre et la Saône-et-Loire. La région doit son nom aux Burgondes qui créèrent le royaume de Burgondie, devenu royaume de Bourgogne puis des Deux-Bourgognes à l'époque carolingienne.Par la suite on distinguera le comté de Bourgogne (ou Franche-Comté de Bourgogne) qui correspond à l'actuelle Franche-Comté, du duché de Bourgogne qui correspond à peu près à l'actuelle région de Bourgogne. Les 10 plus grandes villes de la région sont Dijon (la capitale des Ducs de Bourgogne et le chef-lieu de la région), suivie de Chalon-sur-Saône, Nevers, Auxerre, Mâcon, Sens, Le Creusot, Beaune, Montceau-les-Mines et Autun.

Dans le cadre de la réforme territoriale, la région de Bourgogne a fusionné avec la Franche-Comté le 1er janvier 2016. Le nom provisoire de cette nouvelle région est Bourgogne-Franche-Comté.

Recettes de cuisine de la région d'Auvergne

Pâté aux pommes de terre


Temps de préparation: 25 minutes
Temps de cuisson: 60 minutes


Ingrédients pour 6 personnes


-1 pâte feuilletée

-1 pâte brisée

-1 kg de pommes de terre

-1 oignon

-1 pot 50 cl de crème fraîche épaisse

-4 petites noisettes de beurre

-sel et poivre

-1 jaune d'oeuf

-persil (selon les goûts)


Préparation de la recette

Eplucher les pommes de terre puis les couper en fines rondelles (elles cuisent plus vite), éplucher l'oignon puis l'émincer finement. Mélanger l'oignon (et le persil) aux pommes de terre, saler et poivrer. Il faut bien relever car la crème fraîche adoucie le goût!


Etaler la pâte brisée sur un moule à tarte assez haut, répartir le mélange sur la pâte. Il faut que la couche de pommes de terre soit assez épaisse. Répartir les petites noisettes de beurre. Recouvrir avec la pâte feuilletée et rouler les bords. Faire un petit trou au milieu avec le doigt (cheminée). Facultatif: avec un pinceau étalé le jaune d'oeuf sur le dessus pour que le pâté soit doré.


Préchauffer le four et enfourner à 170°, 180°, laisser cuire environ 50 minutes.

Au bout de 50 minutes, découper le couvercle à la jointure, enlever le couvercle pour étaler au moins la moitié du pot de crème fraîche. Remettre le couvercle et remettre au four environ 10 à 15 minutes.

Avant de servir, rajouter de la crème dans le pâté.

A déguster avec une salade verte!!!


                                                                                                                         Bon appétit

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Truffade auvergnate


Temps de préparation: 15 minutes

Temps de cuisson: 45 minutes


Ingrédients (pour 4 personnes)

-500 g de pommes de terre

-200 g de tomme fraîche

-100 g de lardons

-3 cuillères à soupe d'huile

-sel et poivre


Préparation de la recette:

Peler et couper les pommes de terre en rondelles pas trop fines. Les faire cuire à la poêle avec l'huile.

Faire revenir les lardons à part, jeter la graisse

Les ajouter aux pommes de terre quand celles-ci sont bien cuites, et un peu colorées.

Déposer des lamelles de tomme fraîche sur le dessus, couvrir et laisser fondre

Servir bien chaud

                                                                                                                    Bon appétit!!









Gastronomie de l'Auvergne

La cuisine auvergnate traditionnelle a gardé la réputation d'être simple et roborative. D'origine paysanne, on y trouve souvent des plats à base de choux. Avec les cochonnailles, ce légume est à l'origine de plats tels que la potée, le chou farci, la pintade fermière aux choux, ou la saucisse de choux. Dans l'Aubrac, la soupe au fromage revient à la mode.


Les salaisons auvergnates ont une réputation de grande qualité: jambons et saucisses d'Auvergne séchées en altitude, petit salé accompagné de lentille vertes du Puy (AOP). Parmi les charcuteries, les pieds de porc panés ou au vin blanc sont des mets réputés, ainsi que l'andouillette de Saint-Pourçain et le pâté thiersois. Le coq et le chapon fermiers au Chanturgue, le gigot brayaude, la truite au lard ou les rillettes de canard sont des grands classiques de la table auvergnate.


Les bourriols sont des petites galettes composées pour moitié de farine de sarrasin et de farine de blé alors que la pachade est une sorte de crêpe épaisse et croustillante cuite dans une poêle avec du beurre. Les rissoles de Saint-Flour quant à elles sont fourrées avec une préparation à base de cantal entre-deux et de fromage blanc.


L'ail rose de Billom est réputé par son goût incomparable. Il est produit dans une aire géographique qui s'étend autour des communes de Billom, Reignat, Espirat, ou entre autres Glaine Montaigue. Billom organise chaque année la traditionnelle foire à l'ail et à la brocante le deuxième weekend d'Août.


La pomme de terre, à la culture adaptée au climat d'altitude, est à l'origine de plats tels que la truffade, un plat composé de pommes de terre sautées et tome fraîche de cantal. L'aligot est une purée faite avec la tome du même fromage et de l'ail. Le pounti est un pâté sucré-salé du Carladès et de la Châtaigneraie. La patranque est un plat à base de cantal doux et de pain de campagne. Ces spécialités se retrouvent aussi en Margeride dans le sud de l'Aubrac et en Viadène.


Parmi les nombreux desserts, la pompe aux pommes, les cornets de Murat fourrés à la crème fraîche et les carrés de Salers, sont les plus connus. La fouasse du Cantal est une grosse spécialité locale mais les pâtisseries auvergnates les plus classiques sont le milliard aux cerises et les tartes aux myrtilles du pays. Les friandises les plus fameuses sont bien sûr les pâte de fruits, fruits confits et confitures de la Limagne et de Clermont mais aussi les croquets, les macarons de Massiac, les volcans du lac Pavin, les pralines et massepains d'Aigueperse, les tourtes macarons-myrtilles, les nougats et les pains d'épices locaux.


Les vins d'Auvergne bénéficient de l'AOC Côtes-d'auvergne, Madargue, Chateaugay, Chanturgue, Corent et Boudes sont les cinq dénominations locales. On produit aussi des bières, hydromels et cidres de façon artisanale. Les eaux minérales sont nombreuses et variées. La Salers et l'Avèze sont des liqueurs de gentiane très connues, mais la verveine du Puy, le Birlou, le Pelou tonic ainsi que les liqueurs de châtaigne, de myrtille ou de gentiane d'Aurillac méritent aussi d'être citées.


Le Bourbonnais a aussi ses spécialités: le pâté aux pommes de terre aussi appelé"pâté bourbonnais" est préparé avec de la crème fraîche, la pompe aux grattons, le piquenchâgne, la moutarde de Charroux, les dindes de Jaligny, le parfait de Charolais, le canard à la Duchambais, le fromage Chambérat, les sucreries (pastilles de Vichy, palais d'or de Moulins, vérités de Lapalisse, crottes de marquis de Lurcy-Lévis). Côté boissons, on trouve le vin de Saint-pourçain, qui détient l'AOC depuis 2009 et qui possède un cépage qui lui est propre, le tressalier. La production est actuellement d'environ 31 000 hl par an pour 640 ha cultivés. De petits producteurs se sont également lancés dans la fabrication artisanale de bière, de whisky ou d'absinthe notamment.

Langue

Il y a deux langues autochtones dans la région d'Auvergne:


.L'occitan ou langue d'oc dans sa variété auvergnate, se parle dans presque toute la région, ainsi que dans sa variété vivaro-alpine vers Yssingeaux, et le Languedocien-guyennais septentrional dans le sud-ouest du Cantal.


.Le français ou langue d'oïl, sous sa forme dialectale bourbonnaise, se parle dans les deux tiers nord du Bourbonnais (Allier).


Si les deux tiers nord du Bourbonnais (Allier), autour de Moulins et au nord d'une ligne Lapalisse-St Pourçain sur Sioule-Montluçon, (auxquels il faudrait adjoindre la partie bourbonnaise du département du Cher, vers Saint Amand Montrond) sont de langue d'oïl, il faut préciser que le tiers sud du Bourbonnais, vers Montluçon était de langue d'Oc il y a encore cinquante ans. Il subsiste aujourd'hui une bande de l'Auvergne, rattachée à l'Allier lors de la départementalisation qui parle auvergnat. C'est le cas du célèbre village de Glozel. "Le sud-est du département (surtout la Forterre et la Montagne Bourbonnaise) subit également de nombreuses influences du francoprovençal (arpitan) en provenance du Forez voisin: l'Allier est ainsi le point de rencontre des trois grands ensembles linguistiques romans de France. Le terme de bourbonnais est ambigu: il peut désigner aussi bien les parlers occitans (le bourbonnais d'oc) que les parlers français du Bourbonnais (le bourbonnais d'oïl).



D'après un sondage de 2006, la dénomination la plus répandue pour l'une ou l'autre des deux langues est le terme patois (78% de la population) au côté de termes plus régionalisés (auvergnat, bourbonnais, vellave). Néanmoins, une certaine conscience des identités culturelles émerge au travers de dénominations telles que bourbonnais (5%), auvergnat (10%), et langue d'oc (12%).


La langue régionale, qu'elle soit d'oïl ou d'oc représente une forte réalité de la région:


.61% déclarent comprendre plus ou moins bien leur langue régionale dont 22% facilement ou parfaitement,

.42% déclarent savoir la parler plus ou moins bien dont 12% facilement,

.29% déclarent la lire plus ou moins bien dont 10% assez facilement,

.17% déclarent l'écrire plus ou moins bien dont 4% facilement.


La transmission de la langue se fait pour l'essentiel dans le cadre familial (grands-parents à 61%, ou encore l'entourage à 50%) avec une part très faible par le réseau institutionnalisé qu'est l'école (10%). Ici se pose le problème du rôle de l'Etat dans celle-ci puisque 40% des gens qui n'ont pas appris la langue à leurs enfants regrettent maintenant de ne l'avoir pas fait. Ce regret est encore plus fort chez les générations montantes (58% chez les moins de 35 ans). De plus le souhait d'apprendre est très présent. Il est le plus fort chez les moins de 35 ans (23%). Le désir de voir la langue être proposée à l'école est le plus fort dans les départements suivants: Haute-Loire (53%), Puy-de-Dôme (51%) et Cantal (74%). Le souhait que ses propres enfants apprennent la langue est très fort (41%) et se renforce chez les jeunes générations (58% chez les moins de 35 ans). 71% des habitants de la région se déclarent favorables au maintien et au développement de la langue et de la culture régionales, encore davantage chez les moins de 35 ans (76%). Pour ce faire, ils souhaitent voir différentes institutions jouer leur rôle:


.France 3 Auvergne devrait proposer des émissions en langue régionale à 54%,

.la région (54%), l'Education nationale (43%), le ministère de la culture (42%) et les communes sont vus par les habitants de l'Auvergne comme étant les acteurs légitimement en devoir de transmettre et de développer leur langue et leur culture.

Culture

Trois régions culturelles


Costume traditionnel auvergnat



La région administrative couvre trois régions historiques et culturelles:


.L'Auvergne proprement dite qui correspond aux départements du Cantal et du Puy-de-Dôme, ainsi qu'au tiers ouest de la Haute-Loire.


.Le Velay, qui constitue les deux tiers est du département de la Haute-Loire, a connu une histoire distincte. Autrefois rattaché au vaste Languedoc, l'éloignement de Toulouse et Montpellier lui donnait une relative autonomie, marquée notamment par l'existence des Etats du Velay. L'historien Gérard Sabatier l'a situé dans un vaste "Languedoc des montagnes" regroupant le Velay, le Vivarais et le comté du Gévaudan.


.Le Bourbonnais, qui coïncide approximativement avec le département de l'Allier, est partagé entre l'occitan (langue d'oc) au Sud (Vichy, Montluçon) et le français (langue d'oïl) au Nord (Moulins). Son territoire historique était légèrement plus étendu que le département actuel.

Principales agglomérations de la région d'Auvergne

L'Auvergne compte six villes dont l'aire urbaine dépasse 50000 habitants


Ville
Population 1999
Commune
Agglomération
Aire urbaine
Clermont-Ferrand
141 004
258 541
409 558
Vichy
26 915
60 877
80 194
Montluçon
44 074
60 993
78 477
Le Puy-en-Velay
22 010
42 608
66 129
Moulins
22 667
40 050
58 355
Aurillac
32 718
36 096
56 830
Issoire
14 778
14 548
27 502
Thiers
13 950
15 281
19 492
Riom
19 324
25 052
Clermont-Ferrand



Carte des pays d'Auvergne


Démographie de la région d'Auvergne

Clermont-Ferrand, la plus grande agglomération auvergnate



L'Auvergne compte 1 440 000 habitants et progresse de façon régulière, grâce à l'un des taux d'emploi les plus élevés de France (91,9% contre 89,8% en moyenne nationale), à égalité avec sa voisine industrielle, Rhône-Alpes (91,1%).


Elle se partage entre un département en forte croissance (Puy-de-Dôme, 655 498 habitants) qui concentre près de 50% de la population régionale, et trois départements à la moyenne d'âge plus élevée et moins peuplés (Allier, Cantal, Haute-Loire), mais qui connaissent des pôles de redéploiement.


La région d'Auvergne est habitée depuis plus de 15 000 ans. Ses habitants ont donc pu voir les éruptions volcaniques à l'origine des volcans les plus jeunes de la chaîne des Puys (4 000 à 12 000 ans av.J.-C). On estime que vers 250 à 50 av.J.-C., la population des Arvernes, les Gaulois les plus riches de la Gaule Antique, était de l'ordre de 450 000 personnes pour un territoire comparable au département du Puy-de-Dôme actuel.


Les principaux foyers de peuplement se trouvent près des cours d'eau (Allier, Tiretaine), les places de marché (Brioude) et les bassins industriels (Clermont-Ferrand, Montluçon, Cournon, coutellerie à Thiers, Moulins, Vichy, Aurillac, Le Puy). Les villes représentent plus de 70% de la population, tandis que les campagnes, après un fort exode rural au début du XXe siècle ont perdu l'essentiel de leur population.


Aujourd'hui Clermont-Ferrand, sa capitale historique, représente plus du quart de la population de la région.

Musée

La commune de Vichy compte cinq musées:


.le musée des Arts d'Afrique et d'Asie,

.le musée surréaliste François-Boucheix, exposition d'oeuvres de François Boucheix,

.le musée municipal de Vichy,

.le musée de l'Opéra:créé en 2002, cette structure "conserve et met en valeur les archives de l'opéra de Vichy",

.le musée Valéry-Larbaud, où sont exposées les oeuvres de l'écrivain Valéry-Larbaud.

Les eaux de Vichy

Le premier périmètre du bassin de Vichy a été créé en 1861. Il a été modifié à plusieurs reprises jusqu'en 1930.


Les vertus des eaux thermales de Vichy, appelée Aquis Calidis dans la Table de Peutinger (une copie du XIIIe siècle d'une carte romaine), étaient déjà connues à l'époque de la Tène (de 450 av. J.-C). Les Romains leur firent honneur, et elles furent remises à la mode à partir du XVIIe siècle. Les sources minérales produisent des eaux chargées en bicarbonate de sodium et en gaz carbonique ainsi que de nombreux oligo-éléments. Les curistes qui fréquentent les établissements thermaux viennent soigner leurs foie, vésicule biliaire, pancréas, estomac et intestin.


Les six principales sources sont classées en deux catégories:


Les sources de la ville de Vichy
Source et explication
Température
Sources chaudes
Source Chomel.

La source Chomel doit son nom au médecin qui la fit aménager en 1750

43°C
Source Grande Grille.

La source Grande Grille doit son nom à une grille qui en interdisait autrefois l’accès au bétail. Elle était utilisée en buvette en 1734 et rejoint le hall des Sources en 1903.

39°C
Source de l'Hôpital.

La source de l’Hôpital jaillit derrière le Casino, près de l’endroit où se trouvait le premier hôpital de la ville

34°C
Sources froides
Source Lucas.

La source Lucas est nommée ainsi en souvenir du baron Lucas, un médecin inspecteur qui acheta la source au nom de l’Etat, au début du XIXe siècle. Elle a porté plusieurs noms, comme la « Source des Galeux ».

27°C

La source du Parc jaillit dans le Parc des Sources. Elle a porté plusieurs noms. Elle apparaît en 1844 et devient intermittente en 1850.

23,8°C
Source des Célestins

La source des Célestins doit son nom à un ancien couvent fondé en 1410, dont il reste quelques vestiges.
22°C
  


En dehors de la source du Parc, ces sources sont gérées par la Compagnie de Vichy.


Par ailleurs, deux eaux (Vichy Saint-Yorre et Vichy Célestins) et des sels minéraux de Vichy sont commercialisées internationalement, pour leurs vertus bienfaisantes.


L'eau de Vichy Saint-Yorre, nom commercial de la "Royale France", est captée dans le département de l'Allier à Saint-Yorre, Mariol et Hauterive et dans celui du Puy-de-Dôme à Saint-Sylvestre-Pragoulin et Saint-Priest-Bramefant. Celle de Vichy Célestins est captée à la source du même nom, à Vichy même, boulevard Kennedy.
  

Patrimoine culturel

L'Unesco a inscrit Vichy le 7 juillet 2014 sur la liste indicative du patrimoine mondial dans la série "Grandes villes d'eaux d'Europe" (en anglais: Great spas of Europe).

Après la Seconde Guerre mondiale

A partir des années 1960, le maire Pierre Coulon lance un programme de constructions qui donne à la ville son aspect actuel. De nouveaux quartiers sont construits tandis que l'Allier est aménagé pour réaliser un lac de retenue destiné aux loisirs.


Le barrage de l'Europe en béton, faisant office de pont, date de 1963. Il se compose de sept passes de 30 m de long chacune.


La rotonde du lac est bâtie la même année par l'architecte Louis Marol, en béton. Il s'agit d'un restaurant de plan circulaire construit sur l'Allier même. Elle est rouverte en 2009 après changement de propriétaire.


L'église Sainte-Bernadette des Garets est inaugurée le 16 avril 1967 par Mgr Bougon. Outre la particularité d'être dotée de sept cloches provenant de la paroisse de Montgolfier en Algérie (rapatriées par M.et Mme Meyer), elle possède une Vierge en bois pétrifié. En 2005, deux toiles murales de Josette Bournet sont installées de part et d'autre de la porte d'entrée. Représentant une "Crucifixion" et une "Piéta", ces toiles de grandes dimensions ont été réalisées en 1961 pour répondre à une demande du chanoine Côte qui souhaitait orner l'église de Saint-Louis à Vichy. 

De 1870 à 1944

Au croisement du boulevard de Russie et de la rue Alquié se trouve un bâtiment construit en 1884 et surmonté d'une tourelle qui lui donne son nom, le tout étant dû à l'architecte Honoré Vianne.

Le Castel Alameda, au croisement des avenues Eugène-Gilbert et des Célestins, est de l'architecte Henri Décoret qui lui donne un style néo-gothique, et date de 1890.


Même style et même architecte d'Henri Décoret. Construite en brique en 1867, rue de Belgique, cette demeure est une copie miniature de la Ca Giustinian de Venise.


En 1898 Ernest Mizard, architecte, érige le castel flamand, une maison en brique sise au croisement de la rue Alquié et du boulevard de Russie qui s'inspire de la fin de la période gothique et du début de la Renaissance flamande. La toiture brûle en 1933. Entre 1940 et 1944, ce bâtiment est occupé par le secrétariat aux Postes et Communications.


Rue de Longchamp se trouve la villa Yvonette due à Antoine Chanet, qui en est aussi le propriétaire, et au sculpteur Julien Fugier (qui  orne la façade). Construite en 1899, elle est en brique et en pierre.


La très parisienne rue Hubert-Colombier, autrefois rue privée, est bordée de belles villas de tous styles, la plupart classiques ISMH: villa Victor-Hugo de l'architecte Antoine Percilly, en pierre et brique et de style néo-Louis XIII (n°5), la jolie villa Van Dyck, du même architecte, en brique, inspirée de la Renaissance flamande (n°9), la villa Jurietti-un hôtel particulier-construite entre 1895 et 1897 par Despienne, en pierre et de style néo-Renaissance (n°11), la villa Art nouveau, par Antoine Percilly, appartient toujours à la famille Colombier, l'impressionnante villa située au n°12 (1900), surmontée d'une rotonde en ardoise, a été récemment ravalée, ce qui a permis de retrouver la blancheur originelle de la pierre (elle aurait abrité l'ambassade du royaume de Siam pendant la Seconde Guerre mondiale); le chalet du gardien est construit en 1896 par Honoré Vianne en brique et en bois au croisement des rues Hubert-Colombier et du Maréchal Foch.


La villa Anne-Marie, située rue Albert-Londres, est l'oeuvre de l'architecte Paul Martin, qui y habitait. Il la fait construire en 1902 en brique et en pierre.L'architecte Henri Vianne disposait lui aussi d'un hôtel particulier, rue Roovère, construit entre 1887 et 1890.


L'Alhambra est construite en 1898 par Antoine Percilly, rue Sornin. Elle est de style mauresque avec des stucs verts et bleus qui copient ceux de la porte de la justice d'Alhambra de Grenade.


Le Castel gothique, situé au 15 boulevard de Russie, est construit en pierre et en brique en 1910 par Samuel Henriquet. Le bâtiment se caractérise par son style gothique.


La villa Art nouveau, rue de Strasbourg, est construite au début du XXe siècle en pierre dans un style Art nouveau.


La villa du docteur Frémont, de style néo-classique, date de la fin du XIXe siècle (7 rue Prunelle).


La villa Messidor, rue de Verdun, de l'architecte Adrien Dacq date du début du XXe siècle.


Au boulevard Carnot se situe la villa mauresque, bâtie en 1906 par les architectes Henri Décoret et Antoine Percilly, est d'influence orientale.


La villa du docteur Maire est construite en 1911 par Samuel Henriquet entre la rue du Golf et le quai d'Allier. En calcaire et en granit, cette bâtisse qui possède une tourelle avec mâchicoulis est d'influence néo-gothique.


Centre des Dômes.Centre des Dômes



Photographie de l'intérieur de l'église Notre-Dame-des-Malades.L'intérieur de l'église Notre-Dame-des-Malades




L'architecture est également à l'honneur concernant le thermalisme. En 1881 le docteur Lejeune (1848-1905) fait construire un établissement de soins (16 avenue Thermale) à la façade néo-baroque.


Le hall de la source des Célestins date de 1908. En stuc, en pierre et en bois, il est dû à Lucien Woog. Il est de forme ovale et composé d'arcades en plein cintre. Il abrite une vasque par où sort la source des Célestins.


Le hall des sources, qui se trouve dans le parc des sources, est en fer et en bois. Le hall, construit en 1902, est réaménagé en 1977, et depuis toutes les sources arrivent dans ce bâtiment.


Le centre thermal des Dômes (aujourd'hui Thermes des Dômes), situé à proximité du Palais des Sources, est construit entre 1899 et 1903 à partir de plans établis par Charles Le Coeur et Lucien Woog. En grès, le bâtiment de style mauresque long de 170 m s'étend sur un terrain de trois hectares. L'extérieur, notamment le dôme, est habillé de mosaïques au camaïeu bleu et or, d'Alexandre Bigot. Le hall comporte deux peintures d'Alphonse Osbert, La Source (1903), une fresque représentant des personnes buvant à une source, et Le Bain (1904), où l'on voit des femmes se baignant, le tout étant de style symboliste marqué par la rigidité des corps. Des escaliers, dans le hall central, créés par le ferronnier Emile Robert conduisent à des balcons.



Des édifices religieux sont aussi construits. C'est le cas de la chapelle de l'hôpital des architectes Coquet, Barrody et Percilly, érigée en 1887 pour doter le nouvel hôpital d'une église.


Le temple protestant voit le jour en 1913. Il est érigé par Samuel Henriquet, avec un style néo-gothique (rue Max-Durand-Fardel).



Photographie de la façade de la Maison du Missionnaire.Façade de la Maison du Missionnaire



La Maison du Missionnaire, rue Mounin, date de 1922 et a été reconstruite en 1931 dans sa forme actuelle. Elle est fondée par le R.P Henri Watthé, ancien missionnaire en Chine, pour accueillir les missionnaires malades. Typique avec son architecture années 1920, coiffée d'un toit-terrasse en forme de pagode, elle abrite une structure d'hébergement et de restauration, à proximité des établissements thermaux. Elle dispose d'un oratoire, d'une bibliothèque, d'un réfectoire et d'une terrasse dominant la ville, ainsi que de la Chapelle des Missions de Vichy, avenue Thermale.


L'église Notre-Dame-des-Malades, située rue d'Allier, adossée à l'église Saint-Blaise, est bâtie entre 1925 et 1931 par les architectes Antoine Chanet et Jean Liogier. En béton, l'église possède une coupole atteignant une hauteur de 42 m, décorée par les frères Mauméjean d'une fresque en trois parties: Ancien Testament (Synagogue), Nouveau Testament (Clovis, Louis XIII et Louis XVI) et le Christ en croix-au centre de la coupole se trouve une représentation de Dieu. Le clocher n'est construit qu'en 1956.


Des bâtiments sont construits pour les loisirs. Ainsi du stade équestre construit en 1887 et en 1888 par Jean Décoret (rue Jean-Jaurès) pour accueillir le concours hippiques du Sud-Est qui se déroulait auparavant à Lyon. Des courses cyclistes et des concours agricoles s'y sont également déroulés. Des concours de saut d'obstacles et des courses de lévriers y ont encore lieu.


Plusieurs hôtels de la période subsistent:


.Le Thermal Palace situé sur la place Aletti est dû à l'architecte René Moreau. Construit entre 1908 et 1911, il accueille le commandant en chef des forces militaires et une partie du secrétariat d'Etat à la guerre.


.L'hôtel des Ambassadeurs, de style néo-Louis XIII, est lui aussi situé place Aletti, est occupé par le corps diplomatique français entre 1940 et 1944.



Photographie de l'hôtel des Postes.L'hôtel des Postes



D'autres types de bâtiments datent de la période 1861-1944.


La sous-préfecture, sise au croisement de la rue Alquié et de la rue Prunelle est construite à la fin du XIXe siècle. Vichy devient sous-préfecture de l'Allier le 28 août 1941. Près de là se situe la résidence du sous-préfet de l'Allier, construite en 1896 par Henri Décoret, de style néo-classique.


L'hôtel de ville est de l'architecte Antoine Chanet. Sa construction, commencée en 1913, s'interrompt lors de la Première Guerre mondiale, pour s'achever qu'en 1925. Le ministre de l'intérieur, Albert Sarraut, est présent le jour de l'inauguration, le 2 septembre 1928. L'édifice est de style néo-Renaissance et dispose d'un escalier monumental.


L'hôtel des Postes est construit en granit en 1935 place Charles-de-Gaulle. Il est l'oeuvre de Léon Azéma, qui a auparavant construit d'autres bâtiments pour les PTT ainsi que l'ossuaire de Douaumont. Sa façade est proche de celle du Conseil économique et social à Paris. Son standard téléphonique performant a contribué à décider le gouvernement français de se rendre à Vichy en 1940.


Les halles centrales datent de 1935. Construites en béton par Mazon, elles sont inaugurées avec l'hôtel des postes par le ministre des Finances, Marcel Régnier, le 23 octobre 1935.

Influence de Napoléon III à Vichy: 1861-1870

Le chalet Marie Louise depuis le boulevard des États-Unis.Chalet Marie Louise





Le chalet de l'empereur depuis le boulevard des États-Unis.Chalet de l'empereur




Une allée du parc Napoléon III.Parc Napoléon III



Photographie de la façade de l'église Saint-Louis et son parvis rénové.Façade de l'église Saint-Louis



Les séjours réguliers de l'empereur Napoléon III à Vichy (à partir de 1861) le décidèrent à aménager la ville, qui connut alors un véritable boom urbanistique, marqué par la construction de nombreux bâtiments de prestige. Le trajet Paris-Vichy fut facilité par la construction de la gare en 1862. Le premier train y pénétra le 8 mai 1862. Les verrières protégeant les quais sont de style Art Nouveau. La gare fut agrandie en 1977 puis restaurée en 2009. Pour ce qui est des résidences privées, ce sont des chalets qui furent construits. Les plus prestigieux se trouvent sur le boulevard des Etats-Unis. Ils sont dus à l'architecte Jean Lefaure et sont faits de briques et de bois. Le chalet Marie-Louise (n°109), construit en 1863 est le premier que l'empereur commanda à Vichy. Il n'y habita qu'une saison à cause des balcons qui, donnant sur la rue, nuisaient à son intimité. Au 109 bis, se trouve le chalet de Clermont-Tonnerre, construit en 1863 en brique et bois par Jean Lefaure pour le capitaine de Clermont-Tonnerre, qui assurait la sécurité du souverain. Le chalet de l'Empereur, au n°107, fut construit en 1864, pour remplacer le chalet Marie-Louis comme résidence de Napoléon III. Le balcon donnait donc sur le parc. Le chalet des Roses, au n°101, fut bâti en 1864 pour le ministre des Finances de 1861 à 1867, Achille Fould. Il s'inspirait de l'architecture suisse et américaine.


La rue Alquié comporte des logis destinés à la garde, avec une influence londonienne.


Avenue Aristide-Briand se trouve le chalet des suppliques, construit en 1864-1865, et logis du gardien du parc Napoléon sur lequel donnent les chalets du boulevard Kennedy.


Le parc Napoléon-III fut embelli en 1861 et 1862 par la plantation d'arbres réalisée par l'horticulteur Joseph Marie. Une rivière artificielle coulait au milieu du parc, remplacée actuellement par deux bassins. D'autres types de bâtiments furent érigés.


Ainsi en est-il de l'église Saint-Louis, bâtie avenue Paul Doumer en pierre de la Nièvre en 1864, sur demande de l'empereur. Elle avait pour objectif de desservir une paroisse nouvellement créée à Vichy pour tenir compte de l'accroissement de la population de la commune. De style romano-bourguignon, sa façade avec baies en plein cintre et rosace rappelle le style gothique de transition. A l'intérieur, on note la présence de vitraux à la gloire de la famille impériale avec des représentations de saints dont les noms sont ceux de membres de la famille Bonaparte. Entre 1913 et 1918, le peintre symboliste Alphonse Osbert réalisera trois décors pour le choeur dont deux sont inspirés de l'oeuvre de Puvis de Chavanne. Dans le troisième, il évoque un passé vichyssoise Josette Bournet qui seront reléguées dans les combles par ses successeurs avant d'être données en 2006 à l'église Sainte-Bernadette-des-Garets.


Le casino (actuellement palais des Congrès) fut construit en 1865 en pierre par l'architecte Charles Badger. Il comportait un théâtre, une salle de bal, un salon de lecture et une véranda. En 1995, Jean-Guilhem de Castelbajac, Frédéric Namur et Guy Degranchamps en firent un palais des congrès. La façde Sud qui donne sur la rue du Casino est de style néo-Louis XIII. La façade nord, qui donne sur le parc, est de style néo-baroque. Elle comprend une partie centrale et deux avant corps comportant chacun quatre cariatides représentant les saisons et surmontées chacune d'un fronton, comportant une horloge (à gauche) et un baromètre (à droite). En 1901 le casino fut agrandi par un bâtiment en pierre dû à l'architecte Charles Le Coeur qui ajouta au casino des salons, des déambulatoires, un grand hall et un théâtre. La salle de théâtre comporte environ 1 400 places. La chute du Second Empire ne mit pas un terme à la fréquentation de Vichy par les gens fortunés, qui construisaient dans la ville.


Le pont de Bellerive ("Pont de Vichy") permettant d'accéder à la commune de Vesse (Bellerive-sur-Allier depuis 1903)a été ouvert à la circulation en 1870. En 1866 le pont a été détruit par la crue du 27 septembre. Il a été inauguré le 11 septembre 1932 par élargissement et solidification de cet ouvrage.

  

Culture et patrimoine

Lieux et monuments


Construits avant 1861



Image illustrative du Couvent des Célestins depuis la Source des Célestins.Couvent des Célestins, avant restauration




Le patrimoine architectural de la ville est récent (XIXe et XXe siècles) mais quelques vestiges antérieurs ont néanmoins subsisté. C'est le cas de la borne militaire, présentée aux Thermes des Dômes. En arkose, haute de 2,35 m, elle date de 248-249 et fut retrouvée en 1880 près des Thermes des Dômes.


Le Couvent des Célestins, situé dans le parc des Célestins, a été construit en pierre au XVe siècle. C'est en avril 1410 que Louis II, duc de Bourbon, a signé l'acte de fondation du monastère de religieux célestins. A côté du bâtiment, étaient prévus une bibliothèque, un logement seigneurial et des jardins. Des bonne réputation, le monastère recevait d'importants revenus et les moines s'enrichissaient. C'est pourquoi l'abbaye fut supprimée par une bulle du pape en 1777 ainsi que par une ordonnance du roi Louis XV en 1778. Elle servit ensuite de mairie avant d'être vendue comme bien national en 1793. Le bâtiment fut démoli à partir de 1795, il n'en reste plus que des vestiges.


Présentation

Type: Maison forte

Construction: Début XVe siècle

Destination: initiale: Couvent

Propriétaire: Propriété publique

Statut patrimonial:  inscrit MH (1927)


Géographie


Région: Auvergne-Rhône-Alpes

Département: Allier

Commune: Vichy

Adresse: Parc des Célestins


Situation


Le couvent était situé sur une terrasse qui domine les berges de l'Allier, en rive droite, au sud de la cité médiévale et du Castel Franc.


Aujourd'hui, le bâtiment encore debout se trouve dans le parc des Célestins, entre le quartier du vieux Vichy et le campus universitaire Albert Londres. En contrebas, au pied de la terrasse, a été bâti l'édifice qui abrite la source des Célestins.


Histoire


Le couvent des Célestins de Vichy a été construit à l'initiative du duc Louis II de Bourbon, l'église a été commencée en 1402. La construction n'était pas achevée à la mort du duc en 1410, mais le monastère était fondé. L'ordre des Célestins bénéficiait de la protection de la famille royale, et en particulier de la soeur de Louis II et épouse du roi Charles V, Jeanne de Bourbon. Louis II projeta d'y finir ses jours, mais non d'y être enterré. Son petit-fils, Charles, alors comte de Clermont, mais administrateur du duché en:

.l'avenue des Célestins, qui relie ce quartier à la gare,

.le Vichy Spa Les Célestins et l'hôtel de luxe associé, établis plus au nord, dans la zone thermale.


Le Castel Franc


Photographie du Castel Franc.Le Castel Franc
   

Le Castel Franc, situé boulevard Kennedy, a été construit en pierre à la fin du XVe siècle sur les anciens remparts de Vichy. La demeure fut la propriété de la même famille depuis le XVIe siècle. De 1801 à 1822 le Castel Franc a accueilli la mairie de Vichy. La façade a été refaite dans le style néo-gothique en 1880.



Le pavillon Sévigné (boulevard Kennedy) date du XVIIe siècle. En 1676 et en 1677 la marquise de Sévigné a suivi une cure à Vichy pour soigner ses rhumatismes aux mains et elle logeait dans la partie ancienne de la demeure (dans le bâtiment en chaînage et en pierre de Volvic.


L'église Saint-Blaise, sise place de la Vieille-Eglise, est composée de pierres de Volvic. Le chevet rappelle son origine romane. Au XVIe siècle elle a été rattachée à la chapelle du château. Elle abrite les sépultures de la bourgeoisie et des intendants des eaux de la ville.Le curé de l'église l'a fait remanier fortement à partir de 1873 (proche néo-classique).


La maison Bardon, rue de la Porte de France, construite au début du XVIe siècle.Les Vict de Pontgibaud y résidèrent de 1598 jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.


La maison natale d'Albert Londres, sise au croisement des rues Besse et de la Porte-Saint-Jean, date du milieu du XIXe siècle. Elle est actuellement à l'abandon.


La villa Strauss (4 rue de Belgique), en brique, est due à l'architecte Hugues Bartillat, bâtie en 1858, de style néo-Louis XIII, elle devait accueillir le chef d'orchestre Isaac Strauss. Napoléon III y habita en 1861 puis en 1862 car les chalets impériaux, où il devait résider, étaient encore en construction.