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samedi 10 juin 2017

Aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées

Ville: Tarbes et Lourdes

Code AITA: LDE
Code OACI: LFBT

L'aéroport international Tarbes-Lourdes-Pyrénées (code AITA: LDE et code OACI: LFBT) est un aéroport français, situé sur la commune d'Ossun (Hautes-Pyrénées) et desservant les villes de Tarbes et Lourdes. Avec environ 382 000 passagers en 2016, c'est le 3e d'Occitanie derrière Montpellier-Méditerranée et le 30e de France métropolitaine.

Géographie et accès

L'aéroport a été implanté à Ossun aux pieds des Pyrénées entre Tarbes et Lourdes dans le département des Hautes-Pyrénées et la région Occitanie. Il dessert les bassins d'activité de Tarbes et de Lourdes mais son rayon d'action s'étend sur tout le département, le Béarn, le sud du Gers et jusqu'au Comminges.

A la fois à 10km du centre de Tarbes et 10km de celui de Lourdes, l'aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées est accessible par l'autoroute A64, sortie 12(Tarbes-Ouest) et la RN21 en 2X2 voies jusqu'à Lourdes et Argelès-Gazost, enfin deux gares TGV (Tarbes et Lourdes) permettent aux passagers plus éloignés de se rendre à l'aéroport via la navette mise en place par le Conseil Général il y a peu.

Histoire

Anciennement appelé aéroport de Tarbes-Ossun-Lourdes, c'est le 16 mai 1948 que l'aéroport ouvre, l'aérogare se résume alors à trois pavillons en bois. La CCI de Tarbes et des Hautes-Pyrénées prend la concession de la plateforme en 1958, dès lors l'aérogare en "dur" est construit et l'aéroport accueille le futur pape Jean XXIII pour le centenaire des apparitions, le 23 août de la même année, Urbain Cazaux inaugure officiellement la nouvelle aérogare.

De 1959 à 1966, les travaux d'aménagements permettent d'accueillir les gros porteurs et l'aéroport enregistre ses 100 000 premiers passagers et en 1966, une gare d'accueil est réalisée pour les passagers handicapés et c'est au début des années 60 qu'Air Inter ouvre une ligne quotidienne entre Tarbes et Paris-Orly. En 1967, un Boeing 707 se pose pour la première fois sur les pistes pyrénéennes. Dès 1974, l'aéroport peut accueillir B747 et autres DC10, c'est le début des vols transaltantiques et un B747 de la Pan Am en provenance de New York se pose majestueusement sur la plateforme. En 1983, marque le premier voyage de Jean-Paul II dans les Hautes-Pyrénées, il est accueilli sur les pistes par le Président Mitterrand. Avec la disparition d'Air Inter en 1997, Air France reprend temporairement la ligne sur Paris-Orly avant de cesser son activité rapidement, c'est alors Air Toulouse qui jusqu'en 1999 assurera deux liaisons quotidiennes entre Tarbes et Paris-CDG.

Entièrement reconstruit en 1999, son architecture contemporaine semble rappeler celle de basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes elle-même dotée de "bras" d'accès vers la basilique de l'Immaculée-Conception la surplombant, l'aéroport change alors de nom.  En 2000, on voit l'arrivée d'Air Lib qui rouvre une ligne bi-quotidienne avec Paris-Orly Sud jusqu'à son dépôt de bilan en février 2003, c'est Aéris Express en juin 2003 qui reprend la liaison avec une politique low-cost qui connaîtra un certain succès jusqu'au dépôt de bilan de cette compagnie quelques mois après.

Le 1er juin 2004, Air France By Britair reprend la liaison sur Paris-Orly laissé vacante, à raison d'un aller-retour par jour et met en place 2 rotations supplémentaires par jour accueille Jean-Paul II sur le tarmac. En 2008, l'année du Jubilé, marque une croissance nette du trafic aérien. En avril 2009, JetAirFly ouvre une ligne bi-hebdomadaire avec Bruxelles et c'est au tour de Ryanair qui, le 20 décembre de la même année propose de relier Tarbes à Londres-Stansted deux fois par semaine.

La délégation de service public auparavant attribué à la chambre de commerce et d'industrie de Tarbes et des Hautes Pyrénées cesse le 1er janvier 2009 et l'aéroport de Tarbes-Lourdes-Pyrénées est depuis géré par la SEATLP SAS, société du groupe SNC-Lavalin.

C'est en avril 2010 que BMI Baby ouvre une ligne bi-hebdomadaire sur Manchester, pendant que Thomas Cook Airlines vient renforcer à raison de deux vols supplémentaires par semaine la desserte sur Bruxelles déjà proposée par JetAirFly et Air France by Britair ouvre une ligne sur Figari la même année, remplacée aujourd'hui et ce tous les étés par Ajaccio opéré par Hop une fois par semaine.

Ryanair renforce sa position en proposant dès avril 2011 deux vols hebdomadaires vers Milan et la compagnie Meridiana Fly offre une liaison Tarbes-Rome à raison de quatre vols par semaine.

En juin 2012, Vueling ouvre une ligne bi-hebdomadaire vers Barcelone, remplacée dès avril 2014 par deux vols hebdomadaires sur Madrid opérés par Ibéria jusqu'en août 2015 date à laquelle la compagnie espagnole quitte elle aussi la plateforme.

Arrivée en 2014, Ryanair propose désormais Londres, Milan, Rome et Cracovie, à raison respectivement de cinq vols hebdomadaires pour la première, et deux pour les autres destinations. Hop Air France ressigne ses obligations de service public (OSP) pour cinq ans proposant toujours 19 vols par semaine sur Paris-Orly, opérés en CRJ-700 de 72 places, remplaces fin 2016 par des Fokker-100 de 104 sièges. Brussels Airlines s'implante la même année avec deux vols hebdomadaires, pour l'instant seulement l'été, et en concurrence directe avec JetAirFly. Enfin la compagnie espagnole Albastar ouvre une base dans la foulée et propose des vols saisonniers vers Rome, Milan, Naples et Palerme.
  

jeudi 8 juin 2017

Aéroport de Rodez-Aveyron

Ville: Rodez

Code AITA: RDZ

Code OACI: LFCR


Le tarmac de l'aéroport


L'aéroport Rodez-Aveyron est un aéroport français situé sur la commune de Salles-la-Source, à 12km au nord-ouest de Rodez, dans le département de l'Aveyron et en Midi-Pyrénées. Troisième plate-forme de la région après Toulouse-Blagnac et Tarbes -Lourdes Pyrénées, Rodez-Aveyron est la principale plate-forme aéroportuaire du sud-Massif central, située en 2015 au 44e rang pour le trafic passagers commerciaux, en perte de 6 places par rapport à 2014.

Situation géographique et présentation

Situation géographique

L'aéroport Rodez-Aveyron, appelé également aéroport Rodez-Marcillac (code AITA: RDZ et code OACI: LFCR) est un aéroport français situé à 12 kilomètres au nord-ouest de Rodez sur l'axe routier en direction de Decazeville et de l'autoroute A20, dans le département de l'Aveyron. Il est la propriété du syndicat mixte pour l'aménagement du territoire et de l'exploitation et la chambre du commerce et de l'industrie de l'Aveyron et est géré par la SAEML AIR 12.

Présentation

La plate-forme aéroportuaire de Rodez dispose d'un parc de stationnement payant de 650 places ainsi que d'un hall pour l'accès aux comptoirs des compagnies, d'enregistrement et des différentes salles d'embarquement. La surface de l'aéroport compte aujourd'hui près de 3 100m² de plancher, après une extension mise en service en 2010. La piste d'atterrissage principale de 2 100m peut accueillir des avions gros-porteurs et l'installation d'un ILS (Instrument Landing System) de dernière génération permet l'atterrissage des avions lors de mauvaises conditions météorologiques. Il existe un espace pour les vols internationaux dit "Schengen".

Cet aéroport a connu un développement notable lors de l'ouverture à l'espace international en mai 2003 mais est en fort déclin depuis 2012.

Disposant de six dessertes aériennes (dont deux toute l'année et quatre saisonnières), l'aéroport rayonne hors des frontières du département: il draine des passagers venant du Cantal, de Corrèze, de Lozère, du Lot et du Tarn, devenant ainsi la plate-forme la plus importante de ces départements après l'aéroport de Toulouse-Blagnac, même si l'aéroport de Brive-Souillac commence à lui faire concurrence. Les destinations régulières desservies directement sont Paris et Lyon (et en saison Dublin, Bruxelles, Milan et Leeds). Par correspondance, de nombreuses autres villes françaises et européennes y sont accessibles rapidement.

Services aux passagers

.Parking payant de 650 places réparti en deux zones de stationnement (P1 et P2)
.Zone de dépose minute
.Ecrans d'affichages de l'état des vols en temps direct
.Comptoirs d'enregistrement, salles d'embarquement nationales et internationales
.Salles d'arrivées et tapis à bagages
.Espace et vitrines du tourisme de l'Aveyron avec des produits régionaux
.Comptoir de compagnies aériennes présentes dans l'aéroport
.Service fret aérien avec les hangars d'ASP
.Comptoirs pour la location de voitures
.Réseau internet haut débit pour ordinateur portable et téléphone mobile
.Salles de réunion et de séminaires
.Brasserie (de 5:30 à 19:00 7/7j)
.Cafétéria
.Restaurant de 50 couverts
.Distributeurs automatiques de denrées alimentaires
.Distributeur automatique de billets


Historique

.1965: Décision de construire un aéroport pour la ville de Rodez. Salles-la-Source accueillera cette plate-forme. Initiative prise par Roland Boscary-Monsservin, maire RPR de Rodez de 1965 à 1983, et de plusieurs entreprises aveyronnaises

.1970: Ouverture de l'aéroport. Création d'une ligne Rodez-Paris, le 1er décembre Compagnie UNI AIR Beachcraft_80 inférieur à 10 places puis 99 de 15 places

.1978: Mise en place de Fokker 27 de 49 places Cie UNI AIR ROUERGUE

.1980: Mise en ligne de Fairchild 227 par la Cie TAT (Fokker 27 Américanisé autonome APU intégrée)

.1981: Mise en ligne temporairement d'appareils de types DC 9, sous traité aux Cies FINNAIR, SAS

.1983: Mise en ligne de Fokker 28 en version 65 places et 85 places

.1999: Ouverture de la ligne Rodez-Lyon avec Hex'Air.

.2000: Réfection des pistes et de la tour de contrôle

.2003: Reprise par Air France de la ligne vers Paris avec la création d'un aller-retour quotidien supplémentaire. Ouverture de la ligne régulière vers Londres et de lignes charter vers Palma de Majorque et Bastia

.2006: Ouverture de la ligne vers Dublin

.2008: Agrandissement du parc de stationnement

.2009 et 2010: Agrandissement de l'aérogare avec la création de nouvelles salles de départ et d'arrivée

.2010: Ouverture de la ligne vers Porto en novembre.
           Décembre: Anniversaire pour les 40 ans du premier vol Rodez-Paris

.2011: La liaison vers Palma n'est plus proposée

.2012: Création de la ligne vers Charleroi

.2013: En février, Ryanair annonce que la liaison avec Porto est supprimée. Le 31 mars, Air France qui assure la ligne Rodez-Paris laisse sa place à une de ses filiales, la compagnie Hop. Elle annonce l'ouverture d'une nouvelle ligne saisonnière entre Rodez et Ajaccio de juin à septembre

.2014: La liaison Castres-Rodez-Lyon n'est plus proposée (dernier vol le 22 janvier 2014)

.2015: Hop! annonce la fin de la desserte saisonnière vers Ajaccio. La desserte de Dublin auparavant assurée " de mars à octobre" est réduite aux seuls mois de juin et juillet

.2016: A compter du 20 janvier, la desserte vers Paris est reprise par la compagnie Eastern Airways.

.2016: Le 21 janvier, Ryanair annonce la compagnie Eastern Airways annonce l'ouverture de 2 nouvelles lignes vers Milan et Southampton

Gérance

En 2010, à la suite d'un appel d'offres dans le cadre d'une délégation de service public, le syndicat mixte a confié la gestion pour une période de 12 ans à la société anonyme d'économie mixte locale (SAEML) AIR12. Cette SAEML est constituée par trois partenaires à parts égales: le conseil départemental de l'Aveyron, Rodez Agglomération et la chambre de commerce et d'industrie de l'Aveyron, ainsi que par trois banques: le Crédit Agricole, la Banque populaire Occitane et la SOREPAR (Caisse d'épargne).

En 2007, la chambre régionale des comptes de Midi-Pyrénées a fait un certain nombre de remarques à la SAEML quant aux relations commerciales entre l'aéroport et Ryanair.

Accès

L'aéroport de Rodez est situé à 15km du centre ville de Rodez. Il est possible de rejoindre la plate-forme en voiture particulière (parking de 650 places) ou en taxis. Cependant, il n'existe pas à ce jour de navettes par autobus, en janvier 2011, deux candidats aux élections cantonales de mars 2011 ont proposé de réaliser une liaison aéroport/centre-ville mais cette proposition n'a pas abouti.

Aéroport de Castres-Mazamet

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Ville: Castres, Mazamet

Code AITA: DCM
Code OACI: LFCK

L'aéroport de Castres-Mazamet est un aéroport français situé sur les communes de Castres, Caucalières, Labruguière et Lagarrigue dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées. Il permet entre autres le désenclavement des villes de Castres et de Mazamet.

Histoire

Créé en 1990, l'aéroport est la propriété du Syndicat Mixte de l'aéroport régional de Castres-Mazamet en étroite collaboration avec le Conseil Général du Tarn, la Communauté d'agglomération de Castres-Mazamet et le Conseil régional Midi-Pyrénées.

Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie du Tarn.

Une station météorologique appartenant au réseau Radôme de Météo-France est implantée sur place depuis le 1er mai 1992.

Accès

.Par autobus: Une navette relie l'aéroport aux villes de Castres et Mazamet

.Par route: L'aéroport est à 10 minutes de Castres et 15 minutes de Mazamet

Projets

En vue d'accueillir prochainement des vols vers de nouvelles destinations, le Conseil régional Midi-Pyrénées a décidé, en 2009, d'apporter 82 000€ de crédit pour agrandir l'aéroport. En mai 2016, des travaux d'extension du hall de l'aéroport sont réalisés pour accompagner la hausse de fréquentation de l'aéroport.
  

Aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne

Image illustrative de l'article Aéroport de Brive-SouillacLogo



Ville: Brive-la-Gaillarde, Souillac

Date d'ouverture: 15 juin 2010

Superficie: 200ha

Code AITA: BVE
Code OACI: LFSL

L'aéroport de Brive-Souillac, également dénommé commercialement aéroport de Brive-Vallée de la-Gaillarde. La compagnie aérienne Airlinair effectuait des rotations vers Paris-Orly en ATR42. L'aéroport a été fermé le 15 juin 2010, la piste étant trop petite pour accueillir des avions récents, il était impossible de l'agrandir car l'aérodrome était entouré d'une zone industrielle. Tous les vols ont alors été reportés sur l'aéroport de Brive-Souillac.

Construction

Le chantier a débuté fin 2005 pour un coût de 48,7 millions d'euros, sur le site de Nespouls/Cressensac. La première pierre de l'aérogare a été le 9 juillet 2009 et la mise en service s'est effectué le 15 juin 2010. Il a été inauguré officiellement le 9 juillet 2010.

L'unique piste, d'une longueur initialement prévue de 1900m, a finalement été portée à 2100m sur 45m de largeur.

Choix du nom commercial de l'aéroport

En septembre 2009, le syndicat mixte chargé de sa gestion, présidé par Jean-Louis Nesti, décide de donner à "Brive-Souillac" (nom de l'aérodrome d'un point de vue aéronautique) le nom commercial de Brive-Vallée de la Dordogne. Cette décision provoque de nombreuses protestations d'élus lotois et de la région Midi-Pyrénées, qui y voient une tentative de favoriser Brive et son bassin aux dépens de Souillac et département du Lot.

Installations

Piste (s)

L'aéroport dispose d'une piste bitumée orientée est-ouest (11/29), longue de 2 100m et large de 45. Elle est dotée:

.d'un balisage diurne et nocturne (feux basse et haute intensité),
.d'un indicateur de plan d'approche (PAPI) pour chaque sens d'atterrissage,
.d'un système d'atterrissage aux instruments (ILS/DME) pour le sens d'atterrissage 29.


Prestations

L'aérodrome est contrôlé ou dispose d'un service d'information de vol (AFIS). Dans les deux cas, les communications s'effectuent sur la fréquence de 121.125MHz. Il est agréé pour le vol à vue (VFR) de nuit et le vol aux instruments (IFR).

S'y ajoutent:

.une aire de stationnement pour l'aviation commerciale,
.une aire de stationnement pour l'aviation générale,
.une aérogare passagers de 2 300m² (capacité de traitement de 200 000 passagers par an),
.des hangars,
.une station d'avitaillement en carburant (100LL et Jet A1) et en lubrifiant


Activités

Transport aérien

Dès le 25 juin 2010, l'aéroport a été relié à l'aéroport de Londres City par trois vols par semaine avec la compagnie CityJet par des Avro RJ85. Portée à quatre rotations en août 2011, elle est réduite d'octobre à avril à deux rotations hebdomadaires. En 2015, il n'existe plus que deux rotations hebdomadaires, uniquement en juillet-août, souvent assurées par des Fokker F50 de 50 places, contre 95 pour l'Avro RJ 85.

Cette ligne avec Londres entrait en concurrence avec celle quotidienne à l'aéroport de Rodez-Marcillac et celle de Ryanair à l'aéroport de Limoges.

Pour l'été 2011, une nouvelle liaison vers Manchester est lancée par Jet2.com à raison de deux rotations par semaine. Elle est abandonnée rapidement, après seulement quatre mois d'activité. La compagnie irlandaise Ryanair ouvre 2013 une ligne vers Maastricht, aux Pays-Bas, avant de la fermer l'année suivante, faute de remplissage.

L'aéroport est aussi relié à celui de Paris-Orly par trois vols quotidiens (un seul le dimanche, aucun le samedi) par la compagnie Hop! qui assure également la rotation du samedi sur Ajaccio.

L'aéroport fut relié à celui de Porto, avec une rotation tous les jeudis ou vendredis durant les mois de juillet-août 2014 et 2015 par la compagnie Europe Airpost, aujourd'hui ASL Airlines France.

Depuis 2016, l'aéroport ne propose que trois destinations (Londres-Stansted, Paris et Ajaccio), contre six encore l'année précédente.

Loisirs et tourisme

.Aéroclub de Brive
.Aéroclub des trois provinces
.Aéroclub de Tulle
.Aquar'ailes
.Association vélivole Cavok

Statistiques

L'aéroport est conçu pour atteindre 250 000 passagers annuels en 2019. Après une forte augmentation l'année de l'ouverture de l'aéroport, en 2010 et 2011, le trafic évolue peu et en 2016, il est inférieur à 67 000 passagers, soit quatre fois moins que ce qui est prévu pour 2019. L'aéroport devrait également perdre de nombreux passagers, à la suite de la fermeture en 2016 des lignes vers Londres-City, Amsterdam et Porto et Lyon en 2017.

mercredi 7 juin 2017

L'aéroport de Toulouse-Blagnac

L'aéroport de Toulouse-BlagnacL'aéroport de Toulouse-Blaganc



Code AITA: TLS
Code OACI: LFBO

L'aéroport de Toulouse-Blagnac est un aéroport français situé à Blagnac, en proche banlieue de Toulouse, dans le département de la Haute-Garonne.

Avec une fréquentation de 8 081 179 passagers en 2016, il s'agit du sixième aéroport français, après l'aéroport de Marseille Provence, et devant l'aéroport international de Bâle-Mulhouse-Fribourg.

Cet aéroport présente notamment pour particularité d'être situé au coeur d'une zone urbaine dense, et d'avoir une double fonction à la fois commerciale et d'essai, pour les constructeurs ATR et Airbus.

L'aéroport est géré par la société ATB. Elle est détenue en majorité par la société Casil Europe, depuis 2015.

Présentation générale et historique

Situation géographique

Vue aérienne de l'aéroport de Toulouse (été 2006): usines d'AéroConstellation au premier plan, Blagnac à gauche. Toulouse couvre les zones urbanisées restantes (Stade, périphérique, coulée verte du Touch, usines d'Airbus dans le quartier de Saint-Martin-du-Touch). Colomiers se trouve à l'extrême droite.

L'aérogare de l'aéroport Toulouse-Blagnac est situé sur la commune de Blagnac, à 6km de la place du Capitole à Toulouse, au coeur de l'agglomération toulousaine.

La majeure partie des pistes se trouve également sur le territoire de la commune de Blagnac. Les extrémités sud-est des deux pistes sont situées sur le territoire de Toulouse et l'extrémité nord-ouest de la piste n°2 est située sur celui de Cornebarrieu. De plus, une partie des installations d'Airbus est située sur le territoire de Colomiers.

L'aéroport est construit sur l'emplacement historique de l'aérodrome de Blagnac, à une altitude de 152m. Au sud, la barrière des Pyrénées est visible tandis qu'à l'est s'étale la ville de Toulouse et sa banlieue. Au sud-est, la Garonne coule le long d'un plateau dont le point culminant est la butte de Pech-David, emplacement privilégié pour observer l'atterrissage ou le décollage des avions dans l'axe des pistes de l'aéroport.

Le climat de l'aéroport est tempéré avec des influences océanique, méditerranéenne et continentale, caractérisé par un été sec et chaud, un automne bien ensoleillé, un hiver doux et un printemps marqué par de fortes pluies et des orages violents. Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest, le vent de sud-est (aussi appelé vent d'autan) et le vent du nord, nettement moins fréquent. Les pistes sont donc orientées nord-ouest à sud-est.

Histoire

Evolution des installations

vue aérienne des installations aéroportuaires en 2006


Dans les années 1930, il y a dans la région toulousaine deux sites aéronautiques, l'aérodrome de Montaudran et l'aéroport de Francazal. La multiplication des liaisons postales font alors de Toulouse une importante plaque tournante, l'égale de Paris pour les liaisons vers l'Afrique et l'Amérique du Sud.  Celle-ci a donc besoin d'un centre aéroportuaire à la hauteur. L'aéroport Francazal se destine à l'être, devenant de plus en plus fréquenté (1 970 départs en 1930, 4 046 en 1932 ) et accueillant tout juste la compagnie Air France. Des travaux d'agrandissement sont nécessaire et effectués mais les besoins de l'armée de l'air, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, ne permettent pas à l'aviation civile de se développer convenablement. Ainsi recherche-t-on un autre emplacement afin de construire un grand aéroport civil.

En novembre 1937, parmi les 20 ou 25 emplacements possibles, c'est celui de Blagnac qui est retenu, un ensemble de 213 hectares au sol très plat et bien dégagé et au raccordement ferroviaire aisé. La dépense prévue est de 25 millions de francs. La construction commence en 1939. Le 1er septembre, date de l'invasion de la Pologne par les armées hitlériennes, ceux-ci ne sont qu'amorcés mais continuent.

En 1939, la première usine aéronautique est montée dans le même secteur, par la Société nationale des constructions aéronautiques du Midi.

Après l'armistice de 1940, l'aéroport de Blagnac devient une école de chasse de la Luftwaffe. Des Focke-Wulf arrivent le 18 avril 1943. L'armée allemande effectue des améliorations. Elle prolonge la piste secondaire. Elle amorce également une liaison de roulement avec l'aéroport de Francazal. Ceci notamment pour se prémunir des bombardements. Mais un bombardement américain, le 25 juin 1944, bouleverse les travaux allemands.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la quasi-totalité de l'industrie aéronautique de la région toulousaine est à reconstruire ou à restaurer. Les prévisions en ce qui concerne le trafic de passagers suggèrent pour l'aéroport de Toulouse-Blagnac un agrandissement vers Beauzelle, Cornebarrien et Colomiers portant sa superficie à 2 170 hectares, l'aménagement de six pistes d'envols de 3 000m par 75, une aérogare de 140m de long d'une surface couverte de 140 000m², un grand hôtel, un restaurant, une buvette, des bureaux pour les compagnies aériennes, un vaste parc de stationnement et une plateforme pour hélicoptères, le tout devant être terminé en cinq ans pour devancer l'Espagne qui négocie avec les américains la création d'un grand aéroport à Madrid. Ainsi se présente le projet "Reynaud", du nom de l'ingénieur d'Air-France qui l'a imaginé. La commission aéronautique du Conseil régional économique, puis une commission restreinte l'examinent, le trouvant réalisable mais ambitieux, dépassant les possibilités et les besoins locaux. Le devis est estimé à un milliard de francs. L'ensemble doit être réduit. Le nombre de pistes est ramené à quatre et les aires de stationnement sont diminuées. En raison de l'effort financier considérable, les travaux ne pourraient se faire que par tranches. Bien que l'aéroport de Toulouse-Blagnac reçoivent la plus grosse partie des crédits accordés au secteur aéronautique de la région toulousaine, ceux-ci ne permettent d'en faire qu'un aéroport régional. Toulouse ne pourra retrouver la place qui était la sienne avant la guerre.

Malgré l'abandon de l'ambitieux projet "Reynaud", l'Etat français engage tout de même des travaux d'agrandissement. La piste principale est prolongée de 1 700 à 2 500m et sa largeur portée à 60m entre l'été 1947 et septembre 1948. La piste secondaire voit sa longueur passer de 970 à 1 600m. Les installations au sol restent cependant insuffisantes. En 1949, un projet d'aménagement est proposé par le service des Ponts et Chaussées et approuvé par le ministre des Travaux Publics comprenant une aérogare pour les voyageurs, une zone de fret, une zone industrielle de 4 hangars pour le garage et l'entretien des avions, ainsi que des aires de stationnement. Le gros oeuvre de l'aérogare(100m de long sur 25 de large) commence le 1er juin 1951. Elle est inaugurée le 12 juin 1953, pour une prévision d'accueil de 900 passagers par jour ou 35 000 passagers par an.

En parallèle, les usines de construction aéronautique se multiplient (Sud-Aviation, Berguet, Potez-Fouga, etc...) pour mettre au point les prototypes de l'Armagnac et de la Caravelle. Cette dernière, premier avion civil à réaction français, effectue son premier vol le 27 mai 1955 au départ de l'aéroport Toulouse-Blagnac.

Au début des années 1960, l'aérogare est étendue pour un meilleur accueil des passagers et une meilleure fonctionnalité: tour de contrôle, bâtiment radar, station d'observation météorologique sont créés ou améliorés. En 1968, la deuxième piste est créée. Longue de 3 500m, elle doit permettre l'envol du dernier-né de l'aéronautique franco-britannique, le Concorde, dont le prototype 001 décolle de Blangnac le 2 mars 1969. Trois ans plus tard, c'est au tour du tout premier avion Airbus, l'Airbus A300, dont le premier vol se déroule le 28 octobre 1972.

En 1978, une nouvelle aérogare (Hall 1) est mise en service pour suivre le développement du trafic aérien. L'ancienne, à 800m de là, est alors affectée à l'aviation d'affaire. Inaugurée le 16 juin 1978, elle porte la capacité de l'aéroport à 2 millions de passagers par an. En 1983, l'aéroport Toulouse-Blagnac est le quatrième aéroport de France avec 17 000m² d'installations et un million de passagers. De nouveaux aménagements, l'installation d'entreprises aéronautiques d'envergures nationale et internationale et l'ouverture de nouvelles liaisons portent la capacité de l'aéroport à 5 millions de passagers par an en 1993, année où est inauguré le Hall. Un grand parking couvert surveillé d'une capacité de 2 500 places, construit en silo, est mis en exploitation en 2001.

En 2002, le Hall A est mis en chantier, lequel s'achève en 2004. Avec sa surface de 7 000m² (dont 2 800m² de bureaux), peut accueillir 700 000 passagers par an et est surtout utilisé pour le trafic issu des appareils qui transportent de 20 à 80 passagers. A sa création, l'appellation de l'ensemble des halls change: le Hall 1 devient Hall B, le Hall 2 devient Hall C.

Le 27 avril 2005, l'Airbus A380 effectue son premier décollage depuis la piste 32L.

En 2006 débute la construction du Hall D ainsi que d'un nouveau parking pouvant accueillir 3 000 véhicules (le Hall D réduisant la capacité du parking existant). Le Hall B, le plus ancien, est modernisé entre 2007 et 2009, un nouveau parking de 4 000places est mis en service en 2009, tandis que le Hall D est mis en service le 10 mars 2010, la capacité totale de l'aéroport passant alors à 8.5 millions de passagers par an.

Durant l'été 2013, la piste historique, 14L/32R, est refaite à neuf.

Evolution de la gestion

L'aéroport était géré par la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Toulouse dans le cadre d'une convention de concession consentie par l'Etat jusqu'en 2008 et dénoncé le 27 mars 2007 lors de la création de la SA Aéroport Toulouse-Blagnac, dont la Chambre de commerce et d'industrie est actionnaire.

Depuis 1999, l'aéroport est dirigée par Jean-Michel Verhnes (ingénieur en aéronautique ENAC dont la carrière s'est déroulée au sein de l'aviation civile française). Il est également président de l'Union des Aéroports Français (UAF) depuis le 18 mai 2011. Il succède à Bruno Blanc-Fontenille, qui était le directeur depuis 1989.

En 2015, l'Etat détient encore 60% du capital de l'aéroport, aux côtés de la Chambre de commerce et d'industrie de Toulouse qui en détient 25%, et des collectivités territoriales (Région Midi-Pyrénées, Département de Haute-Garonne, Communauté urbaine de Toulouse Métropole) qui en possèdent chacune 5%. En juillet 2014, l'Etat annonce vouloir céder jusqu'à 49.99% du capital afin de réduire sont déficit , même si cela ne permet pas de réduire sa dette. En décembre 2014, le consortium Symbiose, constitué de la société Friedmann Pacfic Asset Management (FPAM), et de l'entreprise d'Etat Shandong High Speed Group est retenu par l'Etat pour le rachat de 49,99% du capital de l'aéroport pour 308 millions d'euros, une offre préférée aux propositions françaises de Vinci et Aéroports de Paris. La vente est officialisée le 17 avril 2016 à Casil Europe (China Airport Synerge Investment Limited), société française créée et détenue par Shandong Hi-Speed Group et Friedmann Pacific. Le projet industriel de Casil Europe, axé sur la croissance du trafic de l'aéroport, se concrétise en 2016 par divers investissement destinés à amplifier le projet d'extension de la plateforme, développer le low-cost et mettre en oeuvre une politique de diversification immobilière.

Par ailleurs, la société Airbus loue 100ha de l'aéroport pour préparer les essais en vol, dans le cadre juridique d'une autorisation d'occupation temporaire (AOT), sécurisée l'AOT est prolongée jusqu'en 2092 aux mêmes conditions tarifaires.

Accès à l'aéroport de Toulouse-Blagnac

Transports en commun

Grâce à sa position centrale dans l'agglomération toulousaine, l'aéroport Toulouse-Blagnac est accessible avec des temps de parcours relativement faibles via le réseau Tisséo*.

*Le Tisséo

Image illustrative de l'article Tisséologo


Tisséo est la marque commerciale du réseau de transports en commun de Toulouse et sa région, soit 101 communes.

Organisation

Histoire

A sa création, en 2002, le nom commercial Tisséo rassemble les trois entités assurant la gestion du système de transport collectif de l'agglomération toulousaine. Tisséo-SMTC  (Syndicat mixte des transports en commun), l'autorité organisatrice de transport urbain, regroupe alors les représentants de différentes collectivités locales: les communautés d'agglomération du Grand Toulouse et du Sicoval, le Syndicat intercommunal des transports publics de la région toulousaine (SITPRT), ainsi que le conseil général de la Haute-Garonne. Deux sociétés d'économie mixte sont placées sous la direction du SMTC: la première, la SMAT (Société du métro de l'agglomération toulousaine, aujourd'hui devenue société de mobilité de l'agglomération toulousaine), se charge de la maîtrise d'ouvrage du réseau, tandis que la seconde, Tisséo-SEMVAT (Société d'économie mixte des voyageurs de l'agglomération toulousaine) a pour mission l'exploitation de l'ensemble du réseau de transports en commun.

En 2004, après un appel d'offres, la délégation de service public portant sur l'exploitation du réseau urbain n'est pas reconduite à la SEMVAT, qui en avait la charge depuis 1973, au profit de la société Connex, une filiale de Veolia Environnement (aujourd'hui Transdev). Dès le 1er janvier 2005, l'exploitation du réseau revient ainsi à l'opérateur privé et la marque Tisséo-Connex se substitue à Tisséo-SEMVAT.

Dès cette même année, une importante lutte politique opposant les représentants de la ville de Toulouse à ceux du conseil général, socialistes, s'engage: les premiers souhaitent maintenir en place l'opérateur privé alors que les seconds s'y opposent. Finalement, alors que les socialistes sont encore majoritaires au sein du comité syndical de Tisséo-SMTC, ce dernier vote l'exploitation du réseau en régie directe. Après seulement un an d'exploitation, le 1er janvier 2006, la société Connex se retire et le SMTC exploite les transports en commun en régie de service public. La marque Tisséo-Réseau urbain fait alors son apparition et vient remplacer Tisséo-Connex.

Un nouveau rebondissement se produit en 2006 quand le conseil général quitte le comité syndical de Tisséo-SMTC. Le 14 décembre 2005, un amendement présenté par le député UMP des Deux-Sèvres, Dominique Paillé, est adopté à l'Assemblée nationale. Cet amendement "vise à rendre aux établissements publics de coopération intercommunale-EPCI-le contrôle des syndicats mixtes de transports en commun auxquels ils ont délégué leur compétence transport. Il ne concerne que les EPCI ayant transféré leur compétence transport à un SMTC, dont la population est supérieure à 400 000 habitants. Cet amendement d'équité permet à la collectivité la plus importante de continuer à gérer d'une manière majoritaire la vie desdits syndicats". L'amendement "Paillé" implique donc que la communauté d'agglomération du Grand Toulouse soit majoritaire au sein du comité syndical, l'organe délibérant de Tisséo, ce qui, jusqu'ici, n'est pas le cas. La répartition des vingt-deux voix au comité syndical (dix pour le Grand Toulouse, une pour le Sicoval, une pour le SITPRT et dix pour le conseil général de la Haute-Garonne) devait donc évoluer au détriment du conseil général. Alors qu'il était prévu de passer à douze voix pour le Grand Toulouse et à huit voix pour le conseil général, aucun accord ne sera finalement trouvé et le 4 juillet 2006 le conseil général de la Haute-Garonne se retire du SMTC. Depuis cette date, le comité syndical de Tisséo-SMTC ne compte alors plus que douze membres.

Face aux problèmes induits par le départ du conseil général (dont la participation financière n'est plus systématiquement assurée) et par les situations de blocage traversées par la régie (prolongement de la ligne B du métro et mouvements de grève du personnel notamment), il a été décidé de modifier son statut. Ainsi, depuis le 1er avril 2010, l'ancienne régie des transports urbains à simple autonomie financière est devenue un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), au même titre que la RATP ou la SNCF.

Le 1er janvier 2013, le réseau Tisséo adopte une nouvelle signature "Tisséo, c'est tout moi!", et cette même année 2013,une nouvelle sérigraphie est adoptée pour les nouvelles acquisitions de bus destinés aux lignes à haut niveau de service, des "Linéo".

Fin 2013, le réseau annonce l'abandon progressif des autobus diesels au profit de véhicules GNV et hybrides d'ici à 2025.

Tisséo-SMTC

Tisséo-SMTC, pour "Syndicat mixte des transports en commun", est l'autorité organisatrice de transports sur le périmètre de transport urbain de l'agglomération toulousaine. Il réunit:

.Toulouse Métropole (14 élus)
.le Sicoval (2 élus)
.le Muretain (2 élus)
et le SITPRT (2 élus)


Tisséo-Réseau Urbain

Il a pour objet principal "l'exploitation, le développement et la commercialisation du service des transports publics urbains de personnes de l'agglomération toulousaine". Tisséo exploite le réseau sous la forme d'un EPIC depuis avril 2010, succédant à une régie directe, qui elle-même succédait depuis 2004 à la SEMVAT, qui était une société d'économie mixte. En 2014, la régie était composée de 1 648 salariés rattachés à l'exploitation bus et tram, 223, à la maintenance bus, 309 était rattachés au métro, 124, à la sûreté.

SMAT

Le SMAT, pour "Société de la Mobilité de l'Agglomération Toulousaine" (anciennement "Société du métro de l'agglomération toulousaine", changé début 2010 car cette société s'occupe aussi du tramway et des voies de bus en site propre) est une société publique locale qui a pour mission d'organiser l'étude et la construction de nouvelles infrastructures. Maître d'ouvrage délégué de Tisséo, son capital est détenu à:


.50% par Tisséo-SMTC
.18,75% par la Toulouse Métropole
.16,67% par la Haute-Garonne
.10,83% par Toulouse
.2.50% par le SITPRT
et 1.25% par le Sicoval


Le réseau

Tisséo gère deux lignes de métro de type VAL (lignes A et B), deux lignes de tramway de type Citadis 302 (lignes T1 et T2), quatre-vingt-trois lignes de bus (dont six lignes spéciales et deux en site propre), neuf TAD et 24 lignes scolaires. Les lignes TER cadencées (lignes C et D) sont exploitées par la SNCF.

Tramway de Toulouse

Toulouse possède depuis le 29 novembre 2010 une ligne de tramway. La ligne T2 a été inaugurée le 11 avril 2015.

Les lignes de bus Linéo et ordinaires

90 lignes de bus urbaines sont exploitées par Tisséo-EPIC, en plus de 54 lignes de service affrétés (dont TAD et scolaire). Le réseau s'étend ainsi sur 866,8km (1387,8km avec les services affrétés). On compte 595 bus sur le réseau et 99 bus affrétés qui desservent 2791 arrêts (hors sous-traitance). Juste avant la mise en service de la ligne B, ce sont les bus qui effectuaient le plus de déplacements sur le réseau (200 000 voyageurs par jour, contre 170 000 pour le métro).

Le transport à la demande

Le service de transport à la demande (TAD) est un dispositif de transport public souple et pratique pour la desserte de secteurs peu denses. Il fonctionne sur réservation, deux heures au moins avant le déplacement.

Tarifs

Les titres de transport peuvent s'acheter en station de Métro/Tramway, dans les agences Tisséo et dans les commerces partenaires. Le ticket "1 Déplacement" ainsi que le ticket 2 Déplacements Journée" peuvent être achetés à bord des bus. Le ticket "1 Déplacement Aéroport" peut être acheté à bord de la Navette Aéroport.

Réseaux

Tickets

.1 Déplacement: 1.60€
.2 Déplacements: 3.10€
.10 Déplacements: 13.40€
.Ticket soirée: 3.10€
.Pass 1 jour: 5.50€
.Pass 2 jours: 8.50€
.Pass 3 jours: 10.50€
.Ticket Tribu: 5.50€


Carte Pastel

.10 Déplacements: 13.40€
.10 Déplacements -26 ans: 4€
.10 Déplacements Etudiants (26-35 ans): 9.80€
.10 Déplacements: Familles nombreuses: 9.80€
.10 Déplacements Invalides (jusqu'à 80%): 9.80€
.Abonnement 7 jours: 14.20€
.Abonnement 31 jours: 46.80€
.Abonnement 31 jours -26 ans:10€
.Abonnement annuel: 468€ ou 39€/mois
.Abonnement annuel -26 ans: 100€

Tourisme

.Pass Tourisme 1 jour: 19.50€
.Pass Tourisme 2 jours: 26.50€
.Pass Tourisme 3 jours: 33.50€

La différence en le "Pass Tourisme" et le "Pass Classique" est que le "Pass Tourisme" permet des réductions sur les sites touristiques de Toulouse.

Tarif Navette Aéroport

Ticket

.1 Déplacement Aéroport: 8€
.Pass Journée Aéroport: 15€
6 Déplacements Aéroport: 35€

Carte Pastel

.7 Jours Aéroport: 18.80€
.31 jours Aéroport: 56.40€
.Annuel Aéroport: 564€ ou 47€/mois

Tarif Réseaux Arc en Ciel+Tisséo

Carte pastel

.Combi 31 jours-1 zone: 60€
.Combi 31 jours -2 zones: 75€

Gratuité

La gratuité est accordée sur le réseau Tisséo sous certaines conditions:

.Moins de 4 ans
.Seniors de plus de 65 ans
.Scolaires (Prise en charge par le Conseil général de la Haute-Garonne)
.Demandeurs d'emploi (Prise en charge par le Conseil général de la Haute-Garonne)
.Allocataires du RSA (Prise en charge par le Conseil général de la Haute-Garonne)
.Personnes invalides (à plus de 80%)
.Personnes accompagnant des personnes invalides

En 2010, sur 141 millions de voyages, il y a eu près de 49 millions de voyages gratuits.

mardi 30 mai 2017

Réseau routier de la région Midi-Pyrénées

Autoroutes:

A9-E15-E80 (La Languedocienne, La Catalane: Orange-Frontière espagnole)
A20-E9 (L'Occitane: Vierzon-Toulouse)
A54-E80 (La Camarguaise: Nîmes-Salon-de-Provence)
A61-E80 (Autoroute des Deux-Mers: Narbonne-Toulouse)
A62-E72 (Autoroute des Deux-Mers: Toulouse-Bordeaux)
A64-E80 (La Pyrénéenne: Toulouse-Bayonne)
A66-E9: (Toulouse-Pamiers)
A68 (Autoroute du Pastel: Toulouse-Albi)
A75-E11 (La Méridienne: Béziers-Clermont-Ferrand)
A620: (Périphérique ouest de Toulouse)
A621 (Fil d'Ariane: Toulouse-Aéroport de Toulouse-Blagnac)
A624 (Toulouse-Colomiers)
A645 (A64-Montréjeau)
A680 (A68-Verfeil)
A750 (Clermont-l'Hérault-RN 109)


Routes nationales

RN 20-E9: Pamiers-Espagne
RN 21: Limoges-Lourdes
RN22: L'Hospitalet-près-l'Andorre-Andorre
RN 88: Lyon-Albi
RN 100: Avignon-Remoulins
RN 106: Nîmes-Balsièges
RN112: Mazamet-Castres
RN 116: Perpignan-Espagne
RN 122: Aurillac-Figeac
RN 124: Toulouse-Mont-de-Marsan
RN 125: Montréjeau-Espagne
RN 126: Toulouse-Castres
RN 224: L'Isle-Jourdain-Blagnac
RN 320: L'Hospitalet-près-l'Andorre-Porté-Puymorens
RN 524: Langon-RN 124
RN 580: Bagnoles-sur-Cèze-A9

Géographie de la région Pyrénées

Etat actuel

Midi-Pyrénées est une région située au sud de la France. Elle est la plus vaste de France métropolitaine, avec une superficie de 45 348km² comparable à celle du Danemark, et plus grande que celles de pays tels que la Belgique ou la Suisse. La limite sud est constituée par la frontière avec l'Espagne et la principauté d'Andorre. Midi-Pyrénées est limitrophe avec quatre régions françaises: l'Aquitaine à l'ouest, le Limousin au nord, l'Auvergne au nord-est et le Languedoc-Roussillon à l'est.

Midi-Pyrénées compte huit départements:

-L'Ariège
-L'Aveyron
-La Haute-Garonne
-Le Gers
-Le Lot
-Les Hautes-Pyrénées
-Le Tarn et
-Le Tarn-et-Garonne

Son chef-lieu est Toulouse, qui est aussi le chef-lieu du département de la Haute-Garonne. La Garonne est le fleuve principal avec ses cinq affluents: le Gers, l'Ariège, Le Lot, La Save et Le Tarn. Il y a deux massifs montagneux importants en Midi-Pyrénées: les Pyrénées au sud et le Massif central au nord-est de la région. Les Pyrénées ne constituent pas forcément une frontière naturelle avec l'Espagne: le Val d'Aran en Espagne, également de culture occitane et frontalier avec la région Midi-Pyrénées, se situe versant nord des Pyrénées et constitue le prolongement naturel de la haute vallée de la Garonne.

Projet de refonte des régions de Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon

Les propositions du gouvernement français pour simplifier la structure administrative incluent la diminution du nombre de régions. Dans ce contexte, il est envisagé de fusionner les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Une telle fusion reconstituerait peu ou prou le territoire du comté de Toulouse, augmentés du Gers, des Hautes-Pyrénées, du Comminges et du Couserans.

lundi 29 mai 2017

Administration de la région Midi-Pyrénées

Les départements issus de l'ancien comté et ancienne province royale française ainsi que la partie ouest du Languedoc (actuel département de la Haute-Garonne et du Tarn), nord et ouest de la Gascogne et du Tarn), nord et ouest de la Gascogne (actuel département de l'Aveyron, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrénées et de Tarn-et-Garonne) et du Comté de Foix (actuel département de l'Ariège) furent inclus dans la région administrative de Midi-Pyrénées qui recouvre les départements de l'Ariège, de l'Aveyron, de la Haute-Garonne, du Gers, du Lot, des Hautes-Pyrénées, du Tarn et de Tarn-et-Garonne.

Midi-Pyrénées

.Superficie: 45 348km²

.Population: 2 926 592 habitants(2012)

.Préfecture régionale: Toulouse

.Préfectures: Foi, Rodez, Auch, Cahors, Tarbes, Albi, Montauban

.Densité: 64hab./km²

.Population active: 1 695 050 habitants

.Spécialités industrielles: aérospatiale, aéronautique, pharmaceutique, agroalimentaire

.Agriculture: vin, fruits, légumes et céréales



Histoire de la région de Midi-Pyrénées


Carte de la région avec ses départements, montrant les pays et provinces qui existaient sur son territoire au XVIIIe siècle


Instituée sous la Ve République, la région Midi-Pyrénées est une ancienne région administrative française de huit départements méridionaux, centrée sur Toulouse qui en est la préfecture.

La région Midi-Pyrénées est à cheval sur les provinces de l'Ancien Régime du Languedoc(administré par l'intendant de Montpellier) et la Gascogne (à Auch) 

-toutes deux sous le ressort du parlement de Toulouse-mais diffère quelque peu de ces provinces:

Le Midi est amputé du Bas-Languedoc méditerranéen, d'où provenaient les influences et aspirations historiques de la région, ce qui entraîne une translation du rayonnement de l'antique Narbonnaise de Narbonne vers Toulouse.

Les Pyrénées sont amputées de Collioure, du Massif des Albères (qui ont donné le nom à la chaîne au travers de la Mythologie grecque, voir Pyrène, Hercule et Cerbère) et du Béarn (autrefois attaché aux états pyrénées gascons de Foix, du Comminges, de la Bigorre et de l'Armagnac) de l'intrépide Gaston Phébus.

C'est le creuset le plus latin de la civilisation française. La persistance de l'imprégnation romaine, développé dans la culture dite occitane, visible dans le tracé des lacets antiques des cols pyrénéens du Tour de France aussi bien que dans les paysages des vignobles de Gaillac et de Cahors ou même dans l'anecdotique histoire du roquefort, connu déjà des Empereurs Romains: une fêta qui a mal tourné à la suite d'une histoire très romantique.....

Préhistoire

La mandibule de Montmaurin fut pendant un temps considérée comme le fossile humain français le plus ancien. Son âge a toutefois été revu à la baisse et est estimé aujourd'hui à environ 130 000 ans avant le présent. Attribuée à une forme archaïque d'Homme de Néandertal, elle reste l'un des plus anciens fossiles humains découverts sur le territoire de Midi-Pyrénées.

Toutes les périodes de la Préhistoire sont présentes, depuis l'Acheuléen connu par de nombreuses sites des terrasses de la Garonne et du Tarn. La Paléolithique moyen est également bien représenté, dans le Quercy (Coudoulous, La Borde)en Aveyron (Le Rescoundudou) ou dans le piémont pyrénéen (Mauran, Grotte du Noisetier).

Le Paléolithique supérieur de la région compte un certain nombre de grottes ornées et de sites majeurs: Niaux, Le Mas-d'Azil, Pech-Merle, Gargas..... L'énigmatique est troublante Vénus de Lespugue (environ 22 000 av.J.C.), découverte en Haute-Garonne, traduit un degré de raffinement artistique très évolué. Le village d'Aurignac a également donné son nom à la culture préhistorique baptisée Aurignacien.

La toponymie des noms de lieux laisse entrevoir des racines de langues parlées dans les Pyrénées et issues de ces civilisations préhistoriques, ces traces subsistent peut être dans la mystérieuse langue basque: aux sources de la Garonne, le Val d'Aran, la vallée des vallées! (du Basque haran: vallée), en est un exemple.

Antiquité

La transition avec la période historique est difficile à décrire, les influences des différentes invasions se superposent et s'amalgament pour constituer le vieux fonds Gaulois. Le port de Collioure est l'exemple même de cet empilement d'influences: sa dénomination la plus ancienne, Pyrénées), était grecque, et elle fut ensuite modifiée par les Ibères. Ces derniers, venus d'Afrique du Nord fondèrent depuis Ibéria (Lérida) de nouvelles cités, comme Elimberris (Auch). On parlera de civilisation "Celtibère"

Des pièces grecques pré-romaine sont retrouvées jusqu'au pied des Pyrénées et témoignent de l'influence des Phocéens implantés à Agde et Leucate. Leurs ennemis, les Gaulois arvernes, devaient peupler le nord de la région.

Reste que d'une façon tout à fait inexpliquée le fonds commun de population prédominant est de type Ligures et semble se retrouver encore par imprégnation avec l'accent dit du Midi.

Dès le Ve siècle av.J.-C, des tribus celtes en provenance d'Europe centrale ou orientale, s'installent dans le nord de la région: Cadurques dans le Lot, Rutènes dans l'Aveyron et le Tarn.

Vers la fin du IIIe siècle av.J.-C., un peuple celte, les Volques, prend ses quartiers dans la région allant du Rhône à la Garonne, et des Cévennes aux Pyrénées, et l'on assiste alors à une première structuration du territoire. Ils ont pour capitales Toulouse et Nîmes. Dès le 1er siècle av.J.-C., ils pactisent avec les Romains, Narbonne est créée pour pacifier la province et devient la capitale de la Narbonnaise. Toulouse (Tolosa, 125) et Saint-Bertrand-de-Comminges (Lugdunum convenarum,-72) sont urbanisées et deviennent de grands foyers de romanisation. Des cités très anciennes s'imposent dans l'administration romaine du territoire: Cahors, Auch, Euaze, Albi....

La région, comme le tiers de la Gaule, est christianisée par Saint Sernin (Saturnin) d'origine grecque, qui fut martyrisé à Toulouse en 250, traîné attaché à un taureau prévu pour un sacrifice païen. Le Capitole, l'église Notre-Dame du Taur et la basilique Saint-Sernin sont les monuments toulousains situés sur le parcours du supplice.

Au début du Ve siècle a lieu une invasion par les Vandales. Quelques années plus tard, les Wisigoths s'imposent, et les romains leur abandonnent la garde du territoire. Le Royaume wisigoth occupe bientôt le tiers sud de la Gaule, puis l'Espagne. Toulouse joue le rôle de capitale et vit ainsi un petit siècle d'or (le Ve siècle), subsiste de cette période légendaire le mythe de la reine Pédauque, qui aurait fait construire la basilique de la Daurade.

Contrairement à d'autres envahisseurs, les Wisigoths ne font pas table rase des institutions et promulguent la continuité du droit romain, le Bréviaire d'Alaric. La persistance du droit romain positif permettra la continuité d'un haut degré de civilisation. Le Languedoc bénéficiera ainsi d'un droit féodal atténué qui permettra l'émergence d'une bourgeoisie de Cité. Au XVIe siècle, le toulousain Cujas enseignera avec éloquence ce vieux fil de droit romain.

Cependant les Wisigoths sont adeptes d'une hérésie orientale dite d'Arius, qui développe un christianisme remettant en cause divine du Christ. Cette hérésie conduira Clovis, au VIe siècle, à fédérer les Francs pour annexer la région. S'ensuit alors une longue période trouble au cours de laquelle la région est dispersée: Septimanie autour de Narbonne, encore sous domination Wisigothe puis Maure en 719, et Novempopulanie en Gascogne.

Moyen Âge

En 778, en vue de fédérer la reconquête hispanique, Charlemagne crée le royaume, englobant tout le sud du Rhône à l'Atlantique, avec pour capitale Toulouse. Il le léguera à un de ses fils, Louis Ier dit le Pieux (778-840), roi d'Aquitaine (781-814), empereur d'Occident (814-840) (on parle alors de Francie occidentale). L'administration de cet immense territoire est confiée aux Comtes de Toulouse.

Dès lors, la dynastie des Comtes de Toulouse n'aura de cesse que de repousser les Maures, et reconquérir les territoires pour reconstituer une Narbonnaise. De cette compétition féodale naîtra le Languedoc, de la Garonne au Rhône, de Toulouse à Saint-Gilles. Raymond IV dit Raimond de Saint Gilles (1042-1115) atteindra par mariage l'objectif en agrandissant son état au comté de Rouergue, de Nîmes, de Narbonne, du Gévaudan, d'Agde, de Béziers et d'Uzès. Il sera un des principaux acteurs de la première croisade en prenant part à la prise de Jérusalem en 1099, et il fondera le royaume de Tripoli (Liban) en 1102. De ce contact avec l'orient naîtra une véritable civilisation, dite aujourd'hui Occitane, des troubadours, de l'Amour courtois....

Ce foisonnement va laisser apparaître l'hérésie Cathare, à laquelle on pourrait reprocher la subversion du dualisme chrétien qu'elle préconise, opposant esprit et matière.

A partir du XIIe siècle, l'église catholique réprime violemment les Cathares. L'ordre mendiant des frères prêcheurs est créé à Toulouse par Saint Dominique, pour donner l'exemple d'une nouvelle foi. Afin de témoigner de cette renaissance, les reliques du théologien Saint Thomas d'Aquin sont exposées à Toulouse en l'église des Jacobins, magnifique témoignage d'architecture gothique languedocienne. L'hérésie sert de prétexte au Roi de France pour annexer les régions méridionales en déclenchant la croisade des Albigeois (1208-1229):

.La bataille de Muret a lieu le 12 septembre 1213
.Toulouse est assiégé par Simon IV de Monfort et prise en 1215
.Le dernier foyer cathare, Montségur, tombe en 1244.

En 1222 création de la première bastide de Cordes, et en 1229 création de l'université de Toulouse

En 1229, Alphonse de Poitiers-fils de Louis VIII et frère de Louis IX, roi de France-hérite du comté de Toulouse en se mariant avec Jeanne, la fille du Comte de Toulouse Raymond VII. En 1271 le comté de Toulouse est adjoint à la couronne. A la mort de Jeanne, sans enfant, la région est administrée pour le compte du roi de France par trois sénauchées: Toulouse, Carcassonne et Beaucaire.

De le naît le Languedoc royal, qui va persister jusqu'à la Révolution française, conservant ses coutumes, sa langue et une administration spécifique. Le Languedoc, une des premières grandes provinces rattachée à la couronne, perd alors son autonomie, mais va profondément influencer par sa culture latine une Ile de France royale encore marquée par ses dynasties de Francs germaniques. La province restera toujours garante de la cohésion du territoire royal, dans les périodes les plus troubles comme la guerre de Cent Ans au cours de laquelle elle repoussera la domination anglaise en Aquitaine, tout comme devant les pressions de l'Empire Romain Germanique sur les rives du Rhône, qu'elle contiendra.

1277: la construction de la cathédrale d'Albi débute

1324: Création à Toulouse de l'académie du Gai Saber future Académie des Jeux floraux

1337: début de la guerre de Cent Ans

1348: épidémie de peste das tout le Midi

1443: création du Parlement de Toulouse, qui a compétence juridique sur l'étendue des régions actuelles de Midi-Pyrénées plus le Languedoc, l'Ardèche et Le Puy-en-Velay. Une immense région Midi, en quelque sorte.

Epoque moderne

1543: construction du pont neuf de Toulouse

1555: construction à Toulouse de l'hôtel d'Assezat. Architecte Nicolas Bachelier. Les trois ordres classiques de l'architecture Renaissance

XVIe siècle: le pastel, les Huguenots....

1601-1665: Fermat, conseiller au parlement de Toulouse, mathématicien

1610-1673: d'Artagnan, Mousquetaire du roi

1647-1706: Pierre Bayle, philosophe émigré

1666-1688: creusement du canal du Midi, canal royal du Languedoc, reliant Toulouse à Sète, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, construit par Pierre-Paul Riquet (Bézier 1604 Toulouse 1680).

L'expression Midi devait ravir le Roi Soleil pour désigner suivant le méridien de Paris la province du Languedoc où le soleil est au zénith quand il est midi à Paris comme à Versailles.

1741-1788: La Pérouse, Albi, navigateur explorateur

1762: l'affaire Calas, Voltaire....

1790-1791: suppression des parlements, création des départements

1748-1793: Marie Gouze, plus connue sous le nom d'Olympe de Gouges, Montauban, féministe victime de la terreur 

1772-1840: Jean-Etienne Esquirol, médecin aliéniste, humaniste

1769-1851: Nicolas Jean-de-Dieu Soult, Saint Amans-Soult, maréchal d'empire

1780-1867: Jean-Auguste-Dominique Ingres, Montauban, peintre

1811-1872: Théophile Gautier, Tarbes, écrivain

1856: Gare Matabiau, Toulouse

1844-1879: Sainte-Bernadette, Lourdes

1835-1921: Emile Combes, dit le petit père Combes, Roquecourbe, homme politique (loi sur la séparation de l'église et de l'état)

1845-1924: Gabriel Fauré, Pamiers, compositeur musicien

1838-1882: Léon Gambetta, Cahors

1859-1914: Jean Jaurès, Castres

1870: La dépêche de Toulouse, La Dépêche du Midi, le républicanisme

1861-1929: Antoine Bourdelle, sculpteur, Montauban

1864-1901: Henri de Toulouse-Lautrec, Albi, peintre

1872-1921: Déodat de Séverac, compositeur, musicien

1854-1941: Paul Sabatier, (Carcassonne Toulouse), Eole "L'avion"

1914-1918: Les trois maréchaux d'attache pyrénéenne, Foch, Joffre et Galliéni

1883-1943: Pierre-Georges Latécoère: la construction aéronautique à Montaudran

1919/1929: La ligne/l'Aéropostale: Saint-Exupéry, Mermoz, Didier Daurat...

1863-1937: Gaston Doumergue Président de la République 1924-1931, un Gardois cher aux habitants de Tournefeuille

1870-1956: Monseigneur Jules Saliège, cardinal archevêque de Toulouse

1884-1966: Vincent Auriol, Président de la République 1947-1954

1888-1961: Paul Ramadier, 1er Président du conseil de la IVe République. Député Maire de Decazeville

1955: Caravelle, premier vol, "l'avion à réaction civil français"

1968: création par le général de Gaulle du Centre national d'études spatiales (CNES) à Toulouse. L'industrie spatiale

1969: Concorde, premier vol, "l'avion supersonique civil"

1970: Airbus, 18 décembre création du GIE Franco Germanique Airbus

1972: Airbus A300, premier vol

1989: Découverte de la grotte de Bruniquel

2001: Explosion 21-09-01 "Catastrophe de l'usine AZF de Toulouse"

2004: Inauguration du Viaduc de Millau, le pont le plus haut du monde

2005: Airbus A380, premier vol, "le plus gros avion civil passagers"

2012: Fusillades de 2012 en Midi-Pyrénées

2016: Fusion avec la région Languedoc-Roussillon et création de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

samedi 27 mai 2017

Région Midi-Pyrénées

Image illustrative de l'article Midi-PyrénéesLogo


Préfecture: Toulouse

Départements et collectivités territoriales: Ariège (09), Aveyron (12), Haute-Garonne (31), Gers (32), Lot (46), Hautes-Pyrénées (65), Tarn (81), Tarn-et-Garonne (82)

Chefs-lieux: Foix, Rodez, Toulouse, Auch, Cahors, Tarbes, Albi, Montauban

Arrondissements: 22

Cantons: 152

Communes: 3 020

Conseil régional: Conseil régional de Midi-Pyrénées

Population: 2 926 592 hab. (2012)

Densité: 65 hab./km²


Midi-Pyrénées est une région du Sud de la France de tradition occitane qui correspond approximativement à l'ancien Haut-Languedoc. La région s'étend sur plus de 45 000km²ce qui en fait la deuxième plus grande région de France derrière la Guyane et la première de Métropole. Sa plus grande ville est Toulouse, qui est également sa préfecture et le siège de son conseil régional.

La région est subdivisée en huit départements: l'Ariège, l'Aveyron, la Haute-Garonne, le Gers, le Lot, les Hautes-Pyrénées, le Tarn et le département de Tarn-et-Garonne.

Dans le cadre de la réforme territoriale, Midi-Pyrénées devrait fusionner avec la région Languedoc-Roussillon. Cette fusion sera effective le 1er janvier 2016. Le nom provisoire de cette nouvelle région est Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.


Culture de la région Lorraine

De par sa position géographique, et de par son bilinguisme-on y parle le Lorrain roman et le francique lorrain-la Lorraine fut un lieu d'échanges privilégiés entre la culture romane puis française et les cultures germaniques. En effet, Augustin Calmet cite comme suit: "on remarque souvent dans les anciens monuments du pays, qu'on parlait allemand dans une grande partie de la Lorraine, et qu'on y distinguait le Roman pays ou l'on parlait français, ou Roman, de l'Allemagne, ou Tietsch, ou l'on parlait allemand".

C'est ainsi que de nombreuses innovations ont fait leur entrée en Lorraine avant de se répandre dans le reste de la France (musique, gastronomie, etc....) ou inversement vers l'Allemagne et l'Europe centrale. Un des exemples peut être l'armoire lorraine, en France les armoires n'ont pas de rangements horizontaux en bas de l'armoire, en Allemagne, il y en a généralement un assez gros, en Lorraine, il y en a deux petits.

A l'époque mérovingienne la Lorraine a été un centre politique mais aussi un foyer culturel important. Ses nombreux monastères et leurs scriptoriums jouèrent un grand rôle dans la conservation du savoir et le développement des enluminures (Ecole de Metz). La Lorraine, au coeur de l'empire fondé par Charlemagne fut également l'un des centres de la renaissance carolingienne avec des personnalités majeures comme Chrodegang qui introduisit entre autres le chant grégorien par l'intermédiaire des moines de l'abbaye de Gorze.

Le Moyen Âge fut également marqué par l'édification d'églises et de cathédrales audacieuses: à la période romane, la cathédrale de Verdun deviendra la source d'inspiration des cathédrales rhénanes, tandis qu'au XIIIe siècle, la cathédrale de Toul, également héritière d'un plan carolingien, fera la synthèse des influences Françaises et Impériales. Quant à la cathédrale de Metz, elle devient l'un des fleurons du gothique avec son impressionnante élévation et son importante surface vitrée.

L'Europe se pacifie considérablement après la bataille de Nancy, en 1477, qui éradique la possibilité d'émergence d'un état puissant entre Royaume de France et Saint-Empire. Cette période de paix est favorable à la création artistique, c'est à ce moment qu'apparaît une première Renaissance Lorraine (Palais Ducal de Nancy...) dont l'âge d'or sera le règne du Duc Charles III  de Lorraine avec la création de l'Université de Pont-à-Mousson ainsi que l'édification de la ville-neuve de Nancy, oeuvre urbanistique étonnante puisqu'elle établi une nouvelle-ville à côté de la ville médiévale. La Renaissance Lorraine prendra fin avec la guerre de Trente Ans (1618). Le rayonnement culturel lorrain à la Renaissance voit la reconnaissance d'artistes majeurs comme Ligier Richier pour la sculpture, Georges de La Tour en peinture, Jacques Callot pour la gravure. Après la guerre de Trente Ans, un nouvel âge d'or artistique eut également lieu à la période classique, avant d'être le berceau de courants culturels originaux dont le plus fameux est assurément l'art nouveau, porté en France par l'Ecole de Nancy.

La Lorraine est également riche de nombreux artistes et musiciens professionnels. Ainsi la Région Lorraine célèbre chaque année une grande Fête de la Musique le 21 juin en invitant des musiciens de toute la Région ainsi que des facteurs d'instruments qui ont fait la valeur de la région (luthiers, facteurs d'orgues, etc...).

Depuis 2007, une Fête de l'Excellence est organisée tous les ans dans différents villages de Lorraine: à Bruley en 2007, à Marly en 2008 et à Gérardmer en 2009. La manifestation rassemble au cours d'un week-end les artisans régionaux en métiers d'art et gastronomie, qui viennent présenter leurs savoir-faire au grand public.

Emblèmes

Croix de Lorraine




La flèche du Palais Ducal de Nancy



La croix de Lorraine est l'emblème le plus connu de la région. Symbole de la France libre de De Gaulle, elle est initialement l'héritage de la dynastie des ducs d'Anjou qui furent rois de Hongrie ('est aussi la croix de Hongrie), et par la suite ducs de Lorraine. Elle est apparue au cours de la bataille de Nancy(5 janvier 1477). Ses deux branches perpendiculaires symbolisent les deux bras du Christ (en bas, la plus longue) et l'inscription INRI (en haut, la plus courte). On dit que la croix de Lorraine a été choisie, à l'occasion de la Seconde Guerre mondiale, par Emile Muselier (en souvenir de son père lorrain) par opposition à la croix gammée des Nazis. Selon cette source, le général de Gaulle l'aurait choisie lui-même pour sa valeur hautement symbolique.


Blason de la Lorraine 


Le Blason de la Lorraine est d'or, à la bande de gueules, chargée de trois alérions d'argent. A l'origine c'est celui de la maison d'Alsace, les comtes de Basse-Alsace portent de gueules à la bande d'argent côtoyée de deux cotices fleuronnées du même et que ceux de Haute-Alsace portent de gueules à la bande d'or accompagnée de six couronnes du même, trois en chef et trois renversées en pointe, les ducs de Lorraine ont choisi d'or à la bande de gueules. En raison de leurs liens avec le Saint Empire Germanique et la maison de Hohenstaufen, ils placèrent des petites aiglettes sur la bande, qui finirent par être stylisées en alérions. Les 3 oiseaux se présentent en brochette car les Ducs de Lorraine prétendent descendre de Godefroy de Bouillon. Godefroy, en croisade devant Jérusalem, transperce, dit-on, 3 pigeons d'un seul coup de flèche. Comme le pigeon n'est pas un symbole assez prestigieux, les Lorrains le remplacent par un aigle.

Le chardon lorrain est d'origine angevine. René Ier de Naples l'introduisit en Lorraine et il fut adopté par la suite. René II de Lorraine y ajouta la légende: "Ne toquès mi, je poins" (Ne me touche pas, je pique) qui devient: "Qui s'y frotte, s'y pique".

La plupart de ces symboles sont représentés sur la flèche du Palais Ducal de Nancy(ci-dessus), notamment les célèbres Alérions du Blason, le tout étant surmonté de la couronne princière.

En 2010, une pièce de 10€ en argent, gravée par Joaquim Jimenez, a été mise en circulation en Lorraine. Elle représente le drapeau armorié de la carte de la région. Elle a cours légal dans toute la France.

Gastronomie

Tarte aux mirabelles

Réalisation:

Difficulté: Facile
Préparation: 15mn
Cuisson: 20mn
Temps Total: 35mn

Ingrédients/ pour 6 personnes

500g de mirabelles
1 rouleau de pâte (sablée, brisée ou feuilletée, selon les goûts)
1 oeuf entier
25g de farine
1/2 verre de lait
50g de sucre
20g de beurre
1/2 verre d'eau de vie (de mirabelles si possible)


Préparation

1.Laver, sécher, dénoyauter et couper en deux les mirabelles. Dans un moule à tarte, dérouler la pâte (sans ôter le papier sulfurisé qui vient avec) la piquer à la fourchette et la faire cuire à blanc pendant 10 minutes à 180°C. Laisser refroidir.

2.Dans une jatte, mélanger l'oeuf entier et la farine tamisée. Délayer le mélange progressivement avec le demi verre de lait. Ajouter les 50g de sucre et le petit verre d'eau de vie de mirabelles si vous en avez. Bien mélanger

3. Disposer les mirabelles sur la pâte cuite à blanc et verser l'appareil sur le tout. Parsemer quelques petites noisettes de beurre sur le dessus.

Pour finir: Faire cuire à 220°C à four préchauffé pendant environ 20 minutes.


Tarte aux mirabelles : la meilleure recette



Comme dans beaucoup de régions de France, la gastronomie tient une place importante. Réputée pour sa quiche lorraine, la Lorraine a également une cuisine riche en plats traditionnels.

La région propose des spécialités culinaires de haute réputation. La Moselle, le Bayonnais et le Xaintois sont connus pour leurs recettes à base de mirabelle (tarte, eau de vie...). La vallée de la Fensch a aussi sa spécialité, la wagotine. Nancy est réputée pour ses macarons et ses bergamotes, mais est aussi la ville où furent inventés le baba au rhum et la bouchée à la reine, le Lunévillois pour le pâté lorrain, Boulay-Moselle également pour ses macarons, Verdun pour ses dragées, Metz pour sa tarte au me'gin, Commercy et Liverdun pour leurs madeleines, Rambervillers pour sa tête de veau, Vittel pour ses grenouilles, La Bresse pour ses confiseries et le miel de sapin des Vosges, Le Val d'Ajol pour son andouille. La potée lorraine est un plat paysan à base de pommes de terre, de chou et de viande de porc provenant des milieux agricoles de la région. 

La Lorraine est la troisième région brassicole de France après l'Alsace et le Nord-Pas-de-Calais. Au début du XXe siècle, la région comptait 356 brasseries. Aujourd'hui, la Brasserie de Champigneulles est la dernière grande lorraine encore en activité mais il existe de nombreuses brasseries artisanales (ou microbrasseries). La culture de la bière en Lorraine est toujours vivante grâce notamment à plusieurs musées: le Musée Européen de la Bière de Stenay dans la Meuse, le Musée français de la brasserie de Saint-Nicolas-de-Port en Meurthe-et-Moselle et l'Ecomusée vosgien de la brasserie de Ville-sur-Illon dans les Vosges.

Personnalités

De très nombreuses personnalités sont originaires de Lorraine ou ont marqué la Lorraine de leur empreinte. La liste de ces personnalités étant trop longue, nous ne retiendrons qu'un seul nom: Saint Nicolas, personnage emblématique de la région, patron de la Lorraine et des Lorrains. L'Eglise Saint-Nicolas-des-Lorrains de Rome lui est dédiée.

Jumelages

La région Lorraine avec la Sarre et la Rhénanie-Palatinat. La Lorraine a entamé très tôt une collaboration avec les Länder frontaliers, afin de parvenir à une plus grande intégration transfrontalière. Ce processus a abouti en 1995 à la création de la Grande Région, qui associe la Lorraine et ses deux partenaires allemands à leurs voisins belges et luxembourgeois. De nombreux projets de coopération ont depuis été mis en oeuvre, dans tous les domaines (transports, santé, culture, éducation, recherche, etc..).

vendredi 26 mai 2017

17-Arthaz-Pont-Notre-Dame

Image illustrative de l'article Arthaz-Pont-Notre-Dame



Blason de Arthaz-Pont-Notre-DameBlason



Arthaz-Pont-Notre-Dame est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération du Grand Genève. Petit bourg de la communauté de communes Arve et Salève, la commune comptait 1 351 habitants en 2013. Elle se situe dans la partie basse de la vallée de l'Arve en Faucigny.

Ce petit village de l'Avant-Pays savoyard sans rôle particulier dans la grande Histoire, comme l'observe en "Avant-propos" de son ouvrage l'historien local Paul Guichonnet, fait tout de même l'objet de deux monographies, en 1881 puis 1985. La commune n'est peut être pas le théâtre des grands événements qui se déroulent dans le Faucigny ou le duché de Savoie, mais participe à son niveau des différents mouvements profonds de l'histoire. Ainsi de l'Antiquité à nos jours, quelques traces issues de fouilles, de l'observation du bâti ou encore de l'aménagement de l'espace agricole permettent de comprendre l'évolution de cette communauté.


Géographie

Arthaz-Pont-Notre-Dame est une commune située dans la province historique du Faucigny et appartenant à la sous-région naturelle de l'avant-Pays savoyard. Installée sur un plateau en rive droite de la rivière de l'Arve, elle appartient à la "Basse-Arve".Elle se trouve sur l'axe traditionnelle menant de Genève vers vallée de l'Arve et du mont Blanc.

Arthaz-Pont-Notre-Dame s'étend sur 596ha, à une altitude moyenne de 475m sur un plateau entre les rivières de l'Arve et son affluent la Ménoge. La partie centrale du plateau est occupée par le chef-lieu et les hameaux de la Chapelle, de Phily de Truaz et du Pont. Au sud, une cuvette sur la rive droite de l'Arve, où nous trouvons le hameau de Nant, que l'on peut atteindre par la fameuse côte des Echelettes. Au nord, sur les hauteurs, nous avons les villages de Rossat, du Cry, de la Forge et des Cormants.

Communes limitrophes

Arthaz-Pont-Notre-Dame possède une frontière communale à l'ouest avec le village de Monnetier-Mornex, au sud, sur la rive gauche de l'Arve avec celui de Reigner-Esery, puis en continuant vers l'est avec les villages de Nangy, Cranves-Sales et Bonne, et au nord, sur la rive droite de la Menoge, avec celui de Vétraz-Monthoux.

Climat

La situation de Arthaz-Pont-Notre-Dame, d'une altitude médiane de 596m, se trouve dans un climat continental montagnard caractérisé par une humidité marquée. L'historien Paul Guichonnet précise cette appartenance, dans sa monographie du village, se trouve sous un climat de type d'avant-pays préalpin, tempéré, caractérisé par sa situation entre les climats plus rudes du Jura et des Alpes.

Transport

Elle est desservie par la route nationale 505 dans le sens Annemasse-Chamonix et par la D202 en direction de Reignier.

Toponymie

Le toponyme Arthaz-Pont-Notre-Dame est un nom de commune composé, né à l'absorption de l'ancienne commune de Pont-Notre-Dame par la commune d'Arthaz (parfois Arethaz-la-Fourche) le 10 novembre 1813. Le toponyme Arthaz serait dérivé du mot gaulois artos, qui signifie "ours", arta "ourse", soit un "lieu fréquenté par les ours" voire peut être le symbole de la tribu allobroge installée sur ces terres ou encore le nom d'un homme qui pouvait avoir les caractéristiques de l'animal. Une racine indo-européenne rk-s-o-s, rk-to-s, possède le même sens. Le village est mentionné sous la forme Artas  (1275, 1344) et le restera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. On trouve parfois la forme Dardel par substitution, porté par les seigneur d'Arthaz, dit Dardel (mentionnée en 1119 selon le Regeste genevois, n°250, puis en 1279 selon l'armorail de Foras). D'autres toponymes de la commune ont une origine gauloise.

Pont-Notre-Dame est quant à lui un toponyme composé du mot pont et de l'ancienne dédiée à Marie. Il n'existe aucune source mentionnant la présence d'un pont en ce lieu, mais comme les auteurs de l'Histoire des communes savoyardes l'indiquent, celui-ci a "dû exister puisqu'il donne son nom à une minuscule paroisse instituée en 1446".

En francoprovençal, la commune s'écrit Artà selon la graphie de Conflans ou encore Arta selon l'ORB.

Ses habitants sont les Arthaziennes et les Arthasiens.



Histoire

Préhistoire et Antiquité

Carte montrant le territoire des Allobroges.Territoire des Allobroges

Paul Guichonnet souligne que la situation de la commune en position de plateau associé à des terres fertiles en ont permis une installation humaine précoce.

Arthaz se trouve en territoire des Allobroges qui contrôlent l'avant-pays plat, entre le Rhône et les Alpes.

Période médiévale

Au Moyen Âge, le territoire de la commune relevait de deux seigneuries, celle d'Arthaz et celle de Truaz.

Arthaz était le siège d'une seigneurie, au centre de laquelle on trouvait la bâtie ou maison forte dite de La Bastie-Dardel, ou Bâtie-Dardel, ou Bâthie Dardel, du XIIe siècle, dont il ne subsiste pratiquement plus aucune trace (quelques pans de mur et trace de fossés). Elle contrôlait le chemin d'Annemasse et fut ruiné par les Genevois en 1589). Il était situé sur promontoire au dessus de la Menoge. Les sires d'Arthaz, surnommés Dardel, sont mentionnés depuis 1119 (Régeste genevois, n°256) et sont considérés comme parents des comtes de Genève.

Elle est mentionnée en 1350 dans un inventaire après avec: "un moulin et un battoir sur la Menoge, le verger de l'Essert, sous la bâtie, dans la cuisine quatre harnais et des éperons et une grande quantité de bois pour le pèle.

Dans la cour de la maison on trouve le four, complété d'un pétrin et d'une pâtière.

Il y a également trois granges, la première est "jointe à ladicte maison" dans laquelle est entreposé du froment, avoine, seigle, fèves, pois et paille de blé. La seconde est distante de la maison, elle est entourée de fossés dans lesquels il y a du poisson, la troisième du nom de "Chancol" est cernée de vignes et contient un pressoir.

Période contemporaine

Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures, dont 112 pour Arthaz. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8% des Savoyards répondent "oui" à la question "La Savoie veut-elle être réunie à la France?".

Cultures et patrimoine

Lieux et monuments

Eglise d'Arthaz-Pont-Notre-Dame

Nouvelle église d'Arthaz-Pont-Dame (1853)

Château de La Bâtie-Dardel ou d'Arthaz (Bastita) Dardellorum, la Bastiaz, cadastre n°124), maison forte ou bâtie des sires de Dardel. Il reste quelques vestiges tels des pans de mur et la trace d'anciens fossés.

Château de Baudry (XVIe siècle), situé entre Arthaz et Nangy. Il fut la possession des familles de Baudry, Chardon, Vernotte et de La Fléchère

Le Refuge de l'Espoir est un important centre de recueil des animaux, reconnu d'utilité publique

La chapelle, construite à la suite de la destruction de l'ancienne église en 1851


Personnalités liées à la commune

Famille seigneuriale d'Arthaz, dit Dardel (à partir du XIIe siècle)
Famille de Baudry, noblesse sénatoriale
cyril Pellevat, sénateur, conseiller régional, maire

Héraldique

Armes de Arthaz-Pont-Notre-Dame
Les armes d'Arthaz-Pont-Notre-Dame se blasonnent ainsi: Parti, au premier de gueules à l'ours rampant contourné de sable, au second coupé, au I d'or à Notre Dame à l'Enfant au naturel, vêtue d'azur issant du trait de partition et au II de sinople à deux rivières d'azur mouvant du chef, l'une à dextre enjambée d'un pont d'une arche d'argent, l'autre à senestre enjambée d'un pont de quatre arches du même, et se rejoignant en pointe