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jeudi 21 janvier 2016

Le grand hamster d'Alsace-marmotte de Strasbourg

Grand hamster d'Alsace


.Poids adulte: 220 à 460 g
.Longueur avec la queue 25 à 34 cm

En voie d'extinction imminente, différents plans de conservation ont permis à sa population de passer à 400 individus en 2010 contre 300 en 2009.

Son nom commun est grand hamster d'Europe, il est également appelé grand hamster d'Alsace ou marmotte de Strasbourg. 

A ne pas confondre avec le hamster doré, beaucoup plus petit et vendu en animalerie. Des fossiles de plusieurs milliers d'années ont été retrouvés dans la région.

Position de l'Union européenne: Espèce strictement protégée, la capture et la mise à mort intentionnelle est interdite tout comme la perturbation des phases critiques du cycle vital et la destruction de leurs aires de repos et de leurs sites de reproduction. L'Union européenne exige des mesures immédiates de protection mais la France tarde à les appliquer. Le comité permanent de la Convention de Berne, dédiée à la conservation de la vie sauvage, a lui-même placé la France sous surveillance pour défaut de protection de cette espèce menacée d'extinction.

L'Alsace est la seule région de France où il subsiste encore. L'espèce est actuellement menacée d'extinction dans la région, il ne reste que quelques centaines d'individus. Sa survie n'est pas assurée. Le lycée agricole d'Obernai a procédé à quelques recensements dans ses terres cultivables et essaye de le protéger.

Son habitat est essentiellement les champs de céréales, champs de légumineuses (trèfle, luzerne...) dont l'altitude est inférieure à 500 mètres. Il préfère les sols loessiques et creuse des terriers jusqu'à 2 mètres de profondeur. Il se nourrit principalement de graines, racines, fruits, insectes, mollusques et grenouilles. Le grand hamster entre en hibernation vers octobre-novembre et n'en ressort qu'en mars-avril.

Les femelles peuvent avoir jusqu'à trois portées par an.

La loutre

Loutre européenne

La loutre d'Europe Lutra lutra fait partie de la classe des Mammifères (Mammalia), de l'ordre des Carnivores (Carnivora), du sous-ordre des Fissipèdes (Fissipeda), de la famille des Mustélidés (Mustelidae) et de la sous-famille des Lutrinés (Lutrinae). La loutre mesure de 80 à 160 cm de long pour un poids variant de 4 à 15 kg. Les mâles sont plus longs et plus lourds que les femelles. La première cause de disparition des loutres a été l'extermination massive au début du siècle dernier. Une population devenue insuffisante a alors eu du mal à se développer dans un habitat de plus en plus dégradé à la suite de l'essor économique qui suivit. La loutre est une espèce peu prolifique, elle en est d'autant plus vulnérable. Les populations se renouvellent très lentement. Dès 1975, Schmitt affirmait que la loutre avait disparu des rivières alsaciennes et déclarait: "la loutre est devenue un animal légendaire, qu'on peut, à la rigueur, contempler dans certains jardins zoologiques, comme, à Bâle". Mais en 1979, Waechter estimait qu'il restait une vingtaine d'individus dans les eaux phréatiques des forêts rhénanes. En 1982, Kempf affirmait que la loutre était "entièrement éteinte". Mais alors qu'on la croyait disparue, des observations (cadavres, traces, indices) ont été faites en différents endroits entre 1982 et 1987. Une prospection dans la réserve de la biosphère des Vosges du nord de 1990 a conclu à l'absence de loutre dans cette région. Les rares observations rapportées jusqu'en 1994 ne permettent pas d'être optimiste, la loutre avait certainement disparu de la région. En 1998, le Centre de Réintroduction des Cigognes et des Loutres de Hunawihr a entamé une expérience de réintroduction de loutres dans les cours d'eau du Ried Centre Alsace. Six loutres ont été relâchées au cours de ce programme. Près de 10 ans plus tard, le matin du 8 décembre 2007, des chasseurs découvrent une loutre divaguant au sud de Guémar. D'après les analyses effectuées, cette loutre est probablement une descendance des loutres réintroduites.Cette découverte démontre que les paramètres environnementaux alsaciens sont acceptables pour la survie de l'espèce dans une région très peuplée et un environnement que l'on croyait peu favorable. Depuis cette découverte, les suivis de terrain ont révélé de nouveaux indices de présence sur la même aire de répartition. La loutre demeure néanmoins sur la liste rouge des espèces "en danger" en Alsace.
     

Le loup

Loup gris

Le loup avait disparu de la région au début du XXe siècle. Le dernier loup a été abattu en 1908 à Hirtzbach dans le Sundgau, quelques spécimens sont encore signalés dans les Vosges en 1918 et 1919. En 1994 un loup a été abattu dans les Vosges, il s'agissait vraisemblablement d'un loup domestique abandonné. Le loup est toutefois revenu naturellement dans le canton du Jura (Suisse), il y est présent depuis 2004 et a été aperçu à plusieurs reprises aux alentours de Montavon et de Coeuve à quelques kilomètres de la frontière alsacienne. On s'attendait ainsi à une confirmation rapide de sa réapparition naturelle dans le Jura alsacien et les forêts sundgauviennes, ce qui devait ouvrir la possibilité de son retour ultérieur dans le massif vosgien. Il fallut attendre sept ans pour que le loup fasse officiellement son retour dans les Vosges, le 8 juillet 2011, dans le secteur du Ventron et du col du Bonhomme. Le suivi hivernal 2011-2012 a confirmé l'existence de la Zone de Présence Permanente des Hautes-Vosges s'étendant sur les départements du Haut-Rhin, des Vosges et de la Haute-Saône. La présence de louveteaux a été enregistrée fin août 2013, dans la partie Haut-Rhinoise du parc. Les louveteaux seraient nés en mai 2013. Il s'agit de la première reproduction confirmée en France en dehors des Alpes.

Les défis pour l'avenir

La préservation de la faune, de la flore et des habitats naturels

La faune alsacienne

La faune alsacienne a beaucoup souffert de l'activité humaine notamment de la révolution industrielle. Pourtant, la région a encore récemment été le dernier refuge de nombreuses espèces aujourd'hui disparues d'Europe occidentale.

.Le loup avait disparu de la région au début du XXe siècle. Son retour naturel a été officiellement confirmé le 8 juillet 2011, dans le secteur du Ventron et du col du Bonhomme.

.L'ours a disparu d'Alsace à la fin du XVIIIe siècle

.Le castor a disparu au XVIIe siècle avant d'être réintroduit dans les années 1970

.Le lynx a disparu au XVIIe siècle avant d'être réintroduit dans les années 1980

.Le tarpan, cheval sauvage a disparu au début du XVIe siècle

.L'aurochs, ancêtre de nos bovins actuels, disparu au XIe siècle victime de la chasse au gibier

.L'élan, le même qu'en Scandinavie actuelle, disparu au IXe siècle

.Le bison d'Euope, disparu au VIIIe siècle, victime de la chasse au gibier

Le réseau cyclable

Traversée par trois EuroVelo routes

.l'EV5 (Via Francigena de Londres à Rome/Brindisi),

.l'EV6 (Véloroute des fleuves de Nantes à Budapest (H) et

.l'EV15 (Vélouroute Rhin de Andermatt (CH) à Rotterdam (NL),

l'Alsace possède le premier réseau cyclable de France avec 2 000 kilomètres de bandes et pistes cyclables. Ce réseau se démarque par sa qualité, avec une signalétique forte, peu de pistes cyclables en bord de routes. Tous les chemins de halage des canaux d'Alsace (canal des houillères de la Sarre, canal de la Marne au Rhin, canal de la Bruche, canal du Rhône au Rhin) sont revêtus.

Le réseau aérien

L'Euroairport


Aéroport international Strasbourg-Entzheim


Il y a deux aéroports internationaux en Alsace. L'aéroport international Basel-Mulhouse-Freiburg est le seul aéroport parfaitement trinational au monde. Les compagnies aériennes offrent plus de 60 destinations en vol direct. L'infrastructure est capable d'accueillir 6 à 8 millions de passagers. 58 compagnies y sont présentes. L'aéroport international de Strasbourg à Entzheim est géré par la chambre de commerce et d'industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin.

Le réseau fluvial

Echelle d'écluse au seuil de Valdieu-Lutran

Le trafic portuaire dépasse 15 millions de tonnes, dont près des deux tiers pour Strasbourg, second port fluvial français. Le projet d'élargissement du canal Rhin-Rhône, destiné à relier le Rhône (et la mer Méditerranée) au réseau d'Europe centrale (Rhin, Danube, mer du Nord et mer Baltique) a finalement été abandonnée en 1998 pour des raisons de coût et de dégradation des paysages, notamment dans la vallée du Doubs.

Le réseau ferré

Régiolis région Alsace

Les Vosges n'étant franchissables que par le col de Saverne, la trouée de Belfort ou encore par quelques cols peu roulants, l'Alsace a besoin de se désenclaver et de se rapprocher du reste de la France. Différents projets ont été ainsi envisagés:

.la première phase TGV Est (Paris-Strasbourg-Colmar-Mulhouse) est en service depuis le 10 juin 2007 et met Paris à 2h20 de Strasbourg-la seconde phase est prévue pour 2016,

.le tram-train de Mulhouse, en service depuis décembre 2010,

.le TGV Rhin-Rhône, mis en service fin 2011,

.le tram-train de Strasbourg, encore à l'état de projet,

.une interconnexion avec l'ICE allemand, à la hauteur deKehl et/ou d'Ottmarsheim

Cependant, le tunnel Maurice-Lemaire en direction de Saint-Dié-des-Vosges fut abandonné par le chemin de fer et est aujourd'hui destiné au trafic routier avec péage. Il a rouvert en septembre 2008 après d'importants travaux de modernisation.

Le réseau routier

Le transport ou le déplacement des usagers se fait principalement sur l'autoroute gratuite A35 assurant la liaison nord-sud, de Lauterbourg à Saint-Louis/Bâle en passant par Strasbourg, Colmar et Mulhouse avec une courte portion en nationale à deux fois deux voies, dont la continuation autoroutière est à l'étude. 

L'axe A4 (en direction de Paris), dense, ( à péage à 20 km au nord-ouest de Strasbourg), commence à atteindre un point de saturation de même que l'axe A36 en direction de Paris-Lyon, à péage dès Burnhaupt (10 km à l'ouest de Mulhouse), gratuit jusqu'en Allemagne.

Du fait de la conception des autoroutes-comme étant à la fois des voies de transit et des voies de desserte des grandes agglomérations-qui prévalait dans les années 1970 et 1980, les villes de Strasbourg et de Mulhouse voient leur agglomération traversée par des voies autoroutières portées aujourd'hui à deux fois trois voies, et, à moins de dix kilomètres du centre-ville pour Strasbourg et d'un kilomètre et demi pour Mulhouse. Il en résulte de fortes nuisances: principales source de pollution et saturation du trafic, notamment à Strasbourg où le trafic de l'autoroute A 35 (170 000 véhicules par jour en 2002) est l'un des plus importants de France. La traversée urbaine de l'A36 à Mulhouse provoque également des perturbations régulières de trafic, temporairement apaisées par sa transformation en deux fois trois voies. La rareté des panneaux à messages variables et des caméras de trafic (de type webcam) ne facilite pas la communication avec l'usager.

Il existe un projet de construction d'une nouvelle autoroute de deux fois deux voies qui contournerait l'agglomération strasbourgeoise par l'ouest afin de capter de transit nord-sud et de délester Strasbourg. Le tracé prévoit de relier l'échangeur de Hoerdt au nord, à Innheim au sud. L'ouverture est prévue fin 2011 pour un trafic envisagé de 41 000 véhicules par jour. Les estimations de la DRE (maître d'ouvrage) laissent cependant planer quelques doutes sur l'intérêt d'une telle infrastructure, puisqu'elle ne capterait qu'environ 10% du trafic de l'A35 au niveau de Strasbourg.

A cela s'ajoute la décision de l'Allemagne voisine d'imposer une taxe sur les poids-lourds empruntant son réseau autoroutier (LKW Maut). Ainsi, une partie du trafic de transit de l'A5 allemande se reporte sur le réseau alsacien, parallèle et gratuit, ce qui aggrave aujourd'hui la saturation de celui-ci. Pour tenter de remédier à cette situation, le député Yves Bur a fait adopter par l'Assemblée nationale en décembre 2005 un amendement instituant également une taxe sur les poids lourds en Alsace. Sa date d'entrée en vigueur est reportée à début 2012.

mercredi 20 janvier 2016

Les transports

Les transports en Alsace sont bien développés au vu de la densité de la population mais des projets d'agrandissement sont encore à l'étude afin d'accompagner le développement de la région.

Il est à noter que le transport ferroviaire principal se fait sur une ligne nord-sud reliant Strasbourg à Saint-Louis.

L'Alsace a été la première région de France à installer un Tram-Train (Mulhouse)

Le département du Bas-Rhin est équipé d'un réseau de bus (réseau 67) qui dessert la quasi totalité des communes.

Le réseau de tramway de Strasbourg possède plus de 70 km de ligne, il est en constante extension et en 2016 il sera le premier réseau desservant la ville Allemande de Kehl avec le réseau de la ville de Bâle qui desservira la ville Alsacienne de Saint-Louis.

Les transports en bus ou tramway sont en plein développement dans les principales villes de la région (Strasbourg, Colmar, Mulhouse).

La principale autoroute, qui est gratuite (comme en Allemagne) est l'autoroute A35 qui relie Lauterbourg à Saint-Louis/Bâle en passant par Strasbourg, Sélestat, Colmar et aux abords de Mulhouse.

La région est reliée à Paris par la ligne ferroviaire à grande vitesse est-européenne depuis le 10 juin 2007. Le TGV Est européen relie Paris à Strasbourg (dont la gare a été modernisée), en 2h20. La fin du trajet se fait à vitesse normale. Certains TGV vont au-delà de Strasbourg, desservant Colmar, dont la gare a été dédoublée à l'ouest, côté vignoble, Mulhouse, Bâle, Zurich, Stuttgart, Francfort.

Belfort

Le lion de Belfort


Belfort est la principale commune et le coeur urbain d'une agglomération de 96 000 habitants. C'est le chef-lieu du Territoire de Belfort. Etablie dans la trouée de Belfort, la cité est implantée sur une importante voie de communication où les premières activités humaines se manifestent dès la Préhistoire.Cet emplacement particulier joue un rôle important tout au long de son histoire, notamment au XIVe siècle, quand la cité est connue sous le nom de Bellumfortum. Cette situation stratégique au coeur de la trouée de Belfort a fait d'elle une place forte militaire et une cité de garnison aux frontières des mondes rhénan et rhodanien. Historiquement, elle fait partie de la Haute-Alsace. La ville a toujours fait partie de l'espace linguistique francophone à l'instar des vallées welches d'Alsace. Après l'annexion de l'Alsace-Lorraine de 1871 à 1918 par l'Empire allemand, l'actuel Territoire de Belfort, alors dénommé "arrondissement subsistant du Haut-Rhin", seule partie d'Alsace à n'avoir pas été annexée, demeure détaché puis accède au statut de département en 1922. Le décret du 2 juin 1960 portant sur l'harmonisation des circonscriptions administratives le rattache à la région Franche-Comté plutôt qu'à la région Alsace, décision confirmée en 1982 avec les lois sur la décentralisation qui donnent aux régions françaises le statut de collectivités territoriales.

Saint-Louis

Saint-Louis est la principale commune de la banlieue alsacienne de Bâle, située dans le département du Haut-Rhin à la frontière entre la France et la Suisse. Saint-Louis n'existe que depuis 1684, en vertu d'une ordonnance du roi Louis XIV de France. Le nom de Saint-Louis vient du nom du roi Louis IX de France. Saint-Louis fait partie de l'Eurodistrict trinational de Bâle. La partie alsacienne de l'agglomération bâloise forme le cinquième pôle urbain de la région. L'agglomération bâloise est dite tri-nationale, puisqu'outre les communes de Saint-Louis et Huningue en Alsace elle englobe également Weil-am-Rhein et Lörrach au Bade-Wurtemberg. L'Eurodistrict de Bâle compte 830 000 habitants. En allemand, la région est connue sous le nom de Dreiländereck (littéralement: l'angle des trois pays), en français "District des trois frontières". Au nord de Saint-Louis se trouve la réserve naturelle de la petite Camargue alsacienne, un vaste marais de plus de 200 hectares (dont 150 classés) géré par une association d'écologistes, de scientifiques et de naturalistes.

Haguenau

Le musée historique de Haguenau

Haguenau est située à environ trente-cinq kilomètres au nord de Strasbourg. C'est la quatrième ville la plus peuplée d'Alsace, et la deuxième la plus peuplée du Bas-Rhin. Son nom signifie "pré (ou prairie) humide". Cette application est courante de part et d'autre du Rhin, notamment en plaine avant la canalisation du fleuve. La population de Haguenau intra-muros s'élève à 35 457 hab. tandis que son unité urbaine compte 57 491 habitants. La ville-centre de Haguenau a la particularité d'avoir un ban communal très vaste (le plus vaste d'Alsace). Ce territoire comprend notamment la plus vaste forêt de la région, qui marque une réelle césure au sein de la plaine d'Alsace. De ce fait, la partie alsacienne au nord de cette forêt est nommée l'Outre-Forêt par les Alsaciens. Haguenau est située au sud de cette forêt. La ville est fondée par Frédéric de Hohenstaufen sur l'île de la Moder. En 1164, Frédéric Ier, dit Barberousse, empereur du Saint-Empire romain germanique, rédigea la charte de Haguenau, qui octroie à la cité un certain nombre de droits et privilèges, et fit de la ville son lieu de résidence favori. Ville libre d'Empire à partir de 1262, Haguenau intègre la Décapole à sa création le 28 août 1354 et en devient le chef-lieu.

Colmar

Quartier de la Petite Venise

Colmar est la préfecture du département du Haut-Rhin. C'est la troisième ville de la région après Strasbourg et Mulhouse par sa population, son aire urbaine dépasse les 115 000 habitants. Le conseil général du Haut-Rhin est également établi à Colmar ce qui en fait le siège administratif du Haut-Rhin tandis que Mulhouse demeure la ville la plus peuplée du département avec une aire urbaine qui regroupe près de 40% de la population du département. Colmar est une ancienne ville de la Décapole, la ligue des dix villes libres alsaciennes faisant alors partie du Saint-Empire romain germanique. La ville bénéficie d'un climat particulier propice à la culture de la vigne. Au Moyen Âge le vin alsacien était déjà l'un des plus prisés d'Europe.La situation de Colmar, au centre du vignoble alsacien, proche du piémont vosgien, lui vaut le surnom de "capitale des vins d'Alsace". La ville possède un grand nombre d'anciennes constructions typiques de l'architecture alsacienne (maisons à colombages) et de la Renaissance allemande ainsi que plusieurs églises de style gothique. Colmar s'est associée à Mulhouse pour la création de l'Université de Haute-Alsace qui est la première université de France à avoir mis en place des formations en apprentissage. Le Centre de formation d'apprenis (CFA) universitaire de l'UHA est encore à l'heure actuelle un des plus importants de France. La ville abrite un des musées des beaux-arts les plus visités de France:le Musée Unterlinden abritant le célèbre retable d'Issenheim. Egalement dans le domaine culturel, Colmar est la ville natale du créateur de la statue de la Liberté à New York, Frédéric Auguste Bartholdi et Jean-Jacques Waltz, plus connu sous le nom de Hansi.

Mulhouse

Le Klapperstein: la "pierre des bavards" suspendu sur une des façades de l'hôtel de ville


 
Mulhouse: superposition de la Couronne périurbaine, de la banlieue, de la zone d'emploi et du périmètre de Mulhouse Alsace Agglomération


Mulhouse est la deuxième grande agglomération d'Alsace et la 25e plus importante de France en termes de population, son aire urbaine regroupe près de 280 000 habitants soit près de 40% de la population du Haut-Rhin.C'est une ville très cosmopolite, on recense en effet des Mulhousiens de 136 nationalités différentes. La cité bénéficie d'une position géographique remarquable à quelques minutes seulement de l'Allemagne et la Suisse avec qui elle entretient des liens importants. Fondée selon la légende autour d'un moulin à eau, Mulhouse a longtemps été une cité-Etat qui devint en 1347 la République de Mulhouse (Stradrepublik Mülhausen). A coups d'alliances, elle affirma son indépendance à l'égard du Saint-Empire à la fin du XVe siècle. Propulsée dans l'aventure industrielle en 1746 et "réunie" à la France en 1798, elle devint un des 1ers pôles industriels d'Europe et fut longtemps surnommée le "Manchester français".

En 1904, c'est le nord de l'agglomération qui se lance dans l'exploitation minière. Ce riche et glorieux passé industriel a forgé l'identité de la cité. Forte de cet héritage, son Université abrite des laboratoires de recherche renommés. Très professionnalisée, elle est la 1re Université de France à avoir créé un centre de formation d'apprentis qui demeure un des plus importants de France. Ce passé industriel se traduit également culturellement, Mulhouse possède ainsi le plus grand musée de l'automobile du monde: la Cité de l'automobile qui contient la célèbre collection Schlumpf. Le Musée EDF Electropolis est le plus important d'Europe à être consacré à l'énergie électrique. Enfin, la Cité du train est le plus grand musée ferroviaire européen. Cette concentration fait de Mulhouse la "capitale européenne des musées techniques". La ville est labellisée ville d'art et d'histoire. Mulhouse a vu naître et grandir le capitaine Alfred Dreyfus, dont l'affaire a coupé en deux la France entière et donna lieu au célèbre J'accuse....! d'Emile Zola. C'est aussi la ville natale du grand mathématicien Jean-Henri Lambert et d'Alfred Werner, prix Noble de chimie en 1913. Enfin, les vulcanologues Katia et Maurice Krafft furent également des Mulhousiens de renom. Terre de La Réforme, Mulhouse accueille en son coeur le Temple Saint-Etienne qui est l'édifice protestant le plus haut de France. La ville est souvent surnommée la "cité du Bollwerk", qui signifie bastion en allemand. Il reste en effet un bastion, épargné lors de la suppression des fortifications de la ville au début du XIXe siècle. Il en est devenu un des symboles. Au sein de l'agglomération mulhousienne, le centre-ville de Mulhouse exerce une forte attractivité qui s'étend sur tout le Sud-Alsace, c'est un pôle majeur de commerce, de services, d'équipements collectifs et d'emploi. C'est également un lieu de référence pour l'identité des habitants de l'agglomération. Il est appuyé par deux pôles secondaires structurants: les communes de Wittenheim et de Rixheim. Wittenheim est le plus important et structure tout le nord de l'agglomération grâce notamment à une densité de services et d'espaces publics importants ainsi qu'à une surface commerciale qui est la plus importante de l'agglomération. Dans une moindre mesure, Rixheim joue également ce rôle pour le sud de l'agglomération. La zone d'attractivité de Mulhouse est limitrophe à l'Est de deux pôles de moindre importance qui lui sont contigus: l'aire urbaine de Guebwiller et l'aire urbaine de Thann-Cernay. Le triangle composé par les aires urbaines de Mulhouse, Guebwiller et Thann-Cernay est très fortement lié aussi bien par une forte proximité géographique que par une histoire commune liée à l'Industrie. Au Sud s'étend l'aire urbaine de Bâle-Saint-Louis. L'agglomération de Bâle est un des pôles majeurs du Rhin Supérieur et aussi le plus méridional. Egalement très liés économiquement et historiquement, Mulhouse et Bâle ont choisi de créer un aéroport binational commun l'Euroairport inauguré le 8 mai 1946 et où transite annuellement 4 millions de passagers.

Strasbourg et ses institutions

Son centre est entièrement classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO depuis 1988 et comprend notamment la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg et le quartier de la Petite France, situé sur la rive gauche du Rhin. C'est le chef-lieu de la région Alsace, du département du Bas-Rhin et la septième ville de France par sa population. Strasbourg, est le siège de plusieurs institutions européennes dont le Conseil de l'Europe, le Parlement européen et la Cour européenne des droits de l'homme.

États membres, observateurs et candidats

  •      États fondateurs
  •      Autres pays membres
  •      États observateurs à l'Assemblée parlementaire
  •      États observateurs au Comité des Ministres
  •      États candidats officiels

.Le Conseil de l'Europe

Le Conseil de l'Europe est l'organisation internationale de la "Grande Europe" qui comprend 47 Etats membres, soit tous les pays européens sauf la Biélorussie, dernière dictature d'Europe et le Kosovo, dont l'indépendance n'est pas reconnue par tous. Pour qu'un Etat puisse adhérer au Conseil de l'Europe, ses institutions doivent être démocratiques et il doit respecter les Droits de l'Homme. Son but est de promouvoir la démocratie, les Droits de l'homme, la prééminence du droit, l'identité culturelle et politique européenne et la recherche de solutions aux problèmes de sociétés en Europe.

.Le Parlement européen

Le Parlement européen est le corps parlementaire de l'Union européenne (UE) directement élu par les citoyens tous les cinq ans depuis 1979. Avec le Conseil des ministres, il compose la branche législative des institutions européennes. Le Parlement participe à l'élaboration des directives et des règlements. Il contrôle l'activité des institutions européennes. Le conseil européen, ou Conseil, lui rend compte de son activité à l'issue de chaque présidence, tous les six mois. Il supervise la Communication européenne, il élit le président de la Commission sur proposition du Conseil européen. Il approuve la composition de la Commission. Il peut la forcer à démissionner par une motion de censure. Il vote le budget de l'UE. Le Parlement a son siège à Strasbourg, ses commissions, ainsi que 2 séances plénières additionnelles se tiennent à Bruxelles, son secrétariat général est installé au Luxembourg. Il y a actuellement 785 députés. L'établissement de son siège à Strasbourg est sujet à polémique. En 2006, une pétition eurocitoyenne est lancée par l'eurodéputée Cecilia Malmström dans l'esprit de l'article 47 du traité établissant une Constitution pour l'Europe-mais sans valeur légale-pour que les travaux du Parlement européen soient regroupés dans la capitale belge et non plus éclatés entre Strasbourg, Luxembourg et Bruxelles.La pétition qui chiffre à 200 millions d'euros par an le coût des déménagements bi-mensuels recueille 1 000 000 de signatures en 4 mois. Une contre pétition eurocitoyenne a également vu le jour pour l'installation à plein temps dans la ville-siège à Strasbourg. Plus récemment, le maire Roland Ries soutenu par les députés/sénateurs a défendu le siège de Strasbourg. Le siège du Parlement européen de Strasbourg a été réalisé par l'agence d'architecture Architecture-Studio et construit par la SERS.

.La Cour européenne des droits de l'homme est de l'homme est située dans le palais des Droits de l'Homme depuis 1998. Cette cour est un organe juridictionnel rattaché au Conseil de l'Europe qui est chargé de traiter les requêtes relatives à la violation des droits de l'Homme. Sa mission est de veiller au respect de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (nom officiel). La Cour européenne des droits de l'homme est compétente lorsqu'un Etat membre du Conseil de l'Europe, qui a ratifié la Convention et ses Protocoles additionnels (Etat partie), ne respecte pas les droits et les libertés qui y sont reconnus.La CEDH est l'entité judiciaire internationale la plus active dans le monde de par le nombre de jugements rendus. Pour pouvoir saisir la CEDH, il faut que le justiciable ait épuisé toutes les voies de recours qui lui sont offertes dans le droit national du pays dont il est citoyen
  

   

mardi 19 janvier 2016

Les villes alsaciennes

En Alsace, le droit local accorde davantage d'autonomie aux communes que dans le reste de la France avec davantage de domaines réserves. De tradition plutôt confédérale, les Alsaciens ont toujours accordé beaucoup d'importance à leurs villes ou pôles urbains. Les initiatives politiques locales qui ont marqué la région vont toujours dans ce sens, prenons par exemple la Décapole, la ville libre de Strasbourg ou la République Mulhouse. Plus largement, la confédération est également très répandue dans les autres pays alémaniques comme en Suisse avant 1848 ou de manière beaucoup plus lointaine sous le royaume d'Alémanie qui était un dans la région: Haguenau, Strasbourg, Colmar, Mulhouse et Saint-Louis. Elles comptent toutes les cinq à la fois plus de 20 000 habitants, sont villes-centre de leurs agglomérations respectives et disposent d'une aire de plus de 60 000 habitants. 

Organisation spatiale

Répartition spatiale des pôles d'attraction

L'Alsace est une région très densément peuplée, avec 223 habitants/km², contre 93,59 habitants/km² en moyenne pour la France et 116 habitants/km² pour l'Union européenne. C'est la troisième région la plus densément peuplée de France métropolitaine derrière l'Île-de-France et le Nord-Pas-de-Calais. Parallèlement, c'est également la plus petite région de France en termes de superficie. L'Alsace est la première région exportatrice française, la troisième en terme de PIB. Strasbourg est la préfecture du Bas-Rhin et Colmar celle du Haut-Rhin. La région pourrait bien expérimenter à partir de 2009, une nouvelle organisation administrative suivant la volonté du gouvernement d'alléger l'organisation des collectivités territoriales françaises. 

Il ne faut pas oublier le rôle important de la ville de Strasbourg comme siège de plusieurs institutions européennes.

La région Alsace doit son organisation spatiale à sa géographie particulière: A l'est, le Rhin fait office de frontière naturelle avec l'Allemagne. Bordée à l'ouest par le département des Vosges (88) et ses montagnes vieilles l'Alsace et enfin enfermée au sud par la frontière Suisse. Toutes ces limites donnent à l'Alsace cette forme particulière allongée. Les principales villes (anciennement Décapole) sont alignées sur le Rhin, fleuve navigable, qui s'écoule du Sud au Nord offrant un grand potentiel, déjà bien exploité, pour le transport de marchandises et la production électrique par les barrages hydrauliques. Elles sont desservies par l'autoroute et le TGV.

Secteur tertiaire

.Les nouvelles technologies à travers le nouveau pôle IMAGE (iconoval)
.Les biotechnologies à travers le pôle de compétitivité à vocation mondial Alsace Biovalley (anciennement innovation thérapeutique) dont le siège se situe à Illkirch-Graffenstaden dans la banlieue de Strasbourg. La création du pôle est liée à la présence de l'industrie pharmaceutique à Strasbourg et dans la région, avec les laboratoires des entreprises Eli Lilly, Transgen, les centres d'études cliniques Roche à Strasbourg et FORENAP à Colmar. A ces entreprises on peut ajouter les partenaires publiques, université de Strasbourg, université de Haute-Alsace, IRCAD etc...
.Le pôle automobile du futur avec le constructeur PSA à Sausheim et Montbéliard
.La plasturgie à travers cette nouvelle plate-forme technologique (PFT): la PFT Extrusion à Saverne
.La bancassurance: le Crédit mutuel ("inventeur" de la bancassurance), le Crédit industriel d'Alsace-Lorraine et le Comptoir national d'escompte de Mulhouse (qui a donné naissance à la BNP avec trois autres banques)
.Mulhouse est le siège du consortium Rhénanie: Pôle TIC du Grand Est qui regroupe 100 entreprises alsaciennes dans le domaine des nouvelles technologies. Ce sont principalement des entreprises de robotique, bureautique, intelligence artificielle, numérisation de l'information, télématique, autoroute de l'information, communication interactive par fibre optique, câblodistribution, téléphonie, transmission par satellite. Mulhouse compte près de 110 entreprises dans ce secteur.

Secteur secondaire

Le secteur secondaire est bien implanté historiquement avec l'industrie textile (activité qui animait des vallées entières mais a cessé au milieu du siècle dernier, laissant ici et là d'impressionnantes friches industrielles), les transports (PSA, Peugeot-Citroën à Sausheim, Lohr, De Dietrich, Bugatti), les télécommunications (Alcatel) et la mécanique (SACM qui a donné naissance à Alstom). De tradition commerciale grâce à la façade rhénane, la région dispose de deux grands ports fluviaux, Strasbourg et Mulhouse, qui sont d'importantes plateformes logistiques. Mulhouse, surnommée la "Manchester française", a longtemps été un des plus grands pôles industriels de France avec le textile, l'automobile et la chimie, pôle qui tente de subsister de nos jours mais dont la reconversion se fait urgente (via les pôles de compétitivité).

lundi 18 janvier 2016

Secteur primaire

Vignoble vu de Kaysersberg

Le secteur primaire comprend le vignoble d'Alsace, la culture du houblon, du tabac, du maïs et le brassage de labière (Meteor, Kronenbourg, Fischer, Heineken) ainsi que l'exploitation forestière. Du pétrole a été extrait dans le nord (Merkwiller-Pechelbronn) et dans le Sud, au nord de Mulhouse, l'exploitation de la potassea profondément marqué les villes du bassin potassique qui constituait jusqu'en 2004 un vivier d'emplois. 

Géographie actuelle de l'Alsace: démographie, organisation économique, administrative, spatiale et sociale

Démographie

L'Alsace est une régions recouverte en grande partie par les aires urbaines de Strasbourg, Mulhouse et Colmar, et influencée aussi par les grandes villes étrangères proches, comme Bâle (Suisse), Fribourg-en-Brisgau et Karlsruhe (Allemagne), ce qui fait de l'Alsace une région à forte densité de population (excepté au nord-ouest du Bas-Rhin et sur les sommets vosgiens). La population s'élevait à 1 734 145 habitants en 1999, elle a augmenté d'un peu plus de 6% pour s'établir en 2010 à 1 845 687. Au cours du temps, la population alsacienne a régulièrement augmenté (sauf pendant les périodes de guerre) à la fois par excédent naturel et par excédent migratoire. Cette augmentation, plus importante dans le département du Bas-Rhin, s'est même accélérée à la fin du XXe siècle. Avec une densité de 222,6 habitants par kilomètre carré, l'Alsace est la troisième région la plus densément peuplée de la France métropolitaine.


Années
Population au 1er janvier
Département du Bas-Rhin
Département du Haut-Rhin
Total Alsace
1750


445 044
1794
418 132
293 013
711 145
1801
450 238
303 773
754 011
1804
500 296
324 078
824 376
1824
502 638
369 562
872 200
1841
560 113
457 629
1 017 742
1851
608 000
437 000
1 045 069
1861
578 285
515 802
1 094 087
1875
588 947
454 231
1 043 178
1901
659 432
495 209
1 154 641
1936
711 830
507 551
1 219 381
1946
673 281
471 705
1 144 986
1968
827 000
585 000
1 412 385
1982
915 676
650 372
1 566 048
1990
952 158
670 652
1 622 810
1999
1 025 033
707 555
1 732 588
2006
1 077 000
740 000
1 817 000
2011
1 099 269
753 056
1 852 325

31,1 des enfants nés en 2011 dans la région Alsace, ont au moins un parent né à l'étranger (quelle que soit sa nationalité), soit la plus forte proportion après la région Île-de-France (46,3%) et la région PACA (32,6%).

Avec 7% des exportations françaises, l'Alsace se classe comme la cinquième région exportatrice de France, mais la première par rapport au nombre d'habitants. A l'international, 35% des entreprises ont une participation étrangère (notamment allemande, suisse, américaine, japonaise et scandinave). L'Allemagne a représenté près de 38,5% des importations alsaciennes en 2002.

Avec près de 3% du PIB national, l'Alsace se place au quatrième rang des régions françaises avec un PIB par habitant de plus de 28 740€.

Le taux de chômage relativement faible a augmenté en 2002-2003 principalement à cause de la mauvaise conjoncture en Allemagne, de laquelle l'Alsace dépend l'Alsace dépend beaucoup.Par le passé, la région a dû faire face à la crise industrielle, principalement dans le secteur textile et minier.
  

Patrimoine

Le château du Haut-Koenigsbourg

Château du Haut-Koenigsbourg

Il se situe dans la commune d'Orschwiller à une altitude de 757 m d'où il domine la plaine d'Alsace et le débouché du val de Villé, en face de Sélestat.

Construit par Frédéric de Hohenstaufen en toute illégalité et détruit à plusieurs reprises, il fut reconstruit de 1901 à 1908 sous les ordres et au goût de l'empereur Guillaume II d'Allemagne plus ou moins à l'identique de ce qu'il avait été.

C'est le château médiéval le plus visité de France et l'un des sites touristiques français les plus courus.

La cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

La cathédrale de Strasbourg

C'est une cathédrale catholique romaine représentative de l'architecture gothique.

Sa construction a commencé en 1176 et a été achevée en 1439.

Elle mesure 142 m du parvis au somment de sa flèche et à été l'édifice le plus haut du monde de 1625 à 1847.

C'est actuellement la deuxième plus haute cathédrale de France après celle de Rouen (151 m).

La cathédrale de Strasbourg est reconnaissable par son unique clocher surmonté d'une flèche qui veut être vu à des dizaines de kilomètres à la ronde. Bien qu'il ne soit pas certain qu'on ait jamais prévu sa construction, l'idée d'un second clocher a été abandonnée du fait de l'instabilité du sol qui ne pouvait en supporter la charge.

Elle abrite une horloge astronomique construite au XVIe siècle qui a été considérée à l'époque comme faisant partie des "sept merveilles de l'Allemagne".

Le mont Saint-Odile

Le monastère du mont Sainte-Odile

Il s'agit d'un mont vosgien culminant à 764 m sur le ban de la commune d'Ottrot.

Cette montagne est surmontée par un couvent, lieu de pèlerinage très fréquenté consacré à sainte Odile, sainte patronne de l'Alsace.

Le monastère a été créé vers 700 quand le père de sainte Odile lui légua le château de Hohenbourg. Sainte Odile le transforma en couvent. Depuis, il a été transformé en hôtel.

On peut y voir le tombeau de sainte Odile ainsi que ceux de ses parents dans des caveaux ornés de mosaïques remarquables.

Le Mur païen

Le mystérieux Mur païen

Le Mur païen, dénommé ainsi par Léon IX à cause de sa supposée antériorité au Christ, désigne en fait 3 ensembles mégalithiques distincts éloignés les uns des autres de plusieurs kilomètres.

.Le Mur paien du mont Sainte-Odile

C'est une enceinte mégalithique d'une longueur totale d'une dizaine de kilomètres faisant le tour du plateau du mont Sainte-Odile pour former une enceinte. Formé d'environ 300 000 blocs cyclopéens, il mesure entre 1,60 m et 1,80 m de large et peut atteindre 3 m de hauteur.

.Le Mur paien entourant le château du Frankenbourg

Ayant une certaine ressemblance avec celui du mont Sainte-Odile, il entoure le château sur trois côtés, la portion sur le versant Est ayant disparu. Son épaisseur est de 1,80 m, sa largeur de 0,60 à 0,90 m et sa hauteur de 0,50 à 0,70 m.

.Le Mur paien courant sur la crête du Taennchel

Très différent des deux autres, ce mur longe la crête de la montagne en direction du sud-est/ nord-ouest sur une longueur de 2 300 m. Ce mur est construit en pierres plus ou moins uniformes superposées les unes sur les autres, sans aucune trace de maçonnerie. La plus grande hauteur actuelle de la muraille est d'environ de 1,80 m et sa plus grande épaisseur ou largeur à la base de 1,70 m. C'est sans doute la partie la plus remarquable de toutes.

Ses origines, restant obscures et controversées, sont source de fantasmes. Certaines origines que l'on attribue au mur tiennent en effet plus des contes et légendes que de faits historiques incontestables.-

La Cité de l'Automobile

La Cité de l'automobile de Mulhouse

La Cité de l'automobile (collection des frères Schlumpf) à Mulhouse, est le plus grand musée d'automobiles du monde, avec 500 véhicules dont 464 automobiles de 98 marques, dont la célèbre collection de Fritz Sclumpf-la plus importante collection de Bugatti au monde avec trois des sept (6+1) fameuses Bugatti Royales (mais l'une d'elle est une réplique), dont la Bugatti Royale Coupé Napoléon ainsi qu'une importante collection de Rolls Royce. L'initiative de la collection revient à deux industriels du textile alsaciens du XXe siècle, les frères Schlumpf, Hans Schlumpf (1904-1989) et Fritz Schlumpf (1906-1992). En 1977, Fritz Schlumpf est à deux doigts d'ouvrir son musée au public. Les billets, les cadeaux souvenirs sont déjà en place. Mais les deux frères sombrent dans la faillite consécutive à la crise du pétrole et du textile de 1976. Le 7 mars 1977 les ouvriers licenciés économiques de l'empire textile des frères Schlumpf découvrent le stupéfiant musée en même temps que le monde entier par les médias, l'envahissent et en ouvrent l'accès au public.Le syndicat CFDT organise les visites gratuites du musée et le nomme "Musée des travailleurs". Jean Panhard fonde L'Association du Musée National de l'Automobile avec la commune de Mulhouse, le département du Haut-Rhin, la région Alsace, la chambre de commerce Sud-Alsace, la société Panhard et l'Automobile Club de France pour sauver cet exceptionnel patrimoine national et le maintenir en Alsace. 422 modèles sur 560 de la collection sont classés monuments historiques. En 1989, le musée est baptisé "Musée national de l'automobile-Collection Schlumpf". En 2006 le musée est agrandi, restructuré, rénové et renommé Cité de l'Automobile, il rouvre ses portes le 7 juillet 2006.

La Cité du Train

La Cité du train de Mulhouse

La Cité du train à Mulhouse également appelée Musée français du chemin de fer est le plus grand musée ferroviaire d'Europe. Il comporte la seule collection globale de l'histoire des chemins de fer français. Il s'étend sur 15 000 m² avec plus d'une centaine de véhicules ainsi que des milliers d'objets en rapport avec l'équipement ferroviaire. Il est destiné à accueillir les pièces principales du patrimoine historique de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). Le musée présente différents types de matériels ferroviaires: on y trouve des locomotives utilisant la vapeur, l'électricité ou diesels. Des wagons et voitures de prestige sont également présentés. Toutes les heures la locomotive 232 U1, dernière locomotive à vapeur, se met en marche. Un plateau de cinéma de 6 000 m² permet d'aborder l'histoire des chemins de fer à travers six thèmes: le chemin de fer des vacances, le chemin de fer et la montagne, les trains officiels, le chemin de fer et la guerre, les cheminots et le voyage. On trouve également une locomotive à vapeur Baltic Nord (train de luxe qui longeait la Mer Baltique écorchée qui permet au public de se rendre compte du fonctionnement interne d'une locomotive de la vapeur.

Electropolis

La machine à vapeur Sulzer du Musée EDF Electropolis 

Depuis 1981, l'entreprise publique EDF s'est associé à l'Association pour le Musée de l'énergie électrique afin de conserver, d'étudier et de mettre en valeur le patrimoine historique de l'électricité. Le Musée EDF Electropolis a ouvert ses portes à Mulhouse en 1987 et a pour objet de présenter "L'aventure de l'électricité". C'est le plus important musée d'Europe consacré à l'énergie électrique. On y retrace l'histoire de l'électricité depuis sa découverte jusqu'à aujourd'hui à travers environ 4 000 m² d'exposition.La majeure partie de l'exposition se trouve en intérieur.Le musée aborde tous les domaines liés à l'électricité aussi bien d'un point de vue scientifique, historique qu'à travers les applications concrètes qui en découlent. Il a pour ambition de véhiculer une véritable information scientifique et technique de manière récréative et ludique. Le musée propose une multitude d'expériences pour tout âge afin de découvrir les propriétés de l'électricité. De nombreux médias ponctuent la visite. La pièce centrale du musée est l'ensemble constitué d'une machine à vapeur Sulzer et d'un alternateur Brown-Boveri datant de 1901 et qui est présenté au public en mouvement. Cette pièce est un ensemble original provenant de l'entreprise textile Dollfus-Mieg et Compagnie (DMC) fondée à Mulhouse en 1756.

L'écomusée d'Alsace

L'écomusée d'Alsace a pour mission la valorisation des arts et traditions populaires d'Alsace par la présentation des savoirs et savoir-faire tant matériels qu'immatériels. C'est le plus important musée à ciel ouvert de France.

L'écomusée est un village alsacien traditionnel reconstitué de toutes pièces sur une friche industrielle du bassin potassique sur le ban communal d'Ungersheim, à 14km au nord de Mulhouse. Il regroupe soixante-dix constructions alsaciennes anciennes traditionnelles à colombages qui ont été démontées de leur lieu d'origine et remontées sur le site. On y trouve des maisons et fermes traditionnelles, un moulin, des ateliers d'artisans, une chapelle, une gare, une scierie et de nombreux autres bâtiments essentiels à la vie courante d'un village alsacien.

Des bénévoles costumés présentent les travaux traditionnels de la région au moyen de machines et d'outils d'antan. La mission de l'écomusée d'Alsace dépasse le simple fait de présenter des bâtiments et les us et coutumes de l'Alsace d'antan, mais vise la transmission d'un patrimoine vivant par la formation d'artisans et la sensibilisation des plus jeunes par l'intermédiaire de classes d'environnement et de séjours en été.

Quelques autres sites:

.Le musée Unterlinden




.La Route des vins d'Alsace




.La route romane d'Alsace



.Plus de mille orgues historiques

.Les marchés de Noël (dans les grandes villes Strasbourg, Mulhouse et Colmar et villages Kaysersberg et Riquewihr


Marché de Noël de Strasbourg


Marché de Noël de Mulhouse


Marché de Noël de Colmar


Marché de Noël des villages de Kaysersberg et de Riquewihr

.Le Musée Lalique à Wingen-sur-Moder

Musée Lalique à Wingen-sur-Moder

.Le centre départemental de l'Histoire des familles (CDHF) de Guebwiller



.L'ouvrage de Schoenenbourg, fort de la Ligue Maginot

.Le mémorial de l'Alsace-Moselle à Schirmeck

.Le musée mémorial des combats de la Poche de Colmar à Turckheim

.La Collégiale Saint-Thiébaut de Thann

vendredi 15 janvier 2016

Architecture alsacienne

"Ville et campagne, Koêt, Sundgau, vignoble, vallées vosgiennes....L'image à la Hansi de la maison à colombage est symbolique de l'Alsace, mais il existe d'autres architectures alsaciennes que les constructions à pans de bois tant pastichées (voire caricaturées dans de nombreux lotissements). Celles-ci sont d'ailleurs fort différentes les unes des autres, en raison de leur implantation, de l'aisance de ceux qui les construisent, des usages locaux, de leur destination première. Il suffit, pour se rendre compte de la diversité, de comparer trois édifices historiques de Strasbourg logeant actuellement des restaurants connus: la Maison Kammerzell, la Maison des Tanneurs, et le Buerehiesel, ancienne ferme démontée dans larégion de Molsheim et établie dans le parc de l'Orangerie.

La Maison Kammerzell (XVe siècle) qui se situe à Strasbourg est l'un des plus importants édifices à colombage de la ville

Pans de bois et torchis

L'habitat traditionnel de la plaine alsacienne, grosso-modo: le Ried, est constitué de maisons construites avec des murs en pans de bois et poutrages décoratifs (colombage) et torchis, protégées par des toitures en tuiles plates "queue de castor".  Colombage et torchis se rencontrent, certes, dans d'autres maisons de plusieurs régions de France, notamment la Normandie, mais leur abondance particulière en Alsace est due à plusieurs raisons:

.La proximité des Vosges rendait le bois bon marché et facile à trouver
.Du fait du risque sismique le bois était plus adapté que la pierre car, plus souple, il résistait mieux.
.Dans les périodes de guerre et d'invasion les villages étaient souvent incendiés, ce qui entraînait l'effondrement des étages supérieurs. C'est pourquoi on avait pris l'habitude de bâtir en pierre les rez-de-chaussées sur lesquels on reconstruisait le haut en colombages une fois la tourmente passée. C'est ce qui explique que certaines communes se soient relevées si vite dès que la paix était revenue. L'importance accordée à la pierre dépendait pour une bonne part à proximité de carrières, donc du piémont vosgien.

Les pans de bois et les éléments de menuiserie apparents aggravaient les risques d'incendie. Afin de pallier cette situation, ils ont été peu à peu recouverts de crépi à partir du XIXe siècle. Ce n'est que dans la seconde moitié du siècle dernier qu'on a entrepris de les dégager systématiquement, plus récemment encore les Beaux-Arts ont exigé, pour accorder une subvention, que le crépi restant ne fût pas peint en blanc, comme il était d'habitude de le faire, mais dans des couleurs variées, afin de revenir à l'usage plus ancien. Les habitants ont suivi, plus pour des raisons financières que par conviction. En tout cas, on est aujourd'hui frappé par la différence entre les villages alsaciens maintenant badigeonnés, parfois avec bonheur, parfois avec excès, et les villages badois qui leur font face outre-Rhin, où le blanc règne toujours en maître.