Nombre total de pages vues

samedi 13 février 2016

Université de Pau et des Pays de l'Adour

Image illustrative de l'article Université de Pau et des Pays de l'AdourLogo


Devise: "L'université est une chance.Saisissons-là!"

Fondation: 1972

Type: Université publique (EPSCP)

Budget: 99 millions d'€(en 2009)

Ville: Pau

Région: Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

Campus: Pau, Bayonne et Anglet, Mont-de-Marsan, Tarbes

Président: Mohamed Amara

Personnel: 516 (2012)

Enseignants: 760 enseignants et enseignants-chercheurs (2012)

Etudiants: 11 624 (2012)

Premier cycle: 5 257 (L) (2012)

Deuxième cycle: 2 225 (M) (2012)

Doctorants: 395 (2012)

Affiliation: Aerospace Valley, membre associé de la Communauté d'universités et établissements d'Aquitaine

Site web:http://www.univ-pau.fr


L'université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) est un établissement supérieur français multi-sites fondé en 1972, basé à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques mais aussi à Bayonne &Anglet,à Tarbes et à Mont-de-Marsan dans le bassin de l'Adour, et dépend de l'académie de Bordeaux.

Elle prépare avec ses 1 200 personnels, environ 12 000 étudiants à l'obtention de près de 100 diplômes, aussi bien en formation initiale, professionnelle que continue, et accueille chaque année plus de 1 300 étudiants étrangers. Avec 164 accords bilatéraux Erasmus et 85 accords de coopération inter-universitaires, elle participe à des échanges d'étudiants, d'enseignants et de chercheurs à l'international.

25 équipes de recherches développent des activités de recherche fondamentale en association avec des organismes nationaux (CNRS, INRA, INRIA...) et internationaux, et de recherche appliquée avec des partenaires institutionnels et industriels.


Histoire


Villa Lawrance


La ville de Pau possède une longue tradition universitaire puisqu'une université a été créée à Pau en 1722. Cette université est supprimée comme tous les établissements français le 15 septembre 1793.

L'université dans sa forme actuelle fut créée par un décret de 1972, alors que Louis Sallenave, était maire de Pau, la municipalité rachetant progressivement les terrains sur lesquels furent construits ultérieurement l'Université. Cependant, les origines de la faculté de droit (UFR de droit, économie, gestion) remonte a quelques années auparavant, elle a été créée en 1947 par Robert Poplawski (doyen de 1947 à 1953) et par Dean Vizioz. Elle était située dans la villa Lawrance dans le centre de Pau.

Historique des présidents

.Depuis 2012: Mohamed Amara

.2008-2012: Jean-Louis Gout

.2004-2008: Jean-Michel Uhaldeborde

.1998-2004: Jean-Louis Gout

.1993-1998: Claude Laugénie

.1988-1993: Jean-Louis Gout

.1982-1988: Franck Métras

.1976-1982: Daniel Levier

.1973-1976: Jean-Deschamps

.1970-1973: Maurice Descotes


Structure

Conformément au code de l'éducation qui fixe l'organisation légale des universités publiques en France, l'UPPA rassemble plusieurs composantes. On trouve d'une part les unités de formation et de recherche (UFR) et d'autre part les instituts et écoles".


Unités de formation et de recherche

.UFR Droit, économie, gestion,
.UFR Lettres, langues, sciences humaines et sport
.UFR Sciences et techniques de Pau,
.UFR Pluridisciplinaires de Bayonne, Anglet, Biarritz,
.UFR Sciences et techniques de la Côte Basque.



Ecoles et instituts

.IAE des Pays de l'Adour,
.IUT de Bayonne Pays basque,
.IUT des Pays de l'Adour,
.Ecole nationale supérieure en génie des technologies industrielles.
.ISA BTP (Institut Supérieur Aquitain du Bâtiment et des Travaux Publics)

L'école supérieure des technologies industrielles avancées est rattachée à l'université de Pau.


Campus

Pau

Avec près de 7 612 étudiants (mai 2012), plus de 500 enseignants chercheurs et 400 personnels administratifs, techniciens et ingénieurs, le Campus de Pau est le plus grand. Il est situé au nord de la ville, à environ 20mn de marche du centre ville, mais tout de même dans les limites urbaines. Il est encadré par l'avenue de l'Université-cours Léon-Bérard-boulevard Tourrasse au Sud, l'avenue du Doyen-Poplawski à l'Ouest, la rue Audrey-Benghozi et le boulevard Lucien-Favre au Nord et par les allées Condorcet à l'Est.

Plusieurs services sont présent: le Centre des ressources informatiques fournit l'accès a internet, appelé uppawifi, disponible dans tout le campus pour tous les étudiants équipés d'un ordinateur portable. Une équipe s'occupe de la maintenance des bâtiments et des espaces verts du campus.Le "CRATICE" est un service fournissant une assistance multimédia. Un service central de reprographie est aussi fourni.

Il y a trois UFR (unités de formation et de recherche) sur le campus de Pau: Lettres, Droit, Sciences. Il y a aussi un institut Universitaire Technologique (IUT), l'ENSGTI (Ecole nationale supérieure en génie des technologies industrielles) et un Institut d'administration des entreprises (IAE) basé à Pau avec une antenne à Bayonne.

Il y a deux bibliothèques universitaires spécialisées sur le campus. Une pour l'UFR de sciences et une autre communauté aux UFR de droit et de lettres.

Vie sur le campus

Maison de l'étudiant près du RUCap Sud


.La Maison de l'Etudiant:

-le service des sports: pour participer à l'ensemble des activités sportives et vous inscrire aux ateliers de pratiques, aux excursions (randonnée, ski, etc),

-la permanence des services de la préfecture pour l'obtention et le renouvellement des titres de séjours,

-les bureaux de certaines associations étudiantes et syndicats: Solidaires Etudiant(es), Théâtralttude, ASPE, UNEF, WAO, la SOLES...,

-le pôle associatif commun: un espace dédié aux associations étudiantes avec accès à des outils de travail type internet ou téléphonie ainsi qu'à un fonds documentaire,

-les permanences d'autres associations (ACLP, Art et Fac....).


.La Centrifugeuse:

La Centrifugeuse est une salle de spectacle situé et appartenant au campus de Pau. Gérée par la Maison de l'Etudiant, elle est là pour découvrir la richesse de la vie culturelle du campus, participer aux nombreuses manifestations organisées tout au long de l'année (concrets spectacles, expositions, rencontres-débats, projections), monter les projets qui vous tiennent à coeur, participer aux ateliers de pratique artistique, etc....

.Logement:

Le CLOUS (Centre local des oeuvres universitaires et scolaire) de Pau et des Pays de l'Adour propose aux étudiants de l'UPPA des résidences universitaires sur le campus de Pau:

*2 cités universitaires (974 chambres meublées),
*5 résidences universitaires(560 appartements meubles, T1 T1 bis, T2, T3).

.Restauration:

Restaurant Universitaire Cap Sud


Tous les restaurants proposent un repas complet et équilibré.Les repas sont payables au moyen de la carte étudiante "Aquipass" ou espèces".

.Sport:

Le sport à l'UPPA est géré par le service du SUAPS (Service universitaire des activités physiques et sportives). Il y a de nombreux équipements sportifs sur le campus de Pau tels que le stade André-Lavie, le gymnase Léo-Lagrange, la halle de sports de l'UPPA, la piscine Plein Ciel, des cours de tennis, des terrains de football ainsi qu'un mur d'escalade. Les activités physiques et sportives pratiqués sont multiples et variées.


Résidence universitaire Gaston-Phoebus




Vue partielle de la BU Lettres et Droit et arrière du bâtiment de la présidence depuis les pelouses de l'université




Pelouse Sud-Est





Stade André-Lavie proche de l'université




Halle des sports de l'UPPA



Bayonne&Anglet


Le site de la Côte basque est composé de près de 2 900 étudiants (mai 2012), 111 enseignants et enseignants-chercheurs ainsi que de 63 personnels administratifs, techniciens et ingénieurs.


Le site est en fait composé de 2 UFR situés dans les villes de Bayonne, le "campus de la Nive" et d'Anglet, le "campus de Montaury". Le site d'Anglet est un site pour les sciences et techniques alors que celui de Bayonne est pluridisciplinaire et est aussi composé d'un IUT ainsi que d'une branche de l'IAE de Pau.


Campus de la Nive (Bayonne)

 Restauration universitaire de la Nive


.UFR pluridisciplinaire 

Les matières enseignées dans cet UFR sont multiples et variées. On peut en effet y apprendre le droit, l'économie, la gestion, les lettres modernes, y faire des études basques et desétudes comptables.

.IAE des Pays de l'Adour

Avec ses nombreuses spécialités de master, l'IAE prépare les étudiants en formation initiale ou continue (dans le cadre d'une reprise d'études) à intégrer des postes à responsabilité (cadre, manager, chargé de mission...) dans les différents métiers du management et de la gestion: comptabilité, contrôle de gestion, audit, marketing....

Des spécialistes de Master visent à développer la connaissance des spécificités managériales de certains secteurs ou champs d'activité (collectivités locales, organisations de santé, management international).

.IUT Bayonne comprend 4 départements situés sur deux sites: Bayonne et Anglet

Les départements de l'IUT de Bayonne localisés sur la commune de Bayonne, sur le site du Château-Neuf, sont le département Gestion des Entreprises et des Administrations (GEA) et le département Techniques de Commercialisation.Les formations dispensées portent sur des DUT ainsi que des Licences professionnelles: Licence pro Banque, licence pro Commerce-Logistique de distribution et licence pro Management de l'événementiel.

Campus de Montaury (Anglet)


.UFR de Sciences et Techniques

Dans cet UFR sont enseignés entre autres la physique et la chimie

.L'IUT Bayonne et du Pays basque comprend 4 départements situés sur deux sites: Bayonne et Anglet.Les départements de l'IUT de Bayonne localisés sur la commune d'Anglet, sur le site du parc Montaury, sont le département informatique et le département Génie Industriel et Maintenance (GIM).Les formations dispensées portent sur des DUT ainsi que des licences professionnelles: licence pro Systèmes Informatiques et Logiciels-Communication Multimédia, licence pro Maintenance industrielle-Ecologie industrielle.


Services universitaires

.2 bibliothèques universitaires (une sur chaque campus).

.2 restaurants universitaires (un sur chaque site).

.La Maison de l'étudiant situé à Bayonne regroupe:

-un espace d'accueil et d'information pour toutes les questions relatives à la vie étudiante,

-le service culturel,

-le SUMPPS, service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé,

-le SCUIO, service commun universitaire d'information et d'orientation,

-le service cartes étudiants Aquipass

-CLERMO, le centre de langues en réseaux et multimédia ouvert

-Centre de formation des apprentis (CFA)


Tarbes  


Le site de Tarbes, est composé de près de 640 étudiants (mai 2012), 22 enseignants et enseignants-chercheurs ainsi que de 7 personnels administratifs, techniciens et ingénieurs. Ce campus abrite une composante de la filière STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives), antenne de l'UFR lettres, langues, sciences humaines et sport et propose une licence et maîtrise Génie des Procédés ainsi qu'une maîtrise des Sciences et Techniques Mesures et Traitement des pollutions et nuisances dépendantes de l'UFR sciences et techniques.


Locaux STAPS avant leur extension



Mont-de-Marsan


Le campus de Mont-de-Marsan se compose de 420 étudiants (mai 2012), 23 enseignants et enseignants-chercheurs ainsi que de 12 personnels administratifs, techniciens et ingénieurs.


On peut retrouver sur ce site des branches de:

.L'UFR de droit de Pau

.L'IUT, départements Génie Biologique, RT et SGM spécialité bois.


Formation et recherche

Relations internationales


L'établissement accueille chaque année plus de 1 300 étudiants étrangers venus du monde entier.

Avec 164 accords bilatéraux Erasmus et 85 accords de coopération inter-universitaires et 56 pays partenaires dans le monde, l'UPPA participe à des échanges d'étudiants, d'enseignants et de chercheurs à l'international.


Chaque année, grâce au programme Erasmus, plus de 150 étudiants européens (hors France) viennent valider une partie de leur diplôme à l'UPPA et plus de 200 étudiants de l'UPPA partent en faire de même dans un pays de l'Union européenne. En 2010, l'UPPA a été classée 4e université française pour le taux de départ de ses étudiants en Erasmus, c'est-à-dire 2% de ses effectifs, juste derrière l'université de Savoie, l'université de Grenoble 3 et l'université de Lille 1.


De par sa proximité géographique avec l'Espagne, l'UPPA développe également des coopérations universitaires transfrontalières originales aussi bien dans le domaine de l'enseignement que de la recherche, notamment avec l'université du Pays basque, l'université de Saragosse et l'université publique de Navarre.


Insertion professionnelle

Chaque année, l'observatoire des étudiants (ODE) de l'UPPA enquête les diplômés sur leur insertion professionnelle après l'obtention de leur diplôme, pour les promotions de 2007:

.88% des diplômes de licence pro sont en emploi,

.80% des diplômes de master sont en emploi,

.86% des diplômés du titre d'ingénieur sont en emploi,

.78% des diplômés de doctorat sont en emploi.
  

Université Bordeaux Montaigne

Logo de l’université Bordeaux-Montaigne.Logo de l'université Bordeaux-Montaigne


Fondation: 1971

Type: Université publique

Régime linguistique: français

Budget: 86 980 048€ (en 2011)

Ville: Pessac

Campus: Domaine universitaire de Talence Pessac Gradignan

Président: Jean-Paul Jourdan

Personnel: 340

Enseignants-chercheurs: 653

Etudiants: 15 600

Affiliation: Ministère de l'Enseignement supérieur, Communauté d'université et établissements d'Aquitaine

Site web: u-bordeaux-montaigne.fr


L'université Bordeaux-Montaigne (nom de décret: Bordeaux-III), anciennement université Michel-de-Montaigne-Bordeaux-III de 1990 à 2014, est une université française, basée dans la banlieue de Bordeaux(Gironde), plus exactement dans le domaine universitaire de Talence Pessac Gradignan. C'est l'une des deux universités de Bordeaux et une des principales universités de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Ses domaines principaux sont des langues, l'histoire, la géographie et les arts. 15 600 étudiants y sont inscrits. L'université Bordeaux-Montaigne fait partie de la communauté d'universités et établissements d'Aquitaine.

Historique

L'université de Bordeaux fut fondée en 1441 par une bulle du pape Eugène IV à l'initiative de Pey Berland. En 1591 François de Foix cré la chaire de mathématiques. Toutes les universités furent ensuite supprimées en 1973 par la Convention. Les facultés furent rétablies avec la création de l'Université de France par Napoléon Ier en 1808.

Le 23 janvier 1838, le conseil municipal de Bordeaux accepta la proposition de Salvandy de créer à Bordeaux des facultés des sciences et des lettres.

L'ordonnance du 24 août 1838 rétablit la faculté des lettres et créa celle des sciences.Les deux facultés furent inaugurées le 16 novembre 1839.

L'université Bordeaux-3 a été créée en 1971 à la suite de la division en trois de l'ancienne université de Bordeaux reconstituée en 1896.Le projet de déménager la faculté de lettres, à l'étroit dans le bâtiment du cours Pasteur (l'actuel musée d'Aquitaine), est accepté à partir des années 1960.Le déménagement a lieu entre 1966 et 1971, et s'achève avec la fondation de l'université actuelle, dorénavant située sur le campus de Pessac.

Les édifices du plan initial (33 000 m²) se révèlent assez rapidement insuffisants, étant donné l'augmentation du nombre d'étudiants, d'où une série d'additions, auxquelles il faut ajouter la construction de centres de recherche spécialisés (Sciences de l'Homme d'Aquitaine en 1974, Maison des Arts en 1994), cela n'empêche pas l'université d'être considérée comme "saturée" dès les années 1990, d'où une nouvelle série de travaux.

En 1990 l'université Bordeaux III prend le nom d'"université Michel-de-Montaigne". L'université s'ouvre davantage à l'étranger à travers de nombreux accords universitaires, et a organisé son activité de publication avec la fondation, en 1983, des Presses universitaires de Bordeaux (PUB). L'université suit les grandes réformes, avec l'implémentation de la réforme LMD en 2005 et la participation au Pôle de recherche et d'enseignement supérieur "Université de Bordeaux" en 2007.

En 2009 a lieu un mouvement de contestation et en grève chez les enseignants et les étudiants, concernant le statut des enseignements chercheurs et reprenant l'opposition de 2007 à la loi L.R.U.. Le 1er septembre 2010, l'université procède à une importante réorganisation, passant de 11 à 3 UFR à la suite d'un processus de fusion. En 2011, Bordeaux III étend sa gamme de formations, avec six nouvelles licences et cinq nouveaux masters, cette annonce entraîne toutefois une polémique et une pétition, étant donné qu'en contrepartie le financement de certaines préparations au CAPES et à l'agrégation est mis en cause.

En septembre 2010, les conseils de Bordeaux III votent contre le projet de fusion des universités bordelaises, préférant un "modèle fédéral" à un grand établissement, et craignant qu'une fusion n'introduise un fort déséquilibre de fonds et de moyens entre les sciences "dures" et les sciences humaines.En 2011, le PRES "Université de Bordeaux" est choisi dans le cadre du projet des "investissements d'avenir" pour devenir un pôle de rang mondial, Bordeaux III compte un des laboratoires lauréats, l'initiative"LaScArBX-Apprendre de l'usage du monde par les sociétés anciennes".

L'année 2012 est marquée par des difficultés institutionnelles. Jean-Paul Jourdan, professeur d'histoire contemporaine, ancien vice-président du CA, préside l'université du 23 mars au 24 mai. Son élection est toutefois annulée le 24 mai par le tribunal administratif de Bordeaux à la suite d'un recours de Pierre Beylot, appuyé par Jean-Yves Coquelin. Quelques jours plus tard le recteur de Bordeaux nomme un administrateur provisoire, Patrice Brun, ex président de Bordeaux 3, remplacé en octobre par M.Singaravelou (lui aussi ex président) jusqu'à une nouvelle élection présidentielle, tenue le 9 novembre 2012. Cette élection n'ayant permis de départager les candidats, un nouveau scrutin se tient le 7 décembre 2012 et conduit à l'élection de Jean-Paul Jourdan. Fin avril 2013, lanouvelle équipe organise un référendum concernant la participation à la Nouvelle Université de Bordeaux, ouvert à tout le personnel et aux représentants des étudiants, le non l'emporte à 85,8%, avec un taux d'abstention s'élevant à 46%.  

Le 12 mars 2014 l'université Michel-de-Montaigne Bordeaux III est rebaptisée "Université Bordeaux Montaigne", en raison de la fusion de trois autres universités de Bordeaux et après décision en date du 18 octobre 2013, du conseil d'administration.

Identité visuelle (logo)

                                                                                     
Logo de l'université                                                                                Logo de l'université
Michel-de-Montaigne-Bordeaux-III                                                     Bordeaux-Montaigne
jusqu'en mars 2014                                                                                 depuis le 12 mars 2014



Administration

Le bâtiment administratif


Historique des présidents

.Jean-Paul Jourdan depuis le 7 décembre 2012

.Patrice Brun, du 24 mai 2012 au 4 octobre 2012, puis Singaravelou, administrateurs provisoires

.Jean-Paul Jourdan, du 23 mars 2012 au 24 mai 2012

.Patrice Brun, d'avril 2009 à mars 2012

.Singaravelou, d'avril 2004 à mars 2009

.Frédéric Dutheil, de 1999 à 2004

.Anne-Marie Cocula, de 1994 à 1999

.Régis Ritz, de 1989 à 1994

.Jacques Monférier, de 1983 à 1989

.Joseph Pérez, de 1978 à 1983

.Robert Escarpit, de 1975 à 1978

Campus

Le bâtiment d'accueil



Le siège de l'université et les lieux d'enseignements se situent dans le domaine universitaire de Pessac Talence Gradignan, qui est desservi par la ligne B du tramway à la Station Montaigne-Montesquieu.Le bâtiment d'accueil des étudiants borde la station de tramway directement au sud. Il fait face au bâtiment d'administration qui donne sur l'amphi 700, le plus important de l'université. Les locaux d'enseignement bordent cet ensemble des deux côtés. 

A l'est, reliés par la "Galerie", se trouvent les bâtiments A à G (comprenant notamment les locaux de l'UFR Langues et civilisations, de l'UFR Sciences des Territoires et de la Communication, des Presses universitaires de Bordeaux, de plusieurs bibliothèques de composantes et de l'école doctorale), plusieurs amphithéâtres (dont les amphis Louis Papy et Yves Lefèvre), le bâtiment des élus et à la maison des étudiants.La cafétéria "Le Sirtaki" se trouve au sud du bâtiment A.

Les bâtiments A à G


A l'ouest se trouvent les sections H à M utilisées en particulier par l'UFR Humanités, on y trouve cinq amphithéâtres (dont les amphis Salomon, Georges Cirot et Yves Renouard), plusieurs bibliothèques de composantes et divers services de l'université. A l'ouest des bâtiments I et J se trouvent les locaux du DEFLE, la Maison des Pays ibériques et la cafétaria "Le Vera Cruz". La bibliothèque universitaire de lettres se tient quant à elle au nord de l'édifice du DEFLE, à mi-chemin entre Bordeaux 3 et Bordeaux-IV.

L'esplanade des Antilles et ses parcs de stationnement séparent ce grand ensemble d'une série de bâtiments à usage spécifique: ce sont, d'ouest en est, la Maison de l'Archéologie (Ausonius), l'Archéopole, la maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine (MSHA), la maison des Suds et la maison des Arts (d'où émet Radio Campus Bordeaux), de l'architecte Massimiliano Fuksas.

L'université dispose également d'une antenne à Agen

                                   
Les bâtiments I et J                               Le bâtiment L et le bâtiment administratif vu du parking


Composantes

Conformément au code de l'éducation qui fixe l'organisation légale des universités publiques en France, l'université Bordeaux-Montaigne se découpe en plusieurs composantes: les unités de formation et de recherche (UFR), les "instituts et écoles".

Les unités de formation et de recherche

L'université est découpée en plusieurs UFR, qui représentent un domaine de formation et de recherche. 

Depuis la rentrée 2010, les UFR sont au nombre de trois: "Humanités" (5 155 étudiants), "Langues et Civilisations" (6 216 étudiants) et "Sciences des territoires et de la communication".

Jusqu'en 2010, on trouvait les UFR suivantes: arts, études germaniques et scandinaves, études ibériques et ibéro-américaines, géographie et aménagement, histoire de l'art et archéologie, institut des Sciences de l'information et de la communication, langues étrangères et langues étrangères appliquées, lettres, pays anglophones, philosophie.

Les instituts

.l'IUT Bordeaux Montaigne, fondé en 1966, se trouve sur le site Renaudel, dans le centre de Bordeaux.

.l'Institut de journalisme Bordeaux Aquitaine, fondé en 2006, se trouve également sur le site Renaudel, dans les locaux communs à l'IUT.

.l'Institut d'aménagement, de tourisme et d'urbanisme (IATU)

.l'Institut des Sciences de l'information et de la communication (ISIC)

L'école doctorale

L'université comprend une école doctorale, appelée "Montaigne-Humanités", résultant de la fusion de deux anciennes écoles doctorales. Elle a la charge du suivi des étudiants en troisième cycle universitaire, mais aussi de la gestion des habilitations à diriger des recherches et de l'invitation de professeurs étrangers. Elle se caractérise par un programme de séminaires d'équipes, interdisciplinaires, interuniversitaires et internationaux. Depuis quelques années, l'offre de formation destinée aux doctorants s'est sensiblement développée, et comporte désormais des ateliers de lecture, des formations en langue, des disputatio....Durant l'année universitaire 2009-2010, elle comptait plus de 800 doctorants et a géré plus de 90 soutenances de thèse. Elle fait partie du Collège de Bordeaux et délivre depuis 2008 le doctorat avec le label "Docteur de l'Université de Bordeaux". L'école doctorale est dirigée par Sandro Landi, avec pour directrice-adjointe Isabelle Poulin.

Le service commun de documentation 

La Bibliothèque universitaire de lettres de Bordeaux


Le service commun de documentation (SCD), une équipe de 55 personnes, administre le réseau de bibliothèques de l'université. Le catalogue numérique des collections est disponible sur le service BABORD+, géré en collaboration avec le département Documentation du PRES Université de Bordeaux, le SCD participe également au réseau national Sudoc. Comme l'indique l'AERES, "l'offre documentaire imprimée du SCD est supérieure à la moyenne nationale des bibliothèques à dominante Lettres, sciences humaines et sociales: 49,4 volumes par étudiant contre 28,4, 0,53 titre de périodique, contre 0,45, 0,8 volume acquis dans l'année, contre 0,6".  

La bibliothèque universitaire de lettres de Bordeaux, fondée en 1879, a été déplacée dans son bâtiment actuel du campus en 1968. Elle compte plus de 330 000 ouvrages (plus de la moitié du fonds total) qui couvrent l'ensemble des domaines étudiés à l'université. Plusieurs services (inscription, prêt entre bibliothèques) y sont centralisés. On y trouve également le CADIST Amérique latine et Afrique lusophone de Bordeaux. La bibliothèque universitaire de lettres et la bibliothèque universitaire de droit et sciences économiques dépendant de l'université Bordeaux-IV sont réunies dans le même bâtiment, celle de Lettres occupe les trois étages de l'édifice, soit 3 130 m², et proposait 426 places assisses en 2009.

Outre cette bibliothèque principale, le réseau comprend 14 bibliothèques et centres de documentation intégrés proposant des fonds plus spécialisés, et 4 bibliothèques associées.La bibliothèque Henri-Guillemin dispose de 840 m² pour 166 places assises, ses collections concernent la littérature générale et comparée, les littératures classique, francophone et anglophone, et les sciences du langage. La Bibliothèque d'études ibériques et ibérico-américaines dispose de 134 m² pour 72 places assises et un fonds d'environ 50 000 ouvrages.La bibliothèque LE-LEA dispose de 376 m² et de 66 places assises, elle compte 35 000 ouvrages. La bibliothèque Elie-Vinet, spécialisée en histoire, histoire de l'art et archéologie, dispose de 310 m² et de 126 places assises, son fonds regroupe 24 000 ouvrages.

L'Institut Ausonius comprend la bibliothèque de recherches Robert-Etienne, située dans la maison de l'Archéologie. Son fonds de plus de 50 000 ouvrages, accessible à partir du master 1, s'articule autour de l'histoire ancienne, de l'archéologie et des langues et littératures anciennes.

Les départements et services transervaux

Il existe en outre trois départements et services transervaux:

.le département d'études de français langue étrangère (DEFLE)

.le département des activités physiques et sportives (DAPS)

.le service des Presses universitaires de Bordeaux (PUB)

Enseignement

Diplômes universitaires nationaux

La licence générale est délivrée dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités. Bordeaux III propose:

.la licence Arts, lettres, langues et communications avec sept mentions,

.la licence Sciences humaines et sociales avec huit mentions,

L'université assure l'enseignement de treize licences professionnelles.

Le master est délivrée dans plusieurs domaines qui se déclinent ensuite en mentions puis en spécialités et éventuellement en parcours (par exemple " parcours enseignement", "parcours recherche"). Bordeaux III propose:

.le master Arts, lettres, langues avec cinq mentions,

.le master Sciences humaines et sociales avec une dizaine de mentions,

L'université délivre vingt-neuf titres de doctorat.

Autres diplômes et formations et formations

L'université propose des préparations au certificat informatique et internet et au certificat de langue de l'enseignement supérieur dans huit langues (allemand, anglais, arabe, espagnol, grec moderne, italien, portugais et russe), elle décerne des certificats de langue de l'université de Bordeaux qui lui sont propres dans douze autres langues (basque, catalan, chinois, coréen, hongrois, japonais, polonais, roumain, serbo-croate, suédois, tchèque et turc). On peut y préparer le diplôme d'accès aux études universitaires A, destiné aux non bacheliers qui souhaitent suivre des études dans le supérieur. En outre, l'université propose de nombreux diplômes universitaires (français langue étrangère, domaines de l'information et de la communication, mais aussi DU de coréen, de géosciences, de latin et de grec ancien). L'offre de diplômes universitaires de technologie dépend de l'IUT. L'université est un centre agréé pour le passage des tests TFI, TOEFL et TOEIC. Elle assure également des "certifications citoyenneté". Bordeaux III dispose d'un programme de formation à distance pour des licences, masters et divers diplômes universitaires et certificats.

L'université assure une préparation aux concours du CAPES (onze sections) et de l'agrégation (quinze sections).
      

vendredi 12 février 2016

Université de Bordeaux

Image illustrative de l'article Université de Bordeaux


Fondation: 1441, 1896, 2014

Dissolution: 1793, 1968

Type: Université publique (EPSCP)

Région: Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Campus:Domaine universitaire de Talence Pessac Gradignan 
                Pôle universitaire des sciences de gestion de Bordeaux Carreire, place de la Victoire                     Agen,
                Site universitaire de Périgueux


Président: Manuel Tunon de Lara

Enseignants-chercheurs: 2924

Etudiants: 50000

Affiliation: Communauté d'universités et établissements d'Aquitaine

Site web: http://www.u-bordeaux.fr/


L'université de Bordeaux compte près de 60000 étudiants et 4000 enseignants-chercheurs dans les domaines des sciences humaines et sociales, des sciences de la vie, des sciences de la santé et des sciences et technologies. C'est une des principales universités de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Elle est implantée à Bordeaux ou dans sa banlieue (notamment au domaine universitaire de Talence Pessac Gradignan), à Agen et à Périgueux.

Son statut actuel date du 1er janvier 2014, mais son origine remonte au Moyen-Âge.

Historique

L'université sous l'ancien régime

Le sceau de l'université de Bordeaux entre 1441 et 1793


En 1441, la ville de Bordeaux qui était à l'époque sous mouvance anglaise, ce qui créait un obstacle aux "escholier" pour pouvoir se rendre à l'université de Paris, désira créer sa propre université. A la demande de l'archevêque de Bordeaux, le pape Eugène IV crée un studium générale (théologie, droit, médecine et arts) sous l'autorité de Pey Berland. Après la guerre de Cent Ans, l'Aquitaine revient à la France et l'université passe peu à peu sous le contrôle du pouvoir royal. Mal équipé et sans traditions, cet organisme n'eut qu'un faible rayonnement. Nombre d'étudiants bordelais allaient, comme Michel de Montaigne, suivre les cours de l'Université de Toulouse ou de Montpellier. En réaction à l'insuffisance du collège des arts de l'université, la Jurade crée le Collège de Guyenne en 1553.

François de Foix fonde une chaire de mathématiques en 1591.

L'université ne connaît pas de développement lors de la Renaissance, et en 1709, Laplace écrit au contrôleur général des finances: "Le Collège des lois de Bordeaux est entièrement désert et abandonné par la négligence des professeurs du droit à y faire leur devoir". L'opposition entre le collège des Jésuites et l'université ne cesse de s'accroître jusqu'à la suppression de la Compagnie de Jésus. A partir de 1713, l'académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux constitue le pôle savant et artistique de la ville.

En 1793, la Convention supprime les universités. L'école centrale de Bordeaux, qui la remplace est inaugurée le 4 mai 1796 dans les bâtiments du collège de Guyenne.

L'université au XIXe siècle et XXe siècle

Empires et Restauration

Les facultés sont rouvertes par Napoléon, elles constituent la partie de l'enseignement supérieur dans l'Université de France (grande administration de l'éducation). Durant la monarchie de Juillet, de nombreuses facultés sont ouvertes, amis elles se contentent d'assurer la collation des grades. Le 31 octobre 1815, dix-sept facultés des lettres, dont celles de Bordeaux, sont supprimées.

La faculté de théologie, inaugurée en 1808, n'a d'abord que trois chaires. Il fallut attendre 1847 pour qu'elle recouvre les six chaires qu'elle avait avant la Révolution. A partir de 1839, elle est installée dans les mêmes locaux que les facultés de lettres et de sciences.Les cours sont interrompus entre 1848 et 1853.Le cardinal Donnet s'est employé à faire venir des professeurs compétents. La faculté est supprimée en 1855.

Le 23 janvier 1838, le conseil municipal de Bordeaux accepte la proposition de Salvandy de créer à Bordeaux des facultés des sciences et des lettres. L'ordonnance du 24 août 1838 rétablit la faculté des lettres et créé celle des sciences. La faculté des lettres est dotée de cinq chaires: philosophie, histoire, littérature ancienne, littérature françaises et, ce qui constitue une innovation, littérature étrangère, celle des sciences, de six chaires: mathématiques pures, astronomie et mathématique rationnelle, physiques, chimie, zoologie et physiologie animale, botanique, minéralogie et géologie. Les deux facultés sont inaugurés le 16 novembre 1839, installées dans une annexe de l'hôtel de ville.Malgré des professeurs de renom comme Francisque Miche, l'activité scientifique de ses facultés est assez faible.

La médecine est enseignée à l'Ecole de médecine et de pharmacie de Bordeaux, fondée par la loi du 26 mars 1829.

Troisième République

Fermée depuis 1793, la faculté de droit est rouverte en 1870. Elle s'installe à proximité de la Cathédrale Saint-André de Bordeaux en 1873. Fernand Faure enseigne l'économie libérale et Léon Duguit le droit international.

L'école de médecine est transformée en faculté de médecine et de pharmacie par la loi du 10 décembre 1874 et le décret du 16 juin 1878. Elle s'installe en 1888 place d'Aquitaine (actuellement place de la Victoire) dans un bâtiment construit par Jean-Louis Pascal (1876-1888, 1902-1922)). Les travaux des professeurs de la faculté ont une grande notoriété (Eugène Azam et Albert Pitres sur l'hypnotisme, Xavier Arnozan sur la dermatologie, Jean-Alban Bergonié sur la cancérologie). Le 13 mai 1879 et le 20 juillet 1880, le conseil municipal adopte le projet de l'architecte Charles Durant visant à transférer les facultés sur le terrain du lycée du couvent des Feuillants, lui-même déplacé au collège des jésuites. Les travaux commencés à la fin 1880 sont terminés au printemps 1885. Le nouveau bâtiment, situé cours Pasteur, est attribué aux facultés le 16 janvier 1886. En 1877, des maîtrises de conférences et de nouvelles chaires sont créées.Le premier titulaire de la chaire d'astronomie physique, Georges Rayet fonde l'observatoire de Bordeaux à Floirac en 1878. Il est rattaché à l'université le 1er janvier 1900. Un professeur de chimie, Ulysse Gayon fonde l'école de chimie en 1891 pour soutenir l'agriculture et le commerce bordelais.

La loi du 18 juillet 1896, due à un ancien professeur de la faculté des lettres de Bordeaux, Louis Liard, constitue l'université de Bordeaux avec ses quatre facultés: lettres, droit, sciences, médecine et pharmacie. Les facultés des lettres compte onze chaires au début du XXe siècle, dont celle d'histoire de Bordeaux et du Sud-Ouest de la France ouvert en 1891 avec l'enseignement de Camille Jullian. Emile Durkheim enseigne la sociologie entre 1887 et 1902.

Au début du XXe siècle, l'université compte quelques milliers d'étudiants et se situe au quatrième rang des universités française. En août 1914, lors de la Première Guerre mondiale, les bâtiments universitaires sont réquisitionnés par le Gouvernement replié à Bordeaux. Pendant l'entre-deux-guerres, les effectifs augmentent d'un peu moins de 50%, l'université de Bordeaux a des liens particuliers avec l'Outre-Mer et ses facultés organisent le baccalauréat pour le Maroc, le Sénégal. Avec la Seconde Guerre mondiale, les locaux abritent à nouveau le Gouvernement. Puis pendant l'Occupation, les bâtiments sont utilisés par les allemands, les étudiants sont menacées par le STO et le régime de Vichy révoque certains professeurs.

Le bâtiment de la faculté de médecine et de pharmacie, place de la Victoire. Le bâtiment abrite aujourd'hui les formations en sciences de l'Homme 





      
Le bâtiment des facultés des sciences et des lettres. Il appartient aujourd'hui au Musée  d'Aquitaine,mais l'inscription "Université de Bordeaux" est encore visible


Le bâtiment de la faculté de droit, Place Pey-Berland. Le bâtiment abrite aujourd'hui le pôle juridique et judiciaire


Après-guerre

Au milieu du XXe siècle, l'université compte 8 000 étudiants, ce qui la situe au deuxième rang des universités françaises derrière Paris. Ils sont répartis entre les facultés de droit (29%), médecine (28%), lettres (23%) et sciences (15%). Au début des années 1960 les effectifs d'étudiants sont à 13 000 et à la veille de 1968 25 000, le nombre d'enseignants augmente lui aussi de manière spectaculaire. De plus la parité de sexe est atteinte en 1968, alors qu'on comptait en 1945 deux fois plus de filles que de garçons chez les étudiants. Face à ces transformations, les locaux deviennent trop petits et la plupart des facultés déménagent vers un nouveau campus: le domaine universitaire de Talence Pessac Gradignan (sciences en 1960, droit en 1966-67, lettres en 1971). Dans le même temps des annexes s'installent à Pau, mais aussi au Maghreb et aux Antilles. C'est dans ce contexte qu'éclatent les évènements de mai 68. A Bordeaux, les facultés sont occupées, la faculté de lettres est le pôle majeur de la contestation, elle sera occupée jusqu'au 17 juin.

En 1948 fut créé l'institut d'études politiques de Bordeaux (devenu indépendant en 1969). Suivirent l'institut d'économie régionale du sud-ouest et l'institut d'administration des entreprises.

En 1958, les centres hospitaliers universitaires sont créés, et en 1976, la faculté de médecine déménage à proximité de celui-ci, suivi par la pharmacie de 1992 à 2002.

Trois puis quatre université (1970-2013)

La loi d'orientation de l'enseignement supérieur du 12 novembre 1968, dite " loi Edgar Faure" supprime les facultés et réorganise les universités qui sont désormais administrées par des instances élues. Entre 1968 et 1970, l'université de Bordeaux éclate en trois nouvelles universités: Bordeaux-I (sciences, droit, sciences sociales et politiques, sciences économiques et de gestion), Bordeaux-II (médecine, pharmacie) et Bordeaux-III (lettres).

En 1995, l'université Bordeaux-IV (droit, sciences sociales et politiques, sciences économiques et de gestion) est créée après la partition de l'université de Bordeaux-I (qui ne garde que les sciences).

Trois de ces établissements se dotent de nom d'usage en référence à des célébrités bordelaises: Victor Segalen pour Bordeaux-II, Michel de Montaigne pour Bordeaux-III et Montesquieu pour Bordeaux-IV.

En 2000, Bordeaux-I compte 10 722 étudiants, Bordeaux-II 15 175, Bordeaux-III 14 847 et Bordeaux-IV 12681 soit un total de 53 425 étudiants.

 Le bâtiment Biologie Animale à Talence



Bâtiment d'accueil de l'université Bordeaux-III à Pessac



Scolarité de l'université Bordeaux-IV à Pessac


Création de l'université actuelle(2014)

Après la loi de programme pour la recherche de 2006, le PRES "Université de Bordeaux" est créé pour fédérer les universités et d'autres établissements d'enseignement supérieur bordelais. Le PRES remporte des appels nationaux à financements comme le Plan campus en 2008 et des Initiatives d'excellence.

L'idée de fusionner les établissements est évoquée à partir de 2008. Néanmoins l'université Bordeaux-III puis les deux instituts se retirent du projet.

Ainsi, après l'université de Strasbourg en 2009, celles d'Aix-Marseille et de Lorraine en 2012, l'université de Bordeaux est recréée le 1er janvier 2014 après la fusion des universités Bordeaux-I, Bordeaux-II et Bordeaux-IV.

A la suite de la loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche de 2013, le PRES "Université de Bordeaux" devient la communauté d'universités et établissements d'Aquitaine, comme son nouveau nom l'indique, son périmètre géographique est élargi. Le plan Campus, le portage des initiatives d'excellence, la coordination des services offerts aux étudiants et de la politique documentaire sont désormais assurés par l'université de Bordeaux.

Organisation

Le président de l'université, élu pour quatre ans, assure la direction de l'université. Il est assisté d'un bureau.Il préside le conseil d'administration et le conseil académaique.

Au niveau intermédiaire, l'université de Bordeaux se compose de collèges de formation et de départements de recherche. Alors que traditionnellement les universités étaient organisées avec, d'une part les unités de formation et de recherche (UFR) et d'autre part les "instituts et écoles", la modification du code de l'éducation par la loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche de 2013 a introduit une certaine souplesse dans la structuration des établissements.
L'université comprend des services généraux et des services communs.

L'institut d'études politiques de Bordeaux et l'institut polytechnique de Bordeaux sont "associés" à l'université de Bordeaux.

L'université de Bordeaux fait partie de la communauté d'universités et établissements d'Aquitaine (Comue), permettant , sur la base d'un projet partagé, la coordination des offres de formation et de la stratégie de recherche et de transfert. Sur cette base, un seul contrat d'établissement est conclu entre la Comue et le ministère. La fondation Bordeaux Université a pour membres fondateurs les membres de cette communauté.

Collèges de formation

Les collèges regroupent des composantes de formation internes (UFR, écoles, instituts, unités ou départements de formation).


Collèges et composantes de formation internes
Droit, science politique, économie, gestion
Sciences de la santé
Sciences et technologies
Sciences de l’Homme
.Faculté de Droit et science politique
.Institut du Travail
.Faculté d’Economie, gestion et AES
.Institut d’administration des entreprises (IAE)
.Département des langues
.UFR de Sciences médicales
.UFR de Sciences Pharmaceutiques
.UFR des Sciences Odontologiques
.Institut de Santé Publique, d’Epidémiologie et de Développement
.Institut du thermalisme
.UF de Biologie (masters)
.UF Sciences chimiques
.UF Mathématiques et interactions
.UF Informatique
.UF Physique
.UF Sciences de l’ingénieur
.UF des Sciences de la terre et environnement
.UF de Biologie (licences)
.Département Licence
.Département des langues, lettres et communication
.UF d’Anthropologie
.UF de Psychologie
.UF des Sciences de l’éducation
.UF des Sciences et techniques des activités physiques et sportives
.Faculté d Sociologie
.Département des langues et cultures


Instituts universitaires de technologie et départements

IUT de Bordeaux
IUT de Bordeaux Montesquieu
IUT de Périgeux
.Département gestion administrative et commerciale
.Département qualité logistique industrielle et organisation
.Département génie mécanique et productique
.Département génie électrique et informatique industrielle
.Département hygiène, sécurité et environnement
.Département informatique
.Département mesures physiques
.Département science et génie des matériaux
.Département génie civil
.Département carrières juridiques
.Département gestion des entreprises et administrations
.Département gestion logistique et transport
.Département techniques de commercialisation
.Département carrières sociales
.Département génie biologique
.Département génie chimique
.Département techniques de commercialisation


L'école supérieure du professorat et de l'éducation de l'académie de Bordeaux (qui a succédé à l'école normale et à l'institut universitaire de formation des maîtres) est une composante de l'université. Ce rattachement est provisoire car l'école doit a terme être rattaché à la Comue Aquitaine. Elle dispense un enseignement dans le cadre du master MEEF (Sciences pour les métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation) et se décline en huit spécialités d'enseignement, accessibles en formation initiale ou continue. Les 1200 étudiants en master sont répartis sur les six sites de formation implantés dans chaque département de l'académie.Le siège de l'ESPE d'Aquitaine est situé à Mérignac.

Enfin l'institut de la Vigne et du Vin est une composante, assimilée à une UFR, qui a pour missions de favoriser les échanges entre toutes les disciplines concourant au développement de la connaissance dans le domaine de la vigne et du vin, il coordonne et promeut l'offre de formation, la recherche, l'attractivité internationale ainsi que la valorisation de ses différentes activités.

Départements de recherche

Les départements de recherche regroupent des unités de recherche (équipes d'accueil et unités mixtes de recherche).

Départements de recherche de l’université
Sciences et technologies
Sciences de la vie et de la santé
Sciences humaines et sociales
27 unités de recherche dont

.15 UMR CNRS
.1 UMR INRA
46 unités de recherche dont

.9 UMR CNRS
.14 UMR INSERM
.4 UMR INRA
16 unités de recherche dont

.4 UMR CNRS

Implantations

Le campus de Talence, dédié aux sciences, est construit par René Coulon entre 1955 et 1961. La place disponible à l'époque a permis de faire éclater l'implantation des constructions, en spécialisant les bâtiments pour chaque discipline, le cadre naturel est préservé et des plages d'extensions ont été prévues. Ainsi le campus actuel montre des constructions de différents époques, les précautions prises dans les années 1950 étant bien justifiées. A Pessac, le campus de droit et de sciences économiques a été construit entre 1965 et 1967. En 2008, le PRES université de Bordeaux a été retenu parmi les six premiers projets du Plan campus. Grâce à cette opération et à d'autres sources de financement, le domaine universitaire commence une importante restructuration.

Autres sites dans l'agglomération bordelaise

L'université est aussi installé dans le centre de Bordeaux, à la place de la Victoire, où ont lieu les formations en sciences de l'Homme, d'Odontologie et en Sciences et Modélisation.Le site de Carreire, situé à proximité de l'hôpital Pellegrin, l'un des trois groupes hospitaliers formant le CHU de Bordeaux, accueille les formations de biologie, de médecine et de pharmacie. Ce campus a été construit entre 1967 et 1970.

Des bâtiments ont été construits plus récemment comme le pôle universitaire des sciences de gestion dans le quartier de la Bastide, où se trouvent l'Institut d'administration des entreprises et des départements de l'IUT.

L'université est aussi installé dans l'agglomération: à Mérignac (institut de maintenance aéronautique), à Floirac (Observatoire de Bordeaux), sur le domaine de la Grande Ferrade à Villenave-d'Ornon (institut des Sciences de la Vigne et du Vin).

Le campus de Carreire est à proximité de l'hôpital Pellegrin




L'institut de la Vigne et du Vin est situé à Villenave-d'Ornon



Château Bourran à Mérignac, siège de l'école supérieure du professorat et de l'éducation



L'observatoire de l'université, à Floirac


Autres sites dans la région Aquitaine

L'université dispose également de campus à Agen (sciences et droit) et à Périgueux (droit et IUT). Des antennes délocalisée se trouvent à Arcachon (station marine), aux Eyzies (centre d'anthropologie et de préhistoire), à Dax (institut du thermalisme), sur le site de l'INRA et le campus de la Nive, à Bayonne, (IUP Sport, Management et Gestion des Entreprises, dans les locaux del'Université de Pau et des Pays de l'Adour).

Personnalités liées à l'université

.Doyens de la faculté de lettres: Desèze (1809)-Rabanais (1838)- Dabas (1851)- Roux (1875)- Espinas (1887)-Stapfer (1890)-Radet (1899)-Dresch (1919)-Cirot (1922)

.Doyens de la faculté de sciences: Geoffroy Saint-Hilaire (1838)- de Collegno (1839)-Abria (1845)-Lespiault (1886)-Rayet (1893)-Brunel (1896)-Gayon (1900)-Padé (1905)-Picart (1908)-Fallot (1918)-Cousin (1924)- Dupont (1930)

.Doyens de la faculté de droit: Amédée Couraud (du 10 février 1871 au 20 février 1886)-Gabriel Baudry-Lacantinerie ( du 26 février 1886 au 1er novembre 1903)- Henri Monnier (du 16 novembre 1903 à avril 1919)- Léon Duguit (du 23 avril 1909 au 18 décembre 1928)-Georges Ferron (du 17 janvier 1929 à septembre 1935)-André Ferradou (d'octobre 1935 à septembre 1940)-Roger Bonnard (du 28 septembre 1940 au 18 janvier 1944)-Henri Vizioz (du 20 janvier 1944 au 1er août 1948)-Robert Poplawski (du 12 janvier 1949 au 8 août 1953)-André Garrigou-Lagrange (du 22 septembre 1953 au 19 octobre 1962)-Joseph Lajugie (du 19 octobre 1962 au 1er juillet 1968)

.Présidents de l'université: Manuel Tunon de Lara (depuis janvier 2014).

Communauté d'universités et établissements d'Aquitaine

Logo de la communauté d'universités et établissements d'Aquitaine
Logo de la communauté d'université et établissements d'Aquitaine


Fondation: 21 mars 2007 (PRES)-1er avril 2015 (statut actuel)

Type: Communauté d'universités et établissements (EPSCP)

Ville: Bordeaux

Administrateur: Vincent Hoffmann-Martinot



La communauté d'université et établissements d'Aquitaine est un regroupement d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche de la région Aquitaine.

Historique

1997: Pôle universitaire de Bordeaux

Le pôle universitaire de Bordeaux (statut de groupement d'intérêt public) est créé en 1997.

2007: PRES Université de Bordeaux 

 Logo du PRES Université de Bordeaux


La loi de programme pour la recherche de 2006 permet aux établissements de se regrouper sous la forme d'un pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES). Ainsi l'université de Bordeaux (statut d'établissements public de coopération scientifique) est créé en 2007. Il regroupe les quatre universités bordelaises, l'école nationale supérieure d'électronique, informatique et radiocommunications de Bordeaux, l'école nationale supérieure de chimie et de physique de Bordeaux, l'institut d'études politiques de Bordeaux et l'école nationale d'ingénieurs des travaux agricoles de Bordeaux.

En 2009, l'institut polytechnique de Bordeaux nouvellement créé (fusion de l'école nationale supérieure de chimie et de physique de Bordeaux, de l'école nationale supérieure d'électronique, informatique et radiocommunications de Bordeaux et de quatre autres écoles universitaires) devient membre du PRES. Une fondation universitaire est également créée.

Le PRES remporte des appels nationaux à financements comme le Plan campus en 2008 et les initiatives d'excellence ("Grand Emprunt" ou "Investissements d'avenir") en 2011.

L'idée de fusionner les établissements est évoquée à partir de 2008. Néanmoins l'université Bordeaux-III (lettres, langues, sciences humaines) puis les deux instituts se retirent du projet.

2015: Communauté d'université et établissements d'Aquitaine


Le siège de la communauté d'universités et établissements d'Aquitaine est situé au 166, cours de l'Argonne à Bordeaux


La loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche de 2013 supprime les PRES et instaure les communautés d'universités et établissements (ComUE). Au même moment, l'université de Bordeaux est recréée par la fusion de Bordeaux-I (Sciences et technologies), Bordeaux-II (Santé, sciences de l'homme, sport et oenologie) et Bordeaux-IV (Droit, Sciences politiques, sciences économiques, sciences sociales, sciences de gestion et management). L'opération Campus, le portage des programmes d'investissement d'avenir, la coordination des services offerts aux étudiants et de la politique documentaire seront désormais assurés par l'université de Bordeaux.

Le PRES devient la communauté d'universités et établissements d'Aquitaine (statut d'établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel), dont les statuts entrent en vigueur le 1er avril 2015.

Membres

Les membres fondateurs de la communauté d'universités et établissements d'Aquitaine sont:

.Université de Bordeaux

.Université Bordeaux Montaigne

.Université de Pau et des Pays de l'Adour

.Bordeaux INP

.Sciences Po Bordeaux

.Bordeaux Sciences Agro

Les membres associés sont:

.Centre hospitalier universitaire de Bordeaux, 

.Institut Bergonié (Centre régional de lutte contre le cancer),

.CROUS de Bordeaux Aquitaine,

.Centre national de la recherche scientifique,

.Ecole nationale supérieure d'architecture et de paysage de Bordeaux, 

KEDGE Business School,

Ecole supérieure des technologies industrielles avancées (ESTIA),

Ecole nationale de la magistrature,

Ecole nationale supérieure d'arts et métiers-centre de Bordeaux (ENSAM),

Ecole des beaux-arts de Bordeaux

Actions menées

La communauté assure les missions suivantes:

.piloter la stratégie numérique à l'échelle de la région Aquitaine,

.coordonner l'offre de formation et la stratégie de recherche et de transfert de ses membres à l'échelle de la région Aquitaine,

.organiser la coordination territoriale des établissements d'enseignement supérieur membres et partenaires à l'échelle de la région Aquitaine,

.élaborer avec le réseau des oeuvres universitaires et scolaires un projet d'amélioration de la qualité de la vie étudiante et de promotion sociale sur le territoire, en associant l'ensemble des établissements partenaires,

.porter le volet commun du contrat pluriannuel conclu avec la ministre chargée de l'enseignement supérieur sur la base du projet partagé.

Fondation Bordeaux Université

Une fondation universitaire est créée en décembre 2009 au sein du PRES puis de la ComUE. Elle est présidée par Jean-René Fourtou de 2009 à 2014 puis par Christophe Blanchard-Dignac. En juillet 2014, elle prend la forme juridique d'une fondation de coopération scientifique.

Ses missions sont:

.accompagner la professionnalisation des formations et l'insertion des diplômés

.soutenir et promouvoir la recherche d'excellence 

.augmenter l'attractivité du campus bordelais 

.renforcer la dimension internationale de l'Université de Bordeaux

L'institut hospitalo-universitaire LIRYC est porté par la fondation.
  



  
   

Education

Enseignement supérieur

Communauté d'universités et établissements d'Aquitaine

Université de Bordeaux

Université Bordeaux Montaigne

Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA), dispose de plusieurs sites: Pau, Bayonne, Tarbes et Mont-de-Marsan

Secteur tertiaire

Fontaine Chaude ou Source de la Nèhe à Dax

Le patrimoine architectural, gastronomique, culturel et naturel de l'Aquitaine attire de nombreux touristes. Biarritz et Arcachon sont des stations balnéaires à la réputation déjà ancienne. Mais le tourisme balnéaire tend à gagner toute la côte et concerne encore Hendaye, Saint-Jean-de-Luz, Capbreton, Hossegor, Vieux-Boucau-les-Bains, Mimizan-Plage, Biscarosse-Plage, Lacanau et Soulac. La renommée de territoires tels le Pays basque, le Périgord, la Dordogne, le Bordelais n'est plus à faire et il en est de même pour des espaces naturels tels que la dune du Pilat, les plateaux calcaires du Quercy, les Landes de Gascogne et les Pyrénées.

Le thermalisme a une importance économique à travers les onze stations thermales que compte l'Aquitaine, en particulier à Dax (la première ville thermale de France) et Saint-Paul-lès-Dax. 

La répartition des emplois est fonction de la taille des villes

Sur environ 100 000 emplois dans le secteur de la construction, 81 000 se localisent, selon le recensement de l'INSEE, dans les aires urbaines. Il ne peut en être autrement tant le BTP relève de qu'on dénomme une activité présentielle mise en oeuvre localement pour satisfaire la population résidente ou de passage. A ce titre, la carte de l'emploi dans le BTP au sein des aires urbaines est une copie parfaite de celle de la hiérarchie urbaine.

Encore une fois, avec près de 34 000 emplois, la métropole régionale domine toutes autres agglomérations d'Aquitaine puisque Pau et Bayonne suivent avec 7 000 à 8 000 emplois chacune, devançant elles-mêmes largement les villes moyennes suivantes: Périgueux, Agen, Bergerac, Dax (2 000 à 3 000 chacune)....L'aire urbaine de Bordeaux seule représente 1/3 de l'emploi total du secteur de la construction en Aquitaine, mais la part de Bordeaux rapportée à l'ensemble des unités urbaines grimpe à plus de 40%. Les trois premières unités urbaines d'Aquitaine, Bordeaux-Pau-Bayonne, regroupent la moitié des actifs du BTP et cette part s'envole à 61% quand on ne considère que l'ensemble des unités urbaines. Dernière observation qui conforte les précédentes, les neuf premières unités urbaines d'Aquitaine totalisent 65% des emplois du secteur de la construction et concentrent 80% de l'emploi du BTP dans les aires urbaines.

La suprématie de Bordeaux doit se mesurer également qualitativement en liaison avec la présence de directions régionales pour les plus grandes entreprises du BTP. Ainsi, Vinci qui est le leader mondial dans ce domaine dispose de quatre directions régionales: Vinci Energies, Vinci Facilities, Vinci construction et Eurovia. Il n'est pas fortuit d'observer que le groupe s'est installé à Mérignac en relation avec l'offre de bureaux dans cette commune et la proximité de l'aéroport. Ajoutons qu'Eurovia contrôle désormais l'entreprise Signature à Urrugne. Bouygues immobilier dont le siège est dans un immeuble des bassins à flots et DV Construction localisée à Mérignac. Enfin, Eiffage est très présent dans l'aire urbaine de Bordeaux avec huit établissements dont deux directions régionales, celle de l'énergie et de la Construction. Ajoutons, que l'entreprise locale Fayat participe à ce rayonnement de Bordeaux.

Les emplois du BTP par aires urbaines en Aquitaine en 2008


Selon l'INSEE, entre les recensements de 1999 et 2008, le secteur de la construction a créé 24 000 emplois. Il s'agit d'une période particulièrement faste venant après la crise du début des années 1990 alors que le dernier recensement ne prend pas en compte les effets de la crise financière et économique actuelle. Rares sont les aires urbaines qui perdent des emplois pendant cette même période et il s'agit de petites aires urbaines comme Lesparre, Salies-de-Béarn ou encore Miramont-de-Guyenne. Si toutes autres enregistrent des gains, on notera que le solde est d'autant plus favorable que la taille de l'aire urbaine est importante. Ainsi, l'aire urbaine de Bordeaux a accru ses effectifs dans le BTP de 11 500 emplois, suivis par les aires urbaines de Bayonne (2 600), Pau (1 800), Périgueux et Agen (1 000 chacune). Non seulement l'agglomération bordelaise concentre pratiquement la moitié des nouveaux emplois apparus entre 1999 et 2008, mais les cinq premières aires urbaines en totalisent presque les trois quarts.

Pour autant, la part du secteur de la construction est en général inférieure à 10% de l'ensemble des actifs même si cette part a progressé dans presque toutes les aires urbaines sous l'effet d'un double mécanisme: augmentation des emplois dans le BTP et recul des effectifs dans l'industrie. Il conviendrait également de faire pour chacune des aires urbaines une analyse fine pour dégager le dynamisme d'une ou plusieurs entreprises locales. Un classement des aires urbaines en fonction du pourcentage des emplois du secteur de la construction dans le total de l'emploi fait ressortir que son poids est d'autant plus fort que l'aire urbaine est de taille modeste. Quatre aires urbaines comptent 10% et plus d'emplois dans le BTP: Mussidan (20%), Tonneins et Souillac (12% chacune) Biscarosse et Aiguillon (10 à 11% chacune). Dans les très grandes aires urbaines, la part du BTP est de 7% en moyenne.
  

Principales caractéristiques de l'emploi dans le BTP

En 2009, le BTP réalise un chiffre d'affaires de plus de 6 milliards d'€, emploi un peu plus de 97 000 personnes dont 77 300 salariés. On compte par ailleurs 28 350 entreprises dont la moitié environ ne dispose pas de salariés. Le poids du secteur de la construction est stable dans l'économie et l'emploi en Aquitaine. Il progresse même ces dernières années avec le maintien de la demande, mais demeure en dessous de 10% de l'emploi total.

En considérant l'évolution de l'emploi sur le long terme, on observe que le secteur de la construction retrouve les niveaux atteints à la fin des années 1960 et au début des années 1970, tant en ce qui concerne l'emploi total que le nombre de salariés. Toutefois, la récession qui s'installe progressivement à partir de 1975 et qui s'aggrave dans la décennie 1980, met en difficulté les entreprises qui avaient la taille de petites PME dans un secteur où l'artisanat domine. Bien des affaires ont disparu dans la tourmente et ce sont souvent les petites villes moyennes qui ont été le plus exposées. De leur côté les entreprises nationales du BTP ayant installé des agences en Aquitaine ont-elles aussi réduit leur voilure au cours de cette période. 

En 2009, le bâtiment et les travaux publics se différencient dans le rapport entre le nombre d'entreprises et les effectifs salariés. En effet, les chantiers exigent des compétences qui ne se trouvent souvent que dans des groupes de taille nationale ou dans les PME locales. Aussi, les travaux publics se caractérisent par un petit nombre d'entreprises, moins de 400, qui utilisent un peu plus de 5 000 salariés. A l'inverse, le bâtiment se définit par une atomisation des entreprises, tout en créant des emplois salariés dans quelques branches de la construction. La moitié des entreprises du bâtiment n'ont pas de salariés, 43% utilisent de 1 à 9 salariés et seulement 6% des établissements disposent de plus de 10 salariés. Le secteur de la construction demeure celui ou l'artisanat et la très petite entreprise joue un grand rôle. Cette différenciation est relative pour les entreprises identifiées TP car les plus importantes interviennent à la fois dans les TP et dans le bâtiment proprement dit.

Les effectifs salariés de la construction se répartissent en trois grandes catégories d'importance très inégale. Les métiers de la production totalisent, en 2009, près de 55 000 salariés dont près de 10 000 dans la maçonnerie. Techniciens et encadrement de chantiers mobilisent près de 10 000 salariés, les techniciens comptent pour un tiers de ce total, suivis par les chefs de chantiers et les conducteurs de travaux. A noter le petit nombre d'ingénieurs, moins de 500. Enfin, la profession emploie des administratifs et des commerciaux, plus de 10 000 salariés en 2009. Il s'agit presque exclusivement d'administratifs puisque les commerciaux sont moins de 1 000.

Les métiers de la production dans la construction se dispersent en 19 branches, sans compter que certains salariés n'entrent dans aucune de ces catégories. Cette spécialisation très importante des corps de métiers explique aussi en partie l'importance des artisans qui travaillent seuls, dans la construction, l'aménagement et l'entretien des maisons et des appartements. Comme mentionné, ce sont les maçons qui sont les plus nombreux: près de 5 000 entreprises en Aquitaine, dont une moitié sans salariés, et 8 200 salariés en 2009. Viennent en seconde position, pour le nombre de salariés, 4 000, mais également par le nombre d'entreprises, les peintres en bâtiment, le caractère artisanal est encore plus prononcé que pour la maçonnerie tant est important le nombre d'artisans sans salariés. Suivent ensuite, avec de 2 000 à 3 000 salariés chacun, électriciens, menuisiers, charpentiers et conducteurs d'engins.

L'Aquitaine compte tout de même quelques grandes entreprises dans le BTP. Les quatre premières par le chiffre d'affaires de 100 à 200 millions d'€ sont toutes des agences de grand groupe qui coiffent un territoire correspondant au Grand Sud-Ouest depuis Bordeaux. En fait, il faudrait ajouter à ces quatre, l'entreprise SPIE (Société parisienne pour l'industrie électrique) basée à Toulouse pour la gestion du Grand Sud de l'Atlantique à la Méditerranée.

En ce qui concerne les grands groupes qui ont choisi d'installer à Bordeaux leur bureau régional, on relève dans l'ordre Eiffage TP et construction, DV Construction filiale régionale de Bouygues Construction, SCREG Sud-Ouest filiale de Colas et Eurovia filiale de Vinci. Ces deux dernières affaires étant plus spécialisées dans les réseaux routiers. A noter que SCREG est née en Gironde à l'initiative d'un commerçant bordelais qui a créé en 1917 la Société Chimique de la Gironde qui proposait un bitume pour les routes. C'est en 1964 que la firme devient SCREG (Société chimique routière et d'entreprise générale) en raison de son ouverture vers les TP. La crise pétrolière pousse ensuite la SCREG à intégrer un plus grand groupe en passant sous le contrôle de Colas.

Le groupe girondin Fayat appartient à ses grandes entreprises et réalise désormais hors de l'Aquitaine l'essentiel de son activité. L'entreprise est née à Libourne après la Seconde Guerre mondiale. Par croissance interne, mais surtout externe en prenant le contrôle d'autres affaires du BTP dans les autres régions françaises notamment en Île-de-France (Razel et ses 4 500 salariés), en Languedoc et en PACA, Fayat est devenu un groupe qui se classerait en quatrième position en France derrière Vinci, Bouygues et Eiffage. Le groupe Fayat, présent aussi à l'international, compte plus de 15 000 salariés, dont les deux tiers opèrent dans ce qui reste le coeur du métier de la firme, la construction et les TP.

Parmi les autres grandes entreprises du BTP, relevons deux affaires principalement régionales: IGC et Mas. Elles ont un chiffre d'affaires voisin de 80 millions d'€ et emploient de 200 à 400 salariés. IGC, installée à Beychac-et-Caillau sur la RN89, se définit comme un constructeur de maisons individuelles (près de 1 500 en 2010). A l'origine de Mas, la construction d'infrastructures industrielles sur le bassin de Lacq. Cette firme spécialisée dans les travaux publics, s'est ensuite diversifiée dans la construction, élargissant sa zone géographie au Grand Sud de la France et un peu à l'étranger. Avec 400 salariés en Aquitaine et plus de 700 au total, ce groupe est un des plus importants parmi ceux qui ont une identité régionale.
       

Le BTP, une activité très liée à la demande

Composant de l'activité industrielle et toujours traitée dans ce cadre, le secteur de la construction selon la dénomination actuelle de l'INSEE, présente une belle complexité et se place à l'articulation entre l'industrie proprement dite et les services. Notons tout d'abord que certaines branches industrielles déjà analysées précédemment ont un lien très fort avec le BTP. C'est plus particulièrement le cas du travail du bois mais également de la partie de la métallurgie qui aliment le secteur de la construction. Au sein même du secteur de la construction, le caractère industriel est indéniable chaque fois que les entreprises livrent des infrastructures exigeant une forte technicité. D'autres en revanche, comme les métiers qui participent à l'équipement et à la fonctionnalité du logement, sont très proches des services.

Même si une part de l'activité du BTP dépend des financements nationaux, voire européens s'agissant de grands projets structurants, il n'en reste pas moins que ce secteur de la construction est très dépendant de la demande locale. Pour la clarté de l'analyse il convient d'aborder séparément l'activité bâtiment et celle des travaux publics. 

En ce qui concerne le bâtiment, le dynamisme de l'activité repose principalement sur la production de logements neufs (37%) et la rénovation des logements anciens (32%). Le reste, soit 31% relève de la production d'autres formes de constructions neuves (agriculture, industrie, commerces et services) et de leur réhabilitation. En 2010, les mises en chantier pour des constructions individuelles s'élevaient à près de 15 000. S'y ajoutaient un peu moins de 8 000 logements en habitat collectif. Soit un total de 22 400 logements pour l'Aquitaine, en baisse de 2% par rapport à l'année précédente. Car, le secteur de la construction est particulièrement sensible à la conjoncture financière et économique et les crises que nous connaissons depuis 2008 se sont immédiatement traduites dans la production de logements. En effet, en 2006 et 2007, les mises en chantier portaient sur 30 000 logements par an.

Sans chercher l'exhaustivité au sujet des évolutions enregistrées en Aquitaine depuis les années 1950, il est possible de dégager quelques grandes tendances. Lesquelles trouverons une traduction dans l'évolution des effectifs que nous aborderons ci-après. Le secteur de la construction a connu une croissance très soutenue depuis le début des années 1950 jusqu'à 1975. Interviennent en effet une série de facteurs très favorables dont la reconstruction du pays, l'urbanisation associée à l'exode rural et l'amélioration du niveau de vie des Français dans cette phase de croissance économique. Aussi, entre 1954 et 1976, il a été construit plus de 400 000 logements en Aquitaine à un rythme de plus en plus soutenu: moins de 4 000 logements annuellement dans les années 1950, plus de 20 000 au début des années 1970. Il est vrai que les grands programmes à l'origine des grands ensembles dans les principales agglomérations d'Aquitaine jouent un rôle majeur dans cette production de logements. Durant cette phase l'habitat collectif arrive à représenter près de 80% des réalisations.

Après 1975, le secteur de la construction est fortement influencé par la série de crises qui affectent l'économie. Toutefois, la principale évolution tient au recul de l'habitat collectif face à la demande de maisons individuelles dans un périmètre urbain de plus en plus élargi. Ce phénomène affecte toutes les villes de l'Aquitaine. Désormais, les constructions individuelles dominent largement, le collectif ne totalisant en moyenne qu'un tiers de la production de logements.

Mais il est une troisième évolution favorable à l'Aquitaine, la forte croissance du nombre de résidences secondaires. Si cette tendance s'observe partout, y compris dans certaines régions de l'intérieur de l'Aquitaine et à ce titre l'est du Périgord en a largement profité, il demeure que c'est le littoral aquitain qui est le principal bénéficiaire face à face à cette demande. Le bassin d'Arcachon totalise plus de 20 000 résidences secondaires, on en compte un peu moins de 10 000 à Biarritz. Avec 5 000 résidences secondaires viennent ensuite Lacanau, Biscarosse, Capbreton, Saint-Jean-de-Luz et Hendaye. Outre la satisfaction de la demande en provenance de l'étranger (notamment au Pays basque et dans le sud des Landes) et du territoire national, on peut y voir surtout l'effet de proximité de la capitale régionale pour les stations touristiques les plus proches.

Les travaux publics (TP) dépendent très fortement des investissements des collectivités territoriales, l'Etat tenant désormais une place infime (moins de 10% en moyenne). C'est le résultat des politiques de déconcentration administrative et de renforcement des compétences des Régions et des Départements. Certes, l'investissement privé est loin d'être négligeable puisqu'il approche 30% des investissements, mais c'est bien les grands travaux financés par les collectivités qui assurent le dynamisme des entreprises de TP.

La typologie des grands chantiers fait ressortir la place des travaux routiers, de 35% à 39% selon les années durant la période 2006-2008. Cette part est en progression régulière depuis le début des années 2000 en raison de la prise en charge des réseaux par les collectivités territoriales. L'entretien du réseau routier existant occupe une place essentielle et quelques grands projets sont annoncés, telle la liaison autoroutière de Salles à Saint-Geours-de-Maremme dans le cadre d'une délégation de service public pour un montant de 400 millions d'€ et une livraison à l'horizon 2015. En seconde position dans les grands chantiers de TP, on trouve les ouvrages d'art et les grands travaux de terrassement souvent liés aux routes. Parmi les ouvrages d'art, signalons le pont levant en construction à Bordeaux sur la Garonne permet de relier Bacalan à La Bastide d'un coût de près de 100 millions d'€, livré en 2013.

Les autres grands chantiers comprennent les opérations sur les réseaux d'eau et d'assainissement, les réseaux électriques. Si les programmes portant sur les lignes ferroviaires sont restés modestes jusqu'en 2008, les travaux préparatoires à l'arrivée de la LGV à Bordeaux ont fourni du travail aux entreprises de TP, en attendant que soient arrêtés définitivement les tracés de la LGV en direction de Toulouse et du Pays basque et le début des travaux initialement prévus en 2013 dans leur première phase pour un coût global estimé à près de 20 milliards d'€.
   

Le bâtiment et les travaux publics

Le secteur de la construction, constitué par les activités dans le bâtiment et les travaux publics, occupe une place non négligeable en Aquitaine avec environ 100 000 emplois, dont près de 80 000 salariés, et quelque 28 000 entreprises. La construction est très sensible à la conjoncture économique, pénalisée par les crises économiques mais porté tout de même par la croissance de la population en Aquitaine et la demande de logements qui en résulte, de même que par les investissements des collectivités et des entreprises en ce qui concerne les travaux publics.

L'industrie dans les agglomérations de Pau et Bayonne

Les deux grandes agglomérations de Pau et Bayonne mobilisent 13 000 actifs de l'industrie chacune. C'est quatre fois moins que Bordeaux et cet écart est proche de celui obtenu quand on prend compte la population totale. Cependant, dans le cas de Pau, il semble judicieux d'ajouter les 1 700 emplois de l'aire urbaine de Mourenx, car les deux entités ont assis une grande partie de leur développement sur le gisement de Lacq.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, on ne comptait à Pau que neuf entreprises de plus de 100 salariés opérant dans les industries traditionnelles.Mais la venue d'entreprises parisiennes et surtout l'essor du gisement de Lacq ont changé la donne. L'agglomération de Pau en y incluant l'aire urbaine de Mourenx associe des industries de production dans le domaine de la chimie sur le bassin de Lacq proprement dit et de l'aéronautique, mais également une potentialité dans le domaine de la recherche, le fleuron en étant le centre de recherche technique et scientifique de Total. Comme à Bordeaux, les entreprises industrielles ont quitté Pau pour les communes de l'aire urbaine. L'industrie agroalimentaire est bien représentée à Lons, à Lescar (siège d'Euralis une des plus importantes coopératives d'Aquitaine) et à Jurançon. L'industrie aéronautique et spatiale se localise principalement dans les communes de Bordes (siège de Turbomeca) d'Arudy et Bidos. Les implantations industrielles se réalisent également vers le nord profitant de la présence de l'aéroport et la nouvelle autoroute. Serres-Castet fixe de nombreuses entreprises de mécanique de précision livrant à l'aéronautique tandis que Sauvagnon dispose d'activités plus diversifiées. Au sein de l'aire urbaine de Mourenx, comme dans la communauté d'agglomération de Pau, l'heure est à la diversification des activités. Les projets portés par les collectivités territoriales visent à donner aux entreprises les services dont elles ont besoin et à développer les hautes technologies afin de permettre au tissu industriel local de se renouveler.

En 2010, la région paloise a réussi à obtenir le label Pôle de compétitivité national pour son projet "Avenia". Il s'agit d'une tentative de fédérer les entreprises opérant dans le domaine des géosciences, bien présente dans le bassin de Lacq et l'agglomération de Pau. Ce pôle vise à concilier deux enjeux majeurs pour la France: l'indépendance énergétique et le développement durable. Trois axes sont plus particulièrement privilégiés: le développement responsable des énergies fossiles, le stockage géologique du CO2 et le stockage souterrain de l'énergie.

Comme Pau, Bayonne a peu d'entreprises industrielles sur le territoire communal. Parmi des entreprises de dimension plutôt modestes, seul Plastitube approche 200 salariés.Les activités industrielles se localisent principalement sur la rive droite de l'Adour, notamment à Tarnos et au Boucau, mais également à Anglet qui la jouxte au sud. Deux secteurs industriels dominent. Celui des industries métallurgiques est lié à la présence du port. Prenant la suite d'une longue tradition sidérurgique, une aciérie littorale s'est implantée en 1996 (capitaux espagnols) et est alimentée par des ferrailles importées par le port de Bayonne. Si une partie des installations de cette aciérie déborde sur Tarnos en territoire landais, les activités industrielles de cette commune sont nettement plus diversifiées toujours en lien avec le port. Toutefois, Tarnos second secteur industriel dominant de l'aire urbaine de Bayonne. En effet, outre Turbomeca à Tarnos, Anglet bénéficie de la présence de deux établissements de Dassault ainsi que de plusieurs entreprises sous-traitantes. Au total, l'aire urbaine de Bayonne totalise 13 000 emplois industriels essentiellement concentrés dans la communauté d'agglomération de Bayonne et pour une part plus faible à Saint-Jean-de-Luz.

Les projets industriels s'appuient sur le développement des hautes technologies et sur les liens avec la recherche. Ces projets sont désormais portés par la communauté d'agglomération Côte Basque-Adour. De manière générale, l'agglomération veut renforcer les zones technopolitaines, notamment trois d'entre elles. Izarbel à Bidart regroupe 90 entreprises, trois laboratoires et des outils d'aide à la création d'entreprise innovante. Technocité à Bayonne est orientée vers l'aéronautique, le spatial et les systèmes embarqués. Le campus technopolitain éconstruction à Anglet vise à mettre en oeuvre les directives du dernier Grenelle Environnement.