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vendredi 22 janvier 2016

Le transport aérien

Aéroports internationaux en Aquitaine:

.Aéroport de Bordeaux, situé à Mérignac,

Code AITA: BOD
Code OACI: LFBD


Image illustrative de l'article Aéroport de Bordeaux - Mérignac

L'aéroport de Bordeaux-Mérignac est un aéroport international français situé sur la commune de Mérignac à 12 km à l'ouest de Bordeaux dans le département de la Gironde et la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. L'aéroport sert de base pour les compagnies aériennes Air France et Volotea. L'aéroport dessert principalement des destinations métropolitaines, européennes ainsi que des destinations nord-africaines. Il a accueilli 4 952,111 passagers en 2014 au sein de ses trois terminaux (A, B et Billi), il est ainsi le sixième aéroport français en termes de passagers. Il partage ses pistes avec la Base aérienne 106 Bordeaux-Mérignac de l'Armée de l'air.

Histoire

Naissance de l'aérodrome de Beau-Désert

Affiche pour la grande semaine de l'aviation à Mérignac, 1910

En 1910, une grande surface de landes est louée sur la commune de Mérignac, au lieu-dit Beau-Désert, afin d'y organiser une grande semaine d'aviation qui connut un grand succès. Pour y participer, le pilote Bielovucic réalise le premier vol Paris-Bordeaux: trois étapes en trois jours et sept heures.

En 1911, à 23 ans, Marcel Issartier achète un avion et s'installe d'abord à Villenave-d'Ornon puis à Mérignac. Après avoir animé de nombreux meetings dans la région, il est mobilisé. L'aviation, arme de guerre balbutiante, connaît de nombreux accidents, notamment à l'entraînement. C'est ainsi qu'Issartier trouve la mort au camp d'Avord en 1914.

La Première Guerre mondiale éclate. Certaines usines de Bordeaux se lancent dans la production de guerre. En 1918, l'industriel De Marçay fabriqua à Bacalan des SPAD VII, qui rejoignent le front depuis le champ d'aviation de Beau-Désert. En avril 1917, les Etats-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne. Ils installent en Gironde sur plusieurs sites, dont celui de Beau-Désert, où ils créent un immense hôpital desservi par voie ferrée pour leurs blessés avant rapatriement.

La "station aérienne" de Bordeaux-Teynac

En 1917, l'aérodrome de Beau-Désert étant occupé par la base sanitaire de transit américaine, le ministère de la Guerre acquiert près de 60 ha à proximité, sur le domaine de Teynac. Ce lieu-dit n'existe plus aujourd'hui: il était à l'emplacement des aérogares actuelles A et B.

En 1920, le service de la Navigation aérienne acquiert 34 ha de plus, qui seront peu exploités dans la décennie. L'aérodrome offre initialement une distance atterrissable maximale de 400 m. Il est classé dans la catégorie des "stations aériennes". Il est doté d'une manche à air, d'un T d'atterrissage et le centre de la zone d'atterrissage est marqué par un cercle blanc de 60 m de diamètre. Il est équipé de trois hangar, de distribution d'essence et d'huile, d'un atelier, de matériel de dépannage et d'une station météo régionale, reliée à Bayonne et Toulouse. En 1921, un quatrième hangar est ajouté, desservi par une voie ferrée de 50 cm. Un phare à occultation fonctionnant à l'acétylène peut être allumé à la demande.Une cantine est ouverte. En 1922, la partie atterrissable passe à 600X600 m. Un centre d'entraînement des pilotes civils de réserve voit le jour. Ce n'est qu'en que 1927 le phare de repérage passe en alimentation électrique.

Le 1er juin 1927, le médecin colonel Robert Picqué, précurseur en matière d'évacuation sanitaire par avion, meurt accidentellement à Marcheprime, au cours d'un vol Cazaux-Bordeaux.

Les compagnies aériennes vont lancer des lignes au départ de Bordeaux mais elles sont arrêtées pendant la mauvaise saison ou fermeront rapidement: Bordeaux-Toulouse-Montpellier fonctionne de 1920 à 1922 et Paris-Bordeaux-Biarritz de 1928 à 1931. La ligne postale vers l'Argentine part de Toulouse alors que Bordeaux a une très grosse activité industrielle et de négoce maritime avec l'Afrique noire et l'Amérique du Sud.  Aussi la Chambre de commerce de Bordeaux négocie un vol vers Toulouse en correspondance avec la ligne postale desservant l'Afrique occidentale et l'Amérique du Sud. En 1929 avec une liaison hebdomadaire, le chargement de poste aérienne au départ de Bordeaux varie de 30 à 200 kg par mois.

Maryse Bombec, ouvrière dans une usine de chaussure, se remarie avec son filleul de guerre, Louis Bastié, qui va lui faire partager sa passion de l'aviation Maryse Bastié obtient son brevet de pilote à Bordeaux Teynac sur Caudron G3, avec lequel le 6 octobre 1925 elle passe sous les câbles du pont transbordeur de Bordeaux. Maryse Bastié établit de nombreux records, s'adjugeant celui du plus long vol féminin: près de 38 heures.

La Chambre de commerce de Bordeaux demande en 1928 que l'exploitation de l'aérodrome lui soit concédée, comme ses consoeurs de Lyon et de Marseille. Elle est encouragée par l'Etat à acheter des terrains pour agrandir l'aérodrome. Un décret du 10 juin 1931 lui assure pour cinquante ans la gestion commerciale de l'aérodrome. La Chambre confie à l'architecte Cyprien Alfred-Duprat la conception d'une aérogare et démarre rapidement, en 1932, la construction d'un grand hangar de 6 000 m², qui est loué en 1934 à un constructeur d'avion, la SAB, Société Aéronautique bordelaise, puis à ses successeurs. La construction d'un deuxième hangar et de l'aérogare va débuter ensuite.

En 1932, décolle le premier vol remorqué d'un planeur en France, l'Aiglon (finesse de 20, remarquable à l'époque) tracté par un Hauriot 14. Et en 1934, c'est le premier vol du planeur de Pierre Bonnet, le Bordeaux.

Naissance et déploiement de l'armée de l'air

Des achats de terrains vont avoir lieu entre 1928 et 1935 en vue d'installer des escadres militaires. Ils vont multiplier la surface de l'aérodrome par quatre, ils ne seront utilisés pour les mouvements d'avions qu'à partir de 1937. A la suite de la loi du 2 juillet 1934, les forces aériennes militaires sont regroupées au sein d'une nouvelle entité, l'armée de l'Air. Des bases aériennes militaires vont créées. Celle de Beutre est officiellement implantée en 1936 sur une partie contigüe à l'aérodrome. L'armée de l'Air devient alors affectataire principal du terrain de Teynac. La base aérienne accueille les 19e et 21e Escadres équipées de Léo 206, puis de Bloch MB.200 et Bloch MB.210. A cette époque, tous les avions sont systématiquement stationnés dans des hangars lorsqu'ils sont inutilisés. Un programme de construction de douze hangars à usage militaire, de 70 par 66 m, est lancé en 1935.

Mérignac, "port aérien" de Bordeaux

En 1935, les travaux de construction de l'aérogare commencent. Le hangar n°1 est livré tandis que débute la construction du hangar n°2. En 1936, l'aérogare est terminée. L'aérodrome abandonne le statut de "station aérienne de Bordeaux-Teynac" et accède directement à la plus haute classification dans la hiérarchie aéronautique française et devient "port aérien de Bordeaux-Mérignac", au même titre que Le Bourget et Marseille, sautant l'échelon intermédiaire de "gare aérienne".

En 1937, toute la presse bordelaise s'intéresse au projet d'hydrobase transocéanique qui serait située sur la rive gauche de la Garonne au nord des bassins à flot (quartier du Lac aujourd'hui). D'immenses canaux, reliés à la Garonne, seraient creusés pour permettre l'atterrisage des hydravions intercontinetaux, en provenance des Etats-Unis notamment. Ils déposeraient leurs passagers qui partiraient ensuite vers les aérodromes continentaux en avion.

En 1938, la ville de Bordeaux participe à la construction de la base aérienne militaire, à hauteur de 7,5 millions de francs ainsi que le conseil général, considérant que la base participera ensuite au commerce local. Le consortium Air France Atlantique, qui expérimente les traversées de l'Atlantique Nord par l'hydravion Laté 521, demande à ce que Bordeaux-Teynac, terrain marécageux l'hiver, soit doté de pistes en dur pour permettre le décollage d'un futur avion à grand rayon d'action. A la fin de l'année, le ministre de l'Air est d'accord pour financer deux pistes d'envol à hauteur de 8 millions de Francs, à condition que la Chambre de commerce s'engage pour 4 millions, la Ville et le conseil Général chacun pour 3 millions. Dans sa réponse, cet engagement est considéré par Adrien Marquet, maire de Bordeaux, comme participant à la création d'une base transocéanique à Bordeaux-Mérignac.

En 1939, la piste n°1 (11/29) est en construction et mesura 1300 X 60 m.

En 1940, la piste n°1 en béton est terminée. Les travaux de la piste n°2 (aujourd'hui piste principale) commencent. Les premières bombes allemandes tombent sur Bordeaux le 6 juin.

L'aéroport de Mérignac pendant la Seconde Guerre mondiale

Les Allemands entrent dans Paris le 13 juin.Le gouvernement s'installe à Tours puis à Bordeaux. Dans la débâcle, de nombreux militaires affluent à l'aéroport de Mérignac et cherchent à rejoindre le sud pour continuer les combats. Beaucoup d'avions sont stationnées ou abandonnés à l'aéroport de Mérignac. Les trois journées bordelaises des 15, 16 et 17 juin seront décisives sur le plan politique: les partisans de la défaite et de l'armistice vont prendre le pas sur les partisans de la poursuite de la guerre depuis l'Empire (les colonies françaises). Charles de Gaulle, minoritaire, s'envole de Mérignac vers Londres le 17 juin. L'armistice est signé le 22 juin. Les premiers Allemands arrivent à l'aéroport le 27 juin. Le 30 juin, les premiers avions de bombardement Focke-Wulf Fw 200 Condor se posent. 

A Mérignac, les troupes allemandes découvrent un aéroport tout neuf, avec une grande piste en dur permettant le décollage d'avions lourdement chargés. Ils s'empressent de finir les travaux concernant la deuxième piste, inachevée, et disposent alors d'un niveau d'équipement encore rare en Europe. Le quadrimoteur allemand de transport civil Condor a été transformé en avion de guerre à très grande autonomie: ceux qui sont stationnés à Mérignac peuvent patrouiller au-dessus de l'Atlantique et se poser en Norvège. Ils font la chasse aux convois alliés qu'ils attaquent dans l'Atlantique depuis Gibraltar jusqu'au nord de la Grande-Bretagne. Les escadrilles basées à Mérignac (KG 40) coulent des centaines de bateaux en coordination, à partir de 1942, avec les U-boot de la base sous-marine de Bordeaux. Les premiers Condor, équipés de gonio, repèrent les bateaux en émission radio. Puis l'adjonction d'un radar embarqué (FuG 10 et versions ultérieures) leur permet de détecter les bateaux dans le brouillard ou de nuit. Plusieurs d'entre eux seront déplacés pour participer à la bataille de Stalingrad. D'autres appareils militaires allemands sont aussi stationnés localement.

Dès 1940, l'aérodrome de Mérignac fait l'objet d'attaque aériennes alliées visant les Condor. Certains sont disséminés autour de l'aéroport et stationnés sous le couvert des arbres ou de filets. Des voies de dispersion reliant ces cachés à l'aéroport sont encore visibles au sud de l'aérodrome, à la limite de Pessac. Pour détecter les avions alliés qui viennent attaquer l'aéroport et la base sous-marine, les Allemands vont installés sur les hauteurs d'Yvrac, à l'est de Bordeaux, deux radars qui portent jusqu'à l'océan. Ce sont des Würzburg Riese, livrés par Telefunken à partir de 1941.

Pendant l'été 1944, les bombardements alliés détruisent une grande partie des installations aéroportuaires. Les soldats allemands font sauter les derniers bâtiments encore en état avant de quitter l'agglomération bordelaise le 28 août 1944. L'aéroport est un champ de ruines.

Une fois l'aéroport libéré, une douzaine de salariés de la SNCASO (ex Marcel Bloch) récupèrent quelques machines-outils dans les décombres et les réparent. Dans un coin de hangar, ils réalisent les premières réparations des avions militaires alliés stationnés sur l'aérodrome. Des équipages sont formés localement par les Anglais sur Spitfire. Arrivent ensuite des Thunderbolt. Tous doivent participer à la conquête des poches allemandes de Royan et de la Pointe du Verdon qui interdisent l'accès des navires au port de Bordeaux. Ces îlots de résistance sont fortement armés et 1 200 bombardiers américains vont intervenir jusqu'à leur destination le 18 avril 1945. Vingt jours après la chute des proches, le 8 mai 1945, c'est la fin de la guerre.

Mérignac constitue pour les Anglais une escale bien placée sur leurs axes aériens. Ils s'installent à l'emplacement actuel des usines Dassault, près du siège de Bordeaux-Aéronautique, et édifient des constructions dont un bâtiment en dur, le HQ (heard quarter) 137. Ils font travailler des prisonniers allemands, disposent de nombreux véhicules, disposent d'un mess officier et d'un mess sous-officier en ville et logent leurs équipages de passage en hôtel au centre de Bordeaux. Ils installent un balisage provisoire (feux au sodium) sur les deux pistes avec des câbles volants et un groupe électrogène mobile.
             

Le transport maritime

.Le grand port maritime de Bordeaux accueille chaque année 1 600 navires et traite environ 9 millions de tonnes de marchandises (dont 4 millions de tonnes d'hydrocarbures). Il accueille également les éléments de l'A380 en transit vers Toulouse.

.Port de Bayonne

Le réseau fluvial

Le canal du Midi est un canal français qui relie la Garonne à la Méditerranée. Il fournit avec le canal latéral à la Garonne une voie navigable (le "canal des Deux-Mers") de l'Atlantique à la Méditerranée. Il a été prolongé par le canal du Rhône à Sète.

C'est le commerce du blé qui motiva sa construction. Construit au XVIIe siècle, de 1666 à 1681, sous le règne de Louis XIV, sous la supervision de Pierre-Paul Riquet, le canal du Midi est le plus ancien canal d'Europe encore en fonctionnement.   

Le réseau ferré

Trois grands axes:

.la ligne Paris-Bordeaux-Madrid par Irun, axe majeur pour l'économie et le transport, ce qui crée des déséquilibres au niveau régional:

.pouvoirs d'attraction de Bordeaux, de Bayonne-Anglet-Biarritz,

.désertifications des Pyrénées, de la Dordogne, du département de Lot-et-Garonne

La ligne Paris-Bordeaux-Madrid par Irun a toujours été une priorité pour les Etats français et espagnol, aussi il existe une ligne TGV Paris-Tours très rapidement, puis jusqu'à Bordeaux et Dax.

.L'axe transversal Bordeaux-Toulouse

.L'axe transversal Espagne-Italie, par Irun, Pau, Toulouse, Vintimille


La traversée des Pyrénées

.Le passage transfrontalier Irun-Hendaye, villes où les transports tiennent une place très importante.

.Le tunnel du Somport

.Le col du Pourtalet


Le réseau routier

Les autoroutes

.L'A10
.L'A62
.L'A63
.L'A64
.L'A65
.L'A89
.L'A630
.L'A631
.L'A660

Transports

Le tramway de Bordeaux

Monnaie

En 2010, une pièce de 10 euros en argent, gravée par Joaquin Jimenez, a été mise en circulation en Aquitaine. Elle représente la carte et le drapeau de la région. Elle a cours légal en France.

Héraldique

Blason de l’Aquitaine et de la Guyenne
Les "armées de l'Aquitaine de la Guyenne" historique se blasonnent ainsi: de gueules au léopard d'or, armé et lampassé d'azur

Ce blasonnement est toutefois celui de l'ancien Duché d'Aquitaine, et pas celui de l'actuelle région Aquitaine, qui ne possède pas de blason officiel.

Hydrographie

Les principaux cours d'eau sont la Garonne, la Dordogne, l'Adour, le Lot et le Dropt 

Climat

Tempéré à tendance océanique. Tantôt chaud et tantôt humide en été et une saison d'automne particulièrement douce, appelé été indien.Parfois soumis à des tempêtes hivernales.

Géographie





Arcachon sur le littoral des Landes de Gascogne           







                              Biarritz sur la côte Basque 


Avec ses 41 308 km², l'Aquitaine est la troisième région métropolitaine française par sa superficie et correspond ainsi à 8% du territoire national. Région méridionale éloignée de Paris cernée par les Pyrénées, le Massif Central et l'océan Atlantique, elle correspond, sur le plan physique, au vaste bassin sédimentaire du Sud-Ouest. Au nord, Dordogne et Garonne drainent le vignoble de Bordeaux et les départements de Dordogne, Gironde et Lot-et-Garonne. A l'ouest, se déploient les Landes de Gascogne, territoire naturel à cheval sur les départements de la Gironde, des Landes et Lot-et-Garonne. Au sud, sur le piémont pyrénéen, le département des Pyrénées-Atlantiques rassemble Pays basque et Béarn. 

Les régions Midi-Pyrénées, Limousin, Poitou-Charentes sont respectivement limitrophes à l'est, au nord-est et au nord. A l'ouest, la région compte près de 300 kilomètres de côtes, dites "côte d'Argent", ouvertes sur l'océan Atlantique, seulement interrompues par le bassin d'Arcachon et par la baie de Saint-Jean-de-Luz. Au sud, les Pyrénées et la Bidassoa marquent la frontière avec l'Espagne (l'Aragon, la Navarre et le Pays basque espagnol).

jeudi 21 janvier 2016

Etymologie et dénominations

Aquitania le nom de la province romaine créée par Auguste et dont l'origine du nom demeure incertaine. L'étymologie la plus courante du mot Aquitaine consiste à en faire un mot parent du latin aqua (eau), ce qui en ferait le "pays des eaux". Aussi, selon certains auteurs latins, Aquitaine, en latin Aquitania, viendrait du nom antique de la cité de Dax, Aquae (Tarbellocae), mais ces hypothèses sont remises en question. Selon Henry Montaigu, "le nom d'Aquitaine est plus probablement celui du peuple capital de son antiquité: les Ausques ou Auscii qui ont donné par la suite à leur oppidum d'Eliberris son nom moderne de Auch et dont les habitants se nomment encore Auscitains". Dans la même veine d'une origine étymologique du peuple aquitain de langue proto-basque, l'anthropologue Julio Caro Baroja souligne que le mot "aquitain" vient de "ausci", le pluriel d'"auscus".

Le terme "Aquitaine" s'est appliqué au cours du temps à des territoires différents du Sud-Ouest de la France actuelle.

Présentée par César (dans La Guerre des Gaules) comme une entité distincte de la Gaule comprenant tous les pays au sud de la Garonne, la province romaine d'Aquitaine s'est étendue très largement vers le Nord sous l'Empire. A l'inverse, les pays les plus méridionaux furent un temps distingués de l'Aquitaine, apparemment sous Trajan, et formèrent la Novempopulanie correspondant approximativement à "la Gascogne". Les langues régionales de l'Aquitaine sont l'occitan (Aquitaine se dit Aquitània, le basque (Akitania) et le saintongeais, une variété du poitevin-saintongeais. L'appellation Guyenne est la déformation par les Anglais du nom d'origine de l'Aquitaine passée sous leur domination: l'Aguiéne est devenue la Guyenne.

L'Aquitaine

Image illustrative de l'article AquitaineLogo


L'Aquitaine en français standard est une région administrative du Sud-Ouest de la France. Elle comprend cinq départements:la Dordogne, la Gironde, les Landes, le Lot-et-Garonne et les Pyrénées-Atlantique. Son chef-lieu, Bordeaux, en est aussi la plus grande ville. La région administrative tire son nom d'une partie de la Gaule, dont les contours ont évolué depuis l'Antiquité pour se fixer au XIIe siècle à l'ensemble du Poitou, du Limousin, de l'Augoumois, de la Saintonge, du Périgord et de la Gascogne regroupés autour de Bordeaux dans le Duché d'Aquitaine. Ses habitants sont les Aquitains.

Dans le cadre de la réforme territoriale, l'Aquitaine doit fusionner au 1er janvier 2016 avec les régions Poitou-Charentes et Limousin. Le nom provisoire de cette nouvelle région est Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.


Trame verte

L'Alsace est une région très urbanisée et intensivement cultivée. De nombreux habitats y sont devenus semi-naturels mais abritent encore une biodiversité significative. Le Conservatoire des sites, la DIREN (devenue DREAL) et les collectivités travaillent depuis les années 1990 à la restauration d'une trame verte (devenue trame verte et bleue, puis traduite à la suite du Grenelle de l'environnement et des lois Grenelle en un Schéma régional de cohérence écologique (SCRE), et au suivi d'indicateurs de la biodiversité.

Dans les années 2000, à cause de la périurbanisation, la région perd annuellement 625 ha/an de terres, ce qui contribue à l'artificialisation du paysage et à sa fragmentation écologique, 35% des espèces et 75% des habitants sont menacés malgré 2,5 M€ attribués à 70 actions (à la date d'octobre 2012) en faveur de la restauration écologique de la biodiversité, soutenue par la région, avec l'aide des conseils généraux, communes, de l'Agence de l'eau. Trois réserves naturelles régionales ont été créées en 2012 (Réserve naturelle de la Colline du Bastberg à Bouxwiller, réserve naturelle de la forêt Hartwald à Heiteren, Réserve naturelle du Marais et landes du Rothmoos à Wittelsheim). Un appel à projet de 2012 intitulé "Trame verte en milieu urbanisé" soutient 5 projets de renaturation (quartier Bourgfelden de Saint-Louis, parc écologique de Staffelfelden, parc de détente familiale à Wittenheim, Zac des Portes de l'Ackerland à Ittenheim et aménagement du secteur des Binsen à Oberhoffen-sur-Moder).  

Energie hydroélectrique

L'Alsace est l'une des régions où l'on produit le plus d'électricité issue de l'énergie hydraulique. Avec une puissance installée de 1 407 MW et une production nette d'électricité de 7 041 GWh par année, elle se classe dans les 4 premières régions de France. Les 7 milliards de kWh produits représentent deux tiers de l'électricité consommée en Alsace. La production des centrales hydrauliques est comparable à celle de la centrale nucléaire de Fessenheim qui a fourni l'an dernier 9,5 milliards kWh avec une capacité de 1 800 MW (deux réacteurs de 900 MW). Il y a dix centrales hydroélectriques d'EDF installées au fil de l'eau sur le Rhin, couvrant une distance de 166 km et un dénivelé de 121 m entre la frontière suisse et Lauterbourg. 

Géothermie

L'Alsace est une des régions potentiellement propices à la géothermie profonde, en raison d'un sous-sol composé de roches fracturées situées à 5 000 m de profondeur où de l'eau injectée peut atteindre 200°C, mais avec des risques de micro-séismes induits et d'entartrage des installations et de colmatage des fissures qui peuvent rendre nécessaire des techniques de fracturation hydraulique et "chimique" controversées. Un projet européen de recherche, à Soultz-sous-Forêts a visé durant 20 ans à développer une nouvelle forme de géothermie, opérationnelle depuis 2008, tandis qu'un projet suisse semblable "Deep Heat Mining Basel" (forage également à 5 km de profondeur, situé près de la frontière) a été abandonné par précaution après que l'injection profonde d'eau sous pression a déclenché une série de secousses sismiques (36 petits séismes en quelques jours dont cinq ont atteint une magnitude de 2 à 2,7 sur l'échelle de Richter, les microséismes s'étant poursuivis après l'arrêt de l'injection d'eau pour atteindre une centaine d'événements, alors que la région est connue pour son risque sismique (ville presque entièrement détruite en 1356). 

Les invertébrés

L'Alsace a de longue date été reconnue pour la richesse de sa faune d'invertébrés et notamment entomologique. Ainsi dès 1831, de nombreuses études de recensement des différentes espèces d'insectes alsaciens ont été publiées au fil des années par les entomologistes, dans diverses revues nationales et locales comme le Bulletin de l'Association Philomathique d'Alsace et de Lorraine, le Bulletin de la Société d'Histoire Naturelle de Colmar, le Bulletin de la Société Entomologique de Mulhouse, le Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse, le Bulletin de la Société Entomologique de France.... Plusieurs associations et sociétés savantes, dont la SEM qui est centenaire, sont actives. Le nombre d'espèces d'insectes dépasse largement celui des vertébrés, des plantes et autres organismes, ainsi en Alsace on peut estimer cette biodiversité à 4 700-5 000 espèces de coléoptères, 2 250 de lépidoptères (papillons), 2 000 d'hyménoptères (guêpes, abeilles, fourmis), 1 500 de diptères (mouches), 1 000 d'hémiptères (punaises) et d'homoptères (pucerons, cicadelles) auxquels s'ajoutent quelques ordres moins numériques: 60 orthoptères (grillons, criquets, sauterelles...), 65 odonates (libellules) et une série comptant moins d'espèces: dermaptères (perce-oreille), siphonaptères (puces), mécoptères (mouches-scorpions).... Une première liste des fourmis d'Alsace a été établie et publiée en 2009. Pour d'autres ordres, beaucoup de travail reste à accomplir tant il existe d'espèces dont l'identification nécessite un échantillonnage et une rigueur scientifique. En 2011, la Société Alsacienne d'Entomologie a achevé la publication de sa série de 18 atlas de cartographie faunistique de l'ordre plus important numériquement à savoir celui des coléoptères, une opération débutée en 1980 et totalisant 105 000 données (1 date, 1 lieu, 1 espèce), correspondant à plus de 4 000 espèces et environ 1 000 000 identifications de spécimens. En 2009, le prix de la Société entomologique de France a été décerné à deux entomologistes alsaciens de la SAE pour les travaux.

Côtoyant la classe des insectes, d'autres invertébrés sont évidemment présents: crustacés, arachnides, annélidés, mollusques.... Belgrandia gfrast est une espèce d'escargot nain à opercule endémique de l'Alsace, plus précisément de la réserve naturelle de la petite Camargue alsacienne. Elle fut découverte en 2000 par des chercheurs de l'Université de Bâle. Cet escargot ne mesure qu'1,8 millimètre et ne vit nulle part ailleurs dans le Monde.


Le cerf élaphe

Cerf élaphe


Le Cerf élaphe présent en Alsace peut atteindre une longueur totale de 2,4 m pour 1,20 m au garrot et un poids de 250 kg.Le poids des animaux se stabilise vers l'âge de 3-4 ans chez la femelle. La mue intervient deux fois par an, en avril-mai puis en septembre-octobre.

Il habite les grands massifs forestiers et peut se déplacer sur de longues distances. C'est une espèce crépusculaire et nocturne. Le rut intervient à la fin de l'été ou au début de l'automne et dure environ 1 mois mais on peut encore entendre bramer des cerfs jusqu'à mi-novembre. En cas de rencontre avec un autre mâle, après une phase d'intimidation, les deux adversaires vont mener un combat très violent durant lequel ils se projettent la tête en avant l'un contre l'autre dans le but de déséquilibrer l'adversaire. Le cerf dominant, qui a éliminé ses concurrents, peut ainsi s'accoupler avec 10 à 30 biches.

Le cerf élaphe est herbivore. 

Le chamois

Chamois

Le chamois a été introduit dans les Vosges dans les années 1950, bien qu'il n'y ait aucune preuve de présence antérieure du chamois dans ce massif. Il a toutefois été prouvé qu'il était présent en Forêt-Noire. Quelques individus vivant en hardes ont également fait leur apparition depuis la fin des années 1990 dans le Jura alsacien, sans doute en provenance de la Suisse toute proche.

Les mâles adultes mesurent entre 100 et 135 cm du museau à la queue, entre 67 et 85 cm de haut au garrot. Leur poids est compris entre 22 et 62 kg. Les femelles leur sont presque toujours inférieures en poids et en taille. Ces animaux atteignent leur poids maximal en automne, alors qu'ils ont accumulé des réserves durant l'été. A la fin de l'hiver, le poids des chamois peut avoir diminué de moitié.

Le grand tétras

Grand tétras

Animal emblématique du massif vosgien, c'est le plus gros gallinacé d'Europe.

Il est également appelé grand coq de bruyère

Il vit principalement dans les forêts de conifères de montagnes.

.Taille: 74 à 90 cm

.Envergure: jusqu'en 125 cm

.Poids: jusqu'à 5 kg

La population de grands tétras régresse inexorablement en Alsace, principalement à cause de l'activité humaine.

En 2007, il ne resterait qu'une cinquantaine d'individus dans le massif vosgien.


Le lynx boréal

Lynx d'Eurasie


Le lynx présent en Alsace est le lynx boréal.

L'espèce est presque deux fois plus grande que celle d'Amérique du Nord: il mesure de 60 à 70 cm à l'épaule, sa longueur est de 80 à 130 cm avec une queue de 11 à 24 cm.

De 1983 à 1993, 12 mâles et 9 femelles qui ont été relâchés.

En 2006, on estime qu'il y aurait 30 à 40 individus en Alsace, sur environ 2 000 km² (densité: 1,5 à 2 lynx/100 km²).

La population se reconstitue très lentement. Elle semble toutefois encore fragile notamment en raison d'un braconnage persistant et des risques liés à la circulation automobile.

Le grand hamster d'Alsace-marmotte de Strasbourg

Grand hamster d'Alsace


.Poids adulte: 220 à 460 g
.Longueur avec la queue 25 à 34 cm

En voie d'extinction imminente, différents plans de conservation ont permis à sa population de passer à 400 individus en 2010 contre 300 en 2009.

Son nom commun est grand hamster d'Europe, il est également appelé grand hamster d'Alsace ou marmotte de Strasbourg. 

A ne pas confondre avec le hamster doré, beaucoup plus petit et vendu en animalerie. Des fossiles de plusieurs milliers d'années ont été retrouvés dans la région.

Position de l'Union européenne: Espèce strictement protégée, la capture et la mise à mort intentionnelle est interdite tout comme la perturbation des phases critiques du cycle vital et la destruction de leurs aires de repos et de leurs sites de reproduction. L'Union européenne exige des mesures immédiates de protection mais la France tarde à les appliquer. Le comité permanent de la Convention de Berne, dédiée à la conservation de la vie sauvage, a lui-même placé la France sous surveillance pour défaut de protection de cette espèce menacée d'extinction.

L'Alsace est la seule région de France où il subsiste encore. L'espèce est actuellement menacée d'extinction dans la région, il ne reste que quelques centaines d'individus. Sa survie n'est pas assurée. Le lycée agricole d'Obernai a procédé à quelques recensements dans ses terres cultivables et essaye de le protéger.

Son habitat est essentiellement les champs de céréales, champs de légumineuses (trèfle, luzerne...) dont l'altitude est inférieure à 500 mètres. Il préfère les sols loessiques et creuse des terriers jusqu'à 2 mètres de profondeur. Il se nourrit principalement de graines, racines, fruits, insectes, mollusques et grenouilles. Le grand hamster entre en hibernation vers octobre-novembre et n'en ressort qu'en mars-avril.

Les femelles peuvent avoir jusqu'à trois portées par an.

La loutre

Loutre européenne

La loutre d'Europe Lutra lutra fait partie de la classe des Mammifères (Mammalia), de l'ordre des Carnivores (Carnivora), du sous-ordre des Fissipèdes (Fissipeda), de la famille des Mustélidés (Mustelidae) et de la sous-famille des Lutrinés (Lutrinae). La loutre mesure de 80 à 160 cm de long pour un poids variant de 4 à 15 kg. Les mâles sont plus longs et plus lourds que les femelles. La première cause de disparition des loutres a été l'extermination massive au début du siècle dernier. Une population devenue insuffisante a alors eu du mal à se développer dans un habitat de plus en plus dégradé à la suite de l'essor économique qui suivit. La loutre est une espèce peu prolifique, elle en est d'autant plus vulnérable. Les populations se renouvellent très lentement. Dès 1975, Schmitt affirmait que la loutre avait disparu des rivières alsaciennes et déclarait: "la loutre est devenue un animal légendaire, qu'on peut, à la rigueur, contempler dans certains jardins zoologiques, comme, à Bâle". Mais en 1979, Waechter estimait qu'il restait une vingtaine d'individus dans les eaux phréatiques des forêts rhénanes. En 1982, Kempf affirmait que la loutre était "entièrement éteinte". Mais alors qu'on la croyait disparue, des observations (cadavres, traces, indices) ont été faites en différents endroits entre 1982 et 1987. Une prospection dans la réserve de la biosphère des Vosges du nord de 1990 a conclu à l'absence de loutre dans cette région. Les rares observations rapportées jusqu'en 1994 ne permettent pas d'être optimiste, la loutre avait certainement disparu de la région. En 1998, le Centre de Réintroduction des Cigognes et des Loutres de Hunawihr a entamé une expérience de réintroduction de loutres dans les cours d'eau du Ried Centre Alsace. Six loutres ont été relâchées au cours de ce programme. Près de 10 ans plus tard, le matin du 8 décembre 2007, des chasseurs découvrent une loutre divaguant au sud de Guémar. D'après les analyses effectuées, cette loutre est probablement une descendance des loutres réintroduites.Cette découverte démontre que les paramètres environnementaux alsaciens sont acceptables pour la survie de l'espèce dans une région très peuplée et un environnement que l'on croyait peu favorable. Depuis cette découverte, les suivis de terrain ont révélé de nouveaux indices de présence sur la même aire de répartition. La loutre demeure néanmoins sur la liste rouge des espèces "en danger" en Alsace.
     

Le loup

Loup gris

Le loup avait disparu de la région au début du XXe siècle. Le dernier loup a été abattu en 1908 à Hirtzbach dans le Sundgau, quelques spécimens sont encore signalés dans les Vosges en 1918 et 1919. En 1994 un loup a été abattu dans les Vosges, il s'agissait vraisemblablement d'un loup domestique abandonné. Le loup est toutefois revenu naturellement dans le canton du Jura (Suisse), il y est présent depuis 2004 et a été aperçu à plusieurs reprises aux alentours de Montavon et de Coeuve à quelques kilomètres de la frontière alsacienne. On s'attendait ainsi à une confirmation rapide de sa réapparition naturelle dans le Jura alsacien et les forêts sundgauviennes, ce qui devait ouvrir la possibilité de son retour ultérieur dans le massif vosgien. Il fallut attendre sept ans pour que le loup fasse officiellement son retour dans les Vosges, le 8 juillet 2011, dans le secteur du Ventron et du col du Bonhomme. Le suivi hivernal 2011-2012 a confirmé l'existence de la Zone de Présence Permanente des Hautes-Vosges s'étendant sur les départements du Haut-Rhin, des Vosges et de la Haute-Saône. La présence de louveteaux a été enregistrée fin août 2013, dans la partie Haut-Rhinoise du parc. Les louveteaux seraient nés en mai 2013. Il s'agit de la première reproduction confirmée en France en dehors des Alpes.

Les défis pour l'avenir

La préservation de la faune, de la flore et des habitats naturels

La faune alsacienne

La faune alsacienne a beaucoup souffert de l'activité humaine notamment de la révolution industrielle. Pourtant, la région a encore récemment été le dernier refuge de nombreuses espèces aujourd'hui disparues d'Europe occidentale.

.Le loup avait disparu de la région au début du XXe siècle. Son retour naturel a été officiellement confirmé le 8 juillet 2011, dans le secteur du Ventron et du col du Bonhomme.

.L'ours a disparu d'Alsace à la fin du XVIIIe siècle

.Le castor a disparu au XVIIe siècle avant d'être réintroduit dans les années 1970

.Le lynx a disparu au XVIIe siècle avant d'être réintroduit dans les années 1980

.Le tarpan, cheval sauvage a disparu au début du XVIe siècle

.L'aurochs, ancêtre de nos bovins actuels, disparu au XIe siècle victime de la chasse au gibier

.L'élan, le même qu'en Scandinavie actuelle, disparu au IXe siècle

.Le bison d'Euope, disparu au VIIIe siècle, victime de la chasse au gibier

Le réseau cyclable

Traversée par trois EuroVelo routes

.l'EV5 (Via Francigena de Londres à Rome/Brindisi),

.l'EV6 (Véloroute des fleuves de Nantes à Budapest (H) et

.l'EV15 (Vélouroute Rhin de Andermatt (CH) à Rotterdam (NL),

l'Alsace possède le premier réseau cyclable de France avec 2 000 kilomètres de bandes et pistes cyclables. Ce réseau se démarque par sa qualité, avec une signalétique forte, peu de pistes cyclables en bord de routes. Tous les chemins de halage des canaux d'Alsace (canal des houillères de la Sarre, canal de la Marne au Rhin, canal de la Bruche, canal du Rhône au Rhin) sont revêtus.

Le réseau aérien

L'Euroairport


Aéroport international Strasbourg-Entzheim


Il y a deux aéroports internationaux en Alsace. L'aéroport international Basel-Mulhouse-Freiburg est le seul aéroport parfaitement trinational au monde. Les compagnies aériennes offrent plus de 60 destinations en vol direct. L'infrastructure est capable d'accueillir 6 à 8 millions de passagers. 58 compagnies y sont présentes. L'aéroport international de Strasbourg à Entzheim est géré par la chambre de commerce et d'industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin.

Le réseau fluvial

Echelle d'écluse au seuil de Valdieu-Lutran

Le trafic portuaire dépasse 15 millions de tonnes, dont près des deux tiers pour Strasbourg, second port fluvial français. Le projet d'élargissement du canal Rhin-Rhône, destiné à relier le Rhône (et la mer Méditerranée) au réseau d'Europe centrale (Rhin, Danube, mer du Nord et mer Baltique) a finalement été abandonnée en 1998 pour des raisons de coût et de dégradation des paysages, notamment dans la vallée du Doubs.

Le réseau ferré

Régiolis région Alsace

Les Vosges n'étant franchissables que par le col de Saverne, la trouée de Belfort ou encore par quelques cols peu roulants, l'Alsace a besoin de se désenclaver et de se rapprocher du reste de la France. Différents projets ont été ainsi envisagés:

.la première phase TGV Est (Paris-Strasbourg-Colmar-Mulhouse) est en service depuis le 10 juin 2007 et met Paris à 2h20 de Strasbourg-la seconde phase est prévue pour 2016,

.le tram-train de Mulhouse, en service depuis décembre 2010,

.le TGV Rhin-Rhône, mis en service fin 2011,

.le tram-train de Strasbourg, encore à l'état de projet,

.une interconnexion avec l'ICE allemand, à la hauteur deKehl et/ou d'Ottmarsheim

Cependant, le tunnel Maurice-Lemaire en direction de Saint-Dié-des-Vosges fut abandonné par le chemin de fer et est aujourd'hui destiné au trafic routier avec péage. Il a rouvert en septembre 2008 après d'importants travaux de modernisation.