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mardi 5 juillet 2016

5.Tours de Merle

Image illustrative de l'article Tours de MerleUne vue générale du site


Période ou style: Médiéval

Type: Castrum

Début construction: XIIe siècle

Fin construction: Milieu du XVe siècle

Destination initiale: Résidences seigneuriales

Propriétaire actuel: Commune de Saint-Geniez ô Merle

Destination actuelle: Ruiné, ouvert au public

Région: Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Département: Corrèze

Commune: Saint-Geniez-ô-Merle


Les Tours de Merle sont un ensemble de maisons fortes formant un castrum (place fortifiée) des XIIe et XVe siècles, qui se dressent sur la commune de Saint-Geniez-ô-Merle dans le département de la Corrèze, en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Elles furent le centre d'une co-seigneurie et d'une châtellenie.

Les restes du château font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 30 juillet 1927.

Situation 

Les Tours de Merle se dressent dans le département français de la Corrèze sur la commune de Saint-Geniez-ô-Merle, sur un éperon rocheux escarpé dans un méandre de la Maronne au coeur de la Xaintrie.

Histoire

L'origine du site nous est encore inconnue, la première mention du site remonte à 1219. Une famille éponyme est attestée dès la fin du XIe siècle.

Du XIIe au XVe siècle, on voit les lignages seigneuriaux possesseurs du lieu édifier des tours, des hôtels et des murs, constituant ainsi un castrum qui périclitera avec l'avènement de l'artillerie. En effet, le site pouvait facilement être bombardé des hauteurs avoisinantes.

Au XIVe siècle, Merle comprend sept maisons fortes, deux chapelles et un village, possédés en indivision par sept seigneurs des familles de Merle, de Carbonnières, de Veyrac, et de Pestels.

Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais prennent une tour et un château en 1371, puis doivent les restituer.

Les calvinistes prennent la place et y installent une garnison en 1574; ils en sont chassés deux ans plus tard par les co-seigneurs. Cependant le site est abandonnée par ces derniers qui préfèrent vivre dans des lieux plus aimables et surtout plus accessibles.

Les familles seigneuriales

Famille de Merle

La famille de Merle est probablement à l'origine du noyau aristocratique du site. A la suite de partages, les Merle formèrent plusieurs branches, au moins trois, qui se sont répartis les droits sur le castrum.


Par mariages se sont introduits dans la co-seigneurie les familles de Pesteils, de Veyrac, de Saint-Bauzille et les Rochedragon. La famille de Merle semble finir par se soumettre à celle de Carbonnières. En tant que co-seigneurs de Merle, ils reçurent durant tout le Moyen Âge des hommages ponctuels notamment par la famille des Veilhan.

Famille de Pesteil

Originaire probablement du Cantal, la famille de Pesteil se serait implantée sur le site de Merle, au début du XIIIe siècle, à la suite du mariage d'Aymeric de Pesteil avec Hélis de Merle. En 1270, les Pesteil rendent hommage aux Carbonnières, cet hommage est réitéré en 1347.

Description

Il ne reste que des vestiges de ce castrum, réunion de maisons fortes qui datent du XIVe siècle ou avant. Existent encore: les piles ruinées de la maison de la garde du pont, l'emplacement du pont-levis de Veilhan, la tour de Noailles et la tour de Pestel. La maison de Fulcon de Merle est attestée en 1365 et il subsiste les emplacements de la maison dite de Veilhan et de la seconde chapelle Sainte-Anne bâtie en 1674, ainsi que les vestiges des tours donnés comme étant celles du commandeur de Saint-Léger, du prieur de Saint-Léger et de Saint-Bauzire.


Les tours de Merle dans la littérature et l'art

.Le site sert de cadre au roman historique de Louis-Olivier Vitté, Guinotte et le chevalier, dont l'intrigue se passe au XIIe siècle.
     

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