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jeudi 18 mai 2000

Périphérique informatique

Un périphérique informatique est un dispositif connecté à un système informatique (ordinateur ou console de jeux) qui ajoute à ce dernier des fonctionnalités.

Type de périphériques

On peut classer généralement les périphériques en deux types: les périphériques d'entrée et les périphériques de sortie. Les périphériques d'entrée servent à fournir des informations (ou données) au système informatique: clavier (frappe de texte), souris (pointage), scanner (numérisation de documents papier), micro, webcam, etc... Les périphériques de sortie servent à faire sortir des informations du système informatique: écran, imprimante, haut-parleur, etc... On peut également rencontrer des périphériques d'entrée-sortie qui opèrent dans les deux sens: un lecteur de CD-ROM ou une clé USB, par exemple, permettent de stocker des données (sortie). Une autre catégorie peut être ajouté à ce dernier, il s'agit des périphériques multifonctions (MFD pour Multi-Functional Device en anglais) comme un caméscope qui fait office d'appareil photo, de webcam, et de disque externe ou encore d'une imprimante qui fait aussi office de scanner.

Connexion à l'ordinateur

Sur les micro-ordinateurs, tous les périphériques sont reliés à la carte mère par un connecteur que l'on insère:

.soit dans un port directement soudé à la carte mère,

.soit dans un port disponible sur une carte d'extension, elle-même enfichée sur la carte mère. La carte d'extension étant amovible, il est facile de la remplacer en cas de panne ou d'évolution technologique.

Le système d'exploitation installé sur le système informatique doit disposer d'un pilote pour le périphérique (driver), c'est-à-dire un logiciel chargé de communiquer avec lui et intégrer ses fonctionnalités au système d'exploitation.

La plupart des périphériques sont amovibles, c'est-à-dire qu'ils peuvent être déconnectés de l'unité centrale sans empêcher celle-ci de fonctionner (il faut parfois éteindre l'ordinateur avant de retirer le périphérique).

Périphérique d'entrée


Dispositifs de saisie


Clavier




Pavé numérique


Dispositifs de lecture

Lecteur de disque optique


Lecteur de carte


Lecteur de code-barres



Contrôleurs de jeu


Manette de jeu (Joypad)

Manche de jeu (Joystick)



Dispositifs d'acquisition


Acquisition d'images


Scanner


Webcam


Acquisition sonore


Microphone


Périphériques de sortie


Ecran


Imprimante

Enceinte acoustique


Périphériques d'entrée-sortie


Mémoire de masse


Lecteur de bande magnétique


Lecteur de disquettes

Disque dur


Graveur de disque optique

Clé USB (mémoire flash amovible)



Equipement réseau



Modem


Commutateur réseau



Routeur



Interface homme machine



Ecran tactile



Périphériques multifonctions


Imprimante multifonctions

Photocopieur multifonctions



mercredi 17 mai 2000

Safari(logiciel)

LogoLogo


Safari est un navigateur web pour Mac, Windows et iOS développé par Apple, dont le moteur de rendu HTML WebKit est fondé sur KHTML.


Il est téléchargeable gratuitement depuis le 7 janvier 2003, soit depuis Mac OS X v10.2. Le 8 juin 2009 la version 4.0 est sortie pour les plateformes Mac OS X v10.4 (ou ultérieur), Windows XP et Vista (ou ultérieur). Ce navigateur est celui installé par défaut sur tous les ordinateurs Mac depuis Mac OS X v10.3. Pour le fonctionnement de Safari 4.0, il faut que Quartz Extrême soit pris en charge par la carte graphique. La version pour Windows a été abandonnée: la dernière, Safari 5.1.7, est sortie en mai 2012.

Historique du développement

Safari

Dans les premières versions de Mac OS X, Apple distribuait le navigateur de Microsoft: Internet Explorer. La guerre des navigateurs finie, Microsoft délaissa progressivement le support Internet Explorer pour Mac. La constatation de cette stagnation par Apple l'a donc incité à écrire son propre navigateur. Microsoft mit fin au développement de son navigateur le 13 juin 2003 et cessa tout support à partir de 2006 conseillant la mise à jour vers Safari.

Apple adapta le moteur de rendu libre KHTML (produit par le projet KDE) en sa version spécifique qu'elle a nommée WebCore. Ce moteur bénéficiait déjà d'une certaine maturité et offrait une bonne prise en charge des standards du W3C ainsi qu'une bonne tolérance aux erreurs de syntaxe courantes des pages existantes. Apple y apportera des modifications comme le blocage des pop-up et la gestion de certaines extensions d'internet Explorer. A l'occasion du test Acid2 posé en défi aux concepteurs de navigateurs Web, David Hyatt d'Apple s'illustrera en étant le premier à passer ce test dans la version beta de WebCore/Safari. La version 2.0.2 sortie en novembre 2005 avec Mac OS X 10.4.3 passe désormais le test Acid2. Souvent mise en avant comme preuve de la bienveillance d'Apple envers le logiciel libre, la collaboration entre Safari et le projet KDE semble néanmoins avoir connu des hauts et des bas.

De même que le moteur KHTML de KDE sur lequel il est fondé, le moteur WebCore est distribué sous licence libre, et à ce titre réutilisable par n'importe quelle autre application. Apple met même à disposition un ensemble d'APls appelé WebKit qui permet d'intégrer en quelques lignes un navigateur de base à toute application. Ainsi, quelques navigateurs tels que Shiira ou Sunrise Browser s'en sont servis pour proposer une alternative à Safari. Le navigateur OmniWeb réutilise lui directement WebCore sans utiliser l'API WebKit, de manière à pouvoir intégrer certaines fonctionnalités évoluées.

Sur le plan de l'interface, Safari a innové par sa gestion des signets à la iTunes, ainsi que la fonction Snap-back qui permet de revenir en un clic à la page de départ de la navigation, c'est-à-dire à la dernière page accédée directement (c'est-à-dire saisie manuellement ou via un signet et non via un lien hypertexte).

La version 2.0 apporte des améliorations comme la navigation privée, un mode qui permet de ne laisser aucune trace de son activité sur Internet (l'historique et le remplissage automatique avec les flux RSS. On peut par exemple en regrouper plusieurs dans un seul dossier, et indiquer à Safari qu'il faudra qu'il se manifeste dès qu'un mot ou une expression (définissable par l'utilisateur) seront contenus dans l'un de ces flux. Utile pour ceux qui souhaitent suivre automatiquement un thème précis sur des sites précis.

La version 3.0 apporte exclusivement des améliorations au niveau des performances. En effet, Safari 3 surclasse ses principaux rivaux, à savoir Internet Explorer 7, Firefox 2 et Opera 9 en vitesse d'affichage de pages HTML, de lancements d'applications et de performances JavaScript. Par ailleurs, une version sous Windows est désormais disponible.

Le 24 février 2009, Apple met en ligne la première beta publique de la version 4.0 de son navigateur. Parmi les nouveautés, on retrouve un nouveau moteur JavaScript nommé Nitro qui permet d'obtenir le score maximal de 100 au test Acid3; la sortie officielle de la version 4 date du 8 juin 2009.

Le 7 juin 2010, Apple met en ligne la version 5.0 de son navigateur pour Mac OS X et Windows, principalement axé sur une plus grande rapidité d'interprétation HTML et JavaScript. Apparaît également une fonctionnalité nouvelle et propre à ce navigateur: le mode Lecteur, qui permet un affichage plus visible et épuré des articles des pages Web.

Le 20 juillet 2011, jour de la sortie de Mac OS Lion, Apple met en ligne la version 5.1 de son navigateur pour Mac OS X et Windows qui comprend une Sandbox intégrée, une plus grande rapidité (accélération graphique sur Windows et Mac) et un outil do not track améliorant le respect de la vie privée.

Le 25 juillet 2012, Apple publie la mise à jour 6.0 le même jour que celle de Mac OS X Mountain Lion. Elle inclut une nouvelle fonctionnalité appelée "onglets iCloud" qui permet de synchroniser ses différents onglets ouverts ses Mac et appareils iOS.

Le 14 mars 2013, Apple publie la mise à jour 10.8.3 de Mac OS X Moutain Lion après 14 betas, celle-ci inclut Safari 6.0.3 qui apporte de nombreux correctifs de bugs, notamment un scrolling plus fluide sur Facebook (principalement pour les MacBook Pro Retina).

Extensions

L'une des nouveautés de Safari 5 est l'apparition des extensions. Comme avec Firefox, ils permettent de rajouter des fonctionnalités non natives de Safari. Apple a annoncé l'ouverture à l'été 2010 d'une galerie d'extensions. Beaucoup d'entres elles sont déjà répertoriées sur le site Pimp My Safari et l'intégralité des extensions est disponible sur le site d'Apple.

Parts de marché

En avril 2005 Safari était le troisième navigateur web le plus utilisé sur Internet, derrière Windows Internet Explorer et Firefox. Sa part de marché s'établit en mai 2008 à 6,25%. En novembre 2006 elle était de 4%, contre 1,5% deux ans plus tôt.

En octobre 2009, la part de marché atteint 4,42%, dont 0,65% pour les versions 3 et 3,35% pour la version 4.0. La forte montée de Google Chrome a fait passer le navigateur de la troisième place des navigateurs les plus utilisés à la quatrième place.

  

mardi 16 mai 2000

Google Chrome


Image de Google chrome sous Windows 8


Chrome est un navigateur web développé par Google basé sur le projet libre Chromium fonctionnant sous Windows, Mac, Linux, Android et IOS. Google Chrome est identique à Chromium homis un logo différent et quelques fonctionnalités en moins ou en développement.

Il est annoncé le 1er septembre 2008 dans une bande dessinée de Scott McCloud, la veille de la sortie de la première version beta. La première version stable est quant à elle dévoilée le 11 décembre 2008. Selon l'institut StatCounter, Google Chrome devient en juin 2012 le navigateur le plus utilisé dans le monde, avec environ un tiers des utilisateurs.

Développement

Contexte

Partant du constat que le temps passé sur internet est en constante augmentation, Google a décidé de créer un navigateur qui soit rapide, dynamique et innovant, afin d'économiser du temps d'une part, mais également d'être adapté au contenu des pages web qui évoluent et se complexifient année après année. En effet, Chrome ne se veut pas être un simple navigateur, mais un logiciel destiné à optimiser le fonctionnement des services en ligne et, à terme, à promouvoir le cloud computing.

Depuis début 2007 (voire bien avant), des rumeurs concernant la conception d'un navigateur Internet par Google circulaient sur Internet. Google avait acheté le nom de domaine "Gbrowser.com", ce qui signifie "navigateur internet G", la lettre G renvoyant à Google comme pour Gmail.

Néanmoins, on apprendra lors d'une conférence en juillet 2009 qu'Eric Schmidt, le PDG de Google, a déclaré que depuis six ans, il était contre la volonté des co-fondateurs Sergey Brin et Larry Page de construire un navigateur Web indépendant et un système d'exploitation.Il a expliqué que la société était faible à l'époque et qu'il ne voulait pas subir les dégâts d'une guerre concurrentielle avec les grands navigateurs alors présents. Par la suite, les fondateurs ont embauché plusieurs développeurs de Firefox et ont construit une version de démonstration de Chrome. Depuis, Eric Schmidt, s'est ravisé puis est devenu un grand partisan de Chrome et de Chrome OS.

Le projet a dès lors été imaginé et conceptualisé dans une ferme danoise dès le début 2007 par Lars Bak qui ne voulait pas s'expatrier du Danemark pour travailler au Googleplex en Californie. Il affirma: "Mais ma femme et moi voulions que nos filles grandissent en Danoises".

Après plus d'un an et demi de travail, l'annonce de sortie était programmée le 3 septembre 2008, et une bande dessinée par Scott McCloud devait être envoyée aux journalistes et blogueurs en expliquant les caractéristiques et les motivations du nouveau navigateur, mais à la suite d'un incident, l'annonce et la publication de la BD se firent deux jours plus tôt, le 1er septembre 2008.

Emergence d'un nouveau navigateur

Sad Tab


Le 1er septembre 2008 a été publiée une bande dessinée créée par le dessinateur Scott McCloud expliquant les différentes fonctionnalités du navigateur et les évolutions que celui-ci apporte en termes de performance par rapport à ceux existants à l'heure actuelle sur le marché. Elle met en scène les développeurs du logiciel. La sortie du navigateur a été une surprise générale, puisque Google est resté silencieux jusqu'à la publication de la BD, et n'a pas "préparé le terrain".

La première version bêta est disponible depuis le 2 septembre 2008 pour les systèmes Microsoft Windows version XP SP2 et ultérieurs. Sa compilation nécessite Microsoft Visual Studio. Lors de sa sortie, le jeune navigateur était en concurrence avec Internet Explorer 7 qui allait prendre sa retraite en mars 2009, et Safari 3, bientôt remplacé par la version 4 fin février 2009, ainsi que Mozilla Firefox 3 principalement. Des versions Linux et Mac ont été lancées début décembre 2009.

Pour les développeurs ayant la volonté de réutiliser tout ou partie de la technologie à la base du navigateur de Google, le code source a été mis intégralement, gratuitement et librement à disposition de la communauté open source sous le nom de code de "Chromium", mais sous des licences diverses.

La version 1.0, c'est-à-dire celle définitive et stable, a été lancée le 25 décembre 2008, sans apporter d'innovation.

Montée d'un concurrent, fruit d'une politique novatrice

En moins d'un mois, les statistiques ont montré que Chrome avait acquis 1% des utilisateurs. Cet afflux s'explique par le buzz généré par un tél événement, et se confirme lorsqu'une fois l'hystérie passée, Chrome a affiché une légère baisse. Dès ses premiers jours Chrome bénéficie d'un accord avec Sony qui s'installe dorénavant sur ses PC en tant que navigateur par défaut au détriment d'Internet Explorer.

Lors de chaque nouvelle version, les performances du navigateur s'accroissent, principalement en termes de vitesse. Ainsi, depuis sa première version, on a constaté sur la bêta de la version 5 un gain de cette vitesse compris entre 213% et 305%. L'essoufflement d'Internet Explorer couplé au succès du navigateur le font passer devant Safari aux Etats-Unis, ce qui lui offre la troisième position en part de marché.

La politique de Google semble être grandement responsable du succès de Chrome. En effet, face à une évolution rapide d'Internet et de son contenu, ainsi qu'au matériel informatique, Google a opté pour un rythme de développement très rapide: chaque version étant espacée d'un mois. Contrairement à la concurrence qui préfère intégrer des grosses évolutions dans des versions de leurs navigateurs, dont les versions sont publiées moins d'une fois par an. A titre d'exemple, entre les versions 6 et 7 d'Internet Explorer, il s'est écoulé 5 ans. Du point de vue de Google, une lenteur du cycle de développement entraîne un fossé technologique qui n'est pas compatible avec une évolution du Web incessante. Pour s'assurer de la mise à jour rapide de son navigateur, les développeurs ont écarté l'opération humaine de ce processus en incluant un mécanisme de mise à jour automatique silencieuse. Chrome est en permanence à jour, sans intervention de l'utilisateur, qui n'est même pas informé du processus. Cette mise à jour permanente renforce la sécurité du navigateur. Parallèlement, Google promeut un Store qui permet d'ajouter de nombreuses possibilités et services via des extensions, applications et jeux. Enfin, pour s'adapter à la croissance du marché de l'internet mobile soutenu par la diffusion massive de smartphone et de tablettes, Google a décliné Chrome pour Android et IOS.

Ainsi, le navigateur a vu ses parts de marché augmenter de plus de 0,5% par mois, mettant progressivement les plus grands concurrents en situation difficile. Fin 2011, selon certains sites d'analyse, Chrome a une part de marché supérieure à celle de Mozilla Firefox. Ce choc médiatique est d'autant plus grand lorsqu'en mai 2012, il talonne Internet Explorer et le dépasse périodiquement, jusqu'à avoir raison de lui pendant l'été, devenant ainsi le navigateur le plus utilisé au monde.


Version
Date de sortie
Version du Webkit
Version du moteur JavaScript
Support du système d’exploitation
Raisons et apports majeurs
0.2.149
2008-09-02

522

















0.3





Windows
Première version
0.3.154
2008-10-29
Performances des plugin et une fiabilité améliorées. Vérification orthographique pour les champs de saisie. Améliorations des performances de proxy Web de leur fiabilité. Mises à jour de gestion des fenêtres et onglets.
0.4.154
2008-11-24
525
Gestionnaire de signets avec importation et soutien à l’exportation des favoris. Section confidentialité ajoutée aux options. Nouvelle de notifications des fenêtres bloquées. Correctifs de sécurité
1.0.154
2008-12-11
528
Première version stable
2.0.172
2009-05-24
530
0.4
JavaScript 35% plus rapide sur l’indice de référence SunSpider. Support des souris à molettes. Mode plein écran. Zoom pleine page. Saisie automatique de formulaire. Tri des favoris par titre. Ancrage du navigateur sur les côtés du bureau comme sur Windows 7. Support basique de Greasemonkey.
3.0.195
2009-10-12
532
1.2
Nouvelle page de «nouvel onglet» avec personnalisation améliorée. JavaScript 25% plus rapide. Support natif de l’HTML5, des tags audios et vidéos. Adaptation au protocole Lightweight.
4.0.249
2010-01-25
532.5
1.3
Ajout possible d’extensions, synchronisation des signets, amélioration de l’outil de développement, du support HTML5, gain de performances et de sécurité, et test de la fonctionnalité appelée Vérificateur XSS.
4.1.249
2010-03-17

5.0.375
2010-05-21
533
2.1
Windows
Mac
Linux
Nouveaux outils de gestion de la confidentialité, détection et traduction automatique des langues (depuis la v4.1) mémorisation du niveau de zoom par site, une pincée de zoom avant et mode plein écran pour la version Mac.
6.0.472
2010-09-02
534.3
2.2
Synchronisation des extensions, support des vidéos au format WebM, lecture des documents PDF par une solution interne, interface graphique plus épurée, fusion des boutons paramètres et action sur la page, le site ne comporte plus http:// (remplacé par un globe (site internet), une loupe (recherche magic bar), un cadenas vert+https (site sécurisé)), le pointage de la souris permet en bas à droite de visualiser le nom du site complet et non plus seulement un extrait.
7.0.517
2010-10-21
534.7
2.3.11.22
Accélération matérielle (support WebGL) et intégration technologie Google Instant, gestion AppleScipt, du SVG et de MathML, meilleure prise en charge du HTML5.
8.0.552
2010-12.02
534.10
2.4.9.19
Accélération graphique matérielle et l’activation de XSS Auditor (pour contrecarrer des attaques de type cross-site scripting), implantation des paramètres dans un onglet du navigateur et possibilité de placer les onglets sur la gauche. Synchronisation des mots de passe et des applications. Arrêt de l’intégration du codec H264 au profit du codec WebM. Lecture de fichiers PDF sans plug-in. Mises à jour de sécurité.
9.0.597
2011-02-03
534.13
2.5.9.6
WebGL, Chrome Instant (les pages fréquemment visitées commencent à se changer pendant que l’URL est en train d’être tapée), et inclusion d’un lien vers Chrome Web Store (portail de WebApps)
10.6.648
2011-03-08
534.16
3.0.12.30
Page paramètres en onglet, accélération matérielle lors de vision d’une vidéo.
11.0.696
2011-04-27
534.24
3.1.8.16
Ajout reconnaissance vocale, nouveau logo.
12.0.742
2011-06-07
534.30
3.2.10.21
Suppression de Gears, rendu inutile avec l’HTML5, possibilité de suppression des Local Shared Objects de Flash, possibilité de sélectionner plusieurs onglets pour leur donner une même action, prise en charge des effets 3D sous CSS et correction d’une quinzaine de vulnérabilités.
13.0.782
2011-08-09
535.1
3.3.10.25

14.0.835
2011-09-19
535.1
3.4.14.10
Aperçu avant impression des documents autre que PDF, ajout d’Instant Search. Dernière version en développement.
15.0.874
2011-10-27
535.1
3.5.2
Nouveau design Chrome Web Store, nouvelle page «nouvel onglet».
16.0.912
2011-12-13
535.7
3.6.6.5
Plusieurs profils par défaut. Autorisations facultatives dans les extensions de Chrome, l’utilisateur peut donc activer ou désactiver des autorisations facultatives à l’installation.
17.0.963
2012-02-09
535.11
3.7.12.20
Pré-rendu de la page dans l’omnibox et sécurisation.
18.0.1025
2012-03-28
535.19
3.8.9.19
Evolution du mode multitâche
19.0.1084
2012-05-15
536.5
3.9.24.7
Synchronisation des onglets.
20.0.1123
2012-06-26
536.10
3.10.6.0

22.0.1229.79
2012-07-31
537.1
3.11.10.17
WebRTC: Nouvelle API pour la vidéo et l’audio en Haute Définition, accès au micro et à la webcam sans plugin.
22.0.1221
2012-07-31
537.3
3.12.16.0

23.0.1232
2012-08-11
537.6
3.12.19.1

24.0.1312
2013-01-10
WebKit
537.17
3.14.5.0

25.0.1364
2013-02-21
2013-02-27(Android)
2013-03-04(IOS)
WebKit
537.22
3.15.11.5

26.0.1410
2013-03-26
2013-24-03(Android)
2013-04-09
WebKit
537.31
3.16.14.9

27.0.1453
2013-05-21
2013-05-22 (Android)
2013-06-03(IOS)
WebKit
537.36
3.17.6.14

28.0.1500.95
2013-06-17(Linux)
2013-07-09(OS X et Windows)
2013-07-10(Android)
2013-07-17(IOS)
Blink
537.36
webKit
537.36
(sur IOS)
3.18.5.8
(Linux, srtie initiale),
3.18.5.14
Linux, OS X et Windows)

29.0.1547
2013-08-20 (Linux, OS X et Windows)
2013-08-21 (Android)
2013-09-12 (IOS)
Blink
537.36
3.19.18.19

30.0.1599
2013-09-18 (iOS)
2013-10-01 (Linux, OS X et Windows
2013-10-02 (Android)
Blink
537.36
WebKit
537.51.1
(suriOS)
3.20.17.13

31.0.1650
2013-11.12(Linux, OS X et Windows)
2013-11-14(Android)
2013-11-20(iOS)
Blink
537.36
WebKit
537.51.1
(sur iOS)
3.21.18.7

32.0.1700
2014-01-14(Linux,OS X et Windows)
2014-01-15(Android)
2014-01-27(iOS)
Blink
537.36
WebKit
537.51.1
(sur iOS)
3.22.24.10

33.0.1750
2014-02-18(iOS)
2014-02-20(Linux,OS X et Windows)
Blink
537.36
3.23.17.13




Aspects du navigateur

Interface graphique

Zone d'affichage, barres multiples, ascenseur, menu et favoris

L'aspect du logiciel de Google se conforme aux logiques d'esthétisme des fenêtres des systèmes d'exploitation dans lequel il est installé. Quel que soit l'environnement, le design se veut simple et épuré, selon l'habitude de son concepteur. Sous Microsoft Windows, Chrome applique l'interface Luna de Windows XP et Windows Aero de Vista et 7. Sous Mac OS X, Chrome se fond également dans l'interface.

Structurellement, les fenêtres de Chrome conservent une structure similaire aux principaux navigateurs concurrents. L'interface utilisateur est composée d'une zone d'affichage gérée sous forme d'onglets. Les pages de format spécial sont manipulées à l'aide de barre de défilement. Les fonctions page précédente, page suivante, actualiser, page d'accueil, et ajouter aux favoris restent aux emplacements traditionnels.

Google apporte cependant plusieurs innovations dès la première version: premièrement, les barres d'outils et de menu sont réduites à deux icônes dans le coin supérieur droit, deuxièmement, la barre de titre reste toujours vierge, et enfin, les barres d'adresse et le champ de recherche fusionnent au profit d'une barre intelligente, dite omnibox. Pour les langues dont l'écriture s'aligne à gauche, l'interface graphique du navigateur est horizontalement inversée. Le comportement du logiciel est par ailleurs très plastique. Il est possible de "sortir" un onglet pour en faire une fenêtre, et inversement, de fusionner des fenêtres en glissant les onglets dans une même fenêtre. Ceux-ci se repositionnent, si l'utilisateur les place de manière inadéquate, et peuvent se rétrécir en les écrasant sur la gauche avec la souris. Le navigateur tout entier peut être comprimé en une moitié d'écran si on laisse le pointeur cliqué sur le front, qu'on déplace la fenêtre entière sur le milieu des côtés de l'écran. Cette innovation sera reprise dans l'interface graphique de Windows 7.

Depuis la version 3.0, le navigateur offre une possibilité de personnalisation visuelle inédite, par le biais de thèmes téléchargeables et parfois conçus par des particuliers. Lors du lancement de cette nouvelle version, 29 thèmes étaient utilisables. Pour la version suivante, Google a sollicité plusieurs artistes pour étoffer sa galeries de thèmes, et 95 nouveaux skins ont été ajoutés.

Dix exemples de thèmes appliqués au navigateur. Le premier est le thème original, présent depuis la première utilisation. Les trois suivants sont des thèmes d'artistes, et les suivants des thèmes créés par Google  

Fonctionnalités et caractéristiques techniques

Mode de navigation privée, caractérisée par la présence d'un espion et de la couleur assombrie

Chrome a été conçu à partir de 25 bibliothèques de code différentes. Ces dernières proviennent de Google ou de tiers, tels que les bibliothèques "Netscape Portable Runtime", "Network Security Services", "NPAPI" de Mozilla, ainsi que la base de donnée SQLite et de nombreux autres projets open-source. La machine virtuelle JavaScript a été considérée comme un projet suffisamment important pour que son développement et sa gestion soient assurés par une équipe distincte au Danemark coordonnée par Lans Bak à Aarhus.


Selon Google, les implémentations de JavaScript existantes ont été conçues "pour de petits programmes, où la performance et l'interactivité du système n'étaient pas si importantes", alors que les applications Web telles que Gmail "utilisent beaucoup plus le navigateur Web quand il s'agit de manipulations du DOM et de JavaScript". De ce fait, le navigateur bénéficierait grandement d'un moteur JavaScript qui lui permettrait de fonctionner plus vite.

Comme la plupart des navigateurs, Chrome a été testé en interne avant sa mise à disposition des testeurs. Les tests automatisés ont affichés 99% de réussite. Le fonctionnement des nouvelles versions du navigateur est automatiquement mis à l'épreuve sur des dizaines de milliers de sites Web fréquemment consultés à l'intérieur de l'index Google pendant 20 à 30 minutes.

Chrome intègre par défaut Google Gears, une API permettant d'accéder tout en étant hors connexion à ses données (par exemple la suite bureautique en ligne Google Documents), et permet l'accès à des applications web hors du navigateur. Google Chrome emprunté également des fonctionnalités à ses concurrents tels un système d'accès aux favoris proche du Speed Dial d'Opera et une barre d'adresse intelligente appelée omnibox, innovation majeure d'Opera déjà reprise par Mozilla Firefox à partir de sa version 3.0 et Internet Explorer 8. Depuis Google Chrome 4 Beta, le navigateur propose un gestionnaire d'extensions. Les extensions permettent d'ajouter des fonctionnalités en tout genre au navigateur.

Fin mars 2010, Chrome annonce son intention d'intégrer la technologie Flash d'Adobe dans son navigateur, ce qui a provoqué la déception de la communauté des logiciels libres, dénonçant une communication de ressources importantes ainsi qu'une politique visant à maintenir le Flash comme indispensable pour une partie du web.

Chrome utilise:

-le moteur de rendu HTML utilisé par Chrome était WebKit (moteur de rendu qu'utilise Safari) jusqu'en avril 2013 mais Google annonce alors que le navigateur utilisera Blink, qui est une version modifiée (dans le jargon un "fork") de WebKit,

-un mouvement moteur JavaScript baptisé V8 (Moteur JavaScript), annoncé comme très performant grâce à:

.une compilation à la volée du code JavaScript en langage machine,
.un accès immédiat aux attributs, obtenu grâce à une représentation intense sophistiquée (orientée objet et typée dynamiquement) des éléments JavaScript,
.un ramasse-miettes efficace, par des pointeurs et des objets clairement identifiés,

-un espace mémoire et un processus exclusif pour chaque composant ou onglet afin de gagner en vitesse et en sécurité,

-une barre d'adresse qui propose des sites ou des suggestions grâce au complément automatique,

-une page d'accueil dynamique avec un visuel des 8 sites les plus visités, des derniers favoris, des derniers onglets fermés et des dernières recherches,

-un mode de navigation privée, où rien ne sera conservé une fois l'application arrêtée,

-une ségrégation des droits entre différents onglets.