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samedi 20 mai 2000

Clavier d'ordinateur

Description de cette image, également commentée ci-aprèsClavier intégré sur un ordinateur portable


Un clavier d'ordinateur est une interface homme-machine, un périphérique d'entrée de l'ordinateur composé de touches envoyant des instructions à la machine une fois actionnées. Plusieurs normes régissent les dispositifs claviers. Un clavier est parfois accompagné de pédales, de la même manière que peut l'être le clavier d'un instrument de musique.

Une touche est un interrupteur électronique similaire aux boutons d'une souris, d'une télécommande ou d'une manette de console de jeu. Un symbole, une lettre, un chiffre, un mot ou une image sont habituellement imprimées ou gravées sur la touche pour permettre à l'utilisateur de saisir les caractères pour écrire du texte ou pour exécuter une fonction particulière.

La dactylographie permet d'apprendre à utiliser un clavier en utilisant tous ses doigts. On dit alors qu'on a le "doigté".

La typographie désigne la manière d'agencer les caractères de façon à rendre la lecture la plus agréable et précise possible.

Historique

Ancien clavier japonais.Ancien clavier japonais


Clavier solidaire de l'Amiga 600.Clavier solidaire de l'Amiga 600



Clavier ajustable Apple de type M1242.Clavier ajustable Apple de type M1242: 69 touches sur le clavier principal et 43 sur le pavé numérique séparé


Clavier pliable.Clavier pliable


Au début des années 1960, les premiers claviers informatiques apparaissent en même temps que les premiers systèmes d'exploitation utilisées en ligne de commande. Pour ne pas dérouter les utilisateurs, ils se sont inspirés des claviers des téléscripteurs et des machines à écrire, qui se répartissaient en quatre classes:

.terminaux à boules (la frappe au clavier fait tourner une boule portant les différents caractères qui s'impriment), avec ou sans mise en tampon d'une ligne de texte avant envoi (exemple: IBM2741),

.appareils de type télétype, avec ou sans lecteur-perforateur de ruban (exemple: ASR33, KSR33),

.écrans associés à un tampon mémoire,

.claviers couplés à des écrans "plein écran" (full-screen) à zones programmables (exemple: série IBM 327x).

Vers la fin des années 1970, les claviers furent personnalisés en fonction des pays, par les grands constructeurs ou des entreprises locales (il n'en coûtait que le brûlage d'une ROM et la sérigraphie de quelques touches).

A la fin des années 1970 et au début des années 1980, le clavier est intégré au boîtier de l'ordinateur personnel qui contient l'unité centrale, chaque fabricant élaborant sa propre disposition des touches.

En 1981, le PC d'IBM sort avec un clavier de 88 touches d'excellente qualité mécanique, mais dont la disposition des touches s'avère peu pratique.

La configuration de la plupart des claviers informatiques et bureautiques européens 105 touches est régie par la norme ISO 9995. Cette norme est initiée en 1984 par l'Association française de normalisation (AFNOR) sous la direction de Bernard Vaucelle, à la demande d'Alain Souloumiac. La démarche est menée à son terme au sein de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) sous la direction d'Yves Neuville qui propose une répartition des touches, comprenant le bloc alphabétique et des zones de blocs logiques: diacritique, lettres accentuées, ponctuation, numérique, arithmétique et informatique.

L'étude menée grâce au financement du Ministère de l'Industrie français et l'Agence nationale d'amélioration des conditions de travail permis une amélioration sensible des claviers bureautiques et informatiques.Les préconisations du rapport d'Yves Neuville furent adoptées lors d'une réunion de l'ISO à Berlin et furent immédiatement reprises par tous les constructeurs de compatibles PC.

De nombreuses variantes de clavier existent:

.claviers téléphoniques,

.clavier en forme de manette de jeu,

.écrans tactiles,

.pavés numériques optimisés pour la saisie des nombres,

.pédales pour faciliter la saisie du texte,

.etc....

L'industrie utilise des modèles très variés sur les machines-outils assistées par ordinateur: ce sont généralement de grands pavés de touches disposées en matrice et programmées pour des tâches spécifiques.

Principes de fonctionnement

Membrane d'un clavier moderne à membrane.Membrane d'un clavier moderne, avec une touche et son plot de contact en plastique déformable servant aussi de ressort de rappel (en vert).

D'une façon simplifiée, l'appui sur une touche envoie un code, appelé scan code, à l'ordinateur, le système d'exploitation associe ce code à un caractère, qui est par exemple affiché à l'écran si l'utilisateur utilise un traitement de texte. La gestion logicielle du clavier et de ses touches est spécifique à chaque système d'exploitation, ainsi tout caractère affiché dépend de la page de code utilisée (ASCII, ou Unicode sur les systèmes plus récents).

La partie électronique des claviers comprend en général un microcontrôleur, qui envoie les scan codes, qui filtre les éventuels rebonds, et qui contrôle l'allumage ou l'extinction des voyants du clavier.

Types de claviers

Les dénominations associées aux claviers reposent principalement sur les technologies qu'ils emploient ou sur leur apparence.Les types présentés ci-dessous reprennent les termes les plus couramment utilisés, mais le clavier d'un utilisateur peut correspondre à plusieurs de ces types (ainsi, un clavier d'apparence chiclet pourra reposer sur une technologie à membrane).

Claviers à membrane

Un clavier à membrane, ou clavier souple, est constitué de multiples couches de polyester imprimé, qui constituent le décor et les différents circuits: l'appui sur une touche va déformer une première membrane qui va entrer en contact avec une membrane située en dessous, la connexion électrique permet, finalement, d'obtenir le caractère désiré.

Leur coût de production est réduit et la plupart des claviers sont construits selon ce principe.

Claviers chiclets

Sinclair 48K ZX Spectrum.Sinclair 48K ZX Spectrum, clavier chiclet aux touches caoutchouc


Et voici de vrais chiclets…Et voici de vrais chiclets



Un clavier chiclet est un clavier aux touches séparées et plates: les touches ne se touchent pas, ce qui peut éviter d'en enfoncer deux en même temps, et confère au clavier une ergonomie et une finesse particulière. Les premiers modèles étaient en gomme.

A l'origine, les chiclets désignaient de petits carrés de chewing-gum/gomme à mâcher vendus par Cadbury.

Claviers mécaniques

IBM : clavier modèle M.IBM: clavier modèle M  


La première technologie de clavier mécanique est connue sous le nom buckling spring: le doigt appuie sur une touche (autour de 30 à 40 g) qui comprime un ressort jusqu'à un point critique où le ressort plie au lieu de continuer à se comprimer, est appelé "flambage" (anglais: buckling) et n'a rien d'aléatoire, un interrupteur est actionné après dégagement latéral du ressort, ce qui permet d'envoyer un signal électrique et, finalement, d'afficher le caractère désiré. IBM a popularisé cette technologie avec ses modèles F des années 1980, puis avec ses modèles M, plus connus. La technologie buckling spring est actuellement propriété de la société Unicomp (Kentucky).

Une autre solution mécanique a été mise en oeuvre sur certains claviers de la marque Cherry, avec les interrupteurs de types MX divisés en plusieurs sous-catégories aux propriétés différentes: Cherry MX Black, Cherry MX Brown, Cherry MX Blue, Cherry MX Clear, Cherry MX Red. Les technologies mécaniques peuvent être combinées avec les technologies à membrane (interrupteurs de marque Topre, clavier dit "à dôme", etc...).

Claviers optiques

Le clavier optique est un clavier développé dans les années 1980 par la société QUINTEL pour améliorer la fiabilité de la frappe et sécuriser l'information en conservant la technologie key rollover des claviers rapides. Il s'intègre dans tous les développements entrepris par cette société pour développer la commande opto-électronique.A partir de 3 composants de base-cartes d'interface opto-électronique, connecteurs et interrupteurs optiques-, QUINTEL a en effet développé des interrupteurs et des prises opto-électroniques de puissance haute sécurité, des centrales domotiques et des lcaviers optiques.

Le principe du clavier optique réside dans la détection de l'enfoncement d'une touche par l'interruption d'un faisceau lumineux. Alors que les claviers électroniques classiques ont une durée de vie et une fiabilité limitées, les claviers optiques se caractérisent par des performances exceptionnelles. L'interrupteur Switchop, qui équipe les claviers Quintel, a été testé plus de 2 milliards de manoeuvres sans une erreur (voir notamment les essais d'endurance du Centre Electronique de l'ARmement-CELAR-).

vendredi 19 mai 2000

Souris (informatique)

Description de cette image, également commentée ci-aprèsSouris à fil avec deux boutons et une molette

Une souris est un dispositif de pointage pour ordinateur. Elle est composée d'un petit boîtier fait pour tenir sous la main, sur lequel se trouvent un ou plusieurs boutons, et une molette dans la plupart des cas.

La souris a été inventée en 1963 par Douglas Engelbart du Stanford Research Institute et présentée au public en 1968.

Pendant de nombreuses années les souris informatiques ne communiquaient avec l'ordinateur que par l'intermédiaire d'un fil, ce qui les faisait ressembler à des souris domestiques. Depuis, des modèles dont les communications avec l'ordinateur se font par ondes radio ou par liaisons infra-rouge sont courants.

Les dernières générations de souris offrent maintenant 6 degrés de liberté (avec une coque pivotante) afin de naviguer plus intuitivement dans les environnements logiciels 3D (conception, médical...).


Souris Bluetooth donc sans fil 



Historique


Un des premiers modèles de souris

La souris a été inventée en 1963 et présentée au public en 1968 par Douglas Engelbart du Stanford Research Institute après des tests d'utilisation basés sur le trackball. Elle a été améliorée par Jean-Daniel Nicoud à l'EPFL dès 1979 grâce à l'adjonction d'une boule et de capteurs; il fabriqua la souris Depraz qui fut à l'origine de l'entreprise Logitech.

Pendant plusieurs décennies, les souris étaient des trackballs inversées. La friction de la boule contre la table permettait le mouvement du pointeur sur l'écran. Les souris à boules ont été majoritairement remplacées par les souris optiques. Le système mécanique à boule avait en effet tendance à ramasser la poussière de la surface horizontale et à encrasser les rouleaux capteurs, ce qui exigeait un nettoyage interne régulier.

Utilisation

Pointage absolu et relatif

De nombreux systèmes ont été imaginés pour déterminer les actions qui seront effectuées à l'écran: crayon optique, écran tactile, boule, joystick, tablette tactile, molettes diverses, tablette graphique, trackpoint. 

Alors que certains d'entre eux donnent un pointage absolu (les écrans tactiles, par exemple), la souris détecte un déplacement. Celui-ci, par sommation, fournit donc une position relative: par exemple, un mouvement de la souris vers la droite provoque un mouvement du pointeur à l'écran vers la droite, indépendamment de la position absolue de la souris sur le plan de travail. Si le pointeur se trouve déjà à droite de l'écran, un mouvement de la souris vers la droite n'aura aucun effet (l'environnement graphique veille en effet à ce que le pointeur ne puisse apparaître que dans des zones autorisées).

La souris ne permettait au départ de fournir que deux informations de position (x et y). Ce dispositif ne convenait donc pas pour un déplacement spatial de précision exigeant trois coordonnées (x, y et z) quand ce n'était pas six (en y ajoutant les trois angles d'attaque). D'autres dispositifs, plus onéreux (ring, bat) ont été créés à cet effet. L'ajout d'une molette à la souris a cependant permis d'ajouter dans une certaine mesure cette troisième dimension qui lui manquait.

Des outils de pointage plus récents et plus adorables complètent la souris au lieu de chercher à la concurrencer.

Tenue en main

Position du clavier par rapport au corps et souris dans la main gauche 



Souris dans la main droite, le bras est dirigé vers la droite à cause du pavé numérique à droite du clavier

Une souris se tient le corps dans la paume, les boutons sous les doigts (le fil, s'il y en a un, étant à l'opposé de l'utilisateur). Pour la tenue de la souris de la main gauche, l'index se situe sur le clic gauche. Le pouce et l'auriculaire se placent de chaque côté de la souris.Le mouvement sur la table est reproduit à l'écran. Il est bien de poser les coudes sur les accoudoirs afin de reposer les muscles. L'avant du bras et la main sont alignés et le poignet est non cassé.

Certains spécialistes conseillent de tenir la souris de la main gauche car la tension musculaire est plus faible de plus cela libère la main droite pour taper sur le clavier numérique. Quoique les claviers soient loin de tous avoir un pavé numérique (par exemple début 2009, Apple vend des claviers avec ou sans, et exclusivement sans pour les sans-fil), ce qui est le cas de certains ordinateurs portables. Il existe des pavés numériques externes qui peuvent être placés à gauche ou à droite du clavier alphabétique en fonction des préférences de placement de la souris.

Support

Il est utile d'avoir un support bien homogène afin que la souris glisse facilement et régulièrement. On nomme ce support un tapis de souris, il peut être en papier, plastique, tissu, etc...

Des plaques de déplacement pour souris, faisant office de "tapis" rigides, furent fournies en standard avec les premières souris optiques au milieu des années 1980, ainsi avec la souris (optionnelle) "5277" de l'écran IBM 3179-G pour mainframe: elles étaient métalliques, vernies, et pourvues de cannelures noires permettant à l'électronique de l'époque de suivre le mouvement de la souris.

Le verre et les surfaces brillantes ou trop sombres ne sont pas recommandés pour les souris optiques. Si le pointeur à l'écran ne reproduit pas les mouvements de la souris, il est recommandé de placer une feuille rigide de papier clair sous la souris afin de réfléchir les rayons lumineux.

Souris symétriques et asymétriques

Les interfaces graphiques modernes (Windows, Gnome, KDE, etc...) permettent aux gauchers d'inverser les boutons s'ils le désirent: le bouton droit devient le bouton principal, tandis que le bouton gauche devient le bouton accessoire. Il faut toutefois pondérer cet éventuel confort par la perte de généralité de l'interface, qui peut déstabiliser les quelques fois où on travaille sur un autre poste de travail que le sien.Quelques droitiers tiennent leur souris de la main gauche, ce qui est censé provoquer moins de troubles musculo-squelettiques.

Certaines souris sont symétriques (c'est le cas de toutes les souris fabriqués par Apple), se prêtant facilement à l'inversion des boutons (accessible dans la configuration du système), d'autres sont asymétriques, et les gauchers devront veiller à choisir des souris inverses des droitiers.

Les documentations mentionnant historiquement des boutons gauche et droit, il revient aux gauchers qui ont inversé les leurs d'inverser aussi ces termes.

Souris et handicap

Utilisation par les personnes déficientes

Certaines souris à retour de force sont conçues pour donner une sensation de résistance ou de dureté:

.lors du franchissement du bord des fenêtres,

.lors du passage sur une zone cliquable,

.etc....

Ces souris permettent un usage plus commode par des personnes ayant des problèmes de vue.

Un paramètre du pilote aujourd'hui répandu permet de simuler le clic ou le double-clic au moyen de mouvements saccadés particuliers.

Source de handicap

Souris avec boule de commande (Logitech TrackMan), que le marketing de cette société présente comme étudiée pour minimiser les inconvénients dus à une utilisation intensive. Le modèle représenté est pour droitier, il existe également pour gaucher.

La souris est un accessoire peu dangereux quand le poste de travail est correctement configuré (bras de l'utilisateur à l'horizontale et surtout pas montant, même très légèrement). Comme tout ustensile utilisé intensivement, elle peut provoquer des lésions, en l'occurrence des tendinites. On peut en atténuer le risque en alternant l'usage de la main droite et de la main gauche, ce qui demande cependant un entraînement. Les activités professionnelles exigeant un usage permanent de la souris peuvent induire le syndrome du canal carpien, voire la formation de callosités, ou de capsulite rétractile de l'épaule, et même des déformations de la main et du poignet. Les constructeurs essaient avec plus ou moins de succès des formes de souris plus ergonomiques, existant en version droitier et gaucher.

Selon des chercheurs néerlandais, l'ensemble main/bras ou cou/épaule est affecté de manière proportionnelle au nombre d'heures passées en utilisant la souris, avec un risque plus important pour le bras et la main que pour la région cou/épaule. La souris aurait par ailleurs plus d'impacts négatifs sur la santé que l'utilisation de l'ordinateur sans souris, ou que le seul clavier sans souris.

Connecteurs de souris

Avec fil

Les premières souris Macintosh avaient leur propre connecteur, elles utilisèrent ensuite l'ADB (Apple Desktop Bus).

Les premières souris pour PC utilisaient soit un connecteur sur un port spécifique (VisiCorp), soit un port série (ou port RS-232); à partir d'avril 1987, celui-ci commença à être remplacé par le port PS/2. Par la suite ce port a été coloré en vert pour la souris et en violet pour le clavier.

Depuis 1998, les souris pour Mac et PC sous Windows ou Linux utilisent le port USB, ce type de connexion devient depuis le standard pour toutes les souris à câble.

Sous Unix,et particulièrement sous les systèmes X-Windows, il est parfois nécessaire d'indiquer le périphérique et son protocole au fichier de configuration du serveur X. Ainsi, pour une souris USB, on indiquera le périphérique/dev/input/mice, pour une souris PS/2/dev/psaux, et pour une souris Série/dev/tty0 à tty4 suivant le port.

Sans-fil

Souris sans fil avec son boitier de réception

Les technologies actuelles permettent de s'affranchir d'une connexion physique entre la souris et l'ordinateur, en passant par une liaison infra-rouge ou radio. Un boîtier est relié au port classique destinée à la souris et transforme les signaux reçus par le capteur infra-rouge ou radio en signaux compréhensibles par le protocole standard de la souris. La technologie radio offre l'avantage de passer par-dessus les obstacles, par rapport aux infra-rouges. On utilise un système de canaux radio pour ne pas mélanger les signaux de différents appareils.

L'avenir semble à la technologie Bluetooth standardisée pour tout type de périphérique, qui évite la profusion d'émetteurs/récepteurs et malgré les problèmes liés à la source sans fils sont alimentées soit par des piles, soit par une batterie/accumulateurs (souvent appelés "piles rechargeables"), qui se rechargent lorsqu'on pose la souris sur son réceptacle.Les souris sans fil peuvent avoir un temps de réponse plus long que les souris filaires, selon la technologie employée. On parle aussi de latence ou de "lag" dans le jargon des joueurs.

Sans fil et avec pile

Le gros inconvénient des souris sans fil est la nécessité de les alimenter en énergie, ce qui conduit à remplacer les piles ou à les recharger. Il existe des souris magnétiques, qui nécessitent un tapis spécial relié au port USB et alimenté par lui. Le tapis est chargé de détecter les mouvements de la souris et les transmet à l'ordinateur.

Les tablettes graphiques peuvent aussi utiliser une souris à la place du stylet, mais la zone de détection reste limitée à celle du tapis ou de la tablette.

Boutons et leur utilisation

Souris à 1 bouton



Souris à 2 boutons


Souris 3 boutons



Souris avec plusieurs boutons



Les souris standard pour PC ont aujourd'hui une molette en plus de leurs deux boutons, la molette (un bouton spécial) qui peut aussi bien être tournée (molettes mécaniques) que pressée (trackpoint, donnant respectivement un et deux degrés de liberté aux souris correspondantes) s'est répandue. Les souris avec plus de deux boutons (voire deux molettes) remplissent différentes fonctions assignées à chacun par les applications, le pilote ou les système d'exploitation.

Par exemple, un utilisateur du bureau Windows, GNOME ou KDE utilisera le bouton de gauche dans le navigateur web pour suivre les liens, alors que celui de droite fera apparaître un menu contextuel permettant à l'utilisateur de copier des images ou un lien, d'imprimer, etc....

Apple a longtemps continué de produire des ordinateurs avec des souris ne comptant qu'un seul bouton, car leurs études montraient que les souris à un bouton sont plus faciles à utiliser. Pour obtenir le menu contextuel, ouvert par le bouton droit sur les PC, il faut maintenir la touche Contrôle-souvent Ctrl-appuyée pendant le clic. Néanmoins, en août 2005, Apple a sorti une souris à quatre boutons (droite, gauche, un trackpoint à la place d'une molette un doublon-bouton latéral). En pratique, tous les Mac reconnaissent d'emblée n'importe quelle souris USB à deux boutons.

Dans le monde UNIX ou LINUX (plus généralement utilisant X Windows System), le troisième bouton est traditionnellement utilisé pour la fonction de collage: un simple balayage d'une zone de texte avec le bouton gauche enfoncé copie du texte, un clic sur le bouton central le colle.

Du fait que le troisième bouton est quasiment standard sous Unix, on lui a attribué de nombreuses autres fonctions dans les bureaux graphiques évolués: un clic central sur de nombreux éléments du bureau ou des fenêtres donne un accès facile à de nombreuses fonctions.

Sous la plupart des navigateurs web récents, un clic central sur un lien ouvre la page dans un nouvel onglet, un clic central sur un onglet ferme celui-ci.

Pour les souris qui n'ont que deux boutons, il est possible de simuler un troisième bouton par appui simultané sur les deux boutons.

Pour la plupart des souris actuelles, le troisième bouton se présente sous la forme d'une roulette cliquable permettant de faire défiler les pages sans déplacer la souris.

On trouve facilement des souris ayant les deux boutons classique, une molette que l'on peut cliquer (soit déjà 5 actions possibles, que l'on appelle 5 boutons), plus encore deux boutons "précédent" et "suivant". Ces deux derniers boutons servent par exemple à consulter la page précédente ou suivante dans un navigateur web ou un explorateur de fichiers. Ils sont parfois intégrés à la molette, qui peut basculer à droite et à gauche. Ce principe introduit par Apple (Mighy Mouse) pour Mac OS X a été reproduit par de nombreux fabricants (comme le méconnu Bazoo ou Trust). Il est possible d'appliquer des actions à effectuer comme ouvrir des applications lorsque l'on clique sur un bouton.

Il existe également des souris ayant une multitude de boutons (une quinzaine par exemple). Ce genre de souris reste toutefois réservée au contrôle de certains jeux ou logiciels spécialisées, permettant d'accéder aux différentes fonctions depuis la souris.

Entretien

Les souris sans boule demandent peu d'entretien.

Les modèles à boule doivent être fréquemment démontés, car de la poussière se met sur les rouleaux, gênant leur rotation. Cela se fait facilement à la main, mais il peut être nécessaire, dans les cas d'encrassement sévère, de recourir pour cette opération à un accessoire de nettoyage, tel qu'un coton-tige légèrement humide. Dans tous les cas, il est important de ne pas laisser tomber de saletés à l'intérieur du boîtier de la souris, augmentant ainsi le risque de problèmes futurs.

De la saleté peut également se déposer sur les patins glisseurs, causant ainsi des problèmes de déplacements gênant les mouvements de ma souris. Les patins en Téflon, sont fréquemment utilisés pour minimiser ce problème de frottement.

Les phénomènes d'encrassement sont diminués par les tapis en tissu, ou par une forme spéciale des rouleaux. Les rouleaux ont la fine zone directement en contact avec la boule d'un diamètre un peu plus grand que le reste du rouleau. La poussière se dépose donc autour de cette zone, lorsque le mouvement de la boule le permet. Le déplacement dans un axe de la souris nettoie le rouleau détectant le mouvement perpendiculaire.

Par précaution, un nettoyage périodique de celui-ci est toujours le bienvenu pour limiter l'encrassement des organes mécaniques de la souris.

Il peut aussi arriver que la molette d'une souris s'encrasse. La poussière s'introduit progressivement sur la roue codeuse chargée de détecter la rotation. Dans ce cas, un démontage plus profond de la souris est nécessaire.

Extensions du modèle de la souris

L'usage d'applications en OpenGL qui demandent six degrés de liberté au lieu de trois conduisent à rechercher des dispositifs de pointage permettant de rentrer de façon analogique six informations simultanées (trois positions et trois d'orientation): Spaceball, The bat, anneau radio orientale porté au doigt,etc...

Certains dispositifs s'ajoutent à la souris au lieu de la concurrencer. Par exemple le 3D SpaceNavigator, qui procure six degrés de liberté, s'utilise avec la main gauche tandis que la souris à molette continue à fournir trois degrés de liberté à la main droite. Des logiciels comme Google Earth ou Google Sketchup supportent en standard ce dispositif, mais leur utilisation première se destine aux logiciels de CAO 3D, tels que CATIA ou ProEngineer.

D'autres dispositifs de navigation en 3D sont maintenant directement intégrés dans la souris, ce qui permet de ne pas mobiliser la seconde main. Par exemple la Lexip-3D, conçue par la société française E-Concept et qui a reçu la médaille d'or au concours Lépine européen 2014.

Représentation graphique: le pointeur

Sélection de quatre icônes par déplacement du pointeur en bas à droite

Le pointeur de la souris est un graphisme (ou sprite) sur l'écran. Lorsque l'utilisateur déplace la souris, le pointeur se déplace. Sa représentation dépend des opérations offertes à l'utilisateur. Son apparence de base est une flèche. Il prend l'apparence de la capitale I lorsqu'il permet de sélectionner du texte. Sous Windows, il prend l'apparence d'une montre ou d'un sablier lorsqu'il faut attendre la fin d'un calcul. Après avoir déplacé le pointeur sur un élément (caractère, mot, bouton, image...) affiché à l'écran, l'utilisateur peut ensuite le sélectionner d'un clic.

Pointeur de souris classique en forme de flèche



Pointeur de positionnement du curseur d'édition



Témoin d'occupation


Indicateur de lien Web




Mesure des mouvements de la souris


Plusieurs technologies sont ou ont été utilisées pour mesurer les mouvements de la souris.


Technologie mécanique




Souris à boule:



             1.Mouvement de la boule
                                                                                     2.Rouleau transmettant les mouvements latéraux de la souris
  3.Disque perforé
                       4.Diode électroluminescente
    5.Capteur optique


La souris contient une boule en contact avec le support où elle est utilisée. Deux rouleaux perpendiculaires entre eux actionnés par cette boule permettent de capter les déplacements de la souris sur le sol. Un troisième rouleau permet de stabiliser la boule. Les rouleaux sont solidaires d'un axe au bout duquel se trouve un disque perforé laissant passer la lumière d'une diode électroluminescente ou au contraire la bloquant. Une cellule photoélectrique recevant cette lumière fournit quand la souris se déplace un signal alternatif, grossièrement, de fréquence proportionnelle à la vitesse. A l'aide d'un trigger de Schmitt, on peut obtenir un signal en créneaux, chaque impulsion créneau correspondant à une perforation, et on peut calculer la vitesse de déplacement de la souris selon chaque axe.   

La résolution de la direction du déplacement (gauche-droite vs droite-gauche) se fait en utilisant deux cellules de réception décalées d'une demi perforation. Après conversion en signal en créneaux binaires (0=pas de lumière, 1= lumière), les booléens fournis par le couple de cellule prennent forcément la suite de valeurs (0,0), (0,1), (1,1), (1,0) dans cet ordre ou dans l'ordre inverse, l'ordre indique la direction du déplacement. En effet, le placement décalé des deux cellules fait que l'on ne peut jamais passer directement d'un état où les deux sont éclairées à un état où les deux ne sont pas éclairées, ou vice-versa; en d'autres termes, lorsque la souris se déplace, un seul des deux signaux booléens peut varier à la fois (Code Gray sur deux bits). On obtient ainsi une résolution de 1/2 perforation.

Pour obtenir une position absolue sur l'écran, la solution la plus immédiate est de totaliser les impulsions (déplacement relatif de ±1 en abscisse ou en ordonnée), ceci est généralement fait par logiciel. Certains systèmes permettent des manipulations plus complexes, comme un comportement non-linéaire vis-à-vis de l'accélération, censé faciliter la traversée de grandes zones d'écran par la souris sans fatigue de la main de l'utilisateur, les mouvements rapides (et peu précis) étant amplifiés plus que les mouvements lents.

Les premières souris comportaient des cylindres à la place de la boule. Cela rendait la souris moins précise car les déplacements horizontaux et verticaux s'effectuaient moins facilement quand ils étaient associés lors d'un déplacement oblique.

Le principal inconvénient de la souris mécanique est le dépôt de poussières qui s'accumulent sur les rouleaux, modifiant aléatoirement le transfert des mouvements de la boule aux rouleaux. En raison de ce phénomène, la plaque trouée supportant la boule dans la partie inférieure de la souris est démontable, permettant à l'utilisateur de nettoyer les rouleaux. Un chiffon imbibé d'eau savonneuse y suffit pour la boule, des bâtonnets à bout de coton du commerce sont en général nécessaires pour les rouleaux.

Technologie optique Mouse Systems

Développée par Mouse Systems vers 1982, elle utilise un tapis métallique, solide, rigide et quadrillé. En envoyant un rayon de lumière et en captant le retour, la souris arrive à savoir qu'un déplacement a eu lieu.

Elle a été utilisée sur des PC, et quelque temps par IBM sur son écran 3179-G, mais surtout par Sun Microsystems pour ses stations de travail. Un inconvénient est que la mesure du mouvement dépend de l'alignement du tapis. Cette technique n'est plus utilisée.

Souris optique Sun avec son tapis


Technologie optique DEL

En 1999, Agilent commercialise la première souris optique. Une micro-caméra filme le support et un processeur interprète le défilement des aspérités comme un mouvement. Cette technologie ne nécessite pas de tapis spécial, mais il faut quand même éviter les supports réfléchissants (verre, plastique, brillant, bois vernis....) ou trop sombres.

Technologies laser

Inventée par les ingénieurs de Logitech. Ils ont remplacé la DEL de la souris optique par un petit laser, ainsi la source de lumière est plus intense et plus ciblée, permettant d'obtenir un meilleur cliché de la surface.

Technologie optique infrarouge

La Diamondback Plasma de Razer

Inventée par les ingénieurs de Razer. Utilisée notamment sur les souris de la même marque, comme les Diamondbacks.

Technologie BlueTrack

La technologie BlueTrack a été développée par Microsoft et mise la première fois sur le marché en 2008. BlueTrack a été pensé pour remplacer les souris qui utilisent les technologies laser, infrarouge et LED car elles posaient problème pour fonctionner sur certaines surfaces. Les souris BlueTrack peuvent fonctionner sur presque tous les types de surfaces (par exemple, le granit, tapis, bois, etc...) sauf le verre clair et les miroirs. La LED utilisée par la technologie BlueTrack n'est plus rouge mais bleue car cette couleur est moins sensible à la poussière et aux taches que le rouge, fournit également des images avec un contraste et une résolution plus élevés ce qui assure une meilleure précision sur les surfaces granuleuses. Enfin, le faisceau utilisé par cette technologie est quatre fois plus grand afin que la lumière couvre une surface plus grande, ce qui entraîne une meilleure réflexion et représentation de la surface du capteur.

La tendance actuelle est aux souris commutables instantanément du doigt entre trois sensibilités différentes. On peut ainsi à la fois bénéficier de déplacements très rapides du pointeur et d'une excellente précision sans effort de tension nerveuse chaque fois que l'on en a besoin.

Performances

Les performances d'une souris dépendent du rapport du nombre de mesures effectuées par la souris sur la distance parcourue par celle-ci, le DPI (Dots Per Inch, Points par Pouce). Un nombre élevé de DPI permet une précision accrue lors du déplacement du pointeur, pour un usage bureautique et ordinateur portable une précision d'environ 800 à 1600 DPI suffit, beaucoup de souris ont des performances plus élevées pour les jeux, de 2000 DPI à 8200 DPI.

Gadgets

Certaines souris disposent d'un ventilateur au centre avec un bouton sur un côté pour l'activer ou l'éteindre. Certains ont introduit des souris "sensibles": au passage d'un objet (lien hypertexte, bouton, changement de fenêtre....) la souris vibre légèrement, donnant une impression de relief.

.Une souris-stylo est un stylo numérique

.Une souris de présentation, presenter Mouse en anglais, est une souris informatique ayant des possibilités de pilotage multi-media.

.Une souris d'air (traduction du terme anglais air mouse) est une souris d'ordinateur sans fil à détection de mouvements dans l'espace (trois dimensions). Elle est utilisable pour des simulations de mouvement ou des jeux vidéo. Elle peut permettre, par exemple, de simuler une partie de tennis ou un combat de boxe quand on dispose du logiciel adéquat.

Fabricants de souris

La plupart des constructeurs de souris sont américains (Microsoft, Apple, Dell....). Il y a quelques constructeurs asiatiques (les Japonais Sony et Toshiba, le Coréen Samsung, le Taïwanais Acer), et un important constructeur suisse (Logitech). Le consctructeur E-Concept propose le modèle Lexip-3D. 

jeudi 18 mai 2000

Périphérique informatique

Un périphérique informatique est un dispositif connecté à un système informatique (ordinateur ou console de jeux) qui ajoute à ce dernier des fonctionnalités.

Type de périphériques

On peut classer généralement les périphériques en deux types: les périphériques d'entrée et les périphériques de sortie. Les périphériques d'entrée servent à fournir des informations (ou données) au système informatique: clavier (frappe de texte), souris (pointage), scanner (numérisation de documents papier), micro, webcam, etc... Les périphériques de sortie servent à faire sortir des informations du système informatique: écran, imprimante, haut-parleur, etc... On peut également rencontrer des périphériques d'entrée-sortie qui opèrent dans les deux sens: un lecteur de CD-ROM ou une clé USB, par exemple, permettent de stocker des données (sortie). Une autre catégorie peut être ajouté à ce dernier, il s'agit des périphériques multifonctions (MFD pour Multi-Functional Device en anglais) comme un caméscope qui fait office d'appareil photo, de webcam, et de disque externe ou encore d'une imprimante qui fait aussi office de scanner.

Connexion à l'ordinateur

Sur les micro-ordinateurs, tous les périphériques sont reliés à la carte mère par un connecteur que l'on insère:

.soit dans un port directement soudé à la carte mère,

.soit dans un port disponible sur une carte d'extension, elle-même enfichée sur la carte mère. La carte d'extension étant amovible, il est facile de la remplacer en cas de panne ou d'évolution technologique.

Le système d'exploitation installé sur le système informatique doit disposer d'un pilote pour le périphérique (driver), c'est-à-dire un logiciel chargé de communiquer avec lui et intégrer ses fonctionnalités au système d'exploitation.

La plupart des périphériques sont amovibles, c'est-à-dire qu'ils peuvent être déconnectés de l'unité centrale sans empêcher celle-ci de fonctionner (il faut parfois éteindre l'ordinateur avant de retirer le périphérique).

Périphérique d'entrée


Dispositifs de saisie


Clavier




Pavé numérique


Dispositifs de lecture

Lecteur de disque optique


Lecteur de carte


Lecteur de code-barres



Contrôleurs de jeu


Manette de jeu (Joypad)

Manche de jeu (Joystick)



Dispositifs d'acquisition


Acquisition d'images


Scanner


Webcam


Acquisition sonore


Microphone


Périphériques de sortie


Ecran


Imprimante

Enceinte acoustique


Périphériques d'entrée-sortie


Mémoire de masse


Lecteur de bande magnétique


Lecteur de disquettes

Disque dur


Graveur de disque optique

Clé USB (mémoire flash amovible)



Equipement réseau



Modem


Commutateur réseau



Routeur



Interface homme machine



Ecran tactile



Périphériques multifonctions


Imprimante multifonctions

Photocopieur multifonctions



mercredi 17 mai 2000

Safari(logiciel)

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Safari est un navigateur web pour Mac, Windows et iOS développé par Apple, dont le moteur de rendu HTML WebKit est fondé sur KHTML.


Il est téléchargeable gratuitement depuis le 7 janvier 2003, soit depuis Mac OS X v10.2. Le 8 juin 2009 la version 4.0 est sortie pour les plateformes Mac OS X v10.4 (ou ultérieur), Windows XP et Vista (ou ultérieur). Ce navigateur est celui installé par défaut sur tous les ordinateurs Mac depuis Mac OS X v10.3. Pour le fonctionnement de Safari 4.0, il faut que Quartz Extrême soit pris en charge par la carte graphique. La version pour Windows a été abandonnée: la dernière, Safari 5.1.7, est sortie en mai 2012.

Historique du développement

Safari

Dans les premières versions de Mac OS X, Apple distribuait le navigateur de Microsoft: Internet Explorer. La guerre des navigateurs finie, Microsoft délaissa progressivement le support Internet Explorer pour Mac. La constatation de cette stagnation par Apple l'a donc incité à écrire son propre navigateur. Microsoft mit fin au développement de son navigateur le 13 juin 2003 et cessa tout support à partir de 2006 conseillant la mise à jour vers Safari.

Apple adapta le moteur de rendu libre KHTML (produit par le projet KDE) en sa version spécifique qu'elle a nommée WebCore. Ce moteur bénéficiait déjà d'une certaine maturité et offrait une bonne prise en charge des standards du W3C ainsi qu'une bonne tolérance aux erreurs de syntaxe courantes des pages existantes. Apple y apportera des modifications comme le blocage des pop-up et la gestion de certaines extensions d'internet Explorer. A l'occasion du test Acid2 posé en défi aux concepteurs de navigateurs Web, David Hyatt d'Apple s'illustrera en étant le premier à passer ce test dans la version beta de WebCore/Safari. La version 2.0.2 sortie en novembre 2005 avec Mac OS X 10.4.3 passe désormais le test Acid2. Souvent mise en avant comme preuve de la bienveillance d'Apple envers le logiciel libre, la collaboration entre Safari et le projet KDE semble néanmoins avoir connu des hauts et des bas.

De même que le moteur KHTML de KDE sur lequel il est fondé, le moteur WebCore est distribué sous licence libre, et à ce titre réutilisable par n'importe quelle autre application. Apple met même à disposition un ensemble d'APls appelé WebKit qui permet d'intégrer en quelques lignes un navigateur de base à toute application. Ainsi, quelques navigateurs tels que Shiira ou Sunrise Browser s'en sont servis pour proposer une alternative à Safari. Le navigateur OmniWeb réutilise lui directement WebCore sans utiliser l'API WebKit, de manière à pouvoir intégrer certaines fonctionnalités évoluées.

Sur le plan de l'interface, Safari a innové par sa gestion des signets à la iTunes, ainsi que la fonction Snap-back qui permet de revenir en un clic à la page de départ de la navigation, c'est-à-dire à la dernière page accédée directement (c'est-à-dire saisie manuellement ou via un signet et non via un lien hypertexte).

La version 2.0 apporte des améliorations comme la navigation privée, un mode qui permet de ne laisser aucune trace de son activité sur Internet (l'historique et le remplissage automatique avec les flux RSS. On peut par exemple en regrouper plusieurs dans un seul dossier, et indiquer à Safari qu'il faudra qu'il se manifeste dès qu'un mot ou une expression (définissable par l'utilisateur) seront contenus dans l'un de ces flux. Utile pour ceux qui souhaitent suivre automatiquement un thème précis sur des sites précis.

La version 3.0 apporte exclusivement des améliorations au niveau des performances. En effet, Safari 3 surclasse ses principaux rivaux, à savoir Internet Explorer 7, Firefox 2 et Opera 9 en vitesse d'affichage de pages HTML, de lancements d'applications et de performances JavaScript. Par ailleurs, une version sous Windows est désormais disponible.

Le 24 février 2009, Apple met en ligne la première beta publique de la version 4.0 de son navigateur. Parmi les nouveautés, on retrouve un nouveau moteur JavaScript nommé Nitro qui permet d'obtenir le score maximal de 100 au test Acid3; la sortie officielle de la version 4 date du 8 juin 2009.

Le 7 juin 2010, Apple met en ligne la version 5.0 de son navigateur pour Mac OS X et Windows, principalement axé sur une plus grande rapidité d'interprétation HTML et JavaScript. Apparaît également une fonctionnalité nouvelle et propre à ce navigateur: le mode Lecteur, qui permet un affichage plus visible et épuré des articles des pages Web.

Le 20 juillet 2011, jour de la sortie de Mac OS Lion, Apple met en ligne la version 5.1 de son navigateur pour Mac OS X et Windows qui comprend une Sandbox intégrée, une plus grande rapidité (accélération graphique sur Windows et Mac) et un outil do not track améliorant le respect de la vie privée.

Le 25 juillet 2012, Apple publie la mise à jour 6.0 le même jour que celle de Mac OS X Mountain Lion. Elle inclut une nouvelle fonctionnalité appelée "onglets iCloud" qui permet de synchroniser ses différents onglets ouverts ses Mac et appareils iOS.

Le 14 mars 2013, Apple publie la mise à jour 10.8.3 de Mac OS X Moutain Lion après 14 betas, celle-ci inclut Safari 6.0.3 qui apporte de nombreux correctifs de bugs, notamment un scrolling plus fluide sur Facebook (principalement pour les MacBook Pro Retina).

Extensions

L'une des nouveautés de Safari 5 est l'apparition des extensions. Comme avec Firefox, ils permettent de rajouter des fonctionnalités non natives de Safari. Apple a annoncé l'ouverture à l'été 2010 d'une galerie d'extensions. Beaucoup d'entres elles sont déjà répertoriées sur le site Pimp My Safari et l'intégralité des extensions est disponible sur le site d'Apple.

Parts de marché

En avril 2005 Safari était le troisième navigateur web le plus utilisé sur Internet, derrière Windows Internet Explorer et Firefox. Sa part de marché s'établit en mai 2008 à 6,25%. En novembre 2006 elle était de 4%, contre 1,5% deux ans plus tôt.

En octobre 2009, la part de marché atteint 4,42%, dont 0,65% pour les versions 3 et 3,35% pour la version 4.0. La forte montée de Google Chrome a fait passer le navigateur de la troisième place des navigateurs les plus utilisés à la quatrième place.