Une rame Sprague-Thomson de la ligne ligne 5 arrivant en station terminus d'Eglise de Pantin, vers 1942
En 1929, les autorités de la Préfecture de la Seine décident le prolongement du métro en proche banlieue sur quinze axes pour permettre le transport d'une population qui est désormais presque aussi nombreuse à résider en banlieue (2,5 millions) qu'à Paris intra-muros (3 millions. La construction de trois nouvelles lignes est également décidée.
En 1939, plusieurs stations sont fermées par souci d'économie dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, ce qui n'empêche pas le métro de transporter un million et demi de personnes en 1941, la pénurie d'essence et de pneus clouant les autobus au garage.
En 1949, en application du plan de 1929, le réseau comporte neuf prolongements en banlieue: la ligne 1 atteint Neuilly à l'Ouest et Vincennes à l'Est, la ligne 3 arrive à Levallois-Perret, la ligne 5 à Pantin, la ligne 7 à Ivry-sur-Seine, la ligne 9 à Boulogne-Billancourt, la ligne 11 aux Lilas et la ligne 12 à Issy-les-Moulineaux.
Le 1er janvier 1942, la CMP fusionne avec la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP) qui gérait les transports de surface, leur réseau sera repris en 1949 par la RATP, créée par une loi du 21 mars 1948. Le métro de Paris est toujours géré et exploité par cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) qui ne fonctionne plus en régie. La RATP gère également le funiculaire de Montmartre, des lignes de bus, de tramway, ainsi qu'une partie des lignes A et B du réseau express régional d'Île-de-France.
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