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dimanche 17 juillet 2016

7.Musée national Adrien Dubouché

Le musée national Adrien Dubouché, place Winston ChurchillLe musée national Adrien Dubouché, place Winston Churchill


Ville: Limoges

Adresse: 8 bis, place Winston Churchill 87000 Limoges

Date d'inauguration: 1845

Collections: Céramiques (porcelaine, grès, faïence et poterie Verres)

Nombre d'oeuvres: 18 000

Superficie: 7 200 m²

Nombres de visiteurs/an: 2014=33 605 visiteurs

Site web: http://www.musee-adriendubouche.fr/


Le musée national Adrien Dubouché est un musée national français créé en 1845 et situé à Limoges (Haute Vienne), au coeur de la principale région porcelainière de France. Il présente une collection de porcelaine de Limoges ainsi que des oeuvres qui illustrent les grandes étapes de l'histoire de la céramique.


Il fait partie de l'établissement public Cité de la céramique-Sèvres&Limoges. 


Les collections 


Le Musée national Adrien Dubouché conserve près de 18 000 oeuvres en céramique (poterie, grès, faïence et porcelaine) et verre de toutes les époques, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, et provenant de toutes les civilisations du monde.


Le parcours présente les céramiques de la Grèce antique et de l'Europe, des porcelaines chinoises, des faïences islamiques, des pièces en grès, des porcelaines européennes du XVIIe siècle jusqu'à nos jours.

Le musée présente également une collection de verres. Les centres verriers les plus célèbres (Venise, Nevers, la Bohême...) s'y trouvent représentés.

Le musée conserve par ailleurs la plus riche collection publique de porcelaine de Limoges: de la première porcelaine de Limoges sortie des fours en 1771 jusqu'aux créations les plus récentes.


Plat au "baizi", fours de Jingdhezen (Chine), porcelaine dure, milieu du XIVe siècle (dynastie Yuan)


Plat, Femme à la viole, faïence et lustre métallique, Deruta (Italie), XVIe siècle. Dépôt du Musée du Louvre


Médaillon "Ne suis-je pas un homme, un frère?", biscuit de porcelaine dure, Manufacture royale de Sèvres, 1789


Vase, grès, Manufacture Doulton et compagnie, 1878


Médaillon "Première porcelaine des terres du "Limousin", biscuit de porcelaine dure, Limoges, 1771


Surtout du service Cérès riche, porcelaine dure, Limoges, Manufacture Pouyat, 1855


Coupe à la libellule, porcelaine dure et émaux translucides, Limoges, Manufacture Pouyat, entre 1902 et 1906


Lampe de mosquée, verre émaillé, Manufacture Joseph Brocard, Paris, 1880



Histoire du musée

Fondé en 1845 par Tiburce Morisot, préfet de la Haute-Vienne, le premier musée de Limoges est initialement abrité dans les locaux de la préfecture, place du Présidial, et a pour mission de constituer une collection à vocation encyclopédique: peintures, sculptures, objets d'art sont alors rassemblés par les membres de la Société Archéologique et Historique du Limousin.


Adrien Dubouché, de son vrai nom François-Louis Bourcin-Dubouché, fils d'un négociant en draps, prend la direction bénévole de l'établissement en 1865 et commence une série de dons afin d'enrichir les collections puis suscite de nombreux legs de manufactures de céramique françaises et étrangères. Il s'attache rapidement à trouver un lieu mieux adapté à la présentation des collections. La ville de Limoges met à sa disposition un hospice d'aliénés désaffecté situé place du Champ-de-Foire: le bâtiment est aménagé pour exposer les collections et accueillir l'école d'arts décoratifs, fondée à l'initiative d'Adrien Dubouché.


En 1875, à la mort de son ami Albert Jacquemart, auteur de l'ouvrage Les Merveilles de la céramique, Adrien Dubouché acquiert sa collection de céramiques constituée de 587 pièces qu'il offre à la ville de Limoges. En reconnaissance de ce don et bien qu'Adrien Dubouché soit encore vivant, le maire de Limoges donne son nom au musée, décision exceptionnelle entérinée par un décret du Conseil d'Etat.


A la veille du décès d'Adrien Dubouché en 1881, le musée et l'école sont nationalisés. Depuis cette date, le musée porte le nom de Musée national de l'Ile-de-France. L'Etat s'engage à construire de nouveaux bâtiments sur le terrain mis à la disposition par disposition par la ville. La direction des deux établissements est confiée au directeur de l'Ecole nationale des Arts décoratifs de Paris, Auguste Louvrier de Lajolais. L'architecte parisien Pierre-Henri Mayeux est chargé de la construction de l'école et du musée. Il conçoit deux bâtiments mitoyens inaugurées en 1900.


Au milieu des années 1990, l'Ecole nationale des Arts décoratifs de Limoges s'installe sur la campus universitaire, libérant un espace propice à l'agrandissement du musée.

Un musée rénové

A l'issue d'un chantier de rénovation sans précédent depuis l'inauguration en 1900 du bâtiment qui l'abrite, le Musée national Adrien Dubouché a rouvert ses portes en juin 2012. Le musée présente une collection répartie sur quatre niveaux. Le parcours chronologique débute à l'Antiquité gréco-romaine, présente des oeuvres de tous les continents et de nombreuses civilisations, pour conduire les visiteurs aux créations les plus récentes.

Dédiée aux quatre étapes de fabrication d'une céramique et témoin de l'histoire industrielle de Limoges, une "mezzanine des techniques" présente des machines anciennes, des outils ainsi que des objets contemporains.

En 2003, le Ministère de la culture et de la communication lance un concours international pour la rénovation du musée, remporté par l'architecte viennois Boris Podrecca: son projet-créer une extension contemporaine inscrite entre deux bâtiments existants-vise à préserver le caractère historique des lieux, tout en dotant le musée d'une entrée différente et d'un espace d'accueil.

Imaginée comme une pizza italienne, l'esplanade située devant la nouvelle façade en verre et porcelaine du musée accueille une oeuvre de Haguiko et Jean-Pierre Viot-Une Suite-réalisée dans le cadre du 1% artistique. L'aménagement des salles d'exposition permanente a été confiée à l'architecte-scénographe Zette Cazalas.

Le musée a été inaugurée le 28 juin 2012 par la Ministre de la culture et de la communication en poste, Madame Aurélie Filippetti.

L'architecture du musée

En reconnaissance de l'oeuvre accomplie par Adrien Dubouché, l'Etat accepta, en 1881, de prendre en charge le musée et l'ensemble de ses collections à la demande de la ville de Limoges. L'Etat s'engagea alors à édifier deux bâtiments adéquats sur le terrain de l'ancien hospice d'aliénés, mis à disposition par la ville de Limoges.

Les travaux débutèrent en 1896, sur les plans de l'architecte du gouvernement Pierre-Henri-Mayeux. Le bâtiment fut inauguré en 1900.

Construit sur deux niveaux, le musée présente une façade à l'italienne et utilise les matériaux de la région ainsi que la céramique architecturale afin de mettre en avant l'artisanat de la ville de Limoges. Le rez-de-chaussée est largement ouvert sur l'extérieur par de grandes baies arrondies, tandis que l'étage présente un mur décoré de graffiti et de niches destinées à recevoir les portraits de Limousins illustres.


L'architecte eut recours aux structures métalliques internes, résultat des recherches techniques de l'époque et de la révolution industrielle qui permirent la création de grands espaces muséographiques. Les salles du rez-de-chaussée, destinées à présenter les céramiques, sont éclairés par des baies latérales autour desquelles s'agencent les vitrines. Celles-ci sont conçues de façon très étudiées, privilégiant les façades vitrées aux dépens des très discrets montants de bois. Le premier étage dispose d'un éclairage zénithal, de façon à présenter les sculptures et les peintures(aujourd'hui déposées au Musée des Beaux-Arts de la ville de Limoges).

La décoration intérieure est déjà empreinte du style de l'Art nouveau et se compose de nombreux motifs naturalistes stylisés, peints ou en mosaïque, sur le plafond, les sols et les entourages de fenêtres. Le sol de Saint-Denis. Le musée est décoré par une série de vitraux réalisés par Marcel Delon. Au premier étage, le visiteur découvre le salon d'honneur, large pièce au plafond entièrement recouvert d'une peinture décorative appliquée par l'entreprise Rouillard de Paris.

Le bâtiment est classé monument historique en 1992.

En 2003, le Ministère de la culture et de la communication a lancé un concours européen pour les travaux d'extension du musée, à l'issue duquel le projet de l'architecture autrichien Boris Podrecca, associé à la muséographe Zette Cazalas, a été sélectionné.

Dans un premier temps, un nouveau bâtiment a été érigé entre les deux édifices créés par Pierre-Henri Mayeux: le musée et l'ancienne école des Arts décoratifs de Limoges. Pour cela, Boris Podrecca a dessiné une extension qui se caractérise par ses hautes façades en verre et préserve le caractère historique des lieux. Cette extension abrite désormais l'entrée du musée, un vaste et lumineux hall d'accueil ainsi que la première partie du parcours de visite: une mezzanine présente les techniques de fabrication de la céramique.

Dans un second temps, d'importants travaux de rénovation ont été lancés dans le musée et l'ancienne école afin que ces derniers communiquent au mieux avec ce nouvel espace central lumineux. Aujourd'hui, le "nouveau" musée s'étend dans trois bâtiments aux atmosphères différentes.

Le parcours de visite

La visite est conçue de façon circulaire selon un parcours chronologique et thématique. Elle débute avec les différentes étapes de fabrication de la porcelaine, puis révèle les grands moments de l'histoire de la céramique de l'Antiquité jusqu'à nos jours, pour s'achever autour de la porcelaine de Limoges.

6.Château de Turenne

Turenne fda.jpgChâteau de Turenne


Type: château fort

Région: Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Département: Corrèze

Commune: Turenne


Le château de Turenne est un château situé à Turenne, en France, Fief de la vicomté de Turenne.

Les vestiges de l'édifice sont classés au titre des monuments historiques en 1840, en 1890 pour leur tour de César et leur donjon rectangulaire, connu sous le nom de tour du Trésor, et en 2015 pour les parcelles constituant le terrain d'assiette du château, avec les vestiges archéologiques qu'elles contiennent et les bâtiments qu'elles supportent.


Localisation

Le château est situé sur la commune de Turenne, dans le département français de la Corrèze.


mardi 5 juillet 2016

5.Tours de Merle

Image illustrative de l'article Tours de MerleUne vue générale du site


Période ou style: Médiéval

Type: Castrum

Début construction: XIIe siècle

Fin construction: Milieu du XVe siècle

Destination initiale: Résidences seigneuriales

Propriétaire actuel: Commune de Saint-Geniez ô Merle

Destination actuelle: Ruiné, ouvert au public

Région: Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Département: Corrèze

Commune: Saint-Geniez-ô-Merle


Les Tours de Merle sont un ensemble de maisons fortes formant un castrum (place fortifiée) des XIIe et XVe siècles, qui se dressent sur la commune de Saint-Geniez-ô-Merle dans le département de la Corrèze, en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Elles furent le centre d'une co-seigneurie et d'une châtellenie.

Les restes du château font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 30 juillet 1927.

Situation 

Les Tours de Merle se dressent dans le département français de la Corrèze sur la commune de Saint-Geniez-ô-Merle, sur un éperon rocheux escarpé dans un méandre de la Maronne au coeur de la Xaintrie.

Histoire

L'origine du site nous est encore inconnue, la première mention du site remonte à 1219. Une famille éponyme est attestée dès la fin du XIe siècle.

Du XIIe au XVe siècle, on voit les lignages seigneuriaux possesseurs du lieu édifier des tours, des hôtels et des murs, constituant ainsi un castrum qui périclitera avec l'avènement de l'artillerie. En effet, le site pouvait facilement être bombardé des hauteurs avoisinantes.

Au XIVe siècle, Merle comprend sept maisons fortes, deux chapelles et un village, possédés en indivision par sept seigneurs des familles de Merle, de Carbonnières, de Veyrac, et de Pestels.

Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais prennent une tour et un château en 1371, puis doivent les restituer.

Les calvinistes prennent la place et y installent une garnison en 1574; ils en sont chassés deux ans plus tard par les co-seigneurs. Cependant le site est abandonnée par ces derniers qui préfèrent vivre dans des lieux plus aimables et surtout plus accessibles.

Les familles seigneuriales

Famille de Merle

La famille de Merle est probablement à l'origine du noyau aristocratique du site. A la suite de partages, les Merle formèrent plusieurs branches, au moins trois, qui se sont répartis les droits sur le castrum.


Par mariages se sont introduits dans la co-seigneurie les familles de Pesteils, de Veyrac, de Saint-Bauzille et les Rochedragon. La famille de Merle semble finir par se soumettre à celle de Carbonnières. En tant que co-seigneurs de Merle, ils reçurent durant tout le Moyen Âge des hommages ponctuels notamment par la famille des Veilhan.

Famille de Pesteil

Originaire probablement du Cantal, la famille de Pesteil se serait implantée sur le site de Merle, au début du XIIIe siècle, à la suite du mariage d'Aymeric de Pesteil avec Hélis de Merle. En 1270, les Pesteil rendent hommage aux Carbonnières, cet hommage est réitéré en 1347.

Description

Il ne reste que des vestiges de ce castrum, réunion de maisons fortes qui datent du XIVe siècle ou avant. Existent encore: les piles ruinées de la maison de la garde du pont, l'emplacement du pont-levis de Veilhan, la tour de Noailles et la tour de Pestel. La maison de Fulcon de Merle est attestée en 1365 et il subsiste les emplacements de la maison dite de Veilhan et de la seconde chapelle Sainte-Anne bâtie en 1674, ainsi que les vestiges des tours donnés comme étant celles du commandeur de Saint-Léger, du prieur de Saint-Léger et de Saint-Bauzire.


Les tours de Merle dans la littérature et l'art

.Le site sert de cadre au roman historique de Louis-Olivier Vitté, Guinotte et le chevalier, dont l'intrigue se passe au XIIe siècle.
     

4.Cascades de Gimel

Les cascades de Gimel sont une des principales attractions touristiques du Limousin. C'est une succession de trois chutes d'eau, sur la Montane, affluent de la Corrèze, situées sur la commune de Gimel-les-Cascades, à 11 km au nord-est de Tulle. Le site fut en 1912 l'un des premiers sites naturels classés en France.

Les trois chutes sont le Grand saut (45m), la Redole (27m) et, la plus haute, la Queue de cheval, qui plonge de plus de 60 mètres dans le gouffre de l'Inferno.

Elles sont situées dans une propriété privée, le Parc Vuillier. On y accède en passant par un bar-billetterie puis par un sentier aménagé. Le circuit dure environ 1 heure.

C'est Gaston Vuillier qui a fait connaître les cascades de Gimel.

Le Grand saut


La Redole et le pont de la Redole


La Queue de cheval


La Queue de cheval se déverse dans le gouffre de l'Inferno


Frankenstein 90



En 1984, des scènes du Film Frankenstein 90 d'Alain Jessua avec Jean Rochefort et Eddy Mitchell ont été tournées autour du château.

3.Château de Val dans la région Limousin

Image illustrative de l'article Château de ValLe château en bordure du lac de Bort-les-Orgues


Période ou style: Médiéval

Type: Château fort

Début construction: XIIIe siècle

Fin construction: XVIIe siècle

Destination initiale: Résidence seigneuriale

Propriétaire actuel: Commune de Bort-les-Orgues

Destination actuelle: Ouvert au public

Région: Auvergne-Rhône-Alpes

Département: Cantal

Commune: Lanobre

Le château de Val, est un ancien château fort du XIIIe siècle, remanié et restauré à plusieurs reprises, qui se dresse sur la commune de Lanobre dans le département du Cantal, dans le pays d'Artense et en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Au titre des monuments historiques, le château fait l'objet d'un classement par arrêté du 23 septembre 1946, la chapelle Saint-Blaise faisant partie des dépendances du château fait l'objet d'un classement par arrêté du 7 septembre 1961, les façades et toitures des communs, la fontaine, le sol de la parcelle sur laquelle ils sont situés font l'objet d'une inscription par arrêté du 10 septembre 1990.

Situation

Le château de Val est situé dans le département français du Cantal sur la commune de Lanobre. Autrefois, le château dominait la vallée. Aujourd'hui, l'eau du lac artificiel arrive au pied de ses murailles. Son parc a disparu sous les eaux du lac.


Histoire

Un dessin à la plume du château de Val.


Le fief d'Enval, devenu de Val, a d'abord appartenu aux familles de Tinières, puis à Pierre de Pierrefort.

Guillaume IV d'Estaing, né en 1397 de Jean, seigneur de cheylade, et d'Elise de Pierrefort,est chambellan du roi Charles VII, gouverneur et sénéchal du Rouergue, puis bailli de Nîmes. Il achète Val et fait construire le château actuel. La famille d'Estaing possèdera et habitera le château jusqu'à Guillaume V d'Estaing, dit Guillot, seigneur de Val, de Cheylade et de Landorre, né en 1529. Un certain nombre de familles vivront ensuite successivement dans le château, jusqu'à la famille d'Arcy.

En 1946, la famille d'Arcy est expropriée en vue de l'inondation de la vallée pour le barrage de Bort-les-Orgues. Elle emporte avec elle le mobilier du château. Finalement, la hauteur de l'engloutissement est revue à la baisse et le château ne sera pas englouti. Mais laissé sans surveillance, il est pillé jusqu'en 1951, quand le syndicat d'initiative de Bort-les-Orgues y installe un gardien. Devant l'insistance du président du syndicat d'initiative, Maurice Georges, EDF revend en 1953, le château pour un franc symbolique à la ville de Bort-les-Orgues, bien qu'il se situe sur la rive auvergnate du lac. Le syndicat d'initiative aura par la suite la responsabilité de la rénovation et de la gestion du site. EDF consent quant à elle à financer la construction d'une jetée permettant d'accéder au château lors des eaux hautes. Le château est aujourd'hui un lieu touristique, et peut être visité.

Chaque été, une exposition de peinture contemporaine y est organisée. Il est d'usage que l'artiste croque le site du château. Une vaste collection s'est ainsi constituée.


Description

Le château de Val a été construit au XIVe siècle et au début du XVe siècle.

La chapelle Saint-Blaise, les communs et la fontaine datent de la fin du XVe siècle.

Le château se présente sous la forme d'un haut corps de logis que flanquent de près quatre tourelles d'angles.


Le château dans les arts

En 1960, une scène du film Le Capitan de André Hunebelle avec Jean Marais et Bourvil a été tournée dans ce château.



Pour le film, il est nommé Château de Clairefont et sert de prison où est enfermée Gisèle d'Angoulême. Il s'agit de la scène connue de l'escalade et du poignard qui se casse.


En 197, le château de Val est le château de la fée Morgane dans le film Morgane et ses nymphes de Bruno Gantillon.






  


2.Le musée du cloître de Tulle de la région Limousin

L'entrée du muséeL'entrée du Musée


Le musée du cloître de Tulle ou musée municipal d'Art et d'Histoire du Pays de Tulle est un musée d'art et d'histoire abritant des collections reflétant les découvertes et l'histoire de Tulle et de sa région.

Le site

Le musée du Cloître occupe l'aile ouest, le cloître et la salle capitulaire de l'aile est de l'abbaye Saint-Martin et Saint-Michel, édifice de style gothique du XIIIe siècle qui jouxte la cathédrale Notre-Dame de Tulle. L'ensemble du site est classé parmi les monuments historiques en 1862.

Le jardin vu depuis l'aile ouest 


Un jardin d'inspiration médiévale rassemble des simples médecines, des plantes potagères, tinctoriales, fruitières et ornementales. La salle capitulaire, ornée de vestiges d'un décor peint du début du XIVe siècle est un sanctuaire vénérant la présence miraculeuse de Notre-Dame de Tulle. Les origines légendaires remontent au IVe siècles et attribuent la fondation du premier monastère à Saint-Martin de Tours. L'origine historique certaine est liée à Saint Calmine de Laguenne au VIe-VIIe siècle. Le site a également bénéficié du mécénat de Clément VI le Magnifique, pape d'Avignon originaire de la région.

L'histoire du musée

Le musée de Tulle, à vocation départementale dès la première conception, remonte à 1819. Après bien des tentatives, il est fixé en janvier 1893 par la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze sur initiative d'Emile Fage. Pérégrinant dans plusieurs sites de la ville-ancien collège des jésuites (théâtre actuel), ancienne mairie (détruite), ancien évêché (actuel hôtel de ville)-il occupe définitivement en 1905 l'aile occidentale, le jardin, le cloître et la salle capitulaire de l'ancienne abbaye bénédictine. Il reçoit un statut municipal en 1928 sous les auspices du docteur André Mazeyrie dont il porte aussi le nom. Contrôlé par la direction des musées de France depuis 1954, il possède le label "musée de France" depuis le 4 février 2003.

Le musée a fêté en 2005, en organisant une "Année du musée", le centenaire de son installation dans le site même de l'abbaye de Tulle.

Collections et évènements

Les collections du musée vise à refléter la diversité des centres d'intérêts de la région et de la population. Se décline ainsi des collections de géologie, d'archéologie, de la Préhistoire, de l'Antiquité gallo-romaine (en lien avec le site gallo-romain de Tintignac). Les collections abordent aussi l'histoire courtoise (Ventadour, les troubadours), pontificale (première croisade et Urbain II, papes du XIVe siècle en Avignon) royale (Charles VII, René d'Anjou au XVe siècle), la sigillographie, les célébrités et paysages locaux, l'ethnohistoire, les rites, la magie et la sorcellerie (fonds Gaston Vuillier), les arts et traditions populaires, l'exotisme (arts dits premiers) l'histoire coloniale, les traditions herméneutiques, les confraternités et confréries, le compagnonnage, l'outillage (collection Hermann), la mécanique (machine à vapeur V.Forot), la serrurerie, l'orpaillage, les plaques de cheminée, les armes, les accordéons et les éventails, les céramiques (fonds Gabriel Bernadou), les dentelles et broderies (réseau et point de Tulle-fonds Delmas-Marthon), les textiles précieux (opus anglicanum du XIVe siècle et fonds R.Lacoste), les peintures du XVIe siècle à nos jours, les sculptures, les objets d'art et le mobilier. L'art sacré du Moyen Âge au XXe siècle représente la collection majeure. La collection permanente du musée est appelée à évoluer par roulement.

Par ailleurs, le musée accueille des évènements culturels et patrimoniaux tels que des expositions temporaires, des concerts, des conférences, des spectacles, des ateliers et des festivals. L'été, le musée anime ainsi l'église Saint-Pierre par des expositions. Un fonds documentaire complète les collections.

Gisant du pape Clément Vidans la cour du musée


Gisant du pape Innocent VI dans la cour du musée