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lundi 22 mai 2000

Comptabilité d'entreprise

La comptabilité d'entreprise est un outil d'évaluation recensant et communiquant des informations sur:

-l'activité économique d'une entité économique de type entreprise,

-ainsi que sur les éléments de son patrimoine incorporel (fonds de commerce par exemple), matériel et financier.

Ces informations-presque exclusivement exprimées en unités monétaires-sont saisies, classées, retraitées et agrégées en vue de produire des documents retraçant fidèlement:

-le détail des opérations (journaux, qui comme leur nom l'indique font l'objet d'enregistrements réguliers sinon journaliers),

-ou des Etats de synthèse produits à échéance utile ou légale (balance comptable, bilan comptable, compte de résultat, annexes comptables,....).

Ceux-ci sont arrêtés au terme de l'exercice comptable (généralement l'année) et contribuent à comprendre notamment la situation financière de l'entité, la manière dont elle a créé de la valeur, ainsi que l'état présent et futur de sa trésorerie.

Enjeux

La pratique comptable a été mise au point et a été développée primitivement par des utilisateurs négociants et banquiers: Comptabilité de trésorerie d'abord, suivie par une comptabilité des créances et des dettes.

Ultérieurement les informations comptables vont se diversifier: il s'agit désormais d'aider les acteurs économiques (dirigeants opérationnels, propriétaires du capital social ou toutes autres personnes intéressées à prendre des décisions de gestion), à disposer de la meilleure compréhension possible de l'état des lieux et par suite de procéder à l'affectation des ressources de l'entité et de ses résultats.

Plus tard encore, la tenue d'une comptabilité devient une obligation légale pour des raisons juridiques, sociales ou fiscales.

La difficulté à ce niveau étant que les comptes des entreprises-surtout lorsqu'elles sont complexes ou étendues-ne sont pas d'un accès facile (y compris pour les spécialistes avec la possibilité d'opérer une certaine comptabilité créative et des opérations complexes hors-bilan) peuvent donner lieu à des traitements douteux, pas toujours involontaires, et pouvant à la limite constituer une désinformation, voire un délit réprimé par la loi. 

Deux grands types de comptabilité sont pratiqués en entreprise et doivent être distingués d'après leur fonction et leur objectif:

-La comptabilité générale, ou comptabilité financière, qui s'appuie essentiellement sur la technique de la comptabilité en partie double. Outil d'information obligatoire pour les entreprises au-delà d'une certaine taille ou d'un certain volume d'affaires, elle peut être fortement réglementée et contrôlée selon les législations nationales. Son objectif essentiel est d'informer les dirigeants et les tiers (propriétaires, prêteurs, fisc, etc....) sur la situation économique de l'entité. Elle sert de base au calcul du résultat et à celui des impôts directs ou indirects.

-La comptabilité analytique, est une comptabilité qui cherche à déterminer le coût de revient des produits et des services que vend une entreprise. Dans le cas d'une entreprise qui achète des produits (par exemple des planches de bois) et les revend sans les avoir modifiés, le coût de revient est simple à calculer: c'est essentiellement le prix d'achat des produits. Mais si l'entreprise les modifie (elle fabrique des meubles, par exemple), le coût de revient est bien plus complexe: il intègre des salaires, des dépenses d'électricité, de petits outillages, de produits "consommables" (colles, vernis), etc..... Si l'entreprise ne fait qu'un type de meubles, il lui suffit de diviser toutes ses dépenses par le nombre de meubles fabriqués pour connaître son coût de revient. Mais si elle fabrique plusieurs types de meubles, la comptabilité générale ne peut pas lui donner le coût de revient par type de meuble. Elle trouvera l'information dans sa comptabilité analytique, qui lui donnera aussi d'autres informations de gestion: coût de revient d'un centre de coût, marge réalisée par produit, par atelier,etc.... Elle n'est pas obligatoire mais en pratique indispensable pour les grandes entreprises, et son processus de production est complexe. Contrairement à la comptabilité générale qui est accessible aux investisseurs, aux détenteurs du Capital, aux prêteurs et assureurs, au fisc,....., la comptabilité analytique est en grande partie destinée à la seule prise de décision des managers et dirigeants.

La comptabilité de gestion recouvre-pour les gestionnaires-la combinaison de la comptabilité générale, de la comptabilité analytique et de la comptabilité budgétaire.

Histoire de la comptabilité

L'enfance de la comptabilité remonte à celle de l'humanité: les Sumériens et Assyriens nous ont laissé de nombreuses tablettes d'inventaires (terres, bétails, hommes). La parabole des talents racontée par l'Evangile selon Matthieu mentionne l'usage d'une comptabilité simple.

En Italie: Les historiens estiment que la comptabilité à "partie double" est apparue vers 1340 à Gênes. La découverte de l'imprimerie permit de généraliser cette méthode notamment avec les traités de Luca Paciolo (1456-1517), dont le premier ouvrage édité sous le titre "Summa de Arithmetica, Geometria, Proportioni et Proportionalità" (Venise 1494), énonce les principes fondamentaux dans le chapitre relatif aux transactions et écritures. Depuis cette date, la comptabilité en partie double, bien que s'étant enrichie de développements techniques, n'a subi de changement fondamental [...].

Si l'ouvrage de Luca Pacioli se veut être une synthèse des connaissances mathématiques de son temps, le livre XI intitulé particularis de computus et scripturis est considéré généralement comme étant le premier livre publié sur le thème de la comptabilité. Y est décrite la méthode de tenue de compte des marchands vénitiens de son temps: la comptabilité en partie double. Luca Pacioli ne fait que codifier plutôt que d'inventer ce système mais cela est suffisant pour qu'il soit largement considéré comme le "père de la comptabilité".  La description comprend la plupart des éléments du cycle comptable tel que nous le connaissons aujourd'hui. Avec quelques recommandations précieuses comme celle "de ne pas aller se coucher avant que les débits n'égalent les crédits!" Ses journaux comportent des comptes pour les actifs (immobilisations, avoirs et inventaires), pour les dettes, pour le capital, pour les dépenses et les recettes, soit toutes les catégories nécessaires à un bilan et un compte de résultat. Il présente les écritures nécessaires à une clôture des comptes de fin d'année et n'oublie pas les sujets relatifs comme les centres de coût ou l'éthique comptable.

Caractéristiques de la comptabilité

Les normes et principes de la comptabilité

Il est important pour l'investisseur de pouvoir comparer la situation et les résultats des entreprises nationales dont il souhaite acquérir des titres (actions ou obligations) et de pouvoir les comparer avec ceux des autres entreprises du même secteur, quel que soit le pays où il souhaite investir. Inversement, chaque Etat souhaite disposer d'informations établies selon des méthodes homogènes pour analyser l'apport des entreprises opérant dans le pays, quelle que soit leur nationalité, notamment pour déterminer l'assiette des impôts.

En France, c'est en 1947 qu'est apparue la première norme comptable sous le nom de "plan comptable général" (PCG). La dernière révision d'ensemble de cette norme date de 1999. A l'origine, le PCG s'appliquait aussi bien à la comptabilité générale qu'à la comptabilité analytique. Depuis 1999, son champ d'application a été limité à la seule comptabilité générale. La comptabilité se doit de suivre quelques grands principes ou conventions. Le non-respect de ces principes ou conventions a conduit à des scandales boursiers ou à des faillites prononcées à l'encontre d'entreprises de taille internationale (Enron, Parmalat, Worldcom, Vivendi, etc...) Les normes comptables des Etats-Unis (Financial Accounting Standards-FAS) ont une importance internationale en raison de l'influence économique et financière de ce pays.

A l'international, elles sont devenues nécessaires en raison de la mondialisation des marchés financiers.Les comparaisons internationales des comptes des entreprises dont les titres sont traités sur les marchés financiers mondiaux, exigent que ces comptes soient établis selon des règles identiques. C'est pourquoi l'International Accounting Standards Board établit des "normes de publication de l'information financière" appelées International Financial Reporting Standards (IFRS), anciennement dénommées International Accounting Standards (IAS) et dont l'application est conseillée aux entreprises du monde entier. Un règlement européen datant de 2002 a rendu ces normes obligatoires pour les sociétés cotées établies dans l'Union européenne. Aux Etats-Unis, les autorités boursières (SEC) s'orientent vers une reconnaissance des IFRS en autorisant les sociétés étrangères appliquant ces normes, à être cotées sur les Bourses américaines.

Quelques notions majeures

La tenue de la comptabilité est encadrée par des principes appelés "Principes Comptables Généralement Reconnus" (PCGR). Ces principes s'appliquent aux entreprises à capital fermé (i.e non cotées à la bourse) et un certain droit d'adaptation des principes comptables est reconnu selon les circonstances particulières. Par contre, dans le cas des entreprises cotées à la bourse, de nouvelles normes, appelées "Normes internationales d'information" (IFRS) entrent en vigueur le 1er janvier 2011 pour les pays qui ont décidé d'adopter ces normes, soient plus d'une centaine de pays, incluant le Canada, l'Union Européenne, le Japon. Ces normes doivent subir des modifications en 2012, 2013, 2014 pour se rapprocher des normes en vigueur aux Etats-Unis qui n'ont pas encore adopté les normes IFRS, jugeant leurs normes actuelles plus valables. Les nouvelles normes ont comme caractéristiques importantes de laisser plus de place aux principes et moins de place aux règles (ex: imposer un plan comptable pour une catégorie d'entreprise). L'augmentation de la latitude du comptable dans l'exercice de son jugement professionnel, au niveau de l'application des principes, permettra aux états financiers de refléter plus fidèlement la situation financière réelle de l'entreprise mais pourrait aussi favoriser la manipulation ayant des effets contraires.En vertu du principe comptable de la continuité, les états financiers de 2010 devront être présentés selon les nouvelles normes pour permettre la comparaison entre 2011 et 2010. Ces nouvelles normes vont faciliter la mobilité des comptables à travers le monde.

Les principes comptables expliqués ci-après se rapportent aux PCGR.

Comptabilité simple et en partie double

Il existe deux méthodes de comptabilisation: la comptabilité simple et la comptabilité en partie double. Dans tous les cas, on passe des écritures datées, chiffrées (montant), allouées à un compte, explicitées par un libellé et correspondant à un document répertorié qui doit toujours en retour pouvoir justifier une écriture comptable (une facture, un relevé de compte bancaire, une feuille d'impôt à payer, etc). Une écriture comptable ainsi justifiée peut alors être opposable à des tiers (Etat, actionnaires, organisme sociaux, justice, etc...)

La comptabilité simple

Elle est basée sur la distinction des recettes et des dépenses et la détermination d'un solde entre le total des recettes telles qu'elles apparaissent dans le journal de banque et le journal de caisse.

Chaque événement économique est reporté sur un cahier à deux colonnes:

-la première colonne pour décrire l'événement,

-la deuxième pour mettre son montant, en plus ou en moins selon qu'il s'agit d'un encaissement ou d'une dépense pour celui qui tient la comptabilité.

Ce type de comptabilité dit "de caisse" ne permet pas de faire apparaître les variations de stock (et, plus généralement, du patrimoine). Elle ne convient donc que pour gérer un stock dont la valeur est stable ou relativement faible, c'est-à-dire pour des particuliers ou de toutes petites entreprises dont les événements économiques sont très simples (par exemple: un cafetier qui encaisse au comptoir les consommateurs et rend la monnaie).

C'est pourtant avec cette technique que l'Etat français a fonctionné jusqu'en 2001. Cependant, pour se faire, il avait adopté une variante un peu plus élaborée. En effet la comptabilité de caisse peut être perfectionnée par l'usage du plan comptable, permettant de déterminer des sous-totaux et des soldes par catégorie. Le solde général peut alors être subdivisé entre le solde des comptes de bilan et celui des comptes de résultats.

La comptabilité en partie double

La comptabilité en partie double est une technique qui fonctionne sur la correspondance entre les ressources, le Passif et leur emploi, l'Actif du Bilan, sans lequel il n'y a pas de départ en comptabilité. L'origine, le Capital et les autres postes du Passif, reflètent l'Actif ce qu'ils sont devenus. Elle est basée sur l'idée que chaque chose peut être interprétée comme un nombre correspondant au prix d'achat ou de vente et sur le fait que chaque opération comptable est un enregistrement réciproque et simultané de deux événements: un débit (étymologiquement "ce qui est dû (par l'unité comptable)", soit ce qu'elle possède) et un crédit (étymologiquement "ce qui a été confié, prêté par l'unité comptable", soit ce qui lui est dû, le crédit qu'elle a accordé).

Le non-comptable comprend le plus souvent le sens de "débit" et "crédit" à partir de son relevé de compte bancaire où ces termes, tirés de la comptabilité de la banque, représentent le point de vue du banquier: pour lui, un compte créditeur veut dire que la banque doit de l'argent à son client créditeur, et vice-versa. Il faut donc inverser la logique "relevé bancaire" et revenir au sens étymologique pour comprendre ce qu'est le crédit et le débit (ou, alternativement, leur substituer les mots "actifs" et "passif").

dimanche 21 mai 2000

Comptabilité générale

La comptabilité générale (comptabilité financière) est le recensement et l'évaluation des flux générés par des événements commerciaux, matériels, juridiques et économiques d'une entreprise qui concourent au résultat d'une période, c'est-à-dire l'accroissement ou la diminution de la valeur de l'entreprise.

L'inventaire de tous ces événements qui doivent être pris en compte forme le champ comptable. La manière dont ils le sont est la technique comptable. La révision comptable a pour but de s'assurer que tous les événements ont été pris en compte et pour des valeurs exactes.

Enjeux de la comptabilité générale

La comptabilité est un outil patrimonial permettant de connaître périodiquement le résultat de l'activité tout en déterminant le patrimoine de l'entreprise afin de porter l'information à la connaissance des parties prenantes au capital. La période comptable s'appelle la société a exercé et dont elle veut savoir le résultat. La période est généralement l'année et le plus souvent l'année civile. A l'intérieur de l'exercice, il est possible d'établir des résultats provisoires, par exemple mensuel ou trimestriel. L'informatique permet en effet un enregistrement en continu de la majorité des opérations à comptabiliser. Il reste que le rattachement des opérations à la période et l'estimation des diverses valeurs à l'actif et au passif, impose des opérations d'inventaire particulièrement lourdes qui ne peuvent être faites avec toute la précision nécessaire qu'une fois par an.

La comptabilité générale offre une base essentielle à l'établissement du résultat fiscal et à la justification des différentes assiettes d'imposition (TVA, taxes sur les salaires, taxe professionnelle, impôt sur les bénéfices etc...) et plus généralement des droits sur les tiers et des droits des tiers. C'est la raison pour laquelle elle est obligatoire et codifiée.

La comptabilité générale est un outil de gestion en tant que ses données à forte valeur probante sont très souvent utilisées pour retraitement. Normalisée, elle permet d'évaluer et de contrôler l'entreprise et de comparer ses performances à celles d'entreprises similaires. Elle permet l'observation comparative (état des dettes, créances, trésorerie, volume d'affaires réalisé, résultats dégagés, dividendes versés) et l'établissement de différents ratios significatifs des différents aspectes de la gestion. A la carte, elle permet la consultation et l'édition des détails du solde des comptes de tiers. Dans le monde de l'entreprise actuelle, les systèmes informatiques produisent des informations mixtes, techniques, statistiques et comptables qui sont les véritables outils de gestion au quotidien. Leur valeur probante liée à l'application de règles constantes, légales et auditées en est la principale vertu.

La comptabilité produit des informations en vue d'établir la comptabilité nationale. La consolidation des valeurs ajoutées donnera par exemple le Produit Intérieur Brut marchand.

Bref historique

Le souverain Hammourabi de Babylone évoque la comptabilité des marchands dans ses lois. Les Incas utilisaient des rubans de couleurs noués pour tenir les comptes, un noeud par opération, une couleur par produit. Les Romains utilisaient les termes expensa pour les dépenses et accepta pour les recettes.

1494: le moine italien Luca Pacioli édite à Venise son traité sur la comptabilité en "partie double".

1581: en Italie, le collegio des Raxonati est la première société de comptables.

1673: en France, Jean-Baptiste Colbert impose la tenue de livres comptables.

1807: code de commerce napoléonien

1881: création en France de la société de comptabilité

1947: premier plan comptable général en France

1962: Gilbert Bitsch invente le lettrage conversationnel de qualification des écritures pour son application en comptabilité générale et réalise le premier positionnement des détails du solde des comptes de tiers sur une tabulatrice IBM 421 un outil de mécanographie, puis sur ordinateur IBM 360/40, le 1er janvier 1966. Ce qui a ouvert la comptabilité à l'informatique.

2002: règlement européen sur l'application des normes comptables internationales aux comptes consolidés des sociétés cotées.

Principe de base de la comptabilité générale: évaluer les flux

Afin de rendre l'information économique, commerciale ou financière vérifiable, traçable et sûre, la comptabilité générale utilise la notion de flux lors des enregistrements comptables. La comptabilité générale recense des flux des faits commerciaux, matériels, juridiques et économiques d'une entreprise. Par exemple: un fait commercial sera la vente ou l'achat d'un produit, un fait matériel sera l'usure des machines, un fait juridique sera l'engagement de rembourser un emprunt ou un achat, ou de payer le personnel, ou de payer les taxes et autres impositions, un fait économique sera la variation de la valeur d'un titre en portefeuille.

Le principe de base de la comptabilité générale consiste à enregistrer tous les événements économiques (appelés flux) sur deux colonnes: l'opération et sa contrepartie (Les deux colonnes s'appellent respectivement "débit" et "crédit"). La notion de flux répond à un principe: tout emploi suppose une ressource et il n'est pas de ressource qui ne trouve son emploi (partie double). Lors d'un enregistrement comptable le total débit est donc toujours égal au total crédit.

Le tableau suivant explique comment il est possible de décomposer un flux en plusieurs lignes d'écritures comptables: il est possible d'envisager par exemple un débit d'augmentation de charge par la contrepartie au crédit d'une augmentation de dette.

Flux au débit (emploi)
Flux au crédit (ressource)
Augmentation de charges
Augmentation de produits
Augmentation de possession « + » (actif)
Diminution de possession « -«  (actif)
Diminution du dû « -«  (passif)
Augmentation du dû « + » (passif)
Diminution de produits (rare)
Diminution de charges (rare)


Un flux peut donc influencer ce que l'on possède (c'est l'actif), ce que l'on doit (c'est le passif), les achats (ce sont toujours des charges) les achats autres représentent toujours des investissements, les ventes (ce sont généralement les produits). Le cumul des flux va donc former au final le bilan et le compte de résultat. 

Ce peut être un flux réel (flux de fond de biens et services), ou un flux de trésorerie (financier, mouvement d'argent).

Elle enregistre les décisions de gestion qui modifient la structure du patrimoine (inscription de créances comme "créances douteuses", affectation du bénéfice en réserve, etc...) ou modifient sa valeur (enregistrement des dépréciations, par exemple).

L'enregistrement des flux internes (transferts de valeur dans l'entreprise au cours du processus de production) n'est pas obligatoire, il est possible pour cela d'utiliser la comptabilité analytique.

Par exemple, pour une machine achetée 7000 et une voiture achetée 3000 et payées immédiatement 10 000 par chèque de banque, on enregistre l'écriture suivante:

Compte
Intitulé
Débit
Crédit
215000
Machine
7000

218200
Voiture
3000

512000
Banque

10 000


L'écriture enregistre le transfert d'une valeur monétaire (les 10 000 payés) contre deux biens qui viennent enrichir le patrimoine de l'entreprise pour une valeur équivalente.

De nombreux flux peuvent être enregistrés et valorisés en continu (achat, vente, paiement des salaires, opérations de trésorerie etc...). Mais dans bien des cas les flux de période ne peuvent apparaître que comme la différence entre une estimation de début de période et une estimation de fin de période. Ce travail d'estimation est l'inventaire. Il porte d'une façon générale sur les valeurs de l'actif et du passif. Un terrain a pu connaître une plus value, un titre de placement une moins value, les inventaires contiennent des "rossignols" sans valeur qui n'ont plus de chance de se vendre au prix de leur achat. Bien que d'une façon générale les mouvements de valeurs soient retracés à leur valeur historique (au moment où ils ont eu lieu), les normes de l'entreprise ou celles auxquelles elle est soumise peuvent imposer une actualisation aux valeurs du jour d'inventaire. Les nouvelles normes comptables des banques ont récemment faits l'objet de critiques acerbes parce qu'elles imposaient de déprécier instantanément des prêts "non performants" ou dont le marché était bloqué (cas des CDO) et donc aggravaient la crise même si elles donnaient une vision plus exacte de la valeur réelle de l'actif des banques.

L'organisation comptable en France

L'obligation de tenir une comptabilité

Les règles de la comptabilité générale s'imposent à toutes les entreprises industrielles et commerciales (articles L.123-12 à L.123-28 du code du commerce en France). Les très petites entreprises (TPE) peuvent se contenter d'une comptabilité en partie simple, dite comptabilité "de caisse".

En France, l'organisation comptable (opérations à enregistrer, présentation des résultats) a longtemps été destinée à informer les tiers détenteurs de droits réels sur l'entreprise (actionnaires, prêteurs, Etat). En conséquence, la première préoccupation était l'évaluation du patrimoine, avec une présentation juridique du bilan: d'un côté, les droits acquis (droit de propriété sur les actifs et les stocks, droit de créance sur les clients), de l'autre côté les obligations (les dettes). Cette vision patrimoniale, "qui fait merveille sur le mort [le passé] mais massacre le vivant, a montré ses limites dans une économie en mouvement qui devient plus financière, moins industrielle. C'est pourquoi la comptabilité française, en cours de mutation, se rapproche des normes internationales dites IFRS qui privilégient une approche financière, conforme aux pratiques comptables anglo-saxonnes. L'objectif de ces nouvelles normes comptables françaises est de faciliter une représentation des opérations de l'entreprise plus proche de la réalité économique.

Les documents comptables utilisés

Les documents courants

1.le journal général enregistre les écritures dans l'ordre chronologique. Chacune d'elle recense les sommes débitées et créditées, le numéro du compte impliqué, la date et un court libellé explicatif.

2.le plan comptable recense la liste des comptes (mais le plan comptable français désigne aussi en France un ensemble de règles d'évaluation et de tenue des comptes qui constituent le cadre légal de la comptabilité générale).

3.le grand livre reporte les écritures du journal en les regroupant compte par compte: il permet de justifier leurs soldes.

4.la balance générale des comptes, qui présente la liste des comptes centralisateurs avec la situation de chacun: Montants débits et montants crédits, soldes, débiteurs ou créditeurs. Elle ne fournit pas les détails des comptes des comptabilités auxiliaires, tiers etc.... qui font l'objet de balances annexes. La liste des écritures est portée sur un bordereau de saisie appelé aussi Journal des écritures (ce journal liste spécifiquement par type d'écritures contrairement au simple bordereau). A noter cependant que la plupart des comptabilités sont maintenant tenus grâce à des logiciels qui ont dématérialisé le Journal (il n'est plus systématiquement tenu sous format papier).

Les documents annuels ou de synthèse

Lors de la clôture annuelle de l'exercice comptable la comptabilité produit les documents suivants:

1.le bilan, qui décrit séparément les éléments d'actif et de passif à la date de clôture

2.le compte de résultat, qui récapitule les charges et les produits de l'exercice, le solde entre les charges et les produits représente le bénéfice ou la perte.

3.l'annexe qui commente et complète l'information comptable.

4.Pour les entreprises de plus de 500 salariés uniquement, un reporting plus ou moins élaboré en fonction des besoins de l'entreprise qui synthétise les données de la comptabilité analytique.

En France, pour les entreprises dont le chiffre d'affaires est compris entre 76 300€ et 763 000€ en cas de vente de biens, ou entre 27 000€ et 230 000€ en cas de vente de services, peuvent ne constituer qu'une comptabilité de trésorerie (encaissement-dépenses: caisse).




samedi 20 mai 2000

Clavier d'ordinateur

Description de cette image, également commentée ci-aprèsClavier intégré sur un ordinateur portable


Un clavier d'ordinateur est une interface homme-machine, un périphérique d'entrée de l'ordinateur composé de touches envoyant des instructions à la machine une fois actionnées. Plusieurs normes régissent les dispositifs claviers. Un clavier est parfois accompagné de pédales, de la même manière que peut l'être le clavier d'un instrument de musique.

Une touche est un interrupteur électronique similaire aux boutons d'une souris, d'une télécommande ou d'une manette de console de jeu. Un symbole, une lettre, un chiffre, un mot ou une image sont habituellement imprimées ou gravées sur la touche pour permettre à l'utilisateur de saisir les caractères pour écrire du texte ou pour exécuter une fonction particulière.

La dactylographie permet d'apprendre à utiliser un clavier en utilisant tous ses doigts. On dit alors qu'on a le "doigté".

La typographie désigne la manière d'agencer les caractères de façon à rendre la lecture la plus agréable et précise possible.

Historique

Ancien clavier japonais.Ancien clavier japonais


Clavier solidaire de l'Amiga 600.Clavier solidaire de l'Amiga 600



Clavier ajustable Apple de type M1242.Clavier ajustable Apple de type M1242: 69 touches sur le clavier principal et 43 sur le pavé numérique séparé


Clavier pliable.Clavier pliable


Au début des années 1960, les premiers claviers informatiques apparaissent en même temps que les premiers systèmes d'exploitation utilisées en ligne de commande. Pour ne pas dérouter les utilisateurs, ils se sont inspirés des claviers des téléscripteurs et des machines à écrire, qui se répartissaient en quatre classes:

.terminaux à boules (la frappe au clavier fait tourner une boule portant les différents caractères qui s'impriment), avec ou sans mise en tampon d'une ligne de texte avant envoi (exemple: IBM2741),

.appareils de type télétype, avec ou sans lecteur-perforateur de ruban (exemple: ASR33, KSR33),

.écrans associés à un tampon mémoire,

.claviers couplés à des écrans "plein écran" (full-screen) à zones programmables (exemple: série IBM 327x).

Vers la fin des années 1970, les claviers furent personnalisés en fonction des pays, par les grands constructeurs ou des entreprises locales (il n'en coûtait que le brûlage d'une ROM et la sérigraphie de quelques touches).

A la fin des années 1970 et au début des années 1980, le clavier est intégré au boîtier de l'ordinateur personnel qui contient l'unité centrale, chaque fabricant élaborant sa propre disposition des touches.

En 1981, le PC d'IBM sort avec un clavier de 88 touches d'excellente qualité mécanique, mais dont la disposition des touches s'avère peu pratique.

La configuration de la plupart des claviers informatiques et bureautiques européens 105 touches est régie par la norme ISO 9995. Cette norme est initiée en 1984 par l'Association française de normalisation (AFNOR) sous la direction de Bernard Vaucelle, à la demande d'Alain Souloumiac. La démarche est menée à son terme au sein de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) sous la direction d'Yves Neuville qui propose une répartition des touches, comprenant le bloc alphabétique et des zones de blocs logiques: diacritique, lettres accentuées, ponctuation, numérique, arithmétique et informatique.

L'étude menée grâce au financement du Ministère de l'Industrie français et l'Agence nationale d'amélioration des conditions de travail permis une amélioration sensible des claviers bureautiques et informatiques.Les préconisations du rapport d'Yves Neuville furent adoptées lors d'une réunion de l'ISO à Berlin et furent immédiatement reprises par tous les constructeurs de compatibles PC.

De nombreuses variantes de clavier existent:

.claviers téléphoniques,

.clavier en forme de manette de jeu,

.écrans tactiles,

.pavés numériques optimisés pour la saisie des nombres,

.pédales pour faciliter la saisie du texte,

.etc....

L'industrie utilise des modèles très variés sur les machines-outils assistées par ordinateur: ce sont généralement de grands pavés de touches disposées en matrice et programmées pour des tâches spécifiques.

Principes de fonctionnement

Membrane d'un clavier moderne à membrane.Membrane d'un clavier moderne, avec une touche et son plot de contact en plastique déformable servant aussi de ressort de rappel (en vert).

D'une façon simplifiée, l'appui sur une touche envoie un code, appelé scan code, à l'ordinateur, le système d'exploitation associe ce code à un caractère, qui est par exemple affiché à l'écran si l'utilisateur utilise un traitement de texte. La gestion logicielle du clavier et de ses touches est spécifique à chaque système d'exploitation, ainsi tout caractère affiché dépend de la page de code utilisée (ASCII, ou Unicode sur les systèmes plus récents).

La partie électronique des claviers comprend en général un microcontrôleur, qui envoie les scan codes, qui filtre les éventuels rebonds, et qui contrôle l'allumage ou l'extinction des voyants du clavier.

Types de claviers

Les dénominations associées aux claviers reposent principalement sur les technologies qu'ils emploient ou sur leur apparence.Les types présentés ci-dessous reprennent les termes les plus couramment utilisés, mais le clavier d'un utilisateur peut correspondre à plusieurs de ces types (ainsi, un clavier d'apparence chiclet pourra reposer sur une technologie à membrane).

Claviers à membrane

Un clavier à membrane, ou clavier souple, est constitué de multiples couches de polyester imprimé, qui constituent le décor et les différents circuits: l'appui sur une touche va déformer une première membrane qui va entrer en contact avec une membrane située en dessous, la connexion électrique permet, finalement, d'obtenir le caractère désiré.

Leur coût de production est réduit et la plupart des claviers sont construits selon ce principe.

Claviers chiclets

Sinclair 48K ZX Spectrum.Sinclair 48K ZX Spectrum, clavier chiclet aux touches caoutchouc


Et voici de vrais chiclets…Et voici de vrais chiclets



Un clavier chiclet est un clavier aux touches séparées et plates: les touches ne se touchent pas, ce qui peut éviter d'en enfoncer deux en même temps, et confère au clavier une ergonomie et une finesse particulière. Les premiers modèles étaient en gomme.

A l'origine, les chiclets désignaient de petits carrés de chewing-gum/gomme à mâcher vendus par Cadbury.

Claviers mécaniques

IBM : clavier modèle M.IBM: clavier modèle M  


La première technologie de clavier mécanique est connue sous le nom buckling spring: le doigt appuie sur une touche (autour de 30 à 40 g) qui comprime un ressort jusqu'à un point critique où le ressort plie au lieu de continuer à se comprimer, est appelé "flambage" (anglais: buckling) et n'a rien d'aléatoire, un interrupteur est actionné après dégagement latéral du ressort, ce qui permet d'envoyer un signal électrique et, finalement, d'afficher le caractère désiré. IBM a popularisé cette technologie avec ses modèles F des années 1980, puis avec ses modèles M, plus connus. La technologie buckling spring est actuellement propriété de la société Unicomp (Kentucky).

Une autre solution mécanique a été mise en oeuvre sur certains claviers de la marque Cherry, avec les interrupteurs de types MX divisés en plusieurs sous-catégories aux propriétés différentes: Cherry MX Black, Cherry MX Brown, Cherry MX Blue, Cherry MX Clear, Cherry MX Red. Les technologies mécaniques peuvent être combinées avec les technologies à membrane (interrupteurs de marque Topre, clavier dit "à dôme", etc...).

Claviers optiques

Le clavier optique est un clavier développé dans les années 1980 par la société QUINTEL pour améliorer la fiabilité de la frappe et sécuriser l'information en conservant la technologie key rollover des claviers rapides. Il s'intègre dans tous les développements entrepris par cette société pour développer la commande opto-électronique.A partir de 3 composants de base-cartes d'interface opto-électronique, connecteurs et interrupteurs optiques-, QUINTEL a en effet développé des interrupteurs et des prises opto-électroniques de puissance haute sécurité, des centrales domotiques et des lcaviers optiques.

Le principe du clavier optique réside dans la détection de l'enfoncement d'une touche par l'interruption d'un faisceau lumineux. Alors que les claviers électroniques classiques ont une durée de vie et une fiabilité limitées, les claviers optiques se caractérisent par des performances exceptionnelles. L'interrupteur Switchop, qui équipe les claviers Quintel, a été testé plus de 2 milliards de manoeuvres sans une erreur (voir notamment les essais d'endurance du Centre Electronique de l'ARmement-CELAR-).

vendredi 19 mai 2000

Souris (informatique)

Description de cette image, également commentée ci-aprèsSouris à fil avec deux boutons et une molette

Une souris est un dispositif de pointage pour ordinateur. Elle est composée d'un petit boîtier fait pour tenir sous la main, sur lequel se trouvent un ou plusieurs boutons, et une molette dans la plupart des cas.

La souris a été inventée en 1963 par Douglas Engelbart du Stanford Research Institute et présentée au public en 1968.

Pendant de nombreuses années les souris informatiques ne communiquaient avec l'ordinateur que par l'intermédiaire d'un fil, ce qui les faisait ressembler à des souris domestiques. Depuis, des modèles dont les communications avec l'ordinateur se font par ondes radio ou par liaisons infra-rouge sont courants.

Les dernières générations de souris offrent maintenant 6 degrés de liberté (avec une coque pivotante) afin de naviguer plus intuitivement dans les environnements logiciels 3D (conception, médical...).


Souris Bluetooth donc sans fil 



Historique


Un des premiers modèles de souris

La souris a été inventée en 1963 et présentée au public en 1968 par Douglas Engelbart du Stanford Research Institute après des tests d'utilisation basés sur le trackball. Elle a été améliorée par Jean-Daniel Nicoud à l'EPFL dès 1979 grâce à l'adjonction d'une boule et de capteurs; il fabriqua la souris Depraz qui fut à l'origine de l'entreprise Logitech.

Pendant plusieurs décennies, les souris étaient des trackballs inversées. La friction de la boule contre la table permettait le mouvement du pointeur sur l'écran. Les souris à boules ont été majoritairement remplacées par les souris optiques. Le système mécanique à boule avait en effet tendance à ramasser la poussière de la surface horizontale et à encrasser les rouleaux capteurs, ce qui exigeait un nettoyage interne régulier.

Utilisation

Pointage absolu et relatif

De nombreux systèmes ont été imaginés pour déterminer les actions qui seront effectuées à l'écran: crayon optique, écran tactile, boule, joystick, tablette tactile, molettes diverses, tablette graphique, trackpoint. 

Alors que certains d'entre eux donnent un pointage absolu (les écrans tactiles, par exemple), la souris détecte un déplacement. Celui-ci, par sommation, fournit donc une position relative: par exemple, un mouvement de la souris vers la droite provoque un mouvement du pointeur à l'écran vers la droite, indépendamment de la position absolue de la souris sur le plan de travail. Si le pointeur se trouve déjà à droite de l'écran, un mouvement de la souris vers la droite n'aura aucun effet (l'environnement graphique veille en effet à ce que le pointeur ne puisse apparaître que dans des zones autorisées).

La souris ne permettait au départ de fournir que deux informations de position (x et y). Ce dispositif ne convenait donc pas pour un déplacement spatial de précision exigeant trois coordonnées (x, y et z) quand ce n'était pas six (en y ajoutant les trois angles d'attaque). D'autres dispositifs, plus onéreux (ring, bat) ont été créés à cet effet. L'ajout d'une molette à la souris a cependant permis d'ajouter dans une certaine mesure cette troisième dimension qui lui manquait.

Des outils de pointage plus récents et plus adorables complètent la souris au lieu de chercher à la concurrencer.

Tenue en main

Position du clavier par rapport au corps et souris dans la main gauche 



Souris dans la main droite, le bras est dirigé vers la droite à cause du pavé numérique à droite du clavier

Une souris se tient le corps dans la paume, les boutons sous les doigts (le fil, s'il y en a un, étant à l'opposé de l'utilisateur). Pour la tenue de la souris de la main gauche, l'index se situe sur le clic gauche. Le pouce et l'auriculaire se placent de chaque côté de la souris.Le mouvement sur la table est reproduit à l'écran. Il est bien de poser les coudes sur les accoudoirs afin de reposer les muscles. L'avant du bras et la main sont alignés et le poignet est non cassé.

Certains spécialistes conseillent de tenir la souris de la main gauche car la tension musculaire est plus faible de plus cela libère la main droite pour taper sur le clavier numérique. Quoique les claviers soient loin de tous avoir un pavé numérique (par exemple début 2009, Apple vend des claviers avec ou sans, et exclusivement sans pour les sans-fil), ce qui est le cas de certains ordinateurs portables. Il existe des pavés numériques externes qui peuvent être placés à gauche ou à droite du clavier alphabétique en fonction des préférences de placement de la souris.

Support

Il est utile d'avoir un support bien homogène afin que la souris glisse facilement et régulièrement. On nomme ce support un tapis de souris, il peut être en papier, plastique, tissu, etc...

Des plaques de déplacement pour souris, faisant office de "tapis" rigides, furent fournies en standard avec les premières souris optiques au milieu des années 1980, ainsi avec la souris (optionnelle) "5277" de l'écran IBM 3179-G pour mainframe: elles étaient métalliques, vernies, et pourvues de cannelures noires permettant à l'électronique de l'époque de suivre le mouvement de la souris.

Le verre et les surfaces brillantes ou trop sombres ne sont pas recommandés pour les souris optiques. Si le pointeur à l'écran ne reproduit pas les mouvements de la souris, il est recommandé de placer une feuille rigide de papier clair sous la souris afin de réfléchir les rayons lumineux.

Souris symétriques et asymétriques

Les interfaces graphiques modernes (Windows, Gnome, KDE, etc...) permettent aux gauchers d'inverser les boutons s'ils le désirent: le bouton droit devient le bouton principal, tandis que le bouton gauche devient le bouton accessoire. Il faut toutefois pondérer cet éventuel confort par la perte de généralité de l'interface, qui peut déstabiliser les quelques fois où on travaille sur un autre poste de travail que le sien.Quelques droitiers tiennent leur souris de la main gauche, ce qui est censé provoquer moins de troubles musculo-squelettiques.

Certaines souris sont symétriques (c'est le cas de toutes les souris fabriqués par Apple), se prêtant facilement à l'inversion des boutons (accessible dans la configuration du système), d'autres sont asymétriques, et les gauchers devront veiller à choisir des souris inverses des droitiers.

Les documentations mentionnant historiquement des boutons gauche et droit, il revient aux gauchers qui ont inversé les leurs d'inverser aussi ces termes.

Souris et handicap

Utilisation par les personnes déficientes

Certaines souris à retour de force sont conçues pour donner une sensation de résistance ou de dureté:

.lors du franchissement du bord des fenêtres,

.lors du passage sur une zone cliquable,

.etc....

Ces souris permettent un usage plus commode par des personnes ayant des problèmes de vue.

Un paramètre du pilote aujourd'hui répandu permet de simuler le clic ou le double-clic au moyen de mouvements saccadés particuliers.

Source de handicap

Souris avec boule de commande (Logitech TrackMan), que le marketing de cette société présente comme étudiée pour minimiser les inconvénients dus à une utilisation intensive. Le modèle représenté est pour droitier, il existe également pour gaucher.

La souris est un accessoire peu dangereux quand le poste de travail est correctement configuré (bras de l'utilisateur à l'horizontale et surtout pas montant, même très légèrement). Comme tout ustensile utilisé intensivement, elle peut provoquer des lésions, en l'occurrence des tendinites. On peut en atténuer le risque en alternant l'usage de la main droite et de la main gauche, ce qui demande cependant un entraînement. Les activités professionnelles exigeant un usage permanent de la souris peuvent induire le syndrome du canal carpien, voire la formation de callosités, ou de capsulite rétractile de l'épaule, et même des déformations de la main et du poignet. Les constructeurs essaient avec plus ou moins de succès des formes de souris plus ergonomiques, existant en version droitier et gaucher.

Selon des chercheurs néerlandais, l'ensemble main/bras ou cou/épaule est affecté de manière proportionnelle au nombre d'heures passées en utilisant la souris, avec un risque plus important pour le bras et la main que pour la région cou/épaule. La souris aurait par ailleurs plus d'impacts négatifs sur la santé que l'utilisation de l'ordinateur sans souris, ou que le seul clavier sans souris.

Connecteurs de souris

Avec fil

Les premières souris Macintosh avaient leur propre connecteur, elles utilisèrent ensuite l'ADB (Apple Desktop Bus).

Les premières souris pour PC utilisaient soit un connecteur sur un port spécifique (VisiCorp), soit un port série (ou port RS-232); à partir d'avril 1987, celui-ci commença à être remplacé par le port PS/2. Par la suite ce port a été coloré en vert pour la souris et en violet pour le clavier.

Depuis 1998, les souris pour Mac et PC sous Windows ou Linux utilisent le port USB, ce type de connexion devient depuis le standard pour toutes les souris à câble.

Sous Unix,et particulièrement sous les systèmes X-Windows, il est parfois nécessaire d'indiquer le périphérique et son protocole au fichier de configuration du serveur X. Ainsi, pour une souris USB, on indiquera le périphérique/dev/input/mice, pour une souris PS/2/dev/psaux, et pour une souris Série/dev/tty0 à tty4 suivant le port.

Sans-fil

Souris sans fil avec son boitier de réception

Les technologies actuelles permettent de s'affranchir d'une connexion physique entre la souris et l'ordinateur, en passant par une liaison infra-rouge ou radio. Un boîtier est relié au port classique destinée à la souris et transforme les signaux reçus par le capteur infra-rouge ou radio en signaux compréhensibles par le protocole standard de la souris. La technologie radio offre l'avantage de passer par-dessus les obstacles, par rapport aux infra-rouges. On utilise un système de canaux radio pour ne pas mélanger les signaux de différents appareils.

L'avenir semble à la technologie Bluetooth standardisée pour tout type de périphérique, qui évite la profusion d'émetteurs/récepteurs et malgré les problèmes liés à la source sans fils sont alimentées soit par des piles, soit par une batterie/accumulateurs (souvent appelés "piles rechargeables"), qui se rechargent lorsqu'on pose la souris sur son réceptacle.Les souris sans fil peuvent avoir un temps de réponse plus long que les souris filaires, selon la technologie employée. On parle aussi de latence ou de "lag" dans le jargon des joueurs.

Sans fil et avec pile

Le gros inconvénient des souris sans fil est la nécessité de les alimenter en énergie, ce qui conduit à remplacer les piles ou à les recharger. Il existe des souris magnétiques, qui nécessitent un tapis spécial relié au port USB et alimenté par lui. Le tapis est chargé de détecter les mouvements de la souris et les transmet à l'ordinateur.

Les tablettes graphiques peuvent aussi utiliser une souris à la place du stylet, mais la zone de détection reste limitée à celle du tapis ou de la tablette.

Boutons et leur utilisation

Souris à 1 bouton



Souris à 2 boutons


Souris 3 boutons



Souris avec plusieurs boutons



Les souris standard pour PC ont aujourd'hui une molette en plus de leurs deux boutons, la molette (un bouton spécial) qui peut aussi bien être tournée (molettes mécaniques) que pressée (trackpoint, donnant respectivement un et deux degrés de liberté aux souris correspondantes) s'est répandue. Les souris avec plus de deux boutons (voire deux molettes) remplissent différentes fonctions assignées à chacun par les applications, le pilote ou les système d'exploitation.

Par exemple, un utilisateur du bureau Windows, GNOME ou KDE utilisera le bouton de gauche dans le navigateur web pour suivre les liens, alors que celui de droite fera apparaître un menu contextuel permettant à l'utilisateur de copier des images ou un lien, d'imprimer, etc....

Apple a longtemps continué de produire des ordinateurs avec des souris ne comptant qu'un seul bouton, car leurs études montraient que les souris à un bouton sont plus faciles à utiliser. Pour obtenir le menu contextuel, ouvert par le bouton droit sur les PC, il faut maintenir la touche Contrôle-souvent Ctrl-appuyée pendant le clic. Néanmoins, en août 2005, Apple a sorti une souris à quatre boutons (droite, gauche, un trackpoint à la place d'une molette un doublon-bouton latéral). En pratique, tous les Mac reconnaissent d'emblée n'importe quelle souris USB à deux boutons.

Dans le monde UNIX ou LINUX (plus généralement utilisant X Windows System), le troisième bouton est traditionnellement utilisé pour la fonction de collage: un simple balayage d'une zone de texte avec le bouton gauche enfoncé copie du texte, un clic sur le bouton central le colle.

Du fait que le troisième bouton est quasiment standard sous Unix, on lui a attribué de nombreuses autres fonctions dans les bureaux graphiques évolués: un clic central sur de nombreux éléments du bureau ou des fenêtres donne un accès facile à de nombreuses fonctions.

Sous la plupart des navigateurs web récents, un clic central sur un lien ouvre la page dans un nouvel onglet, un clic central sur un onglet ferme celui-ci.

Pour les souris qui n'ont que deux boutons, il est possible de simuler un troisième bouton par appui simultané sur les deux boutons.

Pour la plupart des souris actuelles, le troisième bouton se présente sous la forme d'une roulette cliquable permettant de faire défiler les pages sans déplacer la souris.

On trouve facilement des souris ayant les deux boutons classique, une molette que l'on peut cliquer (soit déjà 5 actions possibles, que l'on appelle 5 boutons), plus encore deux boutons "précédent" et "suivant". Ces deux derniers boutons servent par exemple à consulter la page précédente ou suivante dans un navigateur web ou un explorateur de fichiers. Ils sont parfois intégrés à la molette, qui peut basculer à droite et à gauche. Ce principe introduit par Apple (Mighy Mouse) pour Mac OS X a été reproduit par de nombreux fabricants (comme le méconnu Bazoo ou Trust). Il est possible d'appliquer des actions à effectuer comme ouvrir des applications lorsque l'on clique sur un bouton.

Il existe également des souris ayant une multitude de boutons (une quinzaine par exemple). Ce genre de souris reste toutefois réservée au contrôle de certains jeux ou logiciels spécialisées, permettant d'accéder aux différentes fonctions depuis la souris.

Entretien

Les souris sans boule demandent peu d'entretien.

Les modèles à boule doivent être fréquemment démontés, car de la poussière se met sur les rouleaux, gênant leur rotation. Cela se fait facilement à la main, mais il peut être nécessaire, dans les cas d'encrassement sévère, de recourir pour cette opération à un accessoire de nettoyage, tel qu'un coton-tige légèrement humide. Dans tous les cas, il est important de ne pas laisser tomber de saletés à l'intérieur du boîtier de la souris, augmentant ainsi le risque de problèmes futurs.

De la saleté peut également se déposer sur les patins glisseurs, causant ainsi des problèmes de déplacements gênant les mouvements de ma souris. Les patins en Téflon, sont fréquemment utilisés pour minimiser ce problème de frottement.

Les phénomènes d'encrassement sont diminués par les tapis en tissu, ou par une forme spéciale des rouleaux. Les rouleaux ont la fine zone directement en contact avec la boule d'un diamètre un peu plus grand que le reste du rouleau. La poussière se dépose donc autour de cette zone, lorsque le mouvement de la boule le permet. Le déplacement dans un axe de la souris nettoie le rouleau détectant le mouvement perpendiculaire.

Par précaution, un nettoyage périodique de celui-ci est toujours le bienvenu pour limiter l'encrassement des organes mécaniques de la souris.

Il peut aussi arriver que la molette d'une souris s'encrasse. La poussière s'introduit progressivement sur la roue codeuse chargée de détecter la rotation. Dans ce cas, un démontage plus profond de la souris est nécessaire.

Extensions du modèle de la souris

L'usage d'applications en OpenGL qui demandent six degrés de liberté au lieu de trois conduisent à rechercher des dispositifs de pointage permettant de rentrer de façon analogique six informations simultanées (trois positions et trois d'orientation): Spaceball, The bat, anneau radio orientale porté au doigt,etc...

Certains dispositifs s'ajoutent à la souris au lieu de la concurrencer. Par exemple le 3D SpaceNavigator, qui procure six degrés de liberté, s'utilise avec la main gauche tandis que la souris à molette continue à fournir trois degrés de liberté à la main droite. Des logiciels comme Google Earth ou Google Sketchup supportent en standard ce dispositif, mais leur utilisation première se destine aux logiciels de CAO 3D, tels que CATIA ou ProEngineer.

D'autres dispositifs de navigation en 3D sont maintenant directement intégrés dans la souris, ce qui permet de ne pas mobiliser la seconde main. Par exemple la Lexip-3D, conçue par la société française E-Concept et qui a reçu la médaille d'or au concours Lépine européen 2014.

Représentation graphique: le pointeur

Sélection de quatre icônes par déplacement du pointeur en bas à droite

Le pointeur de la souris est un graphisme (ou sprite) sur l'écran. Lorsque l'utilisateur déplace la souris, le pointeur se déplace. Sa représentation dépend des opérations offertes à l'utilisateur. Son apparence de base est une flèche. Il prend l'apparence de la capitale I lorsqu'il permet de sélectionner du texte. Sous Windows, il prend l'apparence d'une montre ou d'un sablier lorsqu'il faut attendre la fin d'un calcul. Après avoir déplacé le pointeur sur un élément (caractère, mot, bouton, image...) affiché à l'écran, l'utilisateur peut ensuite le sélectionner d'un clic.

Pointeur de souris classique en forme de flèche



Pointeur de positionnement du curseur d'édition



Témoin d'occupation


Indicateur de lien Web




Mesure des mouvements de la souris


Plusieurs technologies sont ou ont été utilisées pour mesurer les mouvements de la souris.


Technologie mécanique




Souris à boule:



             1.Mouvement de la boule
                                                                                     2.Rouleau transmettant les mouvements latéraux de la souris
  3.Disque perforé
                       4.Diode électroluminescente
    5.Capteur optique


La souris contient une boule en contact avec le support où elle est utilisée. Deux rouleaux perpendiculaires entre eux actionnés par cette boule permettent de capter les déplacements de la souris sur le sol. Un troisième rouleau permet de stabiliser la boule. Les rouleaux sont solidaires d'un axe au bout duquel se trouve un disque perforé laissant passer la lumière d'une diode électroluminescente ou au contraire la bloquant. Une cellule photoélectrique recevant cette lumière fournit quand la souris se déplace un signal alternatif, grossièrement, de fréquence proportionnelle à la vitesse. A l'aide d'un trigger de Schmitt, on peut obtenir un signal en créneaux, chaque impulsion créneau correspondant à une perforation, et on peut calculer la vitesse de déplacement de la souris selon chaque axe.   

La résolution de la direction du déplacement (gauche-droite vs droite-gauche) se fait en utilisant deux cellules de réception décalées d'une demi perforation. Après conversion en signal en créneaux binaires (0=pas de lumière, 1= lumière), les booléens fournis par le couple de cellule prennent forcément la suite de valeurs (0,0), (0,1), (1,1), (1,0) dans cet ordre ou dans l'ordre inverse, l'ordre indique la direction du déplacement. En effet, le placement décalé des deux cellules fait que l'on ne peut jamais passer directement d'un état où les deux sont éclairées à un état où les deux ne sont pas éclairées, ou vice-versa; en d'autres termes, lorsque la souris se déplace, un seul des deux signaux booléens peut varier à la fois (Code Gray sur deux bits). On obtient ainsi une résolution de 1/2 perforation.

Pour obtenir une position absolue sur l'écran, la solution la plus immédiate est de totaliser les impulsions (déplacement relatif de ±1 en abscisse ou en ordonnée), ceci est généralement fait par logiciel. Certains systèmes permettent des manipulations plus complexes, comme un comportement non-linéaire vis-à-vis de l'accélération, censé faciliter la traversée de grandes zones d'écran par la souris sans fatigue de la main de l'utilisateur, les mouvements rapides (et peu précis) étant amplifiés plus que les mouvements lents.

Les premières souris comportaient des cylindres à la place de la boule. Cela rendait la souris moins précise car les déplacements horizontaux et verticaux s'effectuaient moins facilement quand ils étaient associés lors d'un déplacement oblique.

Le principal inconvénient de la souris mécanique est le dépôt de poussières qui s'accumulent sur les rouleaux, modifiant aléatoirement le transfert des mouvements de la boule aux rouleaux. En raison de ce phénomène, la plaque trouée supportant la boule dans la partie inférieure de la souris est démontable, permettant à l'utilisateur de nettoyer les rouleaux. Un chiffon imbibé d'eau savonneuse y suffit pour la boule, des bâtonnets à bout de coton du commerce sont en général nécessaires pour les rouleaux.

Technologie optique Mouse Systems

Développée par Mouse Systems vers 1982, elle utilise un tapis métallique, solide, rigide et quadrillé. En envoyant un rayon de lumière et en captant le retour, la souris arrive à savoir qu'un déplacement a eu lieu.

Elle a été utilisée sur des PC, et quelque temps par IBM sur son écran 3179-G, mais surtout par Sun Microsystems pour ses stations de travail. Un inconvénient est que la mesure du mouvement dépend de l'alignement du tapis. Cette technique n'est plus utilisée.

Souris optique Sun avec son tapis


Technologie optique DEL

En 1999, Agilent commercialise la première souris optique. Une micro-caméra filme le support et un processeur interprète le défilement des aspérités comme un mouvement. Cette technologie ne nécessite pas de tapis spécial, mais il faut quand même éviter les supports réfléchissants (verre, plastique, brillant, bois vernis....) ou trop sombres.

Technologies laser

Inventée par les ingénieurs de Logitech. Ils ont remplacé la DEL de la souris optique par un petit laser, ainsi la source de lumière est plus intense et plus ciblée, permettant d'obtenir un meilleur cliché de la surface.

Technologie optique infrarouge

La Diamondback Plasma de Razer

Inventée par les ingénieurs de Razer. Utilisée notamment sur les souris de la même marque, comme les Diamondbacks.

Technologie BlueTrack

La technologie BlueTrack a été développée par Microsoft et mise la première fois sur le marché en 2008. BlueTrack a été pensé pour remplacer les souris qui utilisent les technologies laser, infrarouge et LED car elles posaient problème pour fonctionner sur certaines surfaces. Les souris BlueTrack peuvent fonctionner sur presque tous les types de surfaces (par exemple, le granit, tapis, bois, etc...) sauf le verre clair et les miroirs. La LED utilisée par la technologie BlueTrack n'est plus rouge mais bleue car cette couleur est moins sensible à la poussière et aux taches que le rouge, fournit également des images avec un contraste et une résolution plus élevés ce qui assure une meilleure précision sur les surfaces granuleuses. Enfin, le faisceau utilisé par cette technologie est quatre fois plus grand afin que la lumière couvre une surface plus grande, ce qui entraîne une meilleure réflexion et représentation de la surface du capteur.

La tendance actuelle est aux souris commutables instantanément du doigt entre trois sensibilités différentes. On peut ainsi à la fois bénéficier de déplacements très rapides du pointeur et d'une excellente précision sans effort de tension nerveuse chaque fois que l'on en a besoin.

Performances

Les performances d'une souris dépendent du rapport du nombre de mesures effectuées par la souris sur la distance parcourue par celle-ci, le DPI (Dots Per Inch, Points par Pouce). Un nombre élevé de DPI permet une précision accrue lors du déplacement du pointeur, pour un usage bureautique et ordinateur portable une précision d'environ 800 à 1600 DPI suffit, beaucoup de souris ont des performances plus élevées pour les jeux, de 2000 DPI à 8200 DPI.

Gadgets

Certaines souris disposent d'un ventilateur au centre avec un bouton sur un côté pour l'activer ou l'éteindre. Certains ont introduit des souris "sensibles": au passage d'un objet (lien hypertexte, bouton, changement de fenêtre....) la souris vibre légèrement, donnant une impression de relief.

.Une souris-stylo est un stylo numérique

.Une souris de présentation, presenter Mouse en anglais, est une souris informatique ayant des possibilités de pilotage multi-media.

.Une souris d'air (traduction du terme anglais air mouse) est une souris d'ordinateur sans fil à détection de mouvements dans l'espace (trois dimensions). Elle est utilisable pour des simulations de mouvement ou des jeux vidéo. Elle peut permettre, par exemple, de simuler une partie de tennis ou un combat de boxe quand on dispose du logiciel adéquat.

Fabricants de souris

La plupart des constructeurs de souris sont américains (Microsoft, Apple, Dell....). Il y a quelques constructeurs asiatiques (les Japonais Sony et Toshiba, le Coréen Samsung, le Taïwanais Acer), et un important constructeur suisse (Logitech). Le consctructeur E-Concept propose le modèle Lexip-3D.