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jeudi 30 décembre 1999

28.Le budget de l'Etat


  • L'élaboration du budget de l'Etat

Chaque année, le budget de l'Etat est élaboré sous la forme d'un programme de recettes et de dépenses. Il est voté à la session d'automne par le Parlement sous le nom de Loi de Finances. Durant l'année, les écarts constatés entre prévisions et réalisations donnent lieu à des Lois de Finances rectificatives ou collectifs budgétaires.


  • La structure du budget de l'Etat

Les opérations à caractère définitif comprennent:

-le budget général qui rassemble en une masse indifférenciée les budgets de l'ensemble des ministères,

-les comptes d'affectation spéciale recevant des fonds à usage spécifique (Fonds spécial d'investissements routier),

-les budgets annexes qui sont les budgets des administrations n'ayant pas la personnalité juridique (PTT).

Les opérations à caractère temporaire sont des prêts remboursables accordés par l'Etat à divers organismes (Sécurité Sociale, Collectivités Locales) ou aux entreprises par l'intermédiaire du Fonds de Développement Economique et Social.


  • Le découvert budgétaire

Il arrive que le budget soit présenté en déséquilibre: l'excédent des dépenses sur les ressources constitue le découvert, ou impasse budgétaire.


  • Les moyens de financement du découvert budgétaire

-Les emprunts obligatoires à long terme (Pinay 54, Delors....),

-Les emprunts à court terme (Bons du Trésor),

-Les emprunts auprès des correspondants du Trésor (fonds déposées par les collectivités locales, CCP....),

-Les avances rémunérées ou non de la Banque de France,

-Les emprunts auprès des banques commerciales.

mercredi 29 décembre 1999

27.Le rôle de l'Etat

Politiques économiques


  • L'Etat a deux fonctions minimales

Depuis l'origine des sociétés, l'Etat est investi de deux rôles:

-frapper la monnaie,
 -assurer la sécurité interne (police) et externe (armée).


  • L'Etat ne devrait pas intervenir en système capitaliste

En système capitaliste, la théorie veut que la régulation se fasse sur les marchés. Les variations de prix devraient concilier les intérêts des différents agents. L'intervention de l'Etat n'est donc pas utile et peut même avoir des effets pervers.


  • Il est pourtant investi d'une mission sociale

Dans la réalité, l'Etat est investi d'un rôle social assez important pour que certains l'aient qualifié d'Etat-Providence:

-il fournit des biens et services collectifs (écoles, hôpitaux.....),

-il garantit un certain niveau de ressources aux agents (salaire minimal, retraites, indemnités de chômage).


  • Il est aussi investi d'une mission économique

-L'Etat peut modifier le comportement des agents (politiques monétaire, budgétaire, industrielle, des revenus....),

-L'Etat peut se substituer aux agents privés (entreprises publiques, banques nationalisées....).


  • En France, il est traditionnellement interventionniste

-Le principe de la régulation par les marchés n'exclut pas la mise en oeuvre d'une planification incitative.

-Le système bancaire est presque entièrement nationalisé

-Les entreprises publiques occupent 20% des effectifs de l'industrie

-La réglementation sociale est une contrainte forte pour les agents privés: les licenciements, par exemple, sont soumis à des conditions très strictes.

mardi 28 décembre 1999

26.Les explications du chômage


  • L'explication démographique du chômage

Elle recherche l'origine de ce phénomène dans les variations de la population active:

-arrivée de générations en âge de travailler plus nombreuses,

-augmentation du taux d'activité de la population féminine,

-développement de l'immigration


  • L'explication libérale du chômage 

Selon la théorie libérale, les individus qui ne trouvent pas de travail sont ceux qui refusent de travailler pour le taux de salaire en vigueur. En d'autres termes, si l'offre de travail excède la demande, c'est parce que le salaire est supérieur au salaire d'équilibre. Dans cette perspective, le chômage ne peut être que volontaire.


  • L'explication keynésienne du chômage

Selon l'économiste Keynes (1936), les entrepreneurs anticipent la demande qui va s'adresser à leur firme et en déduisent un niveau d'emploi souhaitable. Il y a chômage quand ce niveau d'emploi est inférieur au niveau de la population active.


  • L'explication structuelle du chômage

Le chômage résulte de l'évolution de l'appareil productif. Les secteurs en déclin qui voient leur activité se réduire, ou les secteurs qui rationnalisent leur appareil productif (automatisation, substitution du capital au travail) licencient sans que pour autant d'autres secteurs créent des emplois.


  • Les formes du chômage incompressible

Inhérentes au fonctionnement d'une économie moderne et incompressibles à court terme, elles sont occasionnées par:

-une insuffisance mobilité géographique ou sectorielle,

-l'inadéquation entre qualifications demandées et offertes,

-les variations conjoncturelles d'activité de divers secteurs,

-l'existence d'un temps de recherche d'un emploi.

lundi 27 décembre 1999

25.Le chômage: définition et physionomie


  • Le chômage: une offre de travail supérieure à la demande

Il y a chômage lorsque toutes les personnes désirant travailler ne parviennent pas à trouver un emploi rémunéré. Au sens du Bureau International du Travail, un chômeur est "une personne apte au travail, dépourvue d'emploi, et qui en cherche activement un".


  • Les indicateurs de mesure du chômage 

Deux types d'indicateurs sont utilisés:

-les demandes d'emploi de fin de mois (D.E.F.F.M.). Ce sont toutes les personnes inscrites à Pôle Emploi ex l'A.N.P.E à la fin du mois considéré.

-la population disponible à la recherche d'un emploi (P.D.R.E.). Ce sont les personnes qui déclarent rechercher un emploi lors de "l'enquête-emploi" réalisée par l'INSEE.

Le taux de chômage est le rapport du nombre de chômeurs à la population active.


  • Le chômage selon l'âge et le sexe

Les femmes et les femmes jusqu'à 25 ans sont plus touchés par le chômage que les homme de 25 à 50 ans. La durée de la période de chômage est plus élevée pour les femmes, et les personnes de plus de 50 ans que pour les autres catégories de chômeurs.


  • Chômage et qualification

La vulnérabilité d'un individu face au chômage est d'autant plus grande que son niveau de qualification est faible.


  • Chômage et secteur d'activité

La vulnérabilité au chômage est particulièrement élevée dans:

-les secteurs en déclin (textile, mines),

-les secteurs sensibles aux aléas conjoncturels (bâtiment), 

-les secteurs qui s'automatisent (automobile).

dimanche 26 décembre 1999

24.Les explications de l'inflation


  • Explications conjoncturelles: l'événement générateur

L'inflation est issue d'un choc initial qui, dans un premier temps, a pour effet d'augmenter le prix d'un bien représentant un poste de dépenses important dans le pays considéré. Ce peut être:

-un choc interne au pays: une pénurie agricole, par exemple.

-un choc externe: une augmentation du prix de biens importés (matières premières, énergie, biens d'équipement.....).

Dans un deuxième temps, ce choc peut être amplifié par des répercussions en cascade sur le prix des autres biens.


  • Explications structurelles: l'inefficacité des structures

Certains producteurs ont le pouvoir d'augmenter leurs prix:

-oligopoles, monopoles publics;

-secteurs protégés de la concurrence étrangère, notamment services à implantation locale (répartition automobile....).

Ces producteurs, peu soumis à la concurrence, sont à l'origine de hausses de prix qui se propagent à l'ensemble de l'économie.


  • Explications liées à une demande excédentaire

L'excès de demande peut avoir plusieurs origines:

-la consommation privée (facilités de crédit excessives, distribution de revenus supérieurs à la valeur de la production....),

-la consommation publique (dépenses>recettes),

-satisfaction privilégiée de la demande étrangère par rapport à la demande nationale.

Face à une impossibilité d'augmenter l'offre à court terme, cet excès de demande provoque une hausse des prix


  • Explications liées à l'évolution des coûts de production

L'évolution anormale de certains coûts de production (salaires, prix des consommations intermédiaires, ou frais généraux) a pour conséquence une augmentation des prix de revient, et corrélativement des prix de marché.

samedi 25 décembre 1999

23.L'inflation: Définition et effets

Economie: Dysfonctionnements


  • L'inflation: une hausse durable du niveau général des prix

L'inflation est provoquée par des désajustements dans les mécanismes économiques. Elle se traduit par deux phénomènes:

-une tendance générale à la hausse des prix;

-une déformation de la structure des prix. Les prix des différents biens et services augmentent à des rythmes variés. Certains stagnent. D'autres peuvent même diminuer.


  • La hausse des prix est estimée à l'aide d'indices de prix

Le plus connu est l'indice officiel des prix à la consommation de l'INSEE. Il est calculé sur la base des augmentations de prix des biens et des services composant le budget d'un consommateur-type. Certains centrales syndicales calculent leur propre indice en se référant à un budget plus proche de celui de leurs adhérents.


  • L'inflation a des incidences variées sur les revenus des agents

Les agents dont les revenus sont fixes (propriétaires percevant des loyers constants, rentiers) voient leur pouvoir d'achat diminuer. Par contre, les titulaires de revenus variables peuvent limiter ou annuler la baisse de leur pouvoir d'achat. C'est là l'objet de bon nombre de négociations salariales dans les entreprises.


  • L'inflation est un facteur d'incertitude 

Comme il est difficile de prévoir l'évolution des prix, les agents adoptent des comportements prudents face à l'avenir. Un chef d'entreprise, par exemple, peut hésiter à s'engager à long terme, et ne pas investir quand les recettes attendues sont trop incertaines.


  • L'inflation rend difficile la conservation d'un patrimoine

Les biens, dont la valeur augmente moins vite que le niveau des prix se dévaluent. Ainsi, un propriétaire d'immeubles peut voir son patrimoine diminuer sans avoir réalisé la moindre opération.

vendredi 24 décembre 1999

22.Le système financier


  • Présentation des intermédiaires financiers

Ils sont nombreux et jouent des rôles différents. Certains créent de la monnaie, d'autres transforment les dépôts à court et moyen termes en prêts à long terme.


  • Les créateurs de monnaie

Il existe deux réseaux qui dépendent respectivement:

-de la Banque de France. C'est le cas des banques de dépôts comme la Société Générale ou la BNP, et les banques d'affaires (Suez, Paribas, Worms.....),

-du Trésor Public: Banques Populaires, Crédit Agricole, Banque Française du Commerce Extérieur.


  • Les transformateurs

Le rôle de transformation est assuré par:

-des intermédiaires publics, et semi-publics (Crédit Foncier, Crédit National, Caisse des Dépôts et consignations, Caisse Nationale des Marchés de l'Etat, Institut du Développement Industriel, Comptoir des Entrepreneurs),

-des intermédiaires privés, établissements spécialisés dans le crédit à la consommation, crédit immobilier, crédit-bail, sociétés d'affacturage, SICAV.


  • Les autres intermédiaires financiers

Les mutuelles, caisses de retraite, et compagnies d'assurances collectent également des fonds et investissent dans l'immobilier ou achètent des obligations.


  • Le marché financier

C'est le lieu de rencontre des offreurs et demandeurs de capitaux à long terme, donc notamment des intermédiaires financiers qui transforment l'épargne, et des banques dans une moindre mesure. Les biens qui s'y échangent sont les actions et obligations.

jeudi 23 décembre 1999

21.L'Epargne et ses utilisations


  • L'épargne, partie non consommée du revenu

L'épargne est la part du revenu qui n'est pas consacrée aux dépenses de consommation immédiates. Elle est le fait des agents à capacité de financement, notamment les ménages.


  • Epargne forcée et épargne volontaire

L'épargne forcée correspond à la part de l'épargne qui est prélevée obligatoirement, sans que les agents interviennent directement.Elle est essentiellement constituée des impôts et prélèvements sociaux. La partie restante de l'épargne est volontaire.


  • Les motivations de l'épargne volontaire


Les motifs qui poussent les agents à épargner sont:

-le report de consommation dans le futur. L'épargnant ne consomme pas aujourd'hui, pour consommer plus tard ou pour acheter un bien de prix élevé (automobile...).

-le besoin de sécurité. L'épargnant veut pouvoir faire face à une dépense imprévue, voire à une mise au chômage.

-la volonté de spéculer. L'agent veut avoir les moyens de tirer profit des fluctuations des cours des actions, devises.....


  • Les utilisations stériles de l'épargne


L'épargne est stérile quand elle est conservée sous une forme qui ne permet pas d'en tirer une rémunération. La thésaurisation (bas de laine, tirelire) est stérile. Néanmoins, certaines formes d'épargne oisive sont nécessaires, car la perception du revenu et sa dépense s'effectuent à des moments différents.


  • Les placements de l'épargne


-Placements liquides: comptes à terme ou sur livret

-Investissements: achat d'actions, d'obligations

-Autofinancement: utilisation par l'agent lui-même de son épargne à des fins productives(création d'entreprises....).

 

mercredi 22 décembre 1999

20.La masse monétaire et ses contreparties


  • La masse monétaire comprend plusieurs types de disponibilités

Ces types de disponibilités recoupent partiellement les différentes formes de monnaie. On a donc été conduit à définir plusieurs agrégats monétaires.


  • La masse monétaire au sens étroit (M1)

Elle est constituée de toutes les liquidités primaires, c'est-à-dire des moyens de paiement immédiats: monnaie fiduciaire (pièces et billets) et scripturale (comptes courants en banque et aux Chèques Postaux).


  • La masse monétaire au sens large (M2)

Elle comprend l'agrégat M1 et les disponibilités dites "quasi-monétaires". Ces dernières recouvrent tous les actifs susceptibles d'être convertis rapidement et sans perte de capital en moyens de paiement: dépôts sur livret et comptes à terme dans les banques.


  • Les liquidités exclues de la masse monétaire

Ce sont les dépôts dans les Caisses d'Epargne et les Bons du Trésor. Par convention, les statistiques monétaires excluent ces placements de la masse monétaire, bien que certains d'entre eux soient assez liquides.


  • Les contreparties de la masse monétaire

Elles figurent à l'actif du bilan de la Banque Centrale. Ce sont les actifs acquis par la Banque Centrale lors de la création de monnaie: or, devises, créances sur le Trésor et crédits à l'économie. Comme la création monétaire est essentiellement le fait des banques ordinaires, et que celles-ci ne conservent qu'une petite part de leurs réserves en monnaie Banque Centrale (monnaie fiduciaire, ou compte courant à la Banque Centrale), il est bien évident que les contreparties de la masse monétaire sont très inférieures à son total.

mardi 21 décembre 1999

19.Le financement de l'économie par la création monétaire


  • Le mécanisme de la création monétaire

Jusqu'au XIXe siècle, c'est une marchandise particulière (l'or ou l'argent) qui garantit la valeur de la monnaie. Elle sert de contrepartie à l'émission de monnaie métallique, puis de billets de banque. Actuellement, la création de monnaie est indépendante du stock de métaux. La monnaie est émise essentiellement par l'octroi de crédits aux agents économiques. Chaque fois qu'une banque accorde un prêt, elle crédite le compte du client concerné, et donc crée de la monnaie scripturale.


  • La création monétaire par les banques ordinaires


Les banques commerciales émettent la plus grande part des crédits. Elles sont donc à l'origine de l'essentiel de la création monétaire dans l'économie.


  • Le rôle de la banque centrale


La Banque Centrale émet peu de monnaie car elle accorde peu de crédits. Son seul emprunteur est l'Etat, à qui elle accorde des avances. Mais ces avances restent limitées. Il arrive également qu'elle crée de la monnaie en achetant des titres de crédit sur le marché monétaire, ou des devises (créances sur l'étranger) sur les marchés internationaux. Dans ce cas, la contrepartie de l'émission est constituée de titres de crédit ou de devises. Ces achats ne portent néanmoins que sur des montants très limités.


  • Le rôle du Trésor


Le Trésor effectue l'essentiel de son rôle de création monétaire par l'intermédiaire des chèques postaux. Il en est ainsi chaque fois que le Trésor crédite des comptes à vue pour rémunérer des fonctionnaires, verser des pensions ou régler des dépenses.

lundi 20 décembre 1999

18.Les différentes formes de monnaie et de liquidités


  • Les liquidités primaires ou disponibilités monétaires

Elles sont constituées de la monnaie proprement dite, c'est-à-dire d'un actif parfaitement liquide qui permet d'effectuer, sans délai, des paiements. Elles comprennent:

-la monnaie fiduciaire: billets de banque et pièces en circulation qui sont aussi appelées monnaies divisionnaire.

-la monnaie scripturale: dépôts à vue sur les livres des banques, des établissements financiers, des chèques postaux ou du Trésor. Tous les comptes courants dans les banques sont de la monnaie scripturale.


  • Les liquidités secondaires ou épargne liquide

Ces actifs sont aisément transformables en moyens de paiement sans perte de capital. Pour l'essentiel, ils comprennent:

-les dépôts sur livrets des banques et caisses d'épargne,

-les dépôts à terme: dépôts effectués pour une durée déterminée à l'avance,

-les Bons du Trésor qui sont représentatifs d'emprunts à court terme du Trésor


  • Les liquidités tertiaires ou actifs financiers

Ces actifs ne sont pas des moyens de règlement. Leur liquidité est faible, en effet leur conversion en liquidités primaires n'est pas immédiate, et comporte un risque de perte en capital. Leur cours est variable et se fixe au gré du jeu de l'offre et de la demande. Toutes les actions, obligations et parts de société constituent des liquidités tertiaires.

dimanche 19 décembre 1999

17.Les fonctions de la monnaie


  • La monnaie est une unité de compte

Avant tout échange, la valeur des biens doit être mesurée. La monnaie permet d'établir une échelle des prix simple et unique. Elle constitue, par excellence, l'étalon de mesure des valeurs.


  • La monnaie est l'intermédiaire des échanges

L'usage de la monnaie simplifie les échanges par rapport au système du troc. Un agent économique échange un bien contre de la monnaie, et peut ensuite acheter, au moment de son choix, n'importe quel bien de valeur inférieure ou égale.


  • La monnaie est un instrument de réserve

La monnaie permet à son détenteur de conserver un pouvoir d'achat entre deux échanges. C'est un instrument d'épargne et de thésaurisation. Cette fonction n'est cependant assurée correctement qu'à la condition que la monnaie conserve sa valeur intrinsèque, ce qui n'est pas le cas si le niveau général des prix augmente.


  • La monnaie est un actif parfaitement liquide

En effet, elle est utilisable à tout moment pour acheter un bien déterminé. C'est ce qui la distingue des actifs financiers comme les actions ou les obligations.


  • Pourquoi les agents détiennent-ils de la monnaie?

-Pour effectuer des transactions entre deux périodes de perception du revenu. Les agents perçoivent généralement leurs revenus périodiquement, mais dépensent constamment.

-Pour des motifs de précaution. La crainte face à un avenir incertain est un motif de détention de monnaie.

-Pour des motifs des spéculation, c'est-à-dire pour pouvoir, au moment opportun, se porter acquéreur de biens, monnaies étrangères, titres afin de tirer profit des fluctuations de leurs valeurs.

samedi 18 décembre 1999

16.La nouvelle donne des activités économiques


  • Une période de mutation

Le dernier quart du XXe siècle est marqué par une mutation radicale des activités économiques. Trois grandes transformations affectent profondément les entreprises.


  • Un marché international

Actuellement, les PME comme les firmes de taille nationale ou multinationale, voient leur marché s'agrandir et les frontières entre Etats perdre de leur importance. Toutes les unités sont confrontées à la concurrence internationale.


  • Une accélération du progrès technique 

Au cours des périodes précédentes, une entreprise pouvait se construire puis se développer autour d'une seule innovation.

Désormais le changement du rythme de l'innovation impose:

-d'apporter des améliorations continues aux produits, aux processus de production et aux techniques de gestion,

-de multiplier les innovations au sein de l'activité dominante de la forme, ou dans des activités différentes.


  • Un financement de plus en plus complexe

Les propriétaires du capital de l'entreprise sont de plus en plus difficiles à cerner:

-les sociétés holding font écran entre ceux qui possèdent et ceux qui gèrent,

-les groupes se multiplient: les différentes sociétés qui les composent sont liées par un réseau de participation croisées qui sont très difficiles à analyser.


  • La crise: signe d'une mutation?

La crise: signe d'une mutation?

La crise actuelle n'est peut être que la période de la mise en place d'un nouvel ordre économique.

  

vendredi 17 décembre 1999

15.La formation et l'expérience


  • La formation, facteur de production

Si le progrès technique agit sur le facteur capital, la formation pour sa part agit sur le facteur travail. Elle participe activement à l'amélioration de la qualité de la main-d'oeuvre en augmentant et diversifiant les capacités intellectuelles et les aptitudes.


  • Formation initiale et formation professionnelle


La formation initiale est le plus souvent trop générale pour que les individus issus du système scolaire soient directement opérationnels. La formation professionnelle, quant à elle, permet de réaliser une meilleure adéquation des aptitudes individuelles aux besoins des entreprises.


  • Apprentissage et expérience


La notion d'expérience traduit l'évolution du facteur travail au fur et à mesure de son utilisation: les individus acquièrent de l'expérience en travaillant. Cet apprentissage se traduit par une réduction progressive du temps et des efforts nécessaires pour réaliser une tâche, lorsqu'elle est répétée.


  • La formation, un investissement


Le progrès technique donne lieu à des investissements en recherche-développement. De la même façon, la formation est un acte-économique: c'est un investissement dans l'homme. En effet, 

-elle a un coût initial,

-elle a des effets à long terme, 

-ces effets positifs sont source de recettes pour l'entreprise, même si ces recettes sont difficilement comptabilisables.


  • L'effet économique principal de la formation


La formation, initiale ou continue, tend à augmenter la productivité du facteur travail.

 

jeudi 16 décembre 1999

14.L'invention et l'innovation


  • L'invention est une notion technique

L'invention est le fait du technicien, du chercheur qui découvre une technique nouvelle, ou une application nouvelle d'une technique existante. L'histoire des techniques fourmille d'inventions déterminantes (le moulin à eau, la machine à vapeur, ou encore les propriétés électriques des cristaux de quartz).


  • Le brevet d'invention

Les inventions peuvent donner lieu à un dépôt de brevet d'invention qui donne un droit de propriété à son auteur, et qui interdit à tout autre que lui l'exploitation de l'invention à des fins commerciales.


  • L'innovation est une notion économique

L'innovation est le fait du chef d'entreprise ou du gestionnaire. Elle consiste à utiliser les progrès du savoir à des fins économiques.

-Au sens strict, l'innovation correspond au lancement d'un produit nouveau (pneu à carcasse radiale), ou à la mise en oeuvre d'un processus de production nouveau (fabrication de l'acier à l'oxygène).

-Au sens large, l'innovation peut être également une nouveauté dans l'organisation de la firme (instauration de l'horaire variable), ou dans la commercialisation des produits (vente de montres dans les bureaux de tabac).


  • Les rapports entre invention et innovation sont complexes

Toute invention n'est pas exploitée à des fins économiques et ne donne donc pas lieu à une innovation. Les inventions, qui n'ont pas trouvé d'applications réalisables, sont nombreuses dans les archives des services de recherche-développement des firmes. Les innovations quant à elles ne proviennent pas toutes d'une invention: l'horaire variable est une innovation importante qui ne résulte pas d'une invention.

mercredi 15 décembre 1999

13.Le progrès technique


  • Le progrès technique au sens strict

Le progrès technique résulte de l'amélioration des techniques de production (des équipements plus performants et de meilleurs procédés de fabrication).


  • Le progrès technique au sens large

Plus largement, le progrès technique englobe aussi les améliorations des techniques d'organisation et de gestion des firmes. En gestion de la production, par exemple, l'utilisation des statistiques et de la recherche opérationnelle a permis de faire un pas décisif dans l'établissement des prévisions, le contrôle de la qualité, l'estimation des risques, la fixation des rythmes et des cadences....


  • L'origine du progrès technique

Jusqu'à la Révolution Industrielle comprise, le progrès technique était essentiellement le fait d'artisans ou d'individus inventifs. Actuellement, il trouve de plus en plus son origine dans les laboratoires de recherche-développement, ou dans les services d'organisation et méthodes des firmes....


  • Les domaines du progrès technique

Actuellement, les progrès importants se situent dans:

-les biotechnologies: ce sont des techniques permettant de programmer l'action des cellules vivantes et qui trouvent des applications en chimie, agriculture, agro-alimentaire....

-la robotique: les robots sont des machines programmées qui, dans des situations simples, choisissent l'action à effectuer.

-la bureautique: l'informatisation des travaux de bureau

-les techniques de gestion des firmes: amélioration des conditions de travail, cercles de qualité, gestion du risque....


mardi 14 décembre 1999

12.L'investissement: moteur de l'accumulation


  • Définition de l'investissement

L'investissement est une acquisition de capital technique. Il correspond à la transformation de capital argent en capital physique.


  • L'investissement de remplacement

L'investissement de remplacement est la part de l'investissement global destinée à remplacer le matériel et les équipements usés ou démodés. Il ne modifie pas le stock global de capital, ni les capacités de production.


  • L'investissement net

L'investissement net est la part de l'investissement global qui augmente la masse de capital physique disponible, et donc les capacités de production.


  • Les déterminants de l'investissement net

La décision d'investir dépend de trois déterminants principaux:

-le stock de capital existant. Il n'est pas nécessaire, en effet, d'investir si les capacités de production existantes sont sous-utilisées.

-les anticipations des chefs d'entreprise sur la demande. En effet, l'investissement nouveau n'a de sens que si les entrepreneurs prévoient une augmentation durable de la demande.

-la rentabilité attendue de l'investissement: l'investissement nouveau doit générer des recettes supérieures à son coût.


  • Investissement et accumulation

Seul, l'investissement net peut contribuer à l'accumulation de capital. Encore faut-il pour cela qu'il soit rentable, c'est-à-dire qu'il permette de dégager un surplus monétaire suffisant pour financer de nouveaux investissements.

lundi 13 décembre 1999

11.Le Capital


  • Définitions du capital

A l'origine, le capital est une somme d'argent dont le propriétaire cherche à tirer profit. On l'appelle aussi capital-argent. Dans une entreprise, le capital-argent est une ressource financière qui permet d'acquérir des biens de production, c'est-à-dire du capital technique.


  • Le capital technique

Il est constitué de l'ensemble des biens de production, ou encore des biens qui servent à produire d'autres biens. Ainsi, les terrains, bâtiments, équipements et matériels divers d'une entreprise forment son capital technique.


  • Mesure du capital engagé dans un processus de production

Le rapport K/P du capital physique K à la production P d'une année s'appelle le coefficient de capital c (c=K/P). Ce coefficient augmente avec la quantité de capital utilisée dans le processus productif. Il est particulièrement élevé dans les industries lourdes comme la construction navale.


  • Le capital à l'origine du surplus

L'achat de capital technique à partir du capital-argent constitue une première transformation de l'argent A en marchandise M. A la sortie du cycle de production, les produits obtenus sont vendus et permettent d'obtenir une somme d'argent A' supérieure à la somme initiale. La différence (A'-A) représente un surplus (théorie marxiste).


  • L'accumulation de capital

La réitération du processus précédent à partir de A' permet à son tour de générer une somme A'' plus grande que A'. L'enchaînement des processus de ce type est à l'origine de l'accumulation de capital et de la croissance des économies modernes.

 

dimanche 12 décembre 1999

10.Le Travail


  • La population en âge de travailler

C'est une donnée qui dépend de la démographie, et de la durée de la vie active (âge de la retraite, durée de la scolarité obligatoire). En France, la forte natalité de la période d'après-guerre (1945 à 1964) a eu pour conséquence une augmentation importante de la population en âge de travailler dans les années 1970-1980.


  • Les taux d'activité

Toute la population en âge de travailler ne cherche pas systématiquement un emploi: les taux d'activité représentent, par âge et par sexe, les pourcentages de personnes ayant un emploi ou en cherchant un. En France, le taux d'activité des femmes a beaucoup augmenté depuis 1945.


  • La population active et l'offre de travail

La population active rassemble les personnes qui contribuent ou cherchent à contribuer à l'activité économique. Les chômeurs en font donc partie, mais pas les femmes au foyer ou les étudiants. La population active constitue l'offre de travail. Elle est actuellement en France de 21,5 millions de personnes.


  • La demande de travail

L'activité des secteurs productifs de l'économie détermine un besoin en nombre d'heures de travail. Compte tenu de la durée légale du travail, on peut donc calculer l'effectif nécessaire à la production. Cet effectif représente la demande de travail de l'économie considérée.


  • Le niveau de l'emploi

La rencontre entre l'offre et la demande de travail détermine le niveau de l'emploi, et par conséquent celui du chômage.

samedi 11 décembre 1999

9.Les ressources naturelles

Facteurs de production

  • Les ressources naturelles sont très diverses

-ressources d'usage agricole (terre, facteurs climatiques....),

-voies de consommation naturelles (accès à la mer, fleuves.....)

-ressources minérales (fer, cuivre, or, titane, plomb....),

-ressources énergétiques (pétrole, gaz, charbon....)


  • Les pays sont inégalement dotés en ressources naturelles

Seuls les pays tropicaux peuvent produire les denrées comme le café ou le cacao. Les Etats-Unis, à l'inverse du Japon, disposent d'importantes réserves de minerais, de charbon et de pétrole.


  • La dotation en ressources naturelles a été un facteur déterminant du développement des nations au XIXe siècle

La Grande-Bretagne ou la France se sont développées essentiellement grâce à leurs ressources en fer et en charbon. Encore aujourd'hui, bon nombre de pays en voie de développement utilisent leurs ressources naturelles pour se procurer les devises nécessaires à l'importation de technologies qui les aident à se développer. L'exemple du Japon prouve néanmoins que les ressources naturelles ne sont pas une condition indispensable au développement.


  • Les ressources naturelles sont en quantité limitée

La prise de conscience de la rareté des ressources naturelles est un phénomène récent. Les pays qui les produisent en demandent désormais un plus juste prix, notamment l'OPEP pour le pétrole.


  • Des techniques économisant les ressources naturelles se développent

Des actions destinées à économiser l'énergie sont mises en oeuvre par la plupart des Etats. De plus, les recherches portant sur les énergies renouvelables et les techniques de récupération des métaux commencent à porter leurs fruits.

 

vendredi 10 décembre 1999

8.La classification des activités économiques


  • Les classifications institutionnelles de la Comptabilité Nationale

Les branches: classification par type de produit

Elles sont au nombre de 16, mais peuvent être éclatées en sous-branches selon le degré de finesse recherché. Chaque branche regroupe les entreprises ou parties d'entreprises qui fabriquent la même catégorie de biens ou services. Il est donc souvent nécessaire de découper certaines entreprises entre plusieurs branches. La Régie Renault, par exemple, doit être éclatée entre la construction automobile, le matériel agricole, les machines-outils, etc...

Les secteurs: classifications par type d'agent économique

Ils sont au nombre de 6, mais peuvent également être subdivisés. Chaque secteur regroupe les agents ayant la même activité principale. Cette décomposition évite les scissions au sein d'entités juridiques autonomes. La Régie Renault, par exemple, figure tout entière dans les industries automobiles.

  • La classification en fonction de la nature de l'activité 

L'économiste Colin Clark propose de distinguer:

Le secteur primaire, qui rassemble les unités utilisant principalement les facteurs naturels (agriculteurs, sylviculture, pêche, mines).

Le secteur secondaire, qui réunit les activités de transformation (industrie en général: métallurgie, chimie, textile, bâtiment...).

Le secteur tertiaire, qui regroupe les activités de services(entreprises financières, de distribution, de transport, de loisirs....).


  • La classification en fonction de la destination du produit

Pour de nombreuses analyses économiques, on distingue:

Le secteur des biens de production, qui regroupe les entreprises produisant des biens et services destinés à être transformés par d'autres entreprises.

Le secteur des biens de consommation, qui produit pour le consommateur final.

jeudi 9 décembre 1999

7.Les principaux agrégats économiques


  • Le Produit Intérieur Brut(PIB)

Le PIB est la somme des valeurs ajoutées des branches marchandes et non marchandes de l'Economie. Il représente donc la somme des productions des agents économiques implantés dans un pays, diminuée de leurs consommations intermédiaires.

PIB=Somme des valeurs ajoutées de toutes les branches.

Valeurs ajoutée=Production vendue
                           -Consommation intermédiaires.

Pour les branches non marchandes, la valeur ajoutée est estimée aux coûts de revient (salaires, amortissements des matériels.....).


  • Le Produit National Brut (PNB)

Si le PIB mesure la valeur ajoutée par les agents implantés dans un pays, le PNB par contre s'intéresse à la valeur ajoutée par des agents nationaux. Ainsi, la valeur ajoutée par des agents nationaux. Ainsi, la valeur ajoutée d'une entreprise française à l'étranger est intégrée au PNB mais pas au PIB.

PNB=PIB   + Revenus des résidents perçus à l'étranger
                    - Revenus non résidents perçus en France.

Le plus souvent, les comparaisons internationales sont faites en terme de PNB. Le produit par habitant (quotient du PNB par la population d'un pays) est une mesure de la richesse d'un pays.


  • Le Revenu National (RN)

Le RN est la part du PNB qui correspond effectivement à un revenu pour les agents nationaux.

RN=PNB   -Amortissement des équipements
                   -Impôts liés à la production et à l'exportation
                   + Subventions d'exploitation

En d'autres termes, le RN est constitué des revenus du travail (salaires, honoraires....) et des revenus de la propriété et de l'entreprise (dividendes, profits, fermages.....).

mercredi 8 décembre 1999

6.Le circuit économique


  • Présentation du circuit économique

Le circuit économique rend compte des flux réels (biens et services, travail) et des flux monétaires (dépenses, revenus, capitaux, impôts) qui lient les agents économiques.


  • Le circuit économique simplifié

Il ne tient compte que les producteurs (sociétés et quasi-sociétés non financières) et des consommateurs (ménages). D'une part, les ménages perçoivent un flux monétaire (salaires) en contrepartie d'un flux réel (travail). D'autre part, ils achètent aux entreprises des biens et services (flux réel) en contrepartie du paiement d'un prix (flux monétaire).


  • La place des administrations non marchandes

Les administrations non marchandes fournissent aux ménages et aux sociétés un flux réel de biens et services collectifs (infrastructure routière et urbaine, justice....). Elles sont rémunérées par un flux monétaire (impôts, taxes et cotisations sociales).


  • La place des institutions de crédit

Elles jouent essentiellement un rôle d'intermédiaire entre:

-des agents à capacité de financement (dont elles reçoivent les placements),

-des agents à besoin de financement (auxquels elles accordent des crédits).


  • D'autres flux de moindre importance

Le circuit peut être complété par des flux d'importance moindre, dont les suivants:

-les administrations et les institutions de crédit font appel au travail des ménages (flux réel) qu'elles rémunèrent par des salaires (flux monétaire),

-elles achètent des équipements et fournitures aux entreprises (flux réels) et les leur paient (flux monétaire).

mardi 7 décembre 1999

5.Présentation des agents économiques


  • Les sociétés et les quasi-sociétés non-financières

Ce secteur comprend toutes les unités dont la fonction économique principale est de produire des biens et des services marchands non financiers. On y trouve notamment toutes les sociétés (quelle que soit leur forme juridique), les entreprises publiques, et les groupements d'entreprises.


  • Les ménages

Leur fonction économique est la consommation. Les ménages sont donc des regroupements de personnes physiques ayant une unité de comportement en matière de consommation: célibataires, familles, collectivités diverses (casernes, hospices, communautés religieuses....), et également entrepreneurs individuels (exploitants agricoles, petits commerçants, artisans....).


  • Les institutions de crédit et les entreprises d'assurance

Leur activité principale est constituée d'opérations financières: 

-les institutions de crédit collectent de l'épargne et accordent des prêts aux autres agents. Ce sont les banques, les caisses d'épargne, la Caisse des Dépôts et Consignations, le Crédit Agricole, la Banque de France.....

-les entreprises d'assurances garantissent le paiement d'une certaine somme en cas de réalisation d'un risque bien défini.


  • Les administrations non marchandes

Elles produisent des services non marchands:

-destinés à leurs membres, dans le cas des administrations privées. Ce sont essentiellement des organismes à but non lucratif (syndicats ouvriers, amicales...),

-destinés à la collectivité, dans le cas des administrations publiques. Elles ont également pour fonction d'effectuer des opérations de redistribution du revenu et de la richesse nationale (Education Nationale, Police, Sécurité Sociale....).

 

lundi 6 décembre 1999

4.L'évolution de la structure des consommations


  • Les thèses de Ernst Engel

Au XIXe siècle, Ernst Engel a mis en évidence la manière dont évoluent les dépenses d'un ménage ouvrier, quand le niveau de vie augmente. Les lois qu'il propose restent largement fondées à l'heure actuelle.


  • Les effets d'une augmentation du revenu

Loi 1: La part des biens primaires diminue dans le budget des ménages (par exemple, le pain et les pommes de terre). Cette baisse peut être néanmoins freinée par l'élévation de la qualité des produits consommés (plus de viande, de plats préparés....).

Loi 2: La consommation d'autres biens ne varie pas. Du temps d'Engel, il s'agissait notamment du logement et de l'habillement. Actuellement, c'est le cas de l'équipement ménager.

Loi 3: La part relative des dépenses consacrées aux biens de confort et aux loisirs tend à augmenter quand le revenu augmente. Actuellement, les magnétoscopes ou les voyages en sont des exemples.


  • L'adaptation des entreprises à cette évolution

Les problèmes les plus graves se posent aux entreprises qui produisent les biens pour lesquels la demande régresse. Leur marché potentiel se réduit. Elles sont donc amenées à élaborer des stratégies commerciales qui pallient cette chute de la demande. Elles peuvent:

-faire évoluer leur produit en élargissant leur gamme aux produits de luxe;

-changer de secteur d'activité en se portant vers des marchés en expansion: abandonner les biens primaires (épiceries classique) pour des produits élaborés (plats cuisinés, surgelés).

dimanche 5 décembre 1999

3.La Consommation


  • Définition

La consommation se définit comme l'usage d'un bien ou d'un service en vue de satisfaire un besoin.

Pour ce qui est des ménages, la consommation comprend tous les achats de biens et de services, à l'exception des logements neufs et des grosses réparations (considérés comme des investissements).


  • Consommation publique et consommation privée.

La consommation totale d'un pays se divise en consommation privée (environ 80%, opérée par les ménages et les entreprises), et consommation publique (environ 20%, opérée par l'Etat et les administrations publiques).


  • Consommation individuelle et consommation collective

La consommation individuelle est le fait d'un ménage qui achète privativement un bien ou service. Il y a consommation collective quand plusieurs ménages utilisent un même bien ou service: c'est le cas pour les routes, les écoles, les hôpitaux....


  • La consommation: un acte économique

La consommation alimente le circuit économique: il y a flux de biens et services (des producteurs vers les consommateurs) et flux monétaire (en sens inverse).


  • La consommation: un acte social

Les différents groupes sociaux n'ont pas le même comportement de consommation: les vêtements sont un exemple de cet aspect social de la consommation, le jeans et le costumé rayé révèlent des appartenances sociales différents. En consommant, nous exprimons donc également notre appartenance à un groupe social précis.

samedi 4 décembre 1999

2.Les besoins et la demande


  • Le besoin, une notion subjective

Par besoin, on entend l'état dans lequel se trouve un individu ou une collectivité, soit par rapport à ce qui est indispensable à sa survie, soit par rapport à ce qu'il considère comme nécessaire à sa vie individuelle ou collective.

La notion de besoin dépend étroitement du système de valeur dans lequel elle est définie: elle est subjective et variable dans le temps.


  • Les besoins vitaux

Les besoins vitaux (on les appelle aussi besoins primaires) correspondent aux exigences naturelles de la survie d'un individu: manger, boire, se vêtir, trouver, un abri, se déplacer....


  • Les besoins sociaux

Les besoins sociaux (on les appelle aussi besoins tertiaire) ne trouvent pas leur origine dans une exigence naturelle mais naissent par référence à un ou à des groupes sociaux: porter une cravate, prendre des vacances, aller au concert, habiter un duplex.....


  • Les besoins collectifs

A mesure que se développe une société, un nombre croissant de besoins ne sont plus du ressort de l'individu mais sont pris en charge par la collectivité: ce sont les besoins collectifs. La sécurité, l'enseignement, la justice, la santé quelquefois, sont considérés comme des besoins collectifs.


  • La demande solvable

La demande solvable ne constitue qu'une fraction de la demande qui s'exprime sur la base des besoins. Il s'agit de la partie de la demande assortie d'un pouvoir d'achat, c'est-à-dire des moyens financiers de la satisfaire.

vendredi 3 décembre 1999

I.Economie d'une entreprise

1.Economie Générale

Activités et agents économiques


1.L'économie et la classification des systèmes économiques


  • Qu'est-ce que l'économie?


L'économie est la science qui étudie la manière dont les hommes mobilisent des ressources rares, les organisent afin de produire, les échanges et accumulent afin de satisfaire leurs besoins présents et futurs.

C'est donc la science de la vie d'une société pour ce qui concerne la production, l'échange et la répartition des ressources.


  • Qu'est-ce que la politique économique? 


La politique économique est l'organisation de l'intervention des pouvoirs publics en vue d'atteindre les objectifs économiques et sociaux qu'ils se sont assignés.


  • Suivant le critère de la propriété des moyens de production:


-On distingue l'économie capitaliste où la propriété privée des moyens de production est majoritaire,

-de l'économie socialiste où la propriété des moyens de production est transférée à la collectivité.


  • Suivant l'origine de la plus grande part de la production:


-On distingue l'économie agricole où le secteur agricole fournit l'essentiel de la production globale,

-de l'économie industrielle où le secteur industriel emploie le plus salariés et fournit la majeure partie de la production.

-de l'économie industrielle où le secteur industriel emploie le plus de salariés et fournit la majeure partie de la production.

-et de l'économie tertiaire où la production de services (commerce, administration, banque, enseignement) est majoritaire.


  • Suivant les modes de contrôle de la production:


-On distingue l'économie de marché (ou économie libérale) où les lois d'offre et de la demande règlent la production, l'échange et l'accumulation des biens et des services,

-de l'économie planifiée où l'Etat décide de la production et de la répartition de la richesse entre les agents économiques.


jeudi 2 décembre 1999

Sommaire

I Economie Générale

Activités et agents économiques

1.L'économie et la classification des systèmes économiques
2.Les besoins et la demande
3.La consommation
4.L'évolution de la structure des consommations
5.Présentation des agents économiques
6.Le circuit économique
7.Les principaux agrégats économiques
8.La classification des activités économiques

Facteurs de production
9.Les ressources naturelles
10.Le travail
11.Le capital
12.L'investissement: moteur de l'accumulation
13.Le progrès technique
14.L'invention et l'innovation
15.La formation et l'expérience
16.La nouvelle donne des activités économiques

Financement de l'économie
17.Les fonctions de la monnaie
18.Les différentes formes de monnaie et de liquidité
19.Le financement de l'économie par la création monétaire
20.La masse monétaire et ses contreparties
21.L'épargne et ses utilisations
22.Le système financier

Economie: dysfonctionnements
23.L'inflation: définition et effets
24.Les explications de l'inflation
25.Le chômage: définition et physionomie
26.Les explications du chômage

Politiques économiques
27.Le rôle de l'Etat
28.Le budget de l'Etat
29.Les dépenses publiques
30.Les recettes de l'Etat
31.La politique monétaire
32.La politique des revenus
33.La politique industrielle
34.La politique de l'emploi
35.L'Etat et les entreprises: l'Etat consommateur, investisseur et entrepreneur
36.L'Etat et les entreprises: l'Etat législateur et régulateur

Systèmes capitalistes
37.La naissance du capitalisme industriel
38.Le régime de propriété capitaliste
39.La régulation par les marchés
40.Critique de la régulation libérale
41.Le capitalisùe des oligopoles
42.Capitalisme et société de consommation

Systèmes socialistes
43.Naissance et évolution du système socialiste
44.Le régime de propriété socialiste
45.L'Etat et la planification
46.Le système des prix et l'orientation de la consommation

Croissance et développement
47.La croissance et sa mesure
48.Les facteurs de croissance
49.Le développement
50.Que mesure le P.N.B.?
51.Les étapes du développement
52.Niveau de vie et genre de vie
53.Les crises économiques
54.La crise économiques des années trente
55.Les explications de la crise actuelle

Le sous-développement 
56.La terminologie du développement
57.Quelques caractères économiques et sociaux du sous-développement
58.Les causes du sous-développement
59.La lutte contre le sous-développement

L'échange mondial
60.Les échanges internationaux
61.La mesure de l'échange international
62.L'attitude des Etats par rapport à l'échange
63.Le libre-échange sous l'imputation du G.A.T.T.
64.La Communauté Economique Européenne
 
 
 
 


Mes ressources

Tous mes articles fait ici sont tirés du site Wikipedia
Les vidéos seront tirés de youtube
Les questions sont tirés du livre Connaissez-vous La France Marabout de Stéphanie Bouvet/Bertrand Labes et de Jean-Pierre Pernaut
Le droit économie des éditions Nathan (J.L.Charron/H.Ecoffet/Y.Jeaneau/B.Malo/B.Martory/S.Separi)
La législation du travail des éditeurs Nathan
Tous les codes en vigueur sont tirés du site Legifrance.gouv.fr
Certains textes ont été des logiciels EBP
Un document à été pris sur le site http://pme.service-public.fr
Un document a été pris sur le site P0PL Micro-entrepreneur Cerfa 13821*01
Un document a été pris sur le site www.lautoentrepreneur.fr(créer une activité et cesser une activité)
Un document a été pris sur le site www.lautoentrepreneur.fr (registre des achats et des recettes)
Un document a été pris sur le site www.lautoentrepreneur.fr (modèle de facture préétabli)
Un document a été pris sur le site www.lautoentrepreneur.fr pour S'inscrire pour déclarer et payer
Un document a été pris sur le site www.net-entreprises.fr pour s'inscrire ou se connecter pour déclarer le chiffre d'affaires
Un document a été pris sur le site http://bases-marques.inpi.fr/ site Internet de recherche gratuite
Un document a été pris sur le site www.cnil.fr déclarer un fichier
Pour la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, les articles ont été tirés du site Legifrance
Pour les questionnaires Basse-Normandie et Haute-Normandie, les questions ont été tirés du Jeu Trivial Poursuit Edition Normandie et peuvent ne plus être d'actualité
Pour l'article sur la liste des premiers ministres français la liste a été tiré sur le site www.e-chronologie.org
Pour les recettes de la flammekueche les 2 recettes ont été tirées du site marmiton.org et sur le journal des femmes
our les recettes du Kougelhoph et du mannala/manelles, les recettes ont été tirées sur le site Marmiton.org
Pour l'article sur 2.La Bourboule sur le parc Fenestre certains informations ont été tirés du site http://www.sancy.com/activites/detail/5407/la-bourboule/attractions-parc-fenestre
Certaines informations dans cet article ont été tirés aussi du site http://www.thermes-de-royat.com/, http://www.thermes-de-royat.com/sites/www.thermes-de-royat.com/tmp/fichier-telechargement/royat_fiche_reservation_2016_2_coul_bat.pdf et http://www.guide-piscine.fr/thermes-de-france/puy-de-dome/thermes-a-royat-chamalieres-29_T
https://www.eauvergnat.fr/le-lac-d-allier-a-vichy
https://www.ville-vichy.fr/votre-ville/projets-de-ville/les-grands-projets/esplanade-du-lac-d-allier
http://www.produits-laitiers.com/
http://androuet.com/Abbaye-de-Belloc-1.html
http://androuet.com/Abbaye-de-Citeaux-88.html

http://www.produits-laitiers.com/produit-laitier/abbaye-de-troisvaux

http://www.abbaye-montdescats.fr/?page_id=70

http://www.fromages.com/fr/fromage/11-abbaye-du-mont-des-cats

http://www.produits-laitiers.com/produit-laitier/abbaye-du-mont-des-cats/

https://vimeo.com/59581758

https://vimeo.com/59581760

https://vimeo.com/59581769

https://vimeo.com/59581759

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https://vimeo.com/59589437

https://vimeo.com/59589438

https://vimeo.com/59589450

http://www.leboisdamalthee.fr/
http://www.terres-de-vacances.com/fr/infos-tourisme/parcs-et-jardins-vichy.php
http://www.aujardin.info/fiches/parc-napoleon-vichy.php
http://www.vichy-tourisme.com/acces.html
htpps://www.ville-vichy.fr/decouvrir-et-sortir/loisirs/plage-celestins
https://www.ville-vichy.fr/espace-presse/plage-des-celestins-du-1er-juillet-au-31-aout-2015
http://www.vichy-tourisme.com/public/upload/pdfs/sejours/week-endeimperiale2016e-eflyer.pdf
http://www.allier-auvergne-tourisme.com/culture-patrimoine/villes-villages/vichy/festivites-153-1.html
http://www.photo-museum.org/fr/niepce-invention-photographie/
http://culturebretagne.free.fr
http://www.oradour.org/fr/content/date-et-horaires-douverture
http://www.oradour.org/sites/default/files/uploads/infos%20pratiques/horairesbus2014-2015.pdf
http://www.conseil-general.com/local/mairies-villes-communes/mairie
http://www.linternaute.com/ville

Pour l'article Musée national Adrien Dubouché, le nom du site officiel qui figure dans cet article c'est le suivant: http://www.musee-adriendubouche.fr/

Pour les gentilés il y a certaines communes et les autres utiles ont été tirés du site http://www.habitants.fr/

Pour l'article du Centre Pompidou-Metz certaines informations viennent du site dont voici le lien http://www.centrepompidou-metz.fr

Pour l'article sur la recette de tarte de la mirabelle la recette a été tiré sur le site cuisine.journaldesfemmes.com



mercredi 1 décembre 1999

Page de couverte de mon blog








 



C'est en parcourant ce blog que vous pourrez voyager tout en restant assis dans votre fauteuil

Bon voyage, Bon vol, Bon décollage


Hommage

Je voulais rendre hommage à un ami dans ce blog, car il s'était beaucoup investi et c'est pour que cela que je le créé en sa mémoire.